L'Astre Tyran

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Carida est une planète faiblement peuplée pourvue d'une forte gravité et d'environnements allant des montagnes glacées aux forêts tropicales. Du temps de l'Empire, le monde était réputé dans toute la galaxie pour son académie militaire. Malgré la destruction de cette dernière, l'affiliation de Carida reste à ce jour incertaine.
Gouvernement : Affinités avec Empire - Neutre
By Trachta
#12549
[table align="left" border="0" bgcolor=black]Difficulté : °°°
Type de RP : 3 (passe en RP de type 2 si 2 joueurs et +)
Concerne :
  • Empire
  • Neutres
Planète ou Lieu : Carida
Région précise : Académie
Mission : Repérage.
Contexte : Un sous-officier aspirant trahit sa faction au profit des Républicains. Des sabotages ont déjà été effectués. Son identité est exigée. Son avenir par la suite sera assuré par l'académie.
Récompenses : 30.000 crédits ( 25.000 crédits si 2 et + )
Mentions particulières : Capture vivant.
Statut : Pas encore faite [/table]


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Karl Hurt
Major Herklir
Henry Webster


Que la traque commence...


On était sur Carida, le monde académie-impériale par excellence. Carida produisait de tout : des mécaniciens, des pilotes, des soldats, des officiers, des commandos. Mais on ne saurait trouver un meilleur mot pour tous les désigner, si ce n'est : chair à canon. Mais il y avait un problème : une viande avariée semblait traîner depuis trop longtemps parmi les autres. Il y avait anguille sous roche ; un lézard. Ces termes péjoratifs les uns après les autres servaient à désigner un espion infiltré. On préférait l'usage du mot taupe dans le domaine des renseignements.

C'est cette taupe que Herklir voulait trouver. Le fait qu'un militaire, de surcroît un sous-officier de l'Empire soit une balance et livre des secrets à l'ennemi était une humiliation totale pour le BSI local. Mais en attendant, elle restait dans l'ombre et n'était pas connue du grand public. Il fallait trouver la fuite et la colmater le plus rapidement possible avant que d'autres dégâts n'apparaissent.
Herklir avait débarqué sur Carida avec une couverture et il avait fait en sorte que les autorités administratives, le Moff local et même le directeur de l'académie ne soient pas au courant de sa venue. En fait, il ne voulait pas que l'on sache que l'Empire allait régler le problème : précaution est mère de toutes les vertus. Ainsi, l'Ubiqtorate ne saurait pas être exposé en cas de pépin : seul lui subirait le courroux de la défaite. Officiellement, le Major Herklir était uniquement là pour faire l'audit interne de l'antenne du BSI locale : un prétexte bien pratique qui lui permettait d'avoir la main sur toute l'antenne, que cela soit au niveau des archives ou de l'utilisation du personnel. Avec lui, il amena deux gars compétents dont il avait vu les dossiers qui lui furent proposés par l'Ubiqtorate. Des hommes au dessus de tout soupçon qui savaient pourquoi ils étaient là, et qui étaient là bien avant l'arrivée d'Herklir d'ailleurs. Ils avaient pour sûr glané quelques détails et surtout des réponses aux interrogations de leur supérieur.

Maintenant, on allait se mettre au boulot et pas qu'un peu. Le briefing commença. Ses deux séides étaient déjà en train de pianoter sur leur datapad vitesse grand v et déballaient les informations :

« On sait que c'est un sous-officier aspirant qui fait fuiter des informations chez les Rebs.
Aucun visuel. En gros, il semble que... »


« ... c'est le genre de type assez futé pour pouvoir effectuer des sabotages sans se faire remarquer... »


« ... mais suffisamment inexpérimenté pour s'être fait griller. Soit.
Mais procédons par étapes voulez-vous ? »


Tout le monde hochèrent de la tête. Déjà ça d'accompli. Herklir était le dernier affecté à cette mission, il n'avait que les détails sommaires. Donc, autant procéder depuis le début avant des conclusions trop hâtives, même si on ne pouvait pas s'en empêcher.

« Comment sait-on que c'est un sous-officier aspirant... ? Puisque le BSI d'ici semble avoir été assez fin pour le découvrir : y-a-t'il d'autres détails sur son affectation ? »

Le connard avait perdu ses galons lors du lieu d'un sabotage ou quoi ? C'était trop beau.

« Je veux également connaître la nature et le lieu des installations détruites par la cible et avec quel explosif. Si elles sont dépendantes de l'académie : quel personnel en avait l'accès ? Et aussi lequel ne l'avait pas ? Une fois l'explosif identifié, il me faut savoir si c'est du matériel made in l'Empire. Ça ne m'étonnerait pas que notre homme se serve dans les stocks destinés à l’entraînement ; beaucoup utilisés et peu comptabilisés. Si ce n'est pas le cas, et que c'est autre chose, je veux savoir c'est quoi et quel type de procédé est employé et par quelle couche de Carida : par des rebelles de la planète ? par des républicains ? Ou tout simplement une fabrication artisanale ? Un impérial sait en faire, surtout dans l'armée de terre. A voir.»

« Y a-t-il eu des fuites d'informations confidentielles dont on aurait connaissance et qui seraient en rapport avec l'accès que la cible pourrait avoir, de par son grade et de son statut d'étudiant de l'académie ? »

Ah oui aussi :

« Aussi : quels sont les autres dégâts provoqués récemment sur Carida en lien avec l'académie, l'armée ou le domaine civil. Les trois facteurs doivent êtres présents à chaque fois. Plus concrètement, je parle d'incidents apparemment sans liens avec notre affaire et que l'on a jugé bon de mettre sur le dos de l'accident, ou du hasard. Qu'ils soient grave ou insignifiants mais qui réunissent les trois variables, voire deux : dont celui "d'académie de Carida" présente obligatoirement. »

« Une chose aussi me gêne : pourquoi l'académie de Carida veut s'en occuper personnellement ? C'est le ressort du BSI de se charger du sort des traîtres, pas du rectorat d'une académie impériale. Cette demande est totalement non avenue si on tient compte de la juridiction. Je veux savoir pourquoi cette demande. »

Et qu'ils ne disent pas qu'ils veulent juste laver leurs linges sales en famille. Peut-être que la taupe n'était qu'un maillon d'une colonie plus grande. Chercherait-on à la couvrir ? Herklir ne pouvait pas seulement compter sur un conflit strictement bureaucratique entre BSI et militaires, il y avait peut-être autre chose.

« Une dernière chose messieurs. Cette mission est strictement confidentielle. La couverture d'auditeurs que nous avons concernant l'antenne du BSI tient toujours. Aucun parti ne devra être mit au courant du commencement de l'enquête, de ses progrès ou même de sa résolution avant que je n'en décide. Personne ne révèle des informations relatives à l'enquête à d'autres personnes du BSI : outre les hommes présents à cette table. N'oubliez pas que l'on ne cherche pas à débusquer la 5eme colonne de Carida. Mais juste un officier idéaliste, ou au contraire : un minable avide de quelques crédits. Dans les deux cas, quelqu'un de potentiellement isolé. »

Ces chèvres incompétentes de l'académie ou du BSI local pourraient, même sans le faire exprès, mettre la puce à l'oreille de la taupe si on leur disait qu'on allait réparer leurs conneries. Il y aurait donc un black out total sur les informations. Les agents de l'antenne bosseraient sans savoir pourquoi et à quel but. Et ça sera tant mieux.

« Tout manquement à une de ces consignes pourraient vous coûter bien plus que votre carrière.
Au travail, messieurs. »


Ordre de mission N°1 - copie transmise à la direction de l'Ubiqtorate sur l'avancement de l'opération (canal sécurisé) a écrit :
  • Recherche sur l'origine des fragments de l'identité de la cible et approfondissement.
  • Recherche : sur l'origine des installations détruites ; de leurs conditions accès ; des moyens physiques de leurs destructions ; des descriptions d'utilisation par certaines catégories sociales de ces moyens et de l'accès que l'on pourrait y avoir.
  • Recherche d'éventuelles fuites d'informations qui seraient liées avec la cible. Si oui : recherche des personnes qui auraient pu y avoir accès.
  • Rappel des événements (importants ou non) qui ont précédé la découverte de l'existence de la taupe, et qui seraient susceptibles d'avoir nuis à l'Empire et/ou d'avoir été ignorés/mal interprétés. On inclura les variables : académie de Carida + complexe militaire de l'Empire + situation politique de Carida (groupuscules mineurs en lien avec l'académie : cercles/associations politiques/ligues etc). La variable "académie de Carida" est obligatoire si obtention que de 2 résultats sur les 3.
  • Recherche de la raison de la demande de l'académie de Carida de se voir remettre le coupable.
  • Mise en place du Black out des informations sortantes. Personne n'est au courant de du commencement de l'opération, si ce n'est les agents Hurt, Herklir, Webster, ainsi que le destinataire du rapport.


By Trachta
#12678
Colonies du Nord – Carida – Académie du même nom :

« Fin de l'entraînement. Les résultats pour le groupe A : 19 morts, 12 blessés. Pour le groupe B : 9 morts, 18 blessés. Fin de l'entraînement. Je répète : FIN DE L'ENTRAÎNEMENT ! »


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Mon honneur s'appelle fidélité


Encore une journée d’entraînement d'effectuée sur Carida. Une journée pleine de sueurs, de sang et de stress. Harry Skyper, jeune sous-officier de l'armée de terre impériale, avait enfin terminé son module de la journée. Ce dernier consistait à simuler une manœuvre de défense face à une attaque ennemie supérieure en nombre et dans l'attente des renforts. On y avait inclus des soldats, des TR-TT, des chars, des morts et des blessés simulés, bref la totale. Un exercice d'autant plus difficile que le sergent Skyper subissait une gravité énorme par rapport à sa planète d'origine : Ord Mantell. Il n'avait jamais réussi à s'y faire : l'effort devenait insupportable lorsqu'on avait tout donné au début. C'est pour ça que Carida était le terrain idéal pour entraîner des militaires.

De retour dans sa caserne :

« Tu t'en es foutrement bien sorti, Harry ! Si y avait pas ce foutu officier arkanien, on aurait même fait un score parfait. »
« T'as qu'à remercier le conseil impérial. Au temps de l'impératrice, on respectait l'armée. Maintenant, après l'abolition de l'esclavage, ils se font un point d'honneur d'inclure ces aliens dans le commandement. HA ! Un alien officier ?! Une femme Grand Moff aussi ? Bravo Skyper sinon. »
« Merci les gars. D'ailleurs, Janek, tu sais ils ont une femme comme Boss dans le Bright Jewel. »
« Ouaip, mais elle est super bonne ! Une petite affectation dans le Bright Jewel dans son TR-TT ; je dis pas non ! AHAHA ! »
Et ils rirent. Leur racisme, comme leur machisme n'étaient que symboliques. Prouver à tout prix leurs virilités était essentiel pour des aspirants : montrer que l'on en avait et que tous nos sentiments gravitaient autour de la violence. La violence comme mode de vie. Alors évidemment Skyper jouait le jeu, même si sa période de macho était bien derrière lui : il avait évolué plus rapidement que les autres, ou plutôt les événements le firent évoluer différemment que les autres. Il était devenu blasé par l'Empire bien trop tôt. Il aurait du le servir jusqu'à la quarantaine. Passé ce stade, il serait devenu une ordure et n'aurait plus aucun remords à appartenir à ce mastodonte de la terreur. Non, un mauvais synapse s'était manifesté au mauvais moment : il exécrait dorénavant l'Empire, tout ce qu'il représentait: son idéologie, son conseil, ses dirigeants, aussi "bien foutus" soient-ils. L'Empire n'avait pas fini d'entendre parler de ses exploits. *Ils devaient sentir la douleur qu'ils infligeaient aux autres.*

« Je réserve la douche les mecs. »

Bureau du directeur du BSI local :

On s'activait beaucoup au sein de la sécurité impériale. Plus qu'à l'accoutumée vu que le BSI sur Carida, c'était comme avoir un poste de pompier sur Hoth : avoir les doigts de pieds en éventail quoi. Quel danger pourrait-il y avoir sur Carida ? La planète impériale par excellence ? Le mec qui menait toutes ces recherches ne pouvait être qu'un maniaque... Une sacrée truite ! *Eh merde, s'il découvrait mon détournement des fonds reptiles, je suis pas dans la merde. Autant bluffer* :

« Écoutez, major Hurt. On comprend bien que vous et votre clique êtes mandatés par les huiles du bureau. Mais franchement mobiliser mes effectifs, c'est se foutre de la gueule du monde ! Y a rien sur Carida, de la branlette, nada. Que vous soyez envoyés par le fantôme de Tarkin en personne, j'en ai rien à branler. Vous perdez votre temps. »
« On ne vous demande pas de comprendre, directeur. Vous pensez sans doute qu'être sur Carida vous dispense de toute inspection ? Mon rapport sur votre compte dépendra de votre coopération à nos affaires. Si nous appelons ça un entraînement, c'est que c'en est un. En attendant, vos agents dormants de l'académie seront réveillés. Les branches investigation et surveillance de cette antenne vont consacrer du temps à cette affaire, directeur. Que vous le vouliez ou non. »

Il lui tourna - noblement - le dos et s'en alla sans lui donner le temps d'une réplique, ce que le directeur de l'antenne ne chercha même pas à faire. Avec l'équipe spéciale mandatée par l'Ubiqtorat, il était de stupide de chercher des noises sous prétexte qu'ils empiétaient sur le territoire d'un baron local. Ou peut-être s'inquiétait-il d'éventuels cadavres de placards ?

Salle de guerre :

[table align="left" border="0"]Image« Concernant la source d'identification de la cible : le bureau de Carida a obtenu l'information de la part d'une indication anonyme auprès du BSI. J'ai tendance à le croire vu qu'il avait indiqué la nature de l'attentat : des stocks d'armes du hangar C27. Ces armes devaient êtres envoyés en direction de Yaga Minor. Techniquement, personne de l'académie n'avaient le droit d'être sur place. Sauf si ça faisait parti d'un exercice, vu que les stocks étaient situés bien à l'extérieur de la ville. »
« Il y a donc eu des exercices en lien avec le hangar ? »
« Oui, monsieur. En fait, l'académie se servait de ces installations comme d'un entraînement des plus réalistes, vu que l'équipe offensive devait s'en emparer sans les endommager tandis que la défense devait les en empêcher. L'accès à toute l'installation était autorisé à l'équipe de la défense. Puis, on inversait les rôles. »
« Et concernant le pétard, les gars du labo' ont passé au crible les échantillons. C'est bien une fabrication artisanale à partir de matériaux facilement trouvables dans le commerce. Tout le monde peut se faire une bombe de ce genre pour peu qu'on en a les connaissances. Mais la bombe n'était pas si puissante que ça, vous savez. Par contre, on n'a pas réussi à savoir d'où l'explosion est s'est déclenchée. Probablement d'un endroit du hangar qui aurait pu fournir une réaction en chaîne. La bombe servit de détonateur et les stocks étaient très inflammables. Il y avait même des détonateurs thermiques en milliers, c'est pour dire. »
[/table]

Une fois que Webster eut fini sa phrase, Hurt qui était en train de pianoter sur son datapad, se manifesta victorieux :

[table align="left" border="0"]« J'ai des images des caméras surveillance du hangar, monsieur. Elles enregistrent tout puis retransmettent les données aux archives de commandement de l'armée de Carida. Données disponibles et consultables par nos amis du BSI local. »
« Sont-elles complètes ? »
« On le dirait bien. Néanmoins, les données sont effacées tous les ans pour ne pas surcharger les archives. L'armée n'a pas les moyens d'avoir des serveurs hauts de gammes... »
« L'attentat ne remonte qu'à quelques semaines, ça devrait suffire pour le moment. Épluchez les images qui datent de la semaine avant l'attentat pour commencer. Transmettez cette tâche à une équipe de la branche investigation recommandée par l'Ubiqtorat. Tenez le directeur hors-jeu pour le moment ; dites que c'est entraînement, n'importe quoi. On vous tiendra informé pour d'éventuelles informations qui faciliteraient vos recherches. Bientôt. »
« Bien, monsieur. Je vous suggère la plus grande prudence avec cet individu : les personnes les plus stupides sont les plus dangereuses. Si vous permettez, je vais me charger de lui donner un os à ronger histoire de l'occuper. » dit-il en souriantImage [/table]
Le Major acquiesça : l'idée était utile. Karl Hurt sortit de la salle, datapad à la main : le taff avait débuté. Exploiter des images enregistrées pendant toute une semaine allait lui prendre beaucoup de temps. Même avec une équipe à sa disposition. Des dates concrètes lui faciliteraient la tâche ; c'est ce que Herklir lui promettait.

Les images devaient révéler des choses potentiellement exploitables. Néanmoins, ces caméras ne couvraient pas tous les emplacements du hangar. La grande porte, par exemple, n'était pas surveillée. Néanmoins, toutes les pièces qui contenaient les armes : détonateurs, bombes, réserves de gaz tibanna étaient surveillées. Webster avait raison : l'explosif utilisé n'était pas ce qui avait provoqué l'explosion du hangar. Cet explosif servit à allumer la mèche dont les stocks d'armes étaient la poudre. Un beau feu d'artifice pour un minimum de coûts. Du moins pour le saboteur.

« Et l'académie ? Quel est son intérêt là-dedans ? »
« L'Ubiqtorat m'a transmis les mêmes instructions qu'au début. On n'est pas censé chercher à comprendre. Visiblement quelqu'un ne veut pas que ça retombe sur sa tête et veut étouffer l'affaire au plus vite. On sait que le directeur de l'académie a de mauvaises relations avec le directeur du BSI local, ça expliquerait que le premier ne veuille pas que le second utilise ça contre lui. Néanmoins, il a l'air d'avoir le bras suffisamment long pour que les pontes accèdent à sa demande. »
« Je vois. Autant se tenir de ça le plus loin possible. On travaille pas contre nos supérieurs, et on continue à maintenir le directeur dans le flou le plus total. »

Pendant une seconde, les deux hommes se turent et se regardèrent. Ils avaient intérêt à ne pas faire les frais des intrigues se déroulant plus haut. Quel merdier...

« Et concernant des fuites d'informations et l'académie ? »
« Rien, monsieur. Mais on a révélé de nombreux dysfonctionnements au niveau des TB-TT destinés aux entraînements : plusieurs composants ont été déclaré hors services. Des quadripodes qui devaient eux aussi êtres expédiées vers le secteur Braxant. Ça tend à confirmer la véracité des informations concernant l'identité de notre homme : c'est bien un aspirant de Carida. Quelqu'un de l'intérieur et de surcroît, membre de l'armée de terre. Enfin, si on considère que ce n'est pas un accident... Vous pensez qu'il peut y avoir des complicités ? »
« Si aucune fuite n'est avérée, on peut juste penser qu'ils pourraient êtres plusieurs et relativement solitaires. Peut-être un petit groupe rattaché à une caserne... J'ai du mal à croire qu'un militaire puisse prendre le risque s'allier avec des civils : les dissidents de Carida sont des veaux qui sont déjà sur écoute depuis des années. Par contre, aucune idée s'ils sont plusieurs. Si cet sous-officier ne s'est pas fait remarquer aussi longtemps, c'est qu'il a limité ses contacts avec l'extérieur de l'académie comme à l'intérieur. Mais tout est relatif. »
« Sauf s'il est de mèche avec un groupe organisé : une cellule des services secrets de la république par exemple. Des professionnels. »
« Peut-être. Quoiqu'il en soit, trouvez les dates des entraînements liés au hangar. Vous transmettrez les résultats au major Hurt. Il limitera les recherches autour de ces dates. Peut-être que des mouvements suspects des soldats apparaîtront. Disons par exemple : un homme se baladant seul dans une zone dont la présence là-bas n'avait aucun intérêt stratégique pendant l’entraînement. Quant au rapport à l'Ubiqtorat, n'envoyez rien : on a rien techniquement... Néanmoins, répondez à toutes leurs demandes s'il y en a. »
« Bien, monsieur. »
Modifié en dernier par Trachta le mer. 6 août 2014 20:25, modifié 1 fois.
By Trachta
#12757
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Q.G du BSI de Carida


Branche investigation :

« Là ! Vous voyez ! Ce trooper ! »

Le major Herklir prit le siège pour voir de plus près. C'était lui le boss après tout, autant en profiter pendant qu'il le pouvait encore.
« C'est notre homme ? »
« Oui. Les images que vous voyez ce sont sont déroulées pendant un entraînement ; le dernier en réalité. L'intervalle entre sa fin et l'attentat date d'environ 8 heures. Ça, ce sont des images qui se déroulent pendant. »
« Mais comment est-ce possible ? On a regardé tout ce qu'il y avait après ! Y a rien après ses images. C'est qui ce type ? C'est lui le poseur ? »
La réaction de Webster était logique. Sur les images, on voyait un stormtrooper entrer dans la salle où se trouvaient les détonateurs thermiques. Comble de la chose, le soldat ne portait sur lui que son armure et son arme : aucune bombe, alors que son transport demandait au moins un bon gros compartiment. Non, il entrait seulement puis ressortait de la salle – dont on avait un angle mort à l'intérieur – en moins de 5 minutes. Presque un aller-retour : bonjour, au revoir.
« Peut-être que c'est pas notre homme ? » osa Webster, même s'il n'y croyait pas vraiment. Et puis, il réfléchit à l'impensable. Mais Herklir le devança de quelques secondes : 
« C'est simple messieurs, cet homme ne pose pas la bombe : il se contente de l'armer puis s'en va. La bombe a déjà été posé bien avant. Et peut-être par des personnes différentes. »
« On voit bien que c'est un trooper comme il y en a des milliers sur Carida. On nous avait indiqué un sous-officier... »
« Ça tendrait à confirmer qu'il est pas seul. Ou si on va plus loin, qu'il est suffisamment habile pour changer d'uniforme pendant l’entraînement sans que ses camarades ne le remarquent. »
« A moins que toute une unité ne soit de mèche. »

La dernière remarque glaça le sang de tout le monde. Si c'était le cas, alors l'académie avait clairement quelque chose à voir avec cette affaire. On ne pouvait pas ne pas voir la traîtrise de plusieurs hommes dans une académie impériale. Tout y était fait pour mettre la loyauté à rude épreuve ; notamment des examens psychologiques hebdomadaires et autres batteries de tests faits à l'insu des cadets. Et on ne parlait même pas du BSI qui était censé faire son travail de surveillance... Si toute une unité d'au moins 5 hommes avait réussi à franchir ce filtre, tous allaient sauter : directeur du BSI, recteur de l'académie... Tous.
On ne pouvait que se rassurer par la même rengaine : c'était probablement impossible.

« Et concernant les autres images ? Celles d'avant ? Vous avez cherché celles concernant le poseur ? »
« Non, on a rien monsieur. Des images ont peut-être été remplacé... A moins que ça remonte à plus d'un an... Mais honnêtement, c'est peu probable... ... ... Mais alors pourquoi... ? »
Eh oui mon vieux, ça collait pas. Y avait clairement un problème. Laisser l'image du déclencheur et effacer celles du poseur ? C'est pas logique. On ne peut pas avoir affaire à des crétins. Mais visiblement ceux d'en face pensaient avoir affaire à des flics ou à des abrutis du BSI. La ruse était sournoise, oh oui. Une mouche passa pendant pendant une décade, et puis finalement :
« Ce sont des petits malins. Leur pirate informatique doit être également au dessus de la moyenne. En fait, ils ont mis cette image à la mauvaise date. Ils veulent que l'on en déduise que le traître est dans la dernière équipe à avoir fait cet entraînement. Vous comprenez ? Y a rien de plus dangereux que de mordre sa propre queue, c'est ce qu'ils veulent que l'on fasse : ils veulent que l''on pourchasse la mauvaise équipe en faisant le lien avec le planning de l'entraînement. C'est futé. En fait, cette image date probablement de plusieurs jours avant la date indiquée. Ils ont pris un gros risque d'armer la bombe en comptant les jours dans le minuteur, quelqu'un aurait pu s'en apercevoir. Très futé. Ils ont pas froid aux yeux : ils savent très bien que le BSI aurait pu liquider tous les gars de cette équipe pour plus de précaution et... pour un minimum de travail cérébral. La pitié ne fait pas partie de leur équation : vraiment très futé. »

La logique dans le renseignement : c'est justement parce que la cible est intelligente qu'elle peut être appréhendée. Chercher un idiot prendrait une éternité. De la même manière qu'un novice du sabacc sera insensible au bluff d'un champion ; et le premier battrait le second très certainement.
Hurt et Webster avaient beau êtres des gars solides aux idées claires, ils n'avaient pas l'expérience que Herklir avait. Dans le Noyau, il s'était occupé de problèmes plus compliqués. En gros, un professionnel peut en comprendre un autre. Surtout si ce dernier est un peu trop... futé. Ça, plus le côté stimulant, ce métier en devenait presque jouissif.

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Quelque part sur Carida – Un endroit puant et paumé en tout cas (surtout puant) 


Un speeder s'arrêta, deux hommes en sortirent et ouvrirent le coffre. Un gros problème se logeait dans le coffre. Une sacrée merde.

« On est obligé de le buter, sergent ?! Putain, ça craint ! Vous m'aviez pas dit que je serai confronté à ça. »
Aucune réponse de la part du dénommé sergent. Visiblement il s'était coltiné la question tout le trajet. En attendant, il savait ce qu'il devait faire pour surnager au sein de ce merdier. Et puis, c'était quoi cette question à la con ? Au moment où il avait décidé de le foutre dans son speeder il savait ce qui allait en découler. *Double conscience à la con. Amateur. On commençait l'approche du gars cynique, et un peu bad-boy de l'HoloNet* :
« Pas le choix. »
« Eh merde ! »
« Il sera porté déserteur... Comme tant d'autres parmi les autres unités. Le blocus joue en notre faveur : le fan-club de l'Empire n'attire plus sur Carida visiblement. » Le BSI chercherait longtemps un trooper qui n'est même pas membre de l'unité impliquée. Des dizaines de troopers désertent chaque mois, pas de quoi en faire un drame.
« C'est un crime de sang froid, sergent ! Bordel ! Qu'est-ce qui vous prend, sergent Skyper ?! »
*Bon, là je me suis dit qu'on arrête l'attitude bad boy cynique et qu'on doit commencer l'approche "je te bute toi aussi si tu ouvres ta gueule". Mais c'était pas la bonne approche, évidemment*. Le buter serait si simple pourtant mais ce serait bien sûr de sang froid, comme dirait l'autre... Et puis, c'est quoi cette manie aux gens d'appeler par leurs noms ceux dont ils veulent infléchir une action ? Comme si le "sergent Skyper" allait lui faire la révélation sur la nature maléfique de son action...
« Lorsque t'étais sur Coruscant, t'as bien buté du Reb, non ? Moi aussi. Et pourtant tu n'as pas réfléchi ? On t'a pas demandé de réfléchir pour une mauvaise cause et t'as baissé la tête. Moi je te demande de la fermer pour une noble cause. Oses relever ta poire, ducon »

On allait larguer le gars dans un espèce de compartiment de benne à ordure, mais avant on allait le buter histoire d'être un minimum civilisé.
Une exécution se fait sans paroles, sans retour en arrière. Pas de miracles non plus, juste le bruit d'un blaster.

Salle de guerre :

« Et concernant le directeur ? Vous lui avez trouvé une distraction. »
« Oui, monsieur. Une fausse affaire de détournement de fonds concernant le cabinet du ministère de l'économie de Carida. Notre ami a bien vite compris le débouché que peut lui donner une telle affaire. »
Les chiens sont tellement prévisibles. *Quant à l'indic ?*
Par une simple coïncidence, ou devinant ses pensées, Karl Hurt y fit allusion :
« Franchement, on n'a plus rien à attendre de l'indicateur. Si ce ou ces gars sont des professionnels, l'individu est déjà six pieds sous terre. »
« Si cet individu savait qu'il y aurait un attentat, c'est qu'il était membre de son unité. Il devait l'avoir vu poser la bombe, ou l'activer. »
« Sans doute ne savait-il pas plus de son identité ? D'où le manque d'indication ? »
« Non, c'est le paradoxe de nos cadets : ils ont la double loyauté facile. Il ne voulait pas trahir un camarade mais ne voulant pas non plus qu'il porte préjudice à l'Empire . Le choix s'est annoncé bien difficile. »

C'est claire qu'avoir le cul sur deux chaises n'est pas chose aisée non plus. L'avoir dans une benne à ordure en était la suite logique. Mais tout ça, ce n'était que des suppositions. Mais au final dans ce métier, c'était tout le temps la même chanson et les mêmes réflexes. On n'innovait pas beaucoup dans ce monde.

« Dans tous les cas, nous savons que c'est au sein de l'armée de terre qu'il faut chercher. Il faut faire un recensement des unités ayant pris part à l'exercice du hangar. Puis, on fait une liste complète de ses sous-officiers. De plus, on va lié tout ça avec l'incident des TB-TT. C'est-à-dire qu'à partir de la première liste, vous allez m'en faire une autre qui montrera les corrélations entre les sous-officiers du hangar et ceux qui ont déjà utilisé les quadripodes AVANT qu'ils ne soient sabotés. Dans les deux cas, on limite la durée à 1 mois maximum. »
Les deux officiers comprirent rapidement l'utilité de cette manœuvre : on allait diviser tout ce bordel pour y voir plus claire.
« Puis, quand vous aurez terminé ça, vous mettrez sur le coup des types de la division surveillance : ils devront coller tous les sous-officiers qui ont pris part à l'entraînement et qui sont liés à l'affaire des quadripodes. »
« Vous pensez donc que c'est bien un sous-officier en fin de compte ? Et si c'était un groupe de trooper ? »
« Le trooper, si c'en est vraiment un, est du menu fretin pour nous. Le meneur ne peut qu'être un sous-officier. Primo : aucun groupe trooper n'aurait pu mettre ça en place sans la couverture de son supérieur. Une fois ce dernier identifié, attraper le ou les soldats sera chose facile : on passera au peigne son unité. C'est lui qui a du les convaincre, sûrement pas l'inverse. Deuzio : si ce n'était pas un sous-officier, ça voudrait dire que c'était lui l'indic. La disparition d'un sous-officier ne passe pas inaperçu, ça représenterait un trop grand risque pour eux. Même un type du COMPORN pourrait le deviner.
Silence. Ça avait l'air de tenir.
« Conclusion, on a affaire à un sous-officier qui mène la danse. Je comprends la difficulté du raisonnement : d'habitude on prend un appât pour attirer un poisson, puis un poisson pour attraper un requin. Mais là, disons qu'on à affaire à un cheminement inverse : "le poisson commence à pourrir à partir de la tête". Du moins, messieurs, c'est ma conviction.
Bref pour revenir : si on a rien de concluant pour l'histoire des TB-TT, on continue sur la première liste. Même résultat mais avec plus de temps. »

Les deux officiers acquiescèrent. Le cheminement suivait la logique, mais suivait-il la réalité ? Ça, on allait le découvrir.

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« Envoyez immédiatement un rapport à l'Ubiqtorat, on a matière à transmettre.
Et puis... personne ne fait attendre "cœur de glace".


Ordre de mission N°2 - copie transmise à la direction de l'Ubiqtorat sur l'avancement de l'opération (canal sécurisé) a écrit :
  • L'enquête a retenue l'identité du suspect : sous-officier de l'armée de terre.
  • La nature des installations : hangar à stocks d'armes – C27 – situé à la périphérie de Carida City.
  • Bombe artisanale utilisée. Lieu d’entraînement privilégié pour des aspirants de l'armée de terre.
  • Des images des caméras ont révélé la présence d'un soldat type Stormtrooper sur le lieu pendant un entraînement alors que d'après le rapport d'exercice, il n'y avait aucun intérêt stratégique à s'y trouver. La coïncidence n'a pas été retenu.
  • Incidents ou possibles sabotages d'engins quadripodes de type TB-TT au sein de l'académie de Carida. Le sabotage est privilégié.
  • Hypothèse de travail actuelle retenue par l'enquête et actions mises en oeuvre :
    - Possibilité de complicités du saboteur avec les membres de son unité.
    - Listing complet des fichiers de tous les sous-officiers de l'armée de terre ayant participé à l'exercice du hangar C-27 pour une durée plafond de 6 mois.
    - Listing des fichiers de tous les sous-officiers ayant utilisé les modèles des TB-TTs sabotés pour une même durée.
  • Mise en application des liens existants entre les individus de la première liste avec ceux de la deuxième liste. : 9 - personnes ont été identifié.
    - Mise sous surveillance des 9 officiers retenus de la corrélation précédente.
    - Phase active en préparation. ; opérations de provocation en cours.
  • Les données sur la nature de l'explosion, des fichiers d'identités et les images caméras sont disponibles dans les pièces jointes.
By Trachta
#12926
Carida – Parc municipal

« Et pourquoi je dois me promener 5 heures dans Carida City avant de venir à l'endroit du rendez-vous ? »
« Simple mesure de précaution. Le BSI, vous connaissez ? »
« C'est des conneries : s'ils vous ont pas chopé durant tout ce temps, c'est que vous n'avez vraiment rien à craindre. »

Après un rapide coup d’œil à droite et à gauche, l'homme le plus recherché de Carida ne répondit et sentit une main invisible l'envelopper : son instinct lui disait que tout ça allait mal se terminer, mais en attendant il devait jouer encore un peu le jeu. Son instinct commençait à lui jouer des tours, il n'arrivait plus à voir les choses de manière objective à cause de ce sentiment de peur et d’inattendu.
Le lieutenant Skyper avait convenu du lieu de rendez-vous des jours à l'avance et ce n'était surement pas pour se la jouer espion en herbe : il avait repéré tous les endroits d'où on pouvait s'échapper. Il avait donc choisi le banc qui bénéficiait le plus d'angles morts et beaucoup de végétation. Même avec des jumelles longues portées on aurait du mal à les apercevoir parler de loin. Quant au parc, il était désert, ce qui le rendait déjà suspect.

« La prochaine opération est prévue pour quand ? »
« Moins d'une semaine. »
« La cible ? »
« Le centre des communications de Carida City. Avec le blocus, ça vous fera une bonne confusion pour une future invasion. Tout est déjà prévu, mais on ne pourra plus se cacher sous un entrainement. »
« Après ça, vous devez savoir que c'est votre dernier coup. Nouvelle identité, nouvelle vie... Bon par contre ça vous changera de la couleur locale : plus de défilés militaires, plus de COMPORN ! » ricana-t-il.
Skyper ne supportait pas ces taquineries de bas étages, il aurait ri en d'autres occasions. Mais là, il était décidément au bord du rouleau.
« Si je suis ici c'est qu'à la base j'en ai eu ma claque de la couleur locale, non ? »
Son contact passa rapidement à un autre sujet, la double vie détraquait les nerfs à n'importe qui. Quelques compliments pour détendre l'atmosphère s'imposaient, et puis qu'avait-il d'autres à dire ?
« Le centre est satisfait de votre travail, vous savez. La République saura se montrer généreuse avec les héros de la première heure. Un poste d'officier dans l'armée vous sera proposé, c'est le minimum. »
« Tant que tous mes gars sont extradés, je me moque du poste. Ce que je ne veux pas : c'est le BSI à leurs portes, et à la mienne aussi. »
« Bien entendu, bien entendu... »

Il y avait des limites à l'altruisme aussi. Il y avait toute une équipe de stormtroopers à évacuer. Cette escouade, commandée par le sous-officier Skyper, était au bord de la crise de nerfs et devait être extradée au plus vite avant que l'Empire ne s'aperçoit du pot aux roses. Mais Janek ne comptait pas trop sur les services de renseignements, pas au point de prendre quelques garanties : notamment les plans incomplets des défenses de Carida. C'était le billet de sortie des hommes de l'escouade, et de surcroît le sien. La mentalité de n'importe quel SR était la même : "nul agent n'est irremplaçable", et "lâcher du lest est toujours bon pour le bureau". Ce n'est pas parce que la chef de l'Etat était Leia Organa, alias madame propre, que la République comme n'importe quel autre Etat serait devenu par la même occasion un parangon d'honnêteté. De l'honnêteté dans le milieu du renseignement ? Comme l'avait bien dit son interlocuteur : tout ça c'était des conneries. Rien que des conneries.

Au QG du BSI :

« La surveillance des 9 officiers n'a rien donné de concluants. La plupart ont quelques secrets à la con : l'un fraude l'impôt impérial, l'autre trompe sa femme avec une alienne etc. Il y a aussi des blancs comme neige. »

Il cliqua sur un bouton puis l'hologramme des 9 sous-officiers apparurent avec données, profil etc.

Le major Hurt avait déjà sa petite idée :
« Notre ami fait du travail de professionnel, ça veut dire qu'il le fait de son plein gré : il n'est pas l'objet d'un chantage par rapport à une vie dissolue ou calamiteuse, ceux là seraient incapables de faire sauter tout un entrepôt pour ensuite disparaître sans laisser de traces parce qu'un officier des SSR le tient. C'est un excellent organisateur, ses hommes doivent suivre le mouvement. L'idéologie est forcément derrière. »
« On a aussi les notes des sous-officiers, la plupart sont bons. Un ou deux excellent, mais peut-on se baser sur ça ? Nous ne savons même pas si nous devons nous dépêcher de le débusquer, qui sait ce qu'ils peuvent faire à d'autres installations ? »
« Toutes les infrastructures ont d'ores et déjà été placé sous surveillance maximum, notamment celles à caractère sensible : énergie, communications, bâtiments impériaux...  Les astroports sont également surveillés. Pas un homme qui remplit les caractéristiques des 9 suspects ne peut décoller de Carida, même illégalement on a fait passer le message dans le... milieu. »
« Vous êtes allés loin, et ils ont accepté comme ça ? »
« On leur a tout de même promis quelques parts de marchés pour leurs petits trafics minables. L'underground est verrouillé au maximum. »

On était au point mort avec cette affaire. Il n'y avait plus qu'à attendre qu'un attentat se produise pour coincer les traîtres, mais ça, on ne pouvait se le permettre. Le major Herklir écouta attentivement les avis de ses acolytes puis demeura dans un silence profond. Il fallait faire bouger tout ça.

« Messieurs, je crois que l'on doit commencer les mesures actives » dit-il fatalement.
Puis il redressa son buste et parla d'une voix haute et solide :
[table align="left" border="0"]Image« Premièrement, vous allez m'arrêter l'escouade qui était censée prendre part à l'entrainement d'après l'heure la date indiquée sur la vidéo. Puis vous laisserez courir les rumeurs habituelles. On les laissera deviner avec quel incident ça a en rapport... La cible se sentira en sécurité et sera donc plus enclin à commettre des imprudences. »
« Ensuite, vous allez accroître la surveillance des sous-officiers mais vous allez y ajouter les stormtroopers composant leurs escouades. Surveillez toutes personnes approchées par les sous-officiers de près ou de loin, cette dernière semaine. La moindre action suspecte de leurs parts, vous les amenez ici pour interrogatoire. »
« Quant aux installations stratégiques, bien que surveillées elle ne devront pas l'êtres ouvertement. Laissons l'illusion que l'affaire est déjà réglée et qu'il n'y a rien à redouter. »
« Ils ont surement prévu quelque chose en rapport, et ils savent qu'ils ne pourront plus rejouer le même coup de l'académie vu que la surveillance y est déjà béton. » [/table]
« Maintenant informez vous sur les éventuels postes, inspections ou affectations que peuvent avoir les sous-officier et leurs escouades respectives avec ces infrastructures. »

« Nous avons déjà vérifié monsieur. Quant aux mesures, elles seront appliquées, procédure standard. » 
« Tant pis pour nous, mais consultez les mises à jour de leurs emplois du temps.
Mobilisez également les meilleurs stormtroopers du BSI et gardez les en attentes pendant au moins une semaine : leurs déploiements se feront sur les structures sensibles déjà sous surveillances. Et qu'ils gardent ces coordonnées pour une efficacité optimale. »
« Nous n'avons plus qu'à attendre que la surveillance donne quelque chose. En attendant, continuez à éplucher ce que l'on a, et si possible depuis le début avec un regard neuf. Nous avons atteints nos limites pour l'instant dans cette affaire, mais l'ennemi pointera sa tête tôt ou tard... Indiquez à l'Ubiqtorat nos nouvelles actions dans le nouveau rapport.»
By Trachta
#13330
Les recherches comme toujours avaient donné des masses de données inexploitables, contradictoires ou tout simplement inutiles. Malgré tout, le plan de Herklir semblait avoir porté ses fruits, puisque on assista à une mise à jour effective des emplois du temps d'une des équipes, mais dans des circonstances bien particulières... Mais en attendant, on avait jugé l'équipe innocente à la peine de mort et en publique pour bien montrer que l'histoire était réglée. En réalité, ce n'était que de la poudre aux yeux pour encourager les vrais traîtres de poursuivre leurs méfaits.

« Monsieur ! Un attentat au centre des communications ? »
« Le bâtiment est parti en fumé ? »
« Non non ! Une attaque d'un groupe organisé, ils ont voulu prendre d'assaut le bâtiment du centre des communications. Au final, ils ont été repoussé avec des renforts. Ils sont introuvables... »
« Ça n'a aucun sens... Qu'en est-il de la garnison qui était censée la surveiller ? »
« L'escouade, monsieur. »
« L'escouade... »
« Eh bien, elle a été tout simplement liquidée, aucun survivant. »
« Ça n'a aucun sens... Tout ça pour ça ? Auraient-ils dégénéré entre temps ? »

Vraiment... Aucun sens. Heureusement le major Webster donna l'information capitale qui allait compléter l'énigme :

« Major, mise à jour d'un des emplois du temps d'une escouade sous surveillance ! L'escouade d'un certain lieutenant Skyper... »
« Changement d'affectation hein ? Je parie que c'est eux qui remplacent l'équipe décimée. »

C'était exact : ces ordures avaient lancé une fausse attaque pour se donner la clef de la bergerie. Non seulement ils décimaient l'équipe chargée de surveiller l'installation, mais ils prenaient leurs places pour ensuite la faire exploser pour de vrai. Mais ils devaient savoir qu'ils ne pourraient après plus s'en sortir... Oui, cela aurait été leur dernier coup, et puis flop, exfiltration par une cellule.

« Fermez immédiatement tous les astroports, pour n'importe quel vol. Demande prioritaire sous tampon de l'Ubiqtorat : nous grillons toutes les procédures, messieurs. Lancez le mandat d'arrêt à l'encontre des membres de toute l'escouade, priorité donnée à l'arrestation du lieutenant Skyper. Mettez sur le coup les stromcommandos. »

Voilà, l'arrestation était lancée et cette fois-ci, on espérait bien que les filets allaient attraper les poissons. Une fois l'opération accomplie, on enverra un rapport à l'Ubiqtorat. L'attente paraissait interminable, la carrière et la vie d'Herklir allait se jouer sur sa bonne analyse de la situation.

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By Héroïsme
#13461
Les capsules de poison étaient monnaie courante au sein des différents services d'espionnage et de contre-espionnage. Le lieutenant Skyper ne faisait pas exception. On le retrouva mort, empoisonné, dans les toilettes de l'astroport principal de Carida City. Ainsi se terminait sa cavale. Par contre, tous les autres membres de l'escouade furent mis aux arrêts, attendant les directives des Services secrets impériaux.





« Une communication prioritaire pour le Major Herklir. »

Tous les postes se verrouillèrent d'eux-mêmes dans la salle de guerre du B.S.I. sur Carida. Au centre de la salle, sur la table holographique, l'image troublée de deux personnages apparut. Tous les deux debout et les bras croisés derrière leur dos, les personnages portaient l'uniforme rouge des Services secrets impériaux mais leur visage ne pouvait être vu. La voix du premier correspondait à celle de l'homme qui avait confié la mission à Herklir sur Yaga Minor. La seconde pouvait être reconnue par chaque agent de l'Empire.

« Beau travail, Directeur Herklir. Les membres de l'escouade du Lieutenant Skyper ont tous été mis sous arrêts et seront interrogés par des agents du B.S.I. Le reste sera pris en charge par la branche de contre-espionnage des Renseignements impériaux. »

« Une demande sera envoyée formellement au Conseil impérial afin de valider votre nouvelle affectation au poste de Directeur du Bureau de la Sécurité Impériale. Une fois le tout complété, nous vous attendrons ici. »


Puis le premier personnage disparut pour laisser toute la place au second. La voix était tout aussi froide qu'en réalité.

« Directeur Herklir, lancer les chiens aux trousses de Skyper si tôt nous aura coûté la tête de ces opérations de sabotage. J'espère que vous ferez preuve de plus de tact lors de vos prochaines opérations et que mes agents n'auront pas à craindre une bévue du B.S.I. »

« Nous nous reverrons sous peu. »


Puis la projection holographique se coupa et les postes purent à nouveau être utilisés dans la salle de guerre du B.S.I. sur Carida. C'en était terminé pour l'affectation du nouveau Directeur sur cette planète, le Nord galactique l'attendait désormais.
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