L'Astre Tyran

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Saleucami est une planète isolée, de la bordure. Autrefois farouche séparatiste, elle resta méfiante vis à vis de l'Ordre nouveau et les dirigeants locaux se tournèrent donc vers le Consortium de Zann, organisation criminelle alors puissante, qui en fit son quartier général. Les villes riches et la végétation luxuriante y côtoient les quelques bas-fonds.
Gouvernement : Neutre
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By Adrix
#36331
    Depuis les entrailles de son vaisseau délabré, penché sur des flacons remplis de sangs mélangés, un Seigneur Sith à l'identité mutilée mettait en route de glorieux projets. Pendant longtemps, l'Egorgeur avait nourri des ambitions aussi grandioses que mortelles pour la galaxie. Pendant longtemps, il avait été trop distrait par sa santé dégradante pour les mener à termes. Mais la renaissance de son être dans un corps de métal lui avait enfin offert tout le loisir de les mettre à exécution... Ainsi qu'une nouvelle perspective sur leur finalité. S'emparant d'une mixture aux reflets ambrés, les doigts griffus et métalliques de l'alchimiste en déversèrent quelques gouttes sur une fiole contenant des tissus vivants. Avec une attention glacée, son faciès de métal imperturbable, Odion observa la masse organique se tordre et se contordre dans un sifflement de fumée noirâtre et nauséabonde. Sans mot dire il en récupéra les restes avant de les ranger dans l'étagère, déjà bien remplie d'échantillons putréfiés. Sa main glissa le long de l'étalage, songeuse. Quelle chose fragile que la chair pensait-il, fasciné par les mystères du vivant qu'il perçait jour après jour, apprenant avec assiduité comment le renforcer... et le détruire. Mais aucune des étapes de ce processus ne parvenait à l’émouvoir.

    Il eut été aisé de penser que l'Exterminateur, comme il aimait autrefois se faire appeler, avait toujours été un monstre dépourvu de remords. Et il était tout à fait vrai que le cyborg n'avait été du genre à rechigner à la perspective d'un carnage. Mais même à son insu les chaînes de la conscience continuaient d'entraver sa progression. La perspective de vies gaspillées peinait son cœur battant, ralentissait son bras prêt à frapper. Mais le programme qui régissait désormais ses décisions le débarrassait du fardeau de la familiarité. Leurs supplices lui semblaient étrangères, lointaines et totalement dénuées d'intérêt. Les humains perdus sur l'autel de son travail n'étaient désormais plus que des chiffres, des données analysées froidement par un ordinateur qui se délectait d'avance des progrès à venir. Les millions d'âmes sacrifiées n'étaient même pas un coût digne d'être considéré dans ses calculs. L'astre tyran avait pris à Adrix une part essentielle de lui-même. Le vide ainsi laissé serait comblé au prix d'un lourd tribut pour la galaxie.

    Une purge. Odion avait déjà déduit que seule une extermination de masse pourrait guider cet univers stagnant vers de nouveaux lendemains. La machine qu'il était maintenant n'en était que plus convaincue. Les catastrophes majeures forçaient les populations à s'adapter, à accepter une évolution naturelle que les progrès techniques freinaient. Les guerres généraient l'innovation, les maladies des anticorps, ainsi allait tout la logique du vivant. Non, plus encore, le cycle de destruction et de renaissance était la loi sur laquelle était fondé l'ordre même de cette réalité. Et la destruction était terriblement en retard. L'Empire avait fait de l'immobilisme le pilier de sa société viciée. L'astre tyran poursuivait un objectif stérile de complète extermination.

    Darth Odion était le seul à comprendre pleinement les lois de l'entropie. Il n'agissait pas pour satisfaire une vulgaire soif de conquête ou un puéril désir de tuer. La galaxie ne comprendrait pas son œuvre, le Sith en avait conscience, mais les moutons n'avaient pas besoin de comprendre pour être guidés vers de meilleurs pâturages. L'Exterminateur n'avait nul besoin qu'on le suive pour agir.

    Et les premiers pas de ce projet ambitieux le menaient vers un monde lointain, oublié des drames qui se jouaient sur Coruscant : Saleucami. Le vaisseau de l'Egorgeur s'était caché en orbite de la planète aride tandis que son maître descendait pour en arpenter les rues, au même instant qu'il travaillait pourtant à son alchimie dans le croiseur délabré. S'il y avait bien un atout à ce nouveau corps, c'était certainement le don d'ubiquité. Pourquoi se borner à être un seul endroit, lorsqu'une simple connexion réseau lui permettait de s'atteler à de multiples tâches à la fois. La petite course qu'il devait effectuer sur le sol de Saleucami ne nécessitait pas qu'il utilise son corps principal. Si l'on pouvait appeler ça ainsi.

    C'était donc sous les traits d'un magnaguarde rafistolé avec le Mechu Deru que Darth Odion se rendait dans les bafonds. Cette planète survivait à son climat hostile par sa position commerciale importante. Mais sa position excentrée, malgré le joug officiel de l'Empire, en avait fait un terrain fertile pour l'épanouissement d'organisations criminelles. Adrix avait pris contact avec l'une d'entre elles pour obtenir une marchandise toute particulière. Un lot qui mettait bien trop de temps à arriver à son goût. Un agacement que son contact ne semblait pas avoir pleinement appréhendé à en croire la mine satisfaisaite qu'il affichait.
    Assis face à face dans un bar miteux, le droïde fixait le contrebandier de ses yeux étincelants comme des rubis, enveloppé dans une cape noire qui servait davantage à cacher son état d'usure que son identité.

      « - Il faut nous excusez, avec le blocus de l'Empire autour de Nam Chorios, ces friandises sont devenues plus difficiles à se procurer. Le patron vous demande encore un peu de patience. »

    Son ton mielleux de commerçant sonnait aussi creux que ses excuses. Adrix n'était pas dupe. Les Hutts n'avaient jamais eu de problèmes à contourner les interdictions. Il fallait bien plus qu'un blocus pour empêcher une marchandise de circuler, en particulier une qui pouvait se reproduire hors de son monde d'origine. La seule raison pour laquelle le Sith n'avait pas reçu son dû, c'était parce d'autres clients étaient traités avec davantage d'égard. Après avoir pesé ses options un instant, le droïde posa sans cérémonie une boîte contenant un supplément de crédits dont la vue attisa dans le regard du criminel une flamme d'appétit.
    Lorsqu'il tendit la main pour s'en emparer, Odion lui saisit le poignet, détendant son bras avec toute la vélocité d'un serpent. Sa poigne d'acier se referma comme un étau, manquant de lui briser l'articulation alors qu'il énonçait avec un calme glacé.

      « - Ceci est la dernière "patience" dont je vous ferais grâce. Tachez de vous en souvenir. J’attend la livraison à la date convenue, ou je vous viendrais la chercher moi-même. »

    Son regard, pourtant de simples capteurs, brillait d’une cruauté implacable pour celui qui aurait la sotte idée de le décevoir à nouveau. Le contrebandier Twi’lek n’était pas un fervent croyant de ces histoires de Sith et de Jedi, mais ce qu’il sentait émaner du tas de ferraille en face de lui suffisait à ébranler son absence de convictions en la matière.


    Soudain, un bruit sourd fit trembler le bâtiment. Une dizaine de mains se portèrent instinctivement à leurs armes avant de s’abstenir. Une explosion avait eu lieu en ville. Un attentat peut être, ou encore un accident. En tout cas rien qui concernait les individus rassemblés ici. Tous sauf Odion. Car il sentait quelque chose en provenance de la source. Un appel qui résonnait dans les profondeurs de son esprit. Quelque chose, ou quelqu’un, hurlait inconsciemment son désir de vivre. Et cette détermination résonnait avec fracas dans les courants de la Force. Ce qui ne pouvait signifier qu’une chose pour le Seigneur Sith. Il y avait là bas un potentiel qui n’attendait que d’être cueilli. Il en avait la conviction.
    Dans le vaisseau, le droïde cessa un temps ses expériences pour tourner son regard vers la table d’opération encore souillée par le sang séché du maître Jedi qui l’avait jadis occupée. Voilà qui tombait bien. Il y avait justement une procédure qu’il désirait tester…

      « -Je vous recontacterai… »

    Le magnaguarde mit un terme abrupt à la conversation, se dirigeant d’un pas décidé vers celui dont l’esprit commençait lentement à s’éteindre.



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By Entropie
#36525
Et le seigneur de l'entropie demanda, quand l'entropie elle-même répondit ...

Odion attendit un jour, deux, six, dix ... Autant d'heures de gâcher à attendre la précieuse marchandise. De son commanditaire, plus aucune trace. Volatilisé comme un matou devant un jouet pour enfant. Car il n'était pas dupe quant à l'annonce de l'échec de sa mission. Odion devait comprendre une chose : L'empire contrôlait la planète et les Drochs qui s'y trouvent.

Peine perdue ? Pas forcément. Il y avait encore une chance de récupérer le futur engin de mort. C'était imposer de sa stature métallique sur ce monde : Nom Chorios. Ce qu'il put avoir comme certitude, c'était le contrôle systématique de l'empire. A l'entrée et à la sortie. De la désinfection, de l'extermination de la vermine. Quelle était sa marge de manoeuvre ? Trois points dont il faudra s’acquitter :
  • Infiltration sur la planète sans alerter l'empire;
  • Recherche, récupération et conservation d'un échantillon de Droch;
  • Extraction de la planète.

La tâche n'était pas aisée et demandera investissement, malice et pragmatisme. L'empire veillait au grain.


Tu l'auras compris, c'est un scénario complet à installer pour prétendre à la précieuse marchandise. Deux cas de figures se présenteront. Ou bien un joueur impérial jouera contre toi, ou bien un MJ. Je laisse la faction impériale décider de ton sort.
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By Aelyas T. Roger
#37642
Evénement ce passant plusieurs mois dans le passé.
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Les débris étaient étalés sur la grande rue, des derniers piétons coururent à l’opposé de flammes, fuyant la chaleur, la vision d’horreur des quelques cadavres mal chanceux qui avaient été pris dans l’explosion. Des sirènes se rapprochaient tandis que la fournaise dévorait le bâtiment. Un speeder vint survoler la scène, ce n’était pas une unité d’intervention mais celui d’un civil. Il était là pour diffuser ce qui se passait encore une fois sur la planète. Bientôt sur les écrans d’information de la planète diffusèrent ses images, encore une belle journée pour faire de l'audimat.

    « Ici Harper votre fidèle agent d’information ! Nous nous trouvons au-dessus de l’Hôtel Yume en proie aux flammes. Il y aurait eu une explosion, selon les premières informations cela serait dû à un acte criminel. Serait-ce ici encore l’œuvre d’un règlement de comptes mafieux ? Nous vous tenons informés des futures informations. »

Si le seigneur mutilé c’était décidé en entrer d’une manière ou d’une autre dans l’édifice, il constaterait que l’explosion s’était produite au vingtième étage de ce modeste hôtel, un speeder ou un engin ressemblant se serait complètement crashé sur le bâtiment, mais même un tel choc ne pouvait provoquer de tels dégrats. Plusieurs étages au-dessus, il put trouver là où les flammes étaient le plus intense des corps, une dizaine. La fumé, les flammes ? Cela pouvait être possible quand on regardait les corps déjà calcinés, mais grâce ses habilités technologiques ou naturels, le seigneur pouvait remarquer qu’ils étaient tous mort d’armes létales soit à énergies soit plus rustiques, comme pouvait-on le remarquer par ce corps où un couteau fondu planté dans sa gorge.

Le crie de vie était dans une salle de bain, une baignoire comme seul refuge. Un drap sur le pauvre corps, qu’il avait sans doute humidifié pour retarder l'inévitable. Mais le sith put remarquer que deux corps se trouvaient là, celui de l’homme respirant de seconde en seconde de moins en moins, où seul la douleur et le cri de rage le faisaient tenir, mais aussi celui de ce qui semblait être une femme, elle décédé présentant une blessure provenant d’une arme à énergie. Les yeux de l’homme s’ouvrirent peu de temps, seulement pour demander une seule chose veine...
    «Sauvez...la...pitié... »
La peur. Ce cri ? Son cri ? Celui d’un autre ? Et du sang. Il le sentait sur son visage, puis plus rien, seulement la froideur. L'obscurité, ne ressentant que cette peur, il ne pensait à rien d’autre. Une cage d’obscurité il frappait cette paroi invisible. Il voulait fuir, il ne savait pas où, mais il devait quitter ce lieu. Il frappait, encore et encore, puis ses mains se nappèrent de sang, sa peau tomba, était-ce encore son cri qu’il entendit ? Il ne vit bientôt plus que ses os, il frappa à nouveau, il devait fuir ce cauchemar, quelque chose dans l’air se brisa, une faille dans la cage, il continua. Il n’avait aucune notion de temps, une douleur qu’il ressentait venait de tout son être, mais il continuait pour bientôt passer à travers une cage brisée, il tomba en avant, des éclats de verre lui renvoyèrent son reflet. Non. Ce n’était pas lui. Ce n’était pas possible ! Il agrippa le morceau réfléchissant. Non ! Son esprit n’arrivait plus à reconnaître la vérité, à rassembler ce qu’il était, mais il savait au fond de lui qu’il n’était pas ça ! Ce n’était pas possible d’être ce reflet, un reflet d’os et de chaires à vif, bruler, des orifices vides d’où s'écoulait une rivière de sang.

Son corps tout entier était détruit, son esprit semblait parti en poussière. Il erra dans cette étendue sombre, parfois quelque chose se matérialisait, des lieux qu’il avait peut-être un jour connu, mais ceux-ci étaient en ruine, entourer de cadavres sans visage. Mais à force de marcher sans but, il découvrit l’entrée d’une caverne, il s’y engouffra, elle n’était pas faite de pierre mais de chaires, d’os, de visages... Parfois des mains s’échappèrent des murs pour tenter de l’attraper, bientôt les parois en furent remplies, il courut pour y échapper mais la course sur un sol de sang semblait infinie, il faillit se faire attraper dans un cri raque par l’un de ses êtres mais il s’y extirpa in extrémiste, ce qui le fit à nouveau tomber à genoux. Là devant lui une vieille barque en bois posée sur une rivière écarlate. Il n’y avait pas d’autre chemin et pour ne pas affronter à nouveau les êtres étranges sans visage, il décida d’entrer dans l’embarcation. S’aidant d’une pagaie il navigua en suivant le courant. Le paysage était tout aussi lugubre et morbide. Il parcourut la rivière un temps avant d’apercevoir flotter au-dessus de l’eau une légère braise. En s'approchant il remarque que cette flammèche semble éternellement vaciller sans jamais s’éteindre complètement comme en suspend entre la vie et la mort. Doucement il l’attrapa entre ses mains, cela lui réchauffa son corps, sa douleur qu’il ne l'avait jamais quitté sembla diminuer, un peu, mais cela fit pour effet également d’agiter les morts qui semblaient remonter à la surface pour s’agripper à la petite barque. Mais il ne s’en préoccupa pas, ce qu’il avait contre lui dans ses mains le réconforta, il ferma les yeux, l’embarcation chavira et il tomba dans les profondeurs noires suivies par les morts qui le recouvrir.

Il ouvrit les yeux. IL était devant lui, son sauveur, son créateur, son père...
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