L'Astre Tyran

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Mon Calamari est située dans le système du même nom dans la Bordure Extérieure. Ce monde océan a toujours soutenu la République et est désormais un membre éminent de la Nouvelle République. Deux espèces intelligentes cohabitent (difficilement) sur cette planète : les Mon Calamari et les Quarrens.
Gouvernement : Nouvelle République
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By Dashel Nelievar
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Dac était à présent dans mon champ de vision. La planète océanique se précisait au loin, perdue au milieu des étoiles. Le voyage en hyperespace s’était bien passé. Dans moins d’une heure nous serions à l’astroport de Kee-Piru, une ville flottante Mon Cal de la planète. La ville s’étendait sous la surface de la mer. C’était là que nous avions rendez vous. Malheureusement, mon vaisseau ne pouvait pas s’immerger. Il aurait été capable de résister à la pression. Pas à la corrosion de l’océan ni au dégât sur les moteurs. J’allais donc devoir le laisser en surface avant de descendre. Normalement Merar devait me retrouver en bas. Ella, qui était assise à côté de moi et m’assistait dans mes manoeuvres semblait impatiente de la revoir.

    - Merar et Aslan nous attendent c’est ça ? Je me demande comment ils vont…

    - Alsan n’est pas là. J’aurais bien aimé le revoir aussi. Mais les derniers messages que j’ai reçu de lui me laissent penser qu’il n’a pas fini sur Corellia. Il est toujours avec Kyle. Tout devrait bien se passer. C’est Merar qui nous a demandé de venir. Je ne sais pas du tout ce qu’il s’est passé sur Corellia, elle m’a simplement dit que tout allait bien. Mais elle m’a aussi demandé de venir l’aider.

    - Tu penses qu’elle a un problème ?

    - Je ne sais pas. Je ne pense pas. Je sais que ses parents vivent ici. Ils ont une réidance secondaire en dehors de leur monde natal qui est sous la juridiction impériale aujourd’hui. Je pense qu’elle a été retrouver sa famille. Mais je ne sais pas pourquoi. Elle n’était pas particulièrement pressée de les retrouver…

    - Elle ne s’entend pas bien avec eux ?

    - En quelque sorte. Elle les aime. Mais sa famille est très conservatrice. Ils voulaient qu’elle reste à sa place et soit la digne représentante de sa lignée. Ce sont des nobles. Ils attendaient d’elle qu’elle agisse comme le veut la tradition. Un mariage, une union entre famille, des choses qui n’intéressaient pas Merar.

    - Ça ne m’étonne pas. Je comprends mieux pourquoi elle est parti. Mais pourquoi revenir ?

    - C’est ce qu’on va découvrir. Elle doit avoir une bonne raison. C’est peut être pour sa fondation et pour que ses parents l’aident. Ils ont des contacts.

    - Est ce qu’ils ne veulent pas la laisser partir ? C’est pour ça qu’elle t’a appelé ?

    - Peut être…

    - Qu’est ce que tu vas faire ?

    - Je veux d’abord voir Merar pour savoir ce qu’il en est. Mais si elle veut partir avec nous, bien sur que je l’aiderai.

    - Moi aussi.

    - Elle serait contente de le savoir. Mais promet moi de ne pas prendre de décision, ni de confronter sa famille sans avoir l’accord de Merar. On arrive.

J’actionnais le manche pour faire descendre le vaisseau vers les coordonnées du statioport. Ella ne savait pas vraiment piloter, mais elle apprenait petit à petit. Cela faisait parti de sa formation tout autant que le maniement du sabre, l’apprentissage de la Force et du code Jedi, ou la méditation. Je lui donnais donc des indications en rapprochant le vaisseau de la plateforme flottante à la surface. Il se posa en douceur, quoi que la jeune Dathomirienne, eut du mal à contrôler la puissance des réacteur. Elle avait encore le temps de s’améliorer. Une fois tous les systèmes coupés, nous rejoignions Feran.

    - Je vais vous attendre ici.

    - Tu ne viens pas avec nous ? Je suis sur que Merar voudra te voir.

    - Non non, je vais attendre ici… Les Zabraks n’ont rien à faire sous l’eau…

    - Tu as peur Feran ?

    - Peur ? Moi ? Il bomba le torse. Jamais. Mais ce n’est pas un endroit pour moi.

    - Comme tu veux. Prends soin du vaisseau ok ? Allez Ella, viens.

Ma Padawan me suivit à l’extérieur. Le soleil était haut dans un ciel dégagé. L’océan était calme contrairement à ce que je m’étais attendu. Aujourd’hui le temps était idéal et apaisant. C’était rassurant étant donné que nous allions devoir emprunter un ascenseur pour descendre sous la surface.
Modifié en dernier par Dashel Nelievar le ven. 8 janv. 2021 16:31, modifié 2 fois.
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By Dashel Nelievar
#38722
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Etre à l’intérieur me rappelait ces impressionnants turbolift. Cela faisait bien longtemps que je n’en avais plus utilisé. Surement depuis la guerre des clones. Cette fois je ne risquais pas de me faire canarder dès que le portes allaient s’ouvrir. Mais j’étais tout de même anxieux à l’idée de ce qui allait se passer. Je n’aimais pas ne pas savoir la raison de ma venue ici. J’avais demandé à Merar de m’en dire plus. Mais de toute évidence elle voulait m’en parler de visu. J’espérais que tout allait bien pour elle. Je n’avais pas d’autre choix que de faire confiance. Nous serions bientôt fixé.

    - Ca va ?

    - Hum ? Oui. Pardon. J’étais dans mes pensées.

    - Tu te demandes pourquoi on est là ?

    - Oui. Je n’ai jamais été très bon pour attendre. L’ordre Jedi nous apprend la patience. La maitrise de nos émotions. Mon premier maître, Taydan, a eu bien du mal à me l’enseigner. Je n’étais pas le plus courageux des Padawan, ni le plus téméraire, ou le plus confiant. Mais je me lançais dans toujours vers l’inconnu. J’étais curieux. Je le suis toujours. C’est la soif de découverte qui m’a longtemps motivée. Elle me motive aujourd’hui encore. Elle si c’est particulièrement excitant, cela peut aussi devenir une source d’anxiété de ne pas savoir à l’avance ce qu’il va se passer.

    - Maître Ikrit nous mettez en garde contre la curiosité.

    - Oui. En tant que telle, la curiosité n’est pas encouragée. Dans le cadre où la curiosité revient à espionner la vie d’autrui. Nous n’utilisons pas la Force pour s’introduire légitimement dans la vie d’une personne ou de ses affaires. Mais la curiosité en terme d’apprentissage, de découverte, de recherche est encouragée. En suivant les enseignements de l’ordre, nous apprenons à conquérir nos émotions. C’est seulement quand nous y parvenons que nous pouvons écouter la Force et ne faire qu’un avec elle. Conquérir ses émotions ne veut pas dire de les ignorer, ou de les inhiber. Cela veut dire de les comprendre, et alors de les polir ou de les combattre.

    - Mais comment savoir quelle émotion doit être combattue ou encouragée ?

    - C’est en comprenant les émotions et ce qu’elles impliquent que tu peux faire le tri. C’est parfois évident. La haine, la colère, l’arrogance, la vengeance, l’égoïsme sont des émotions négatives. Elles mènent vers le côté obscure. Et parfois, c’est émotions sont liées à d’autres émotions positives. L’amour peut apporter la peur de perdre l’être aimé. Il peut apporter la vengeance ou la colère. C’est un sentiment puissant. Mais magnifique également. Il peut apporter la joie, le bienêtre, la générosité. Les Jedi, tout comme aucun être de la galaxie, ne devraient y renoncer. C’est pour cela que l’on nous apprend que tous les être méritent d’être aimés. Quels qu’ils soient. Cette amour est inconditionnel, il ne fait pas de choix, il ne regrette rien, il sait lâcher prise.

    - Mais… Pourtant si tu aimes tous les être de la galaxie… Pourquoi es tu plus proche de moi, ou de Feran, Aslan et Merar ? Ou même de Sareth et Rena ? Pourquoi as tu pleurer ton Maître ? Comment différencies tu une personne d’une autre ?

    - Je mentirais, si je disais que j’avais réussi à parvenir à cet état là Ella. J’ai beau respecter la vie, sous toutes ses formes. Il y a encore des personnes que j’ai du mal à aimer. Pourtant, je ne leur souhaite pas le pire. Je ne cherche pas la vengeance. Admettons que je parvenais à trouver cette état de paix où j’aimerais tous le monde. Je n’ai pas les mêmes liens avec toi qu’avec le premier inconnu. Nous n’avons pas le même vécu, la même confiance, la même connection. Je donnerai ma vie pour toi, comme pour cet inconnu. Je pleurerai sa mort, comme pour toi. Si cela serait bien plus difficile, c’est que je perdrai également ce lien et nos souvenirs. C’est ce lien qui nous rend vulnérable, autant qu’il peut nous rendre fort. C’est ce lien que les Jedi ont longtemps crains et que Maître Skywalker a relativisé. Ce n’est pas un lien que nous devons combattre. Je le chéris. Mais nous devons apprendre à cacher prise. C’est la que réside toute la rigueur de ton entrainement et du miens.

    - Je comprends… Je crois… Mais ça à l’air bien plus difficile à faire qu’à dire…

Je souris à ma Padawan. Elle avait raison, il n’y avait rien de facile la dedans, tout comme combattre la peur, combattre le côté obscure, ou ses propres démons. Même l’enseignement des Jedi n’était pas évident à suivre. Il demandait beaucoup de sacrifice et d’abnégation. Mais la vie était faite ainsi. Rien ne venait des fruits de la facilité.

    - La vie n’est pas facile non plus Ella. Pourtant nous nous accrochons tous pour continuer à la vivre. Tiens toi prête. Nous arrivons.

    - Je ne vois pas Merar…

En effet, ma copilote ne nous attendait pas en bas de l’ascenseur. En revanche, un Nautolan tiré à quatre épingle se tenait droit comme un « I » devant les portes. De toute évidence, il n’avait pas très envie d’être là. Pourtant il semblait y être obligé. Je m’étais attendu à ce que Merar nous accueil et non pas un des valets de sa famille. Mais au moins, cela confirma l’hypothèse selon laquelle elle était retourné auprès d’eux.

    - Dashel Nelievar, Et Ella Tullan je présume. Maîtresse Merar m’a chargé de venir vous chercher et de vous accompagner jusqu’à la demeure des Leento. Par ici je vous prie.

L’homme nous indiqua le chemin jusqu’à un speeder. Il nous ouvrit la porte avant de monter à l’avant pour en prendre les commandes. Alors la voiture de luxe s’envola et commença son trajet jusqu’au domaine de notre amie. J’étais étonné de voir une si grande ville sous la surface. Ce n’était pas la première fois. La ville des Gungan était impressionnante elle aussi. Mais elle ne ressemblait en rien à cette cité. La technologie était bien plus avancée ici. Et contrairement à Naboo, toute la ville n’était pas protégée par ces grandes bulles hydrophobes. Certaines habitations et certains bâtiments étaient plongés dans l’océan. Notre pilote contournait ses zones aquatiques pour nous conduire à destination. La villa était en périphérie de la ville. Nous ne tardions pas à y arriver. Mais Merar n’était toujours pas présente.
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By Dashel Nelievar
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Je me demandais ce que cela avait dû être de grandir dans ce genre de maison. Je me souvenais de la vieille ferme de mes parents. Nous n’étions pas bien riche et il y avait beaucoup de travail. Mas nous n’avions jamais manqué. Je me doutais que grandir ici avait été bien différent. Merar n’avait jamais manqué, j’en étais certain. La villa faisait plusieurs étage, et me faisait penser à un petit palais. L’architecture était bien plus poussées que pour une habitation classique, et elle était bien loin de notre ferme. Je pouvais presque voir le nombre de chambre, de salon et autres pièces qui composaient les étages. C’était une belle bâtisse. Trop formelle mon sens, mais une belle bâtisse…

    - Veuillez me suivre s’il vous plait.

Le majordome nous fit donc entrer à l’intérieur. Il était aussi impressionnant que l’extérieur. Peut être encore plus avec tout le mobilier, le travail d’orfèvre et les tableaux des membres de la famille en vie ou non, un peu partout. Ella semblait tout aussi impressionné. Mais comme moi, elle n’était pas à sa place ici. C’était presque oppressant. Je comprenais pourquoi Merar avait voulu partir pour accomplir quelque chose par elle même. Nous ne tardions d’ailleurs pas à la rejoindre dans l’un des salon du Rez de chaussé.

    - Merar ? Mais… Tu as une robe !?

Ella avait été la première à parler. Je comprenais sa surprise. C’était la seconde fois que je voyais la Nautolan en porter une. La première fois avait été lors d’un bal organisé par la Prima. Nous avions bien fait d’y aller puisque cela avait permis de décrocher mon dernier contrat de contrebandier. Un contrat juteux qui m’avait mis sur le chemin de Sareth et ses coéquipiers. Depuis, elle n’en avait plus porté. J’étais tout aussi surpris. En voyant nos têtes, le visage de Merar s’ilumina. Elle ne put s’empêcher de rire. Cela faisait quelques temps que ça n’avait plus dû arriver. Elle prit Ella dans ses bras en l’accueillant. Puis se redressa et prit mes mains dans les siennes.

    - Merci d’être venu. Vraiment…

    - C’est normal Merar. Mais vas tu enfin me dire ce qu’il se passe ?

    - Dans un instant. Venez avec moi. Elle se tourna vers le majordome. Lock, pourriez vous nous apporter du thé et des biscuits s’il vous plait ?

    - Bien sur Mademoiselle.

Il s’en alla et notre amie nous accompagna jusqu’à un plus petit salon, mitoyen du précédant. Il faisait un peu plus chaud ici. Je retirais ma cape de Jedi, incitant Ella à en faire autant. Alors je pris place à côté de ma Padawan dans un canapé confortable, en face du fauteuil où Merar s’avachit.

    - Je ne peux plus de cette tenue et de toutes ses formalités…

    - C’était comme ça quand tu étais petite ?

    - En pire… Il y avait le protocole, les tuteurs, le décorum… Je ne pouvais jamais faire ce que je voulais quand je le voulais. Je devais être la petite fille parfaite pour transmettre l’héritage familiale. Les traditions sont importantes, je le reconnais. Mais ce n’était pas une vie pour une petite fille…

    - Tu étais toute seule ? Tu n’as pas des frères ou des soeurs ?

    - Deux frères si. Mais étrangement les règles ne s’appliquaient pas de la même façon pour eux… Enfin. Cela ne sert à rien de ressasser le passé. Vous devez vous demander pourquoi je vous ai fait venir.

    - Oui. J’étais assez surpris et inquiet en voyant ton message. J’ai plusieurs questions. Mais avant tout, comment vas tu ?

    - Je ne suis pas en pleine forme. Je manque de sommeil. Mais je vais bien. Merci Dashel. Je vais beaucoup mieux depuis que je vous ai vu arriver.

    - Qu’est ce qui est arrivé sur Corellia ? J’imagine qu’il a dû se passer quelque chose pour que tu viennes ici ensuite.

    - Oui, en quelque sorte. Tout s’est très bien déroulé à l’hôpital. Ce n’était pas facile. Mais Barriss Offee m’a beaucoup aidé. Et j’ai fait appelle à de vieux amis pour rejoindre la fondation. Les dirigeants sur place m’ont donné carte blanche pour superviser les soins des blessés. On a fait du très beau travail. Il continue encore aujourd’hui grâce à ce que nous avions mis en place. Tout le monde a été reconnaissant à la fondation et à la République d’avoir apporté son aide. Utopia a même reçu de nouveau dons. Et j’ai recruté deux nouvelles personnes pour m’aider à gérer la fondation. J’étais vraiment heureuse de voir les choses avancer et les patients aller mieux.

    - Mais ?

    - Je suis fier de Utopia, de ce que je peux faire grâce à elle. Mais j’ai la sensation que ce n’est pas suffisant. Tout ce que je fais, c’est soigner des symptômes. Je ne vais pas arrêter pour autant. La souffrance ne devrait jamais être ignorée. Et tant que je pourrais soigner je le ferais. Mais malgré toute ma bonne volonté et celle de mes équipes, nous ne soignons jamais la maladie en elle même. Le monde continue de souffrir. Tout ce que j’ai l’impression de faire, c’est de lui mettre des pansements.

    - Je comprends… Crois moi. Mais comment comptes tu faire changer les choses ? J’ai vu la guerre, la famine, la tristesse. En tant que Jedi nous sommes dévoués à protéger la galaxie, la civilisation. Pourtant, rien ne change. Les acteurs sont différents d’une époque à une autre, les schéma eux se répètent. Je reste optimiste, espérant qu’un jour je ne tiendrais plus ce genre de discourt. Je continuerais à me battre pour la civilisation, portant l’espoir de voir les choses changer. Mais je ne sais pas si cela arrivera.

    - Pourtant, comme tu le dis, tu n’arrêteras pas d’essayer. Je ne veux plus me contenter de regarder et rattraper les pots cassés. Je dois pouvoir faire plus. Il n’y a pas des milliers de solution. Ceux qui peuvent avoir de l’influence sur les événements, ce sont ceux qui dirigent.

    - Je comprends mieux maintenant…

    - Comment ça ?

    - Si Merar est revenu ici, c’est parce que la reconnaissance de sa fondation ne suffit pas. En revanche, le pouvoir de sa famille et leur connaissance peuvent ouvrir des voies en politique. Je me trompe ?

    - Non. C’est exactement ça. Mes parents connaissent les dirigeants de Dac. Il connaisse également des sénateurs proche de l’ancien gouvernement Nautolan du temps où nous étions au sénat.

    - Tu veux devenir sénatrice ?

    - Non. Je n’ai pas les épaules pour ça. Même si ça m’aurait plu. De toute façon c’est impossible. Depuis que l’Empire a pris possession de Glee Anselm, nous n’avons plus de représentant au sénat. Beaucoup de Nautolan aurait aimé retourner dans la République. Comme ma famille. D’autant plus que notre sénateur allait devenir Nautolan. Mais c’est trop tard maintenant. Et aussi trop tôt si les choses venaient à changer. En revanche, je veux devenir conseillère d’un sénateur ou rejoindre un cabinet. Il y a d’autres solutions…

    - Je ne sais pas si c’est la bonne solution Merar. Je ne critique pas les politiciens. Ni tes intentions. Je sais qu’ils ont un rôle à jouer. Je sais qu’ils font leur travail et que certains le prennent particulièrement à coeur. Certains sont pleins de bonnes intentions. Mais je ne sais pas si le système permet de faire avancer les choses. Je l’ai vu par le passé. Avant la naissance de l’Empire. Le sénat ne connait pas d’unité. Comment peut il avancer sans cohésion ?

    - Ce sont les idéaux républicains que d’écouter tout le monde et de prendre en compte chaque avis. Je ne dis pas que cela rend le travail facile, mais c’est une belle notion. Et… Il faut bien commencer quelque part. Je sais que ce n’est pas évident. C’est peut être même voué à l’échec. Mais je dois essayer. Je m’en voudrais d’avoir attendu sans rien faire parce que le système est un frein à ma réussite.

    - Parfois je me dis que tu aurais été une excellente Jedi. Je souriais à mon amie. Je t’apporterai tout mon soutiens Merar. Si tu as besoin de notre aide, dis moi ce que l’on peut faire. Mais je dois rester franc avec toi. C’est un beau projet, qui mérite de voir le jour. Et j’espère sincèrement que tu y parviendras. En tant que ton ami, je te soutiendrai. Mais en tant que Jedi, je ne me mêlerai pas à la politique. Ce n’est pas l’affaire des Jedi. Nous reconnaissons les idéaux de la république, comme je reconnais les tiens. Mais je ne peux et ne veux pas m’impliquer comme nous l’avons fait par le passé.

    - Je comprends. Merci Dashel.

    - Bon. En quoi on peut être utile pour l’instant ?

Alors elle m’expliqua son idée. Elle avait déjà organisée une bonne partie de son plan. Un événement allait bientôt avoir lieu sur Dac. La république comptait y organiser un gala. C’était son occasion. Grâce à sa famille et son nom, grâce à la fondation Utopia, elle allait participer à ce Gala. Elle y était déjà invité. Et allait faire plus encore. Sa fondation était invitée également. Grâce à sa présence, elle allait pouvoir organiser une où le gratin républicain serait convié. Les politiciens et dirigeant, les hommes d’affaires et autres seraient présent. Elle avait eu le droit d’en inviter d’autre. Des donateurs par exemple. Ceux que la fondation avait déjà. Et également d’autres potentielles. Elle leur avait tous envoyé une invitation. Et elle avait également prévu d’autres entrées, payantes pour que d’autre personnes intéressées puissent venir. Elle avait relayé l’information et la date approchait. Mais elle avait besoin de soutient. Elle ne s’attendait pas à ce que je l’aide autrement. Elle ne voulait pas de moi que je convainque qui que ce soit, ni que l’ordre s’implique. Elle voulait simplement mon soutient. Et j’étais prêt à le lui offrir.
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By Borsk Fey ' lya
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Dac, Second Monde Capitale de la Nouvelle-République, Quarren City[][][]

Des bulles, un véritable amas d’air produit en continu par les pales héliocentriques d’une turbine fouettant inlassablement la masse d’eau qui pesait autour de l’embarcation propulsée vers les fonds océaniques. Fey’lya observait ce mouvement continu depuis le petit hublot du compartiment passager du submersible quarren. Une patte velue frottait une barbiche dans un rythme similaire à celui du moteur extérieur, le pelage du Bothan s’entortillait et bruissait.

« Un problème ?Non je réfléchissais voilà tout.Ton discours est prêt ?Pourquoi il ne le serait pas.Tu me sembles plus distrait que d’habitude c’est tout. Je ne me souvenais simplement pas t’avoir déjà vu à cran.Ça peut m’arriver, mais non pas aujourd’hui tout est trop important pour fricoter avec ce genre de frivolité, non je n’aime simplement pas cette planète.Oh si c’est à cause de lui, aucune chance de le voir aujourd’hui tu sais, nos informateurs disent qu’il est au niveau de Kashyyyk avec le reste de la flotte de protection du noyau et puis ... il finira bientôt à la place qu’il mérite.Je le sais parfaitement, vu que je m’en suis occupé, ce n’est qu’une question de temps et sache que je parviens encore à distinguer l'opinion que j'ai d'un nuisible de mon ressenti à propos d'une planète. Non je n’aime pas l’atmosphère, ça doit être l’eau, je déteste l’humidité. »

L’échange était familier, ordinaire, Fey’lya parlait différemment en publique, il se permettait peu d’écart, autant de faille possible que chacun de ses ennemis lui ferait regretté et Fey’lya avaient beaucoup d’ennemis. Aujourd’hui n’était pourtant pas un jour consacré aux ennemis du présent, mais aux potentiels relatifs à même de fortifier la nouvelle base politique qu'il s'efforçait à rebâtir. Il avait fait en sorte que se retrouvent d’anciens alliés, ainsi que les membres importants du parti réactionnaire autour d’un gala de charité. C’était une faveur accordée auprès d’une riche famille exilée de Gleen Anselem, en échange de quoi Fey'lya s’était assuré du choix du lieu ou se tenait la réception, Nossor Ri serait l’hôte de cette soirée qui laissait à disposition sa résidence secondaire.




ImageUn bruit sourd et une légère vibration parcourant la coque de la bathysphère sonnèrent l’ancrage à l’un des docks privés d'une partie annexe de la cité sous-marine. Sobrement appelée quarren city, la ville est le centre névralgique et incontournable de la société quarren. L’insondable océan dans lequel gît la mégalopole est strié de sillages lumineux tandis que les vaisseaux aquatiques vont et viennent entre les ports et la surface. Des ziggourats de spires et de gratte-ciel composaient cette étrange métropole à peine pouvait-on poser un regard et s’émerveiller de l’immensité de l’une des constructions qu’une autre semblait toujours plus grande que la précédente, et tout cela s’étendant au-delà de l’horizon du tréfonds. Le petit vaisseau baroque solidement amarré par le biais de champs électromagnétiques crépitants, Borsk posa le premier pas en dehors de l’appareil, le voila ainsi arrivé au sein de cette résidence nichée au cœur de la cité crépusculaire. Le petit mammifère bipède se redressa du haut de sa petite taille, époussetant de ses doigts fins sa tunique d’une couleur similaire à celle de ses orbites, corrigeant les plis d’une manchette frappée d’un unique ornement, celui d'un écusson argenté au symbole de son clan.

« Son excellence Fey’lya et son conseiller Brei’lya soyez les bienvenues. »

Un quarren arborant une tenue tout aussi raffinée que celle de Borsk, quoiqu’un peu plus viciée par l’excentricité mal venue d’une épaulette clinquante et dorée, criant là avec le style rigide du Bothan. Le genre d’effets personnels qui provoquait toujours un certain relent de dégoût chez Fey’lya se remémorant indubitablement l’excès typiques frappant les nunas bedonnants et patauds infusés au Merenzane Gold que comptaient l’élite du noyau qui avaient su étendre leurs perfidies jusque dans ces lieux. Le pelage de Fey’lya se torsada, un sourire froid et faussement sincère gratifia le badaud qui était venu l’accueillir. Un second quarren familier, plus ancien, au code vestimentaire plus raisonnable rejoignit la délégation de l’espace Bothan.

« Monsieur Borsk Fey’lya et Tav Breil’ya c’est un honneur d’enfin vous revoir.Un honneur partagé Monsieur Nossor Ri.le conseiller Tav se contenta d’imiter silencieusement son homologue et de serrer la main de l’ancien séparatiste. Le voyage ne fut pas trop long ?J’ai vu pire. Cependant j’avoue avoir été surpris.À quel sujet ?L’invitation, elle n’était pas en votre nom.Oh non, bien que je sois l’hôte, ce n’est pas moi qui me suis occupé des festivités, j’avais un calendrier chargé, c’est la fille de la famille Leento qui a eu l’amabilité de m’ôter de ce poids.Oui je vois, c’est donc elle qui représente cette fondation... Utopia.C’est exact.Fey’lya pouffa doucement, avant de reprendre avec un ton légèrement révolté et pleins de sarcasmes.Utopia, utopie tss. À croire que sauver des vies est devenu en dehors des réalités, comme si c’était devenu irréalisable, quel nom stupide.Passons, ne rendons pas cela désagréable.Effectivement. Nous sommes venus ici pour pouvoir discuter tranquillement.Exact, nous nous reverrons plus tard une fois tous les invités de marque réunis, là nous pourrons parler dans un endroit plus calme. »

Le quarren salua les deux dignitaires Bothans avant de se retirer. Les festivités débutaient à peine quelques membres du personnel de service corrigeaient encore quelques défauts dans la décoration ou dans la disposition des buffets. Les cités quarrens étaient uniques en leur genre, battis loin dans les profondeurs seules des sphères phosphorescentes de lumières artificielles en extérieur permettaient de se satisfaire de la vue offerte par les baies vitrées braquées en direction de ces abysses. Aux abords d’un couloir entortillé, adjoint à une pièce sphérique ou quelques musiciens étiraient les cordes de leurs Vandfills, produisant ainsi une agréable mélodie. Fey’lya et son conseiller discuta avec quelques sympathisants de dame Harnov, le temps que les véritables invités de marque soient rassemblés.
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By Dashel Nelievar
#38736
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Cela faisait bien deux semaines que la Nautolan s’était activée à faire de son événement une réussite. Grâce aux relations de sa famille, elle avait rencontré les dirigeants républicains voulant organiser le Gala. J’avais été avec elle à chaque étape, assurant au mieux un rôle de diplomate, un soutient moral et une paire de main supplémentaire. Elle était la tête pensante, et je n’aurais pas pu être moins fier une fois arrivé à la date de la soirée.

Je l’avais vu passer de partenaire, à organisatrice et ce qu’elle avait fait été impressionnant. Ca n'aurait pas dû être son événement. Elle avait simplement souhaité y rencontrer le monde politique de la république et y faire la promotion de la Fondation. Mais aujourd’hui, les choses avaient changées. En prenant cette position, elle avait fait un premier pas dans la République. Et malgré le stress qui augmentait avec l’arrivée des invités, je pouvais ressentir son excitation. Je voulais la féliciter une dernière fois, autant que la rassurer, avant qu’elle soit assaillie de toute part. Je m’approchai donc, essayant de ne pas trop la distraire de la liste des invités qu’elles regardaient pour la énième fois.

    - Tu es magnifique Merar.

Elle portait une robe, ce qui était assez rare pour elle. Et pourtant, c’était comme une seconde peau. Elle était née dans ce monde, elle l’avait fui, elle avait fait ses propres choix. Et aujourd’hui, alors que ce monde la rappelait, elle avait su ravaler sa fierté. Dans cette longue robe corail, semblant presque flotter au grès des vagues de son monde natal, je voyais une femme fier, digne et prête à affronter le monde. C’était sa tenue de combat, son uniforme. Et elle le portait à merveille.

    - Merci Dashel. Je vois que tu es resté dans la simplicité.

Malgré l’angoisse, elle parvenait à rester taquine. Son sourire était légèrement crispé. Mais elle avait l’air prête. Et elle n’avait pas tord. Je n’étais pas à l’aise dans les tenues de soirée. Depuis que j’avais récupéré les vêtements traditionnels de l’ordre Jedi, je ne les quittais plus. Ils étaient confortables, pratiques, et c’était ma seconde peau à moi. J’étais un Jedi. Je n’avais plus à cacher ma nature. J’avais donc revêtu une bure émeraude, sous une tunique grise. Ma ceinture utilitaire marron fermait le tout. J’avais conservé mon équipement et mon sabre pendait à ma ceinture. J’aurais tout aussi bien pu être en mission. Et quelque part, je l’étais. Je savais d’ores et déjà que je ne m’attarderais pas après ce gala. J’étais là pour soutenir Merar. Et j’espérais aussi parler avec Maître Fisto qui devait être présent. Mais dès que ce serait fini, je m’envolerais pour le secteur Pelgrin. Ma mission sur Jakku n’était pas encore terminée. Je devais savoir ce que contenait ce livre Sith. Mais ce n’était pas encore le moment d’y penser.

    - Oui. La bure de Jedi me va bien. Et puis avec tous les politiciens qui seront présent, je pense que c’est important que le monde sache que la République et l’Ordre travaille ensemble pour le bien de la galaxie. Maître Skywalker y travaille dur. Ça fait parti de mes missions. Même quand il s’agit de côtoyer des personnes comme ce Quarren.

Un peu plus loin dans la salle, j’avais vu le politicien de Dac se dirigeait vers de nouveaux arrivants. Des Bothans à priori. Cela commençait à s’agiter doucement, entre les majordomes, la sécurité, les organisateurs, la famille de Merar et d’autres personnalité suffisamment importante pour être déjà présent.

    - Nossor Ri ? Tu le connais ?

    - En quelque sorte…

Cela faisait remonter de nombreux souvenirs. Et pas les plus agréables. Je me souvenais de la bataille de Mon Calamari. Je n’y avais pas participé. Mais des alliés précieux avaient péri. Le Quarren avait fait parti de la CSI avant de finalement revenir vers la république. De mon point de vue, la rédemption était possible pour tous, ou presque. Et rien ne servait de punir indéfiniment ceux qui s’étaient rachetés. Mais cela n’effaçait pas pour autant les actes et le morts.

    - Il a dirigé nos ennemis durant la guerre des clones. Beaucoup de nos alliés sont morts en l’affrontant.

    - Je ne savais pas…

    - Ce n’est rien. Ce n’est pas de ta faute. Et il a fini par quitter nos ennemis. Il a au moins le droit au bénéfice du doute. Mais je me demande ce que Maître Fisto pourra en penser. Il était là lors de ces batailles… Enfin. C’est l’hôte de notre soirée, il t’a confié toutes les reines. Et tu en as fait quelque chose d’incroyable. Tout le monde sera bluffé. Crois moi.

Ce n’était pas peu dire. La salle de réception était aménagée en quatre partie. Tout d’abord, le premier étage. Au centre, des tables rondes accueillaient les invités souhaitant se reposer, où dîner tranquillement. Un buffet avait été installé au bout de la salle. Il y avait également un bar juste à côté. A droite, il y avait une estrade, installée spécialement par la fondation Utopia. C’était là qu’allait se tenir la vente aux enchères de la Fondation. A l’opposé, à gauche, se tenait une autre estrade. Un groupe de musiciens jouait déjà un air de musique. Face à eux, un espace avait été aménagé pour permettre aux invités de danser. On pouvait ensuite aller dans les étages. C’était un peu plus calme là haut. Des salles privés, des balcons pour boire un verre en observant la salle. Je savais que Merar avait prévu d’autres activités au besoin. Elle prévoyait sûrement de les faire se dérouler dans ces salles. Au delà de cette organisation, ce qui avait été réalisé avec un grand soin, c’était l’harmonie générale de la salle. Elle était comme ancrée dans une boule de cristal. Les murs, transparent donnaient directement sur l’océan, comme dans un sous marin fait de glace. L’architecture des étages était assez classique, finement ouvragée. Le lieu en lui même était déjà sublime. Mais la décoration végétale qu’avait choisi Merar magnifiait cet endroit. Des plantes de toutes sortes, provenants de tout un tas de planètes différentes, étaient suspendues et exposée un peu partout. Certaines étaient communes, d’autres mouvantes, d’autres fluorescente, et d’autre, étaient pourvues de couleurs que je n’avais jamais vu sur aucune autre plante.

    - J’espère que ça conviendra à nos invités…

    - J’en suis sur. Je sais que tu as beaucoup à faire. Entre accueillir les invités qui ne devraient pas tarder, t’assurer que tout se passe bien, et faire la promotion de Utopia et… de toi aussi. Mais essaie de profiter un peu. Ok ?

    - On verra…

    - Je dois te laisser Merar. Mais dis moi si tu as besoin de quoi que ce soit. Bon courage.

Ella, qui papillonnait dans un coin, observant les poissons nageant devant la vitre, me rejoint quand elle me vit m’éloigner. Les portes venaient d’ouvrir. Les invités arrivaient. Et parmi eux, je reconnaissais les tentacules verts de mon Maître. Dans mon dos, j'entendais Merar prendre une grande inspiration avant de lancer le début des festivités.

    - Bienvenu à tous au Gala de la Nouvelle République et de la Fondation Utopia !

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By Seïstan Chinotsuki
#39281
    PNJ Eys'than Moonbreaker

L’océan, certains l’appréciaient pour sa beauté toujours changeante et ses mystères insondable. Pas Eys’than, il n’avait jamais vu l’intérêt qu’il pouvait y avoir à regarder de l’eau bougé, occupation stupide et futile s’il en est. Si le Zabrak était venu ici, ce n’était ni pour la vue, ni pour la compagnie et encore mois pour les petits fours mais pour retrouver quelqu’un. Un noble Quarren qui avait précipitamment quitté la station Void il y a quelques mois en laissant derrière lui une ardoise aussi longue qu’un jour sans pain, le nobliau avait été assez malins pour ne laisser que peu de trace et, surtout, il était inapprochable par les agents de collecte classique employé dans ce genre de cas.

Eys’than avait donc fait le déplacement en personne, il fallait parfois que le patron se salisse les mains pour que le boulot soit bien fait, et lorsqu’il était question du Zabrak l’emploi de cette expression au figuré n’était pas garantie. Il avait quand même fait des efforts sur l’habillement, il ne fallait pas que sa présence soit trop étrange non plus. Il portait donc un costume à la dernière mode d’un blanc éclatant avec des boutons d’argents. Il aimait bien le blanc, il était juste dommage que la couleur soit si salissante, les tâches de sang et de vomis sont un véritable calvaire à enlever.

Le costume, tout comme la soirée et le transport jusqu’à ces lieux lui avaient été gracieusement offert par un aristocrate de Serenno en manque de chance. Il avait été très heureux de voir sa dette remise en échange de cette compensation puisqu’il avait accepté le marché après seulement trois doigts brisés. Dans un premier temps seul la soirée et le transport avaient été compris dans le marché, mais le brave homme avait insisté pour offrir le costume en compensation des chaussures de Eys’than qu’il avait salit en vomissant à la place de la vie de sa maitresse. Dans sa bonté, le Zabrak avait donc accepté ses cadeaux et les avaient renvoyés ensemble auprès de sa femme par le premier cargo venus et en bonne santé, cela va sans dire. Il aurait quelques explications à lui fournir sur la présence de la donzelle qui l’accompagnait et sur la fortune de ses parents qu’il avait dilapidée. Il sera plus sage à l’avenir.

En plus de sa nouvelle tenue, le Zabrak avait coiffé ses cheveux, permettant à ses cornes d’être visibles, et s’il n’avait pas emmené de lame il s’était muni de gants semi-rigides. Ce n’étaient pas vraiment des armes mais cela valait mieux que rien. La cité sous-marine se déployait sous ses yeux faisait constamment assaut de grandeur et de magnificence, parfois confinant presque au ridicule par la volonté de mimétisme que l’on pouvait retrouver avec des cités plus classiques, mais l’ensemble était effectivement agréable à regarder. Finalement son transport s’amarra au milieu de plusieurs autres dans une propriété sentant à plein nez la noblesse et surtout la richesse. Dès que les portes s’ouvrirent, il s’empressa de quitter son moyen de transport, un peu plus loin un Quarren au costume clinquant semblait essayé de filtrer les invités avec un succès tout relatif.

Ce fut à ce moment-là, qu’avec un certain effroi, que Eys’than se rendit compte qu’il n’avait même pas pris la peine de lire l’invitation et qu’il n’avait aucune idée de quel genre de fête mondaine pouvait bien se dérouler. Il restait à espérer que cela ne soit pas la soirée de présentation d’une jeune noble insupportable. Il s’avança en direction de l’entrée lorsque le Quarren tenta de s’interposer, le regard que lui lança Eys’than suffit à le faire se flétrir à vue d’œil, désormais un peu plus ratatiné et obséquieux, les tentacules tombants il jeta un œil rapide à l’invitation du Zabrak avant de s’écarter et chercher une proie plus coopérative.

A l’entrée on ne pouvait qu’apprécier les efforts réalisés par l’hôte pour rendre les lieux agréables pour tous. L’ensemble semblait être divisé en plusieurs espaces, quelques personnes dansaient déjà et l’hôte, enfin l’hôtesse était facilement repérable. A ces côtés se trouvait un des bouchers empêcheurs de tourner en ronds officielle de la République, toujours à se mêler de ce qui ne les regardaient pas et à courir après le pouvoir avec plus d’ardeur qu’un Zeltron après le plaisir. En un mot comme en cent, un de ses maudits jedi était de la partie, prêt à se faire bien voir à la première occasion. Eys’than lâcha le type en bure du regard pour laisser courir son attention sur les invités, il avait un bon paquet de crédit à retrouver. Jusqu’à ce qu’il tombe sur un être qu’il ne pouvait ignorer. Borsk Fey’lya. Le sénateur de l’espace Bothans en personne, dirigeants de la plus efficace agence de renseignement de la galaxie et voisin officiel de la Station Void. Eys’than n’était pas sûr d’apprécier le personnage, et la réciproque était probablement vrai, mais ils faisaient des efforts pour bien s’entendre. Du moins le Zabrak en faisait pour éviter que le Bothan n’essaye trop de se mêler de ses affaires, ce qui voulait dire qu’il ne pouvait pas se permettre de l’ignorer. Il s’approcha donc du Bothan afin de le saluer.


    [Eys’than Moonbreaker]Monsieur Fey’lya, c’est un plaisir de vous rencontrer en dehors de l’espace Bothan.
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By Dashel Nelievar
#39368
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La salle de réception se remplissait de plus en plus. J’entendais la voie fluette de Merar saluer les différentes personnalités conviées à l’événement de la république. Elle prenait décidément son rôle à coeur. J’avais promis de l’aider si elle en avait besoin, et apparemment, ce n’était pas le cas pour l’instant. J’avais d’autres préoccupation. Un peu plus loin, j’avais aperçu des tentacules vertes passer derrière un Quarren qui semblait mécontent après son entretien avec un Zabrak. Le Nautolan qui retenait mon attention se dirigeait vers les grandes baies vitrées qui donnaient sur l’océan. Il était accompagné d’un Mon Cal lui aussi en bure. Au moins Ella et moi ne serions pas les seuls dans cet accoutrement. Elle m’avait rejoins en voyant Merar s’éloigner et me suivit jusque’à mon Maître.

    - Maître Fisto ! Comment allez vous ?

La membre du conseil Jedi se retourna vers moi avec son éternel sourire sur le visage. Il avait l’air en forme. Ses yeux noirs pétillaient, surement car il se trouvait sous la surface de l’eau. Son acolyte sourit également. Je ne le connaissais pas et n’avait jamais échangé avec lui, mais il dégageait une sorte d’aura bienveillante. Celle des grands optimistes. Ella, elle, semblait un peu en retrait, impressionnée par le grand maître Nautolan.

    - Bonjour Dashel ! Et tu dois être Ella.

    - Bonjour Maître.

    - Je vous présente Ranshan Dab. Il m’aide à administrer le chapitre de Dac.

    - Bonjour.

    - Alors ? Maître Ikrit m’a dis que tu t’en étais bien sorti sur Corellia. Il parait que l’ordre t’a attribué une nouvelle mission ?

    - Oui. Après être rentré de Corellia, j’ai été envoyé sur Jaku avec un membre de la république. Nous avions pour mission de récupérer des documents et artefacts dans un bunker de Dark Sidius. Et je dois dire que la mission a été des plus étranges… Palpatine a fait des expériences dérangeantes dans son observatoire. Quoi qu’il en soit, cela a soulevé de nombreuses questions. Maître Ikrit m’a mis sur la piste d’une lune qui s’appelle Draay 2. Je me remet en route après l’évènement de Merar. Et vous ? Vous avez trouvé où est parti Gwindor Morellion ?

    - Qui ça ?

Ella ne savait pas de qui il s’agissait. C’était normal, le maître avait quitté l’ordre avant son arrivé. A dire vrai, il l’avait quitté avant mon retour aussi. La seule raison pour laquelle je connaissais ce nom, c’était parce que Hayley m’en avait parlé et que le conseil Jedi avait attribué cette mission à Kit Fisto. Tout ce que je savais de ce Jedi était qu’il avait succombé au côté obscure et tué sa Padawan avant de disparaitre. Il était l’ancien administrateur du chapitre de Dac avant que mon Maître ne le remplace. Ranshan et Fisto en connaissait bien plus à son sujet et ce fut le Mon Cal qui répondit à Ella.

    - Un ancien membre du conseil qui a sombré… Sa dernière localisation connue était le chapitre de Dac. Il a prit fuite avec son X-wing. Le conseil nous a donné pour mission de retrouver sa trace.

    - Vous avez une piste ?

    - Pas vraiment… Nous avons réussi à réactiver le traqueur de son X-wing. Il était abandonné sur Lianna. Mais après ça… Nous ne savons pas où il est parti.

    - Vers le nord… Il irait se réfugier dans le secteur corporatif ? Il serait à l’abri là bas.

    - Je ne pense pas. Ca ne ressemble pas à Gwindor. Il a beau avoir sombré, il reste persuadé qu’il est un Jedi et que sa voie est la bonne. Tout ce qui importe pour lui c’est de détruire le côté obscure. Il fera tout ce qu’il peut pour arriver à ses fins. Se cacher n’est surement pas son objectif. Je pense qu’il se dirigeait vers les mondes Sith.

    - Il est soit complètement fou soit extrêmement puissant pour s’y rendre de son plein gré.

C’était une blague plus qu’autre chose. Mais le regard des deux Jedi semblaient dire que je n’étais pas si loin de la réalité. Qui qu’il soit exactement, le Jedi noir n’était pas à prendre à la légère. Pour Ranshan, je pouvais comprendre qu’il soit inquiet. Il était chevalier, comme moi, bien que plus expérimenté. Mais voir Maître Fisto inquiet n’était pas vraiment rassurant.

    - Quelle est votre prochaine étape du coup ?

    - Je dois m’entretenir avec le conseil pour décider ce que nous allons faire. Se rendre des les mondes Sith n’est pas vraiment une partie de plaisir. En attendant, nous nous occupons des apprentis du chapitre et nous participons à ce genre d’événement. J’ai cru comprendre que tu étais proche de Merar Leento ?

    - Oui, c’est une amie. Elle m’a beaucoup aidé après avoir échappé aux Hutts.

Je cherchais les Lekku rouges dans la foule qui s’était clairement agrandie pendant notre discussion. Je reconnaissais maintenant d’autres têtes que j’aurais préféré ne pas revoir. Etais ce une réunion de la Nouvelle République ou des anciens de la CSI ? Merar elle ne faisait pas de différence bien sur. Elle accueillait tout le monde, assaillant d’emmener le plus de ces richissimes invités vers l’estrade de la vente aux enchères. Il était temps de récolter quelques donations pour la fondation. C’était assez simple. Les personnes présentes se débarrassaient de leur possession en les donnant à la fondation Utopia. Merar organisait les enchères et récoltait ainsi pour son association les bénéfices des ventes. Et le premier prix était apparement un lot de bouteille de Merenzane Gold hors de prix et qui devait surement être trop vieux pour être consommé.
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By Borsk Fey ' lya
#39688
Quarren City, 1 heure standard avant la réunion [][][]

La fête battait son plein, Fey’lya suivit de son plus fidèle servile avance à pas lent saluant quelques figures bien connues du monde de la politique néo-républicaine. Paz’Tolan notamment, déjà attablé sur l’un des buffets s’empiffrant au nez et à la barbe des autres invités qui lui tiennent la conversation un sourire amusé sur les lèvres, tous guettant la faveur du chef du parti conservateur comme autant de mouches Kirik tournant autour d’une bouse d’un bantha mal luné. Le Sluissi bedonnant reste peu attentif, riant aux éclats aux mauvaises blagues et se contentant de baragouiner périodiquement des « Fort bien » ou des « voilà qui est bien parlé » en se gardant de donner son opinion sur la moindre discussion digne un tant soit peu d'intérêt. Somme toute un genre de nouveau Orn Free Taa aussi corrompu et adipeux que l’ancien sénateur de Ryloth, le Bothan Spynet le suspecte même d’avoir activement collaboré durant la majeure partie du régime impérial avant de devenir un rebelle… en 8 ABY. Une vermine pleine de vice, tout autant de leviers et de moyens de pression à actionner pour obtenir ce qu’on désirait de cet allié influant. Le genre d’individu non-bothan opportuniste que Borsk peut si ce n'est l'apprécier, au moins ne pas le mépriser autant que le reste de ces parasites.

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Tav se mit à chuchoter au creux de l’oreille de Fey’lya. « Il n’est peut-être guère bon pour votre popularité de trop vous afficher avec celui-ci. Un jeu s’est créé parmi les jeunes sénateurs, celui de savoir qui sera capable de tirer le plus fort la queue du Sluissi. Il est crédule et rie mêmes aux moqueries qui lui sont adressées. Il est malhonnête et odorant, pas stupide. Il attire peut-être la liesse des cadets, mais il est de ceux qui survivent aux régimes. L’avis et l’approbation des jeunes marmailles beuglantes élues par mauvais hasard m’importe peu. » Brei’lya pesta en bredouillant des paroles inaudibles, soufflant des naseaux en signe de protestation passive comme à son habitude lorsque ses conseils n'étaient pas entendu.

Le duo de mammifère continue d’errer au travers des différentes enclaves du complexe sous-marin, s’arrêtant régulièrement pour tendre leurs esgourdes notant ce qui s’échangeait entre les puissants. Tav parfois disparaissait et revenait au détour d’un couloir après avoir rapporté quelques ragots désobligeants dragués au cours de la soirée, se faisant discret il transmettait l’information aux bonnes personnes, intensifiant les tensions tout en gagnant la faveur des différents camps qui se formaient au gré des inimitiés ravivées. Après tout la méfiance, l’agitation et le désordre nourrissaient toujours les affaires des bothans, tant qu’il y aura au moins deux personnes qui se hait dans cette galaxie l’un comme l'autre voudra forcément percer les secrets de son ennemi et pour cela chaque camp sera prêt à débourser une coquette somme et les bothans eux étaient là pour les y aider en confiant les bonnes informations à chacun des partis.

Alors que Brei’lya continuait son petit manège Borsk finit par s’arrêter au bord d’une estrade ou dansait quelques jeunes gens de bonnes naissances. Un individu l’interpellait, Borsk pivota sa tête adressant cette même mine antipathique et rigide qu’il arborait en tous lieux et en toute occasion. Un visage de Zabrak se découvrit et il lui était presque familier il avait du voir son dossier quelque part.

« Monsieur Fey’lya, c’est un plaisir de vous rencontrer en dehors de l’espace Bothan. »


Le prédateur sexuel recherché par ces obscurs exécuteurs du Nord ? Non. Si la largeur d’épaules correspond, cette trogne encore trop hideusement humaine à son goût ne collait pas, il était dépourvu des bons tatouages. Visiblement il semble être un voisin proche géographiquement, le nouveau propriétaire de la station Void peut-être ? Oui c'est lui ça lui revient maintenant. Enfin pour ce qui est de nouveau, tout est relatif, la disparition de Jib Kopatha commençait à dater. Toujours est-il que la station Void reste une plaque tournante des trafiques de la région, nombre de clans important y font leurs affaires et de bonnes informations circulent entre les murs de ce palace flottant. Ce zabrak ne fait pas trop de vague et se contente de faire tourner l'édifice comme on lui demande. Il fait un sale métier, mais au moins il le fait salement.

« Je ne crois pas vous connaître. Nous n’avons rien à discuter et j’ai à faire. »

Pas même un salut ou un au revoir, seulement quelques mots bavés avec froideur. Le petit bipède ne désirant pas se montrer en la présence de ce rustre des bas-fonds Fey'lya fait prestement claquer ses talons et s’en va marcher ailleurs. Bousculant sans vergogne un des passants qu'il croise sur sa route, un badaud qui a le regard perdu dans la foule. Au lieu de s’excuser, Borsk finit par très naturellement sermonner le malheureux.

« Vous devriez faire plus attention. Hors de mon chemin. »
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By Dashel Nelievar
#40016
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Le bruit ambiant était de plus en plus fort. La salle était un peu plus remplie à chaque minute qui passait. Petit à petit des groupes se formaient sur les balcons suspendues pour libérer de l’espace. Et un grand groupe s’était attroupé autour de l’estrade où se jouaient les enchères. Mais même avec cette dispersion de personnalités importantes et de politiciens aux quatre coins de la salle, nous manquions d’espace. Maître Fisto décida donc de changer de sujet, ne préférant pas laisser des informations confidentielles du temple aux oreilles des politiciens de la république. On ne savait jamais qu’elle usage ils pourraient en faire. J’étais d’ailleurs assez mal à l’aise. Ce n’était pas ma place. En revanche, Merar était comme un poisson dans l’eau.

Elle avait lancé les paris, et à présent, elle avait donné la charge d’entretenir les invités à son amie. Elle ne pouvait rester trop longtemps au même endroit et son rôle était plutôt de rencontrer tous les invités, plutôt que de se cantonner à une tache comme animer cet événement. Et un peu plus loin, elle voyait justement l’un des invités qui l’intéressait tout particulièrement. Elle avait pris le temps de mémoriser du mieux qu’elle le pouvait la liste des représentants de la République et l’un de ses membres les plus influents se trouvait non loin. Je la vis se faufiler parmi les invités jusqu’à se positionner devant un petit Bothan.

    - Bonjour Sénateur Fey’Lya et bienvenue sur Mon Cal. C’est un honneur de vous avoir parmi nous.

Ancien conseillé à la justice, le politicien fondateur de la nouvelle république était tout en haut de la liste de Merar. C’était l’un des invités qu’elle avait hâte de rencontrer, et ce pour de nombreuses raisons. Au delà de son influence, le sénateur était une voie montante de la république, et une personnalité que la Nautolan espéré ajouter à son carnet de contact. Car si le Bothan avait des objectifs prestigieux, elle aussi.

Plus elle progressait avec la fondation et plus elle se rendait compte de l’impact qu’elle pouvait avoir. Mais elle se rendait également compte des limites de son pouvoir. Elle désirait changer les choses. Mais ses possibilités étaient à moindre échelle dans la fondation. Elle pouvait aider, mais pas changer les choses. De façon peut être un naïve, l’idée que la politique pouvait être une solution avait germée doucement dans son esprit. Les plus hautes sphères de la République avait le pouvoir de modeler et changer la société. Et si elle voulait les atteindre, il lui faudrait jouer des coudes pour se faire une place. Cela commençait par son carnet de contact et ses fréquentions. Borsk Fey’Lay faisait parti de ses potentiels contacts dont elle avait besoin. Même si elle aurait été en désaccord avec de nombreux sujets qu’il soutenait, elle lui reconnaissait ses idées différentes en matières de gestion des états fédérés.

    - Je suis Merar Leento, l’organisatrice de ce gala. En tant que membre de la République, je voulais vous remercier pour le soutient apporté à la Fondation. C’est la première fois que nous nous rencontrons, mais nous avons déjà travaillé ensemble. C’était ma fondation et moi même qui avons aidé Corellia à la suite des attentats.

La conversation débutait tout juste. Mais elle ne comptait pas perdre un instant pour se faire valoir auprès du sénateur. Et quoi de moi qu’un dossier qui avait sans doute eu une importance importante pour les deux protagonistes.
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