L'Astre Tyran

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Orbitant autour de la planète des Hutts, Nal Hutta, Nar Shaddaa est le spatioport du monde Hutt, connu dans toute la galaxie pour ses immenses gratte-ciels, ses mécaniciens spatiaux réputés, mais aussi pour sa fréquentation douteuse, composée de tout ce que le secteur compte de hors-la-loi. Surnommée la Lune des Contrebandiers, Nar Shaddaa est effectivement une plate-forme active pour la contrebande dans les bordures Médiane et Extérieure.
Gouvernement : Hutts
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By Drakell 82
#28739
Sur ses écrans, Frankie ne voyait plus rien. Puis, avec le courant généré par l'installation auxiliaire, tout revint doucement à la normale. Les caméras en premier, puis l'éclairage, et enfin le redémarrage progressif de tous les systèmes. Il pouvait maintenant voir Aeria qui s'extrayait de son container et s'affairait à progresser vers la porte sans toucher le sol. C'était un vrai plaisir de la voir à l'œuvre. Et dire que pendant ce temps, les mecs de la sécurité ne voyait rien d'autre que le calme plat. C'était à mourir de rire.

Maintenant, ils avaient deux minutes de tranquillité, durant lesquelles il ne fallait pas que l'alarme soit déclenchée. Pendant ces deux minutes, Aeria avait le champ libre pour poser les explosifs, alors que NailBrain et Balthazar arriveraient par le couloir pour déclencher la mise à feu. D'ailleurs, il put voir qu'ils avaient réglé le petit problème de l'élévateur et s'occupaient des deux sentinelles du couloir. À présent, ils communiquaient avec le Furet pour procéder à l'ouverture de la porte.

C'était le moment pour Frankie de s'occuper du signal de l'alarme. La déflagration allait immanquablement la déclencher, et cette fois, il fallait utiliser cette aubaine pour s'assurer une porte de sortie. Ça serait spectaculaire, couillu, improbable et très certainement efficace.

Le signal était généré par un module relié aux systèmes de détection, mais aussi à une commande manuelle située dans le PC sécurité du casino. Frankie se brancha – physiquement – à sa station. Il allait devoir agir de manière un peu plus musclée, cette fois. Il commença par s'introduire dans les systèmes, via ce qu'il avait installé dans la salle des serveurs. Il remonta les arborescences, jusqu'aux programmes qui géraient les alarmes. D'ici, il n'avait plus qu'à faire un maximum de dégâts pour empêcher les types de la sécurité d'avoir la main sur leur propre système.

Werkx commença par supprimer tout ce qui permettait de déclencher l'alarme manuellement. Plus moyen d'appuyer sur le bouton. Enfin si, mais ça n'aurait aucun résultat.
Puis, il s'intéressa aux alarmes automatiques, générées par les instruments de détection. Là, il y avait une chiée de programmes, qui géraient les différents capteurs, caméras, détecteurs… et les mecs qui avaient installé ça avaient fait ça de manière vraiment dégueulasse. Il lui fallut rechercher attentivement ce qui concernait la chambre forte, mais il ne trouva pas ce qu'il voulait. Il manquait de temps, et de toute façon, il y avait des chances pour que les vibrations de l'explosion arrivent à perturber des capteurs dans les étages supérieurs et déclenchent l'alerte quand même.

Il s'attaqua donc à la racine de leur problème : la transmission du signal. Il revint vers le module d'appel, qui devait envoyer le signal d'alarme à son destinataire. Il suffisait de remplacer ce destinataire, en y entrant le mode d'envoi et la fréquence de son transceveur holonet. Et voilà. Le van de Frankie devenait le standard d'appel de la sécurité du Starlight Casino.

Juste à temps pour la mise à feu.

Boum. Une détonation, puis c'était le silence. À la caméra, c'était le chaos. La poussière en suspension laissait deviner que Aeria s'était abritée derrière les caissons, au milieu de la pièce. Le calme absolu régnait sur le coffre, et le Weequay flanqué de l'Ughnaught firent leur entrée – en même temps que le Boss recevait le signal d'alarme – assaisonnée de bonnes insultes. Aeria parvint à les faire taire, mais ils repartaient facilement. Frankie se fendit de quelques insultes dans son oreillette, afin de les calmer pour de bon, mais cela ne marcha qu'un temps, il fallait toujours les rappeler à l'ordre.
Frankie pouvait donner le départ pour l'intervention.


    « Okay les gars, jusqu'ici c'est un sans faute. On est dans la dernière ligne droite. En route pour l'intervention. Et n'oubliez pas : casques en place et visières baissées.

    Ferret, si tu arrives à gérer ces deux guignols, rassemblez un maximum de pognon le temps que l'équipe arrive. Et pensez à vous changer : de braqueurs vous devenez mercenaires. Et les seuls cadavres qui sortiront de ce coffre vaudront un beau paquet de blé.
    »

Au volant du van, le Jilruan confirma à Frankie qu'ils étaient au complet et en route. Il ne leur faudrait que peu de temps pour gagner le casino et faire le nécessaire.

Frankie, lui, s'attarda un instant à suivre les préparatifs dans la chambre forte. Il n'avait jamais rien vu d'aussi beau. Tout ce fric, qui s'entassait et qui se destinait à sortir d'ici pour entrer directement dans leurs fouilles. Simplement magnifique.
Il passa rapidement à l'avant de son van et démarra. Il devait être prêt à foutre le camp, car il n'était pas certain que leur plan fonctionnerait sans le moindre accroc. Il devait donc pouvoir filer à toute berzingue, prendre la tangente, au plus vite. Il revint à l'arrière. Il devait encore veiller à ce que tout roule, et il voulait surtout pouvoir faire une dernière chose avant de dégager.

Comme un bon gros doigt dans le cul de Dantioch et ses potes limaces.
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By Zeph Mathuin
#28743
C'est parti, le moment tant attendu est arrivé, il est temps de se barrer du casino direction le van dans le parking. Par souci de prudence, chacun des membres de la bande y va un par un à quelques minutes d'intervalle pour ne pas éveiller les soupçons. Le Jilruan ouvre à chaque fois l'arrière du van, et chaque gars qui entre s'équipe, combi complète incluant masque respiratoire avec lunettes de protection et bottes, on ne voit plus guère qui ressemble à quoi avec tout ce barda.

Oubliez pas les sacs mortuaires les mecs. Une fois au coffre, on lance une ou deux grenades étourdissantes histoire de dire et on tire dans les murs pour donner le change. On sera filmés par le Boss et sa vidéo truquée, c'est notre moment de célébrité même si on sera anonymes. En route!

La troupe sort donc, totalement méconnaissables tous autant qu'ils sont, ressemblant à s'y méprendre aux troupes de choc de mercenaires employés comme "flics" par le casino. C'est fou ce qu'un paquet de biftons peut vous offrir au marché noir, même de véritables équipements de mercenaires. Le pied.

Ils arrivent au casino, c'est le chaos généralisé entre le blackout qui a eu lieu et les gardes qui sont réunis autour de Dantioch, à lui exposer la situation à propos des braqueurs qui sont planqués dans le coffre-fort, étant apparus de nulle part sur le système informatique préalablement piraté par le Boss. Le mercenaire de tête Wilton fait un salut sec au directeur avant de parler d'une voix dure:


Sergent Stromgarde des Régulateurs, faites-moi le topo pour que moi et mes gars on puisse intervenir.
Eh bien sergent vous avez fait vite, il semblerait que l'argent payé pour vos services ne soit pas un gasp...
Ouais ouais on s'en fout on parlera business après, les faits!
Un nombre indéterminé de voleurs se sont réfugiés dans le coffre et sont en train de piller ses richesses. Ils ne pourront pas sortir, nous avons verrouillé l'ascenseur et c'est le seul moyen de fuir.
Parfait, déverrouillez-le pour moi et mes gars, on va se les faire. On entre, on les dégomme tous, on prend les corps, on vous laisse. Une ou 2 pertes maxi. Les autres! On s'met au boulot!

Sans attendre confirmation, le sergent fait signe à un des gardes du casino de lui montrer l'ascenseur, lequel s'exécute après un regard interrogateur à son patron. Il les amène à l'ascenseur et prononce la phrase-code, les laisse là tandis que se referment les portes et commence la descente. Durant ce laps de temps, pas un mot n'est échangé, on ne prend aucun risque. La porte s'ouvre, laissant visible le couloir et au bout, l'objectif.

En rang 2 par 2 les gars, descendez-les! Grenades fumigènes et charge! Faut pas en laisser un seul envie!

Et c'est parti pour le numéro de cirque, les mercenaires avançant bravement et avec discipline, chargeant dans la mêlée après avoir lancé 2 fumigènes dans le coffre. Ils entendent jurer les malfrats qui tentent de voler des voleurs, et le tonnerre de tirs de blasters résonne en un vacarme ahurissant dans le couloir et le coffre, agrémenté de hurlements de douleurs et de jurons échangés entre les 2 bandes.

Puis, lorsque chacun entend dans son comlink le signal du Boss signalant que c'est bon on peut arrêter les conneries là, le silence revient. Ils ne sont plus filmés par les caméras, trafiquées pour ne montrer qu'une purée de poix indescriptible. C'est le moment.


Allez les enfants, on remplit les sacs de tout ce pognon et on se tire fissa! On a 5 minutes max avant que le Boss doive relâcher la pression de leur côté, pas de temps à perdre!

Et tout ce petit monde se met à remplir de manière frénétique les grands sacs apportés, accrochés au dos des mercenaires jusque là. Tout le monde semble vraiment à fond dans son truc, ce qui est plutôt compréhensible, mais personne ne perd du temps à contempler le pognon d'un air béat. Ils savent tous que ce genre de réaction pourrait leur être fatale.

4 minutes 45 secondes plus tard, le coffre est vidé, en dehors des objets de valeur qui ne pourraient être transportés, les plaquettes de crédit sont toutes dans leurs poches. Il est temps de se tirer d'ici. Aeria, NailBrain (à qui on a dû acheter une tenue à sa taille...) et Balthazar ont enfilé leurs combis complètes, méconnaissables eux aussi.


Section, on rentre au bercail! Au pas de course et en ordre! Oubliez pas les corps de ces salopards!

Les mercenaires reprennent l'ascenseur, juste assez spacieux pour qu'ils tiennent tous, mais pas les sacs. Du coup, ils doivent faire un aller-retour 2 fois pour remonter les sacs et les "cadavres" qu'ils contiennent. Bien évidemment ce spectacle n'échappe pas au directeur qui vient s'enquérir de la situation.

Alors sergent, vous avez réussi?
Vous nous prenez pour qui l'ami? On est des pros nous bordel! Ils ont rien compris ces glands quand on les a chargé et mitraillé. On a récupéré les corps, on va aller autopsier au QG pour voir si y a pas des infos supplémentaires à en retirer. Z'aurez la note d'ici d'main matin pour nos services. Oubliez pas un seul zéro. Tchuss.

Et ils partent par la grande porte, chacun engoncé dans son armure mercenaire, chacun (y compris le minuscule mercenaire) portant un sac mortuaire, leurs combis pleines de poussière et de traces de combat. Ils arrivent au van repeint pour ressembler à ceux des forces de sécurité, entrent tous, stockent les sacs, referment les portières, un tapotement pour Henricos, et c'est parti on se tire de ce trou.
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By Misha Kist
#28747
Tandis qu'ils finissaient d'empiler les plaquettes de crédit comme prévu, le bruit de l'ascenceur descendant attira son attention. Alors oui, normalement c'était ses collègues qui devaient débarquer, mais on ne savait jamais, et elle préférait se tenir sur ses gardes au cas où. Les portes s'ouvrir, et elle n'eut le temps que d'apercevoir l'équipée, et d'entendre la voix de Wilton lancer ses ordres. Rassurée, elle se mit à l'abri pour éviter les fumigènes, et les tirs qui suivirent. Ils tiraient dans les murs, mais ça restait quand même assez impressionnant.

Une mise en scène phénoménale, ponctuée de simulations de douleurs pour travailler l'illusion du massacre. Et puis enfin, le silence, et les fumées qui se dissipent, réunissant les deux groupes. Ah ça, elle était drôlement heureuse de les voir se pointer !

Tandis que les gars commençaient à ramasser ce qu'ils avaient consciencieusement empilé de manière à rendre plus facile leur boulot, elle tira d'un des sacs une tenue à sa taille. Elle n'enleva toutefois pas sa cagoule, toujours de peur de laisser derrière elle un cheveu roux qui pourrait la trahir. Cependant, ne se souciant guère de la présence de ses camarades, elle fit glisser la fermeture éclair de sa combinaison pour l'ôter complètement et passer par la suite la tenue des mercenaires. Ceci fait, en une trentaine de secondes maximum, elle reprit ses affaires en les aidant à charger les sacs, puis en attrapa un plein pour le transporter. La mission touchait à sa fin, et jusqu'à maintenant, c'était plutôt pas mal niveau organisation ou réalisation !

Un premier passage pour charger les sacs, puis un deuxième qui pousse le directeur à interpeller le chef de l'escouade, histoire de vérifier que tout se passe bien. Une goutte de sueur glacée roula le long de l'échine du Furet. Ce n'était pas le moment de se faire attraper, tout se passait plutôt bien. Mais c'était sans compter sur le professionalisme de Wilton qui fit passer ça ni vu ni connu, expliquant à Dantioch que les sacs renfermaient les corps des connards qui avaient essayé de le voler, et qu'ils devaient les emmener pour autopsie, histoire de mener l'enquête sur le pourquoi du comment. Fallait avouer que c'était pas con comme explication.

Enfin, ils arrivaient au van, et elle y grimpa, suivie des autres. Elle retira son casque, mais toujours pas sa cagoule. Le signal fut donné à Henricos, et le van démarra, pour se lancer dans un itinéraire des plus alambiqué, histoire de brouiller les pistes. Lorsqu'ils furent suffisamment éloignés du Casino, elle fit par libérer sa tignasse qui dégringola sur ses épaules. Enfin, elle se sentait libre, et ça c'était un sentiment qu'elle adorait.

Ses yeux, se posèrent sur Wilton, un grand sourire sur les lèvres.


- Il va falloir fêter ça...

Après un trajet qui faisait en fait le double de ce qu'il aurait dû être en temps normal, ils passèrent les portes de l'entrepôt, et le moteur se coupa. Les portes coulissantes s'ouvrir, et elle sauta sur le sol, avant d'attraper le premier sac pour le décharger. Là, on allait attaquer un autre moment sympa, qui allait être le partage de leur butin.

- Bravo les gars ! Franchement, c'était un beau casse. Vous pouvez être fiers de vous ! Maintenant, on va voir combien on a ramassé !
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By Drakell 82
#28748
Werkx suivait les faits et gestes de ses complices via le réseau de caméras. C'était crucial, car il savait que les gars de la sécurité feraient en sorte de savoir ce qui se passait.
Il déconnecta la boucle d'images des caméras du couloir. Ça eut pour effet de faire apparaître à l'écran dans le PC sécu du casino un corridor avec deux corps de sentinelles gisant au sol. On ne distinguait pas l'intérieur de la chambre forte, l'angle de la caméra étant gêné par le mur et la structure de la porte.

L'autre caméra pouvait filmer l'ascenseur, d'où sortaient maintenant l'équipe de gros bras, armés jusqu'aux gencives, qui venait plomber les molaires des braqueurs. Hurlement, grenade flash. Frankie coupa les caméras couloir et coffre, comme si le flash incapacitant avait aussi aveuglé les appareils. Sur ces entrefaites, l'équipe était libre de commencer la moisson, tranquillement. Et encore une fois, il ne pouvait nier l'effet excitant qu'avait la vue de ces millions qui entraient dans les sacs à viande. Et dire que tout ça serait, pour une part, à lui…

Finalement, le chargement prit fin, et les sacs furent acheminés vers le van. Quand tout le monde se retrouva à l'intérieur, Henricos démarra et on confirma à Frankie via le comlink qu'ils étaient en chemin.

Lui, il allait suivre, mais avant… Il prit un comlink bon marché, le genre d'appareil qu'il avait soutiré pour une poignée de Crédits à un vendeur de rue, illégalement bien sûr. Ces trucs étaient si merdiques qu'ils se donnaient presque, mais ça avait l'avantage de fonctionner, et on pouvait s'en débarrasser par la suite sans regret.
Il passa un appel. La fréquence ? L'une de celles qu'il avait pu mémoriser pendant ses incursions dans le système du casino.


    « Vous passez une bonne soirée ?
    Qui est à l'appareil ?
    Un de ceux qui sont en train de vous voler.
    Alors ça, j'en doute. J'ai une équipe de mercenaires, des professionnels, qui viennent de partir en embarquant les cadavres de ces sales voleurs.
    Vous en êtes sûr ?
    Petit silence d'hésitation.
    Comment vous avez eu cette fréquence ?
    Dans les dossiers de vos systèmes. D'ailleurs, à ce propos, un petit conseil : ne cherchez pas à économiser sur la sécurité. Ç'aura été votre perte, ce soir.
    Tu crois ça, petit malin ? Alors moi aussi j'ai un conseil pour toi : cours et planque-toi. Cours et planque-toi, sale con. Parce que toi et ta petite équipe, si je vous mets la main dessus...
    …on aura foiré notre coup. Mais ça m'étonnerait fort. Il y a peu de chance qu'on repasse dans le coin. Et quand bien même… Vous n'avez rien sur nous. Rien. Alors, je ne vous dis pas au-revoir, Monsieur Dantioch. Vous saluerez les Hutts du Cartel pour nous. Ho, et une dernière chose : bonne chance, avec les Hutts. Maintenant que vous avez laissé filer leur fric, j'imagine qu'ils vont devoir vous… sanctionner. »

Il raccrocha, laissa tomber le comlink moisi au sol par la fenêtre de la portière, et le détruisit d'un tir de blaster. Il débrancha le transceveur holonet, mettant fin à toutes les transmission entre le van et le casino. À l'intérieur de l'établissement, tout revint à la normal. Les caméras réaffichèrent la réalité. Le couloir et ses vigiles qui reprenaient difficilement conscience, la porte de la chambre forte fracturée sur le sol, le coffre dépouillé où il ne restait que de maigres quantités de Crédits jonchant le sol. Sur tout ce que contenait le coffre, il ne restait pour ainsi dire rien.

Ils avaient réussi. Ils l'avaient fait, ils étaient entrés dans la chambre forte d'un casino, et en avait emporté le contenu, et ils avaient même laissé un pourboire.

Frankie passa à l'avant, se mit au volant et démarra son van. Il quitta la rue en s'éloignant du casino, mais ne revint pas à l'entrepôt par le chemin le plus direct. Il fit de nombreux détours, tourna en rond, rebroussa chemin, afin de perdre d'éventuels poursuivants.

Il lui fallut près d'une heure pour rentrer, et au final, il était le dernier arrivé. Toute l'équipe était là, et n'attendait plus que lui, peut-être avec un petite crainte que leur slicer ne se soit fait prendre.


    « Alors les filles… On compte le pognon ou on s'encule ? »
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By Impartialité
#28872
L’atmosphère du lieu était électrique. Grande comme une cathédrale, la pièce était d’une taille à faire pâlir un Roi dans son Palais. En effet, c’était de cela dont il s’agissait ici, d’un souverain face à sa cour. Si la Galaxie avait eut sa quantité de styles architectures, il était évident qu’on se trouvait là dans ce qu’on faisait de plus ostentatoire et de plus identifiable dans l’Espace Hutt. Ce plafond vouté, cette profondeur sans fin, et cette quantité de monde aux allures exotiques trahissait là le but premier de l’endroit. Cela se sentait, cela se vivait. L’odeur âcre de la sueur se mêlait aux arômes sucrés des danseuses de passage, voire même, sous certaines alcôves, aux effluves peu recommandables de certains produits « euphorisants. » La musique émanait d’une bande d’aliens de divers horizons, qui chantaient là avec un goût discutable, mais dont le brouhaha ambiant couvrait en partie les notes discordantes de l’ensemble. C’était un lieu de vie peu commun, un lieu unique en son genre, si empreint de diversité qu’il était impossible de dire où l’on se trouvait réellement. Et pourtant.

Le seul véritable centre de cet ensemble, le chef d’orchestre de cette bande si hétérogène : l’imposante masse verte couchée au fond de cette nef aux allures si travaillées. Loin d’être un prêcheur au milieu de ses adeptes, celui-ci était en train de visiblement discuter avec un de ses acolytes, sa voix gutturale se faisant entendre au milieu de la musique ambiante. Même s’il n’en avait pas l’air, c’était pour lui qu’ils étaient tous là. Pour lui qu’ils passaient leur vie dans cette pièce, qu’ils applaudissaient aux discours, et rigolaient aux traitements inhumains qui avaient lieu chaque jour au centre de la pièce. C’est comme ça qu’on vit ici : grâce à cette masse informe qui en rebute plus d’un. On lui doit tout : la gloire, l’argent, et surtout sa propre vie. En témoignent la floppée de gamoréens qui trainent ça et là, ainsi que tous les pistoleros en herbe qui trainent dans le coin, plus souvent accoudés aux comptoirs si généreusement installés dans loin qu’en train de faire régner la loi … Ou en tout cas la loi de la rue. Bonne chose. Et tout ça, c’était grace à lui.

Alors vous imaginez bien, quand quelqu’un ose s’en prendre à lui, et bien on en parle. On en discute, on murmure, on questionne. Ca se sentait dans l’air, tous les atomes en étaient prégnants. La tension n’avait pas été aussi haute depuis quelques temps, et aujourd’hui il suffisait de voir la quantité de chasseurs de primes, ou de prétendus aventuriers qui s’en qualifiaient, pour se convaincre qu’on avait dû lui faire beaucoup de mal. Qui avait osé ? Comment ? Attenter à sa vie ? Non, ça, ce n’était rien … Ils avaient fait bien pire, bien bien bien pire ! Attaquer son porte-monnaie. Les salopards. Toucher aux crédits d’un Hutt, en plein cœur de Nar Shaddaa … Fallait avoir de sacrées couilles. Et un putain d’exosquelette pour arriver à marcher avec un tel poids. C’était de ça qu’étaient en train de parler le gossam et l’aqualish, installés dans leurs coins au milieu des vapeurs d’alcool. Même si un troisième laron trainait là, il tenait plus du cadavre que de l’être sain d’esprit. Ca n’empêchait pas aux deux d’échanger pleinement dans un dialecte issu du fin fond de la Galaxie …

    « - Non mais c’est dingue non ? T’as vu comment i’ sont sur les dents ?
    - Tu parles, avec ce qu’on vient de leur tirer des poches tu ferais la gueule aussi …
    - Hahahaha, si j’avais autant dans les poches cherais pas dans ce trou puant à parler à ta sale tronche mon pote …
    - Ouais ouais, avec un demi-million tu serais déjà mort ouais, demie-portion !
    - Fermes ta gueule … Un demi-million ? J’ai entendu moins de 100 millions moi ..
    - Un Hutt avec moins de 100 millions ça existe pas, sois pas naïf bon sang, s'ils avaient pas du pèze comme ça y aurait pas autant de fous de la gachette ! »

Mais de quelle somme était-il question ? Combien ? Les murmures étaient nombreux sur la fameuse lune, tout le monde avait entendu parler de cette histoire, mais jusqu’où la vérité allait-elle ? On parlait d’explosions, de bataille, de véritable bain de sang, de vol par les égoûts, de traitre au cartel … Et de chiffres avec des zéros à s’en damner le pion. Qui avait raison ? Qui avait tort ? Comment pouvait-on le savoir ?

    « - Braquer le Starlight, faut être fou quand même .. et pas avoir peur de la gachette ouais !
    - Tu parles, i’ disent que le Directeur il s’est fait descendre quand le Cartel l’a appris.
    - Leuh gaaars ! Un malaaadeuh ! Undaingue ! Lé parti les machacrer … Lé machacrer ! Kaboum !
    - Qu’est ce que tu racontes … Allez bois et tais-toi, au lieu de dire des conneries pareilles.
    - C’est sûr qu’i’ l’ont fumé le gonze, c’est sûr ... »

La réputation du cartel n’était plus à refaire, là encore l’information s’était propagée comme une trainée de poussière … Disparu. Envolé. Absent. L’ancien directeur, le fameux Dantioch, celui dont l’historique était aussi inquiétant que fantasmé. Plus on en apprenait sur cette histoire, plus c’était à croire qu’on sortait d’un de ces holofilms incroyables avec des rebondissements dans tous les sens. On disait du gars qu’il avait fait la guerre d’abord avec les rebelles, puis avec l’Empire, puis avec les Hutts, et même qu’après il aurait fait partie de ceux qui ont tué le Vigo machin, et qu’il aurait même réussi à tuer un rancor à lui seul quand il était sur Red Nebula ! Une vie comme nulle autre, qui lui offrait une aura inquiétante que personne n’osait contester sur Nar Shaddaa, pas même les Hutts qui en avaient fait un homme clé de leur réseau. Jusqu’à ce braquage. Même si le Starlight n’avait pas fermé depuis ce jour, et que rien ne semblait y avoir bougé, le changement de direction avait été notable, et remarqué. Le bon Dantioch n’était plus là. C’était un fait avéré. Qu’était-il devenu, alors ? Que lui avaient fait subir ses anciens maitres, pour une telle perte ? C’était donc qu’il y avait bien de l’argent dans ce casino, et qu’on avait réussi à le braquer .. Le Starlight ! Le casino réputé comme le plus sécurisé ! Ce sac de nœuds n’en avait pas fini de secouer les sacs de puce qui osaient se prosterner aux pieds des hutts. Surtout quand quelques-uns osaient dire qu’il serait parti chasser les braqueurs et reprendre ce qu’il devait pour les rendre à ses débiteurs. Enfin, peut-être. Qui sait ? On murmure bien qu’on a vu des ombres sur certains docks, en train de vérifier des conteneurs …

    « - Ya pas que lui qu’ils vont dérouiller, y a des gardes partout depuis qu’on l’a appris.
    - C’est ça tous les mecs autour des biz’ ? Sont pas discrets …
    - Ils cherchent l’aurodium, d’après ce que dit l’autre poivrot.
    - L’or ? Naaaaan ! Z’ont piqué toute la thune ? Les malades … les malades …
    - Ca pète dans les Bas-Fonds, à ce qu’on dit, à cause de ça … Et l’autre quartier qu’a pété pas longtemps après … Faut pas s’approcher de tout ce bordel, c’est moi qui t’le dis !
    - Doiv’êt’ tendus du derrière aussi … A combien elle est la prime ? La moitié ?
    - Tu parles ! Tout ça c’est ce que l’autre y devait au Cartel pour ce mois-ci ! Vont pas laisser s’évaporer tout ça … Un dixième !
    - La moitié j’te dis !
    - Un dixième !
    - Y prendront tout de toute façon !
    - Ta gueule toi, t’façon c’t’histoire pue la mort à 10 parsecs à la ronde …
    - Quel monde de merde … »

C’est comme ça qu’on en apprenait beaucoup sur ces mondes-là. En écoutant tout ce qui se disait à la cour d’un Hutt. Surtout quand celui-ci était le chef du cartel, et qu’un autre venait de se faire braquer tout son paiement pour le mois à venir. Tout devenait si évident quand on mettait des mots sur ces gars omniprésents en ville, sur cette agitation autour de zones clés, surtout relatives à l’argent, et quand on voyait plus de chasseurs de prime qu’à l’accoutumée. Quelque chose de grave venait d’avoir lieu, et toute la vie du coin en était impactée. Ce n’était pas forcément un bon signe, surtout quand on vient de braquer un casino … N’est-ce pas ?



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MODERATION FINALE
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Ainsi donc le Starlight s’est fait dépouiller … Voilà une sombre affaire. Et dire que les infos étaient justes, le coffre était plutôt bien fourni. C’était un beau coup. Bien préparé. Mais fallait peut-être envisager la suite, avant de se risquer à dépouiller le cartel de l’un de ses paiements mensuels. Vous avez fait une grosse connerie, et ça a mis toute la lune sur les dents, même Nazara s’en est plain publiquement. Dantioche a semble-t-il disparu, suite à tout ça, mais personne n’arrive à dire s’il est mort ou s’il est parti à la recherche des fumiers qui l’ont braqué. Dur à dire. D’autant qu’il a vu le visage d’un des braqueurs … Dur dur non ?

Et tout ça pour quoi ? Pour combien ? Bonne question, c’était pas évident à calculer avec cette légère complication : des lingots. Et oui, de l’aurodium en barre. Ca vaut une petite fortune, mais ça risque d’être très très compliqué à refourguer maintenant que les hutts savent que ça traine dans la nature. Des lingots du Cartel, marqués par et pour le Cartel ! Et tout ça sur les bras … C’était peut-être ça le soucis, peut-être bien que les mecs étaient sur les crocs à cause de ça. Ca doit expliquer les patrouilles autour des lieux d’échanges, des docks, ou des lieux de change …

A moins que ce ne soit le fait qu’on parle d’une prime pour tous ceux qui rapporteraient le pognon. Et pas une dégueulasse en plus, imaginez bien : un quart de ce qui aurait été récupéré serait filé à l’heureux sauveteur de la monnaie hutt. Ce serait dingue non ? Surtout quand certains parlent d’un demi-milliard ! Mais en réalité, personne ne sait combien il y avait dans le coffre ce jour-là, et personne ne le saura jamais, à part ceux qui y étaient. Mais comme le Starlight a changé de main, il ne reste donc que les fameux braqueurs d’un soir pour connaître la véritable somme. Il a fallu un moment pour compter, et encore plus pour se décider à le partager. Balthazar, d’ailleurs, qui devait s’occuper de faire disparaître la planque a tenté de vous jouer un tour de con en essayant de la faire péter avec vous dedans. L’enfoiré. Il a juste réussi à raser un pâté de maison ce taré.

Alors bon, si on fait le compte …


    VALEUR TOTALE : 125.000.000 de Crédits.

      Sommes en crédits : 54.650.000 répartis entre

        > Crédits impériaux : 12.500.000
        > Crédits républicains : 42.150.000

      Valeur en jetons de casino : 350.000 Crédits

      Valeur en lingots d'aurodium de taille diverses, marqués du sceau du Cartel et assemblé selon leur manière de faire : 70.000.000 de Crédits.

Pour résumer : Beaucoup d'argent d'empochés, mais pas tout d'un coup. Les Crédits sont encaissables, pour peu que vous arriviez à vous les répartir sans vous entretuer. Pour les lingots, c'est une autre histoire. Les Hutts sont sur les dents et sont prêts à tout pour les récupérer, Nar Shaddaa est actuellement en train d'être retournée pour retrouver ces braqueurs. Une prime à la hauteur du quart de ce que serait le montant a été émise, ce qui a poussée beaucoup de monde à faire du zèle. On parle d'implications de réseaux mafieux et autres joyeusetés qui tenteraient de trouver les lingots. Personne ne vous les acceptera sur Nar Shaddaa (et dans certaines zones d'influence de l'Espace Hutt), concrètement, à moins que ce soit pour vous égorger et/ou vous balancer aux Hutts.


>> Sont recherchés par le Cartel, avec prime sur leur tête <<


    > Un humain dans la force de l'âge, de sexe masculin etc. Il s'agit très clairement de Chris Wilton, avec une image de vidéo-surveillance, sans que son identité ne soit donnée pour autant. Mais il est facilement reconnaissable.

    > Un weequay de bonne taille, mais la description reste vague. Il y a eut un peu de racisme à ce niveau, mais les weequay sont trop menaçants pour qu'on commence à être méfiant.

    > Un ughnaught de petite taille à longue barbe, mais la description reste vague. On le soupçonne de trainer avec le weequay. Il y a eut pas mal de racisme depuis qu'on l'a annoncé, on n'a pas hésité à s'en prendre à certains communautés ughnaught en étant persuadée qu'elles planquaient le fric. Les ressortissants de cette espèce sont un peu plus discrets depuis quelques jours.

    > Une femme, sans véritablement plus de description si ce n'est sur sa taille.

    > Un humain de plus, dont un extrait de voix a été dévoilé, et qui correspond à celui de Frankie. La qualité n'est pas très bonne, mais c'est là tout ce qui permet de l'identifier, sans savoir trop dire.

    > Un autre humain, avec une description un peu plus vague, supposément slicer suite à son travail dans le réseau de sécurité du casino.

Les profils sont supposés évoluer en bande organisée, et on parle de menace armée. On manque clairement d'informations, mais les groupes aussi exotiques sont très vite repérés et surveillés. On longe les murs si on est plus de 5 ... La liste pourrait potentiellement s'agrandir quand les analystes auront fini d'analyser les clientèles récentes du casino sur les caméras de surveillance, et tenté de trouver les gens les plus coupables dans cette histoire. Cette affaire n'a pas finie de faire parler d'elle, c'est une évidence. De nombreuses arrestations arbitraires et des sévices et autres crimes ont déjà eu lieu. Certaines zones sont devenues encore plus chaudes, et d'autant plus sous tension avec l'arrivée des hommes de main du Cartel dans le coin. Ca a la gâchette facile.


NB : Cette modération économique a été vue avec le staff éco. La répartition ne dépend donc plus que de vous.
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By Zeph Mathuin
#28882
Une pluie de pognon


Voilà, c'était fait. Le casse du siècle avait été parfaitement bien géré, on avait réussi à dévaliser et arnaquer le tout-puissant Cartel des Hutts et lui voler son fric. Nul doute que les limaces n'allaient pas apprécier mais en ce qui me concernait, c'était le cadet de mes soucis. C'était le pied, la gloire, la richesse, l'ivresse de la victoire. On était tous rentrés à la planque et on avait illico fêté ça.

Une bouteille de whisky corellien avait été débouchée pour l'occasion et chacun avait reçu un verre et trinqué. Je confesse avoir été assez sceptique tout au long de ce coup et ce jusqu'à la fin, il y avait tellement de risques que ça foire à n'importe quel moment, c'est un véritable miracle qu'on ait réussi. Je levai mon second verre de la soirée avant de le vider cul sec.


Bravo les gars, on est probablement les types les plus recherchés de Nar Shaddaa et on est friqués comme pas deux!
Un sacré coup y a aucun doute. T'as vraiment fait preuve d'une agilité à toute épreuve "Furet".
On n'est pas prêt d'oublier cette affaire dans le coin j'vous le dit!

Il allait de soi qu'on allait bientôt devoir foutre le camp et incendier la planque pour virer toutes les éventuelles traces mais là tout de suite, on décompressait. En y réfléchissant rétrospectivement, c'était une foutue erreur de débutant. Il ne faut JAMAIS relâcher la pression tant que vous n'avez pas laissé 10 secteurs entre vous et vos poursuivants. Surtout quand on a appris après coup ce qu'il se passait sur toute la planète...

Le premier signe indiquant que quelque chose n'allait pas vint de Frankie. Le Boss s'était connecté sur l'holonet pour voir si on en parlait déjà ou non et le moins qu'on puisse dire c'est qu'on a fait forte impression. Trop, même. Le slicer se figea tandis que les infos défilaient sous ses yeux, invisibles pour nous. Il avait le visage bien moins joyeux quand il nous annonça la nouvelle.

Chacun prit cela à sa manière, par des jurons, de simples hochements de tête, une expression interloquée, etc. On avait déclenché un véritable raz-de-marée incontrôlable. Nar Shaddaa toute entière était retournée à l'heure ou je vous parle, il y avait des émeutes dans certains quartiers à cause du zèle des larbins des Hutts. Des primes substantielles avaient été mises sur les braqueurs inconnus, mais on pouvait clairement reconnaître Chris, NailBrain et Balthazar déjà. Chiotte.


Bon, on a sous-estimé les limaces faut croire. Pas de panique, on rassemble chacun notre part, on fait péter la planque et on se tire. Je vous suggère vivement d...

Chris n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un bruit nous fit nous retourner. Balthazar, ce putain de Weequay cinglé, nous tenait tous en joue, un sourire goguenard sur le visage, les yeux exorbités ne laissant aucun doute sur sa folie.

Tu vois Johnny, on a finalement réussi, on a le fric et on peut tout faire péter avec ces cons à l'intérieur!

Je l'avais pas vue venir celle-là, ce taré pyromane cherche à nous entuber et il semble bien parti pour réussir. Mais c'était sans compter Frankie "The Fucking Boss" Werkx qui pianote sur son écran holonet et réussit je ne sais comment à couper les lumières de l'entrepôt. Le noir complet se fait dans la planque et ça devient un bordel absolu ou je ne distingue rien du tout tandis que je me jette droit devant pour avoir ce salopard.

30 secondes plus tard, les lumières reviennent, on s'est tous jetés sur ce malade sauf Chris, Frankie et Ferret. Un Humain, une Chiss, un Trandoshan et un Ugnaught contre un Weequay, c'est pas du jeu faut dire. Le pyromane n'a que le temps de tirer une fois sur nous qu'il est couché et à moitié dans les vapes. Le souffle court, je tend mon propre blaster sur son crâne. Il rit. Je me rend alors compte que le Jilruan s'est fait tuer par le seul tir envoyé. Pas de bol.


Pas grave mon Johnny, ils s'en sortiront pas, j'ai déclenché la minuterie y a 5 minutes. Dans 5 minutes ils exploseront tous! BOUM HA HA!
Faut qu'on se tire d'ici et vite! Prenez le magot!

Je prend juste le temps d'abattre ce fils de Hutt avant d'aider à transporter les crédits et les lingots sur les 2 speeders achetés une semaine plus tôt. C'est dans le plus grand bordel qu'on arrive de justesse à se barrer, on a même le temps de voir l'exploit de ce malade: il a réussi à raser tout un pâté de baraques autour de l'entrepôt. Dégénéré.

Les speeders arrivent au spatioport, on fait très attention de transporter le tout jusqu'au hangar du Rêve Corellien. Là, on se met d'accord sur le partage du butin. Etrangement, Chris ne veut rien, pourtant ça lui serait fortement utile vu la prime sur sa tête. Lorsqu'il nous souhaite au revoir, s'attardant quelques secondes supplémentaires à regarder Ferret, j'ai l'étrange impression que c'est la dernière fois que je le vois.

Au final, les 12.500.000 Cr' impériaux sont pour moi, ainsi que 4.000.000 Cr' républicains. Le reste est à partager entre Frankie et Ferret, comprenant les jetons de casino à refourguer. La totalité des lingots revient à Frankie qui affirme savoir ou planquer le tout en sécurité le temps que tout se tasse. On échange une liaison cryptée par ses soins et sécurisée sur laquelle chacun pourra contacter les autres au besoin.

J'ai un goût un peu amer sur la façon dont cette soirée géniale s'achève, mais il disparaît vite, c'était le prix à payer. Je dit au revoir et souhaite bonne chance à mes complices et chacun repart de son côté, ma bande avec moi remonte à bord, les matelots ont été prévenus de remonter. Il est temps de se tirer d'ici, Nar Shaddaa a perdu de son attrait pour moi.


Téla-tépula Mister NailBrain.
On est partis Cap'tain!

Et c'est sur ça que s'achève pour ma part le casse du siècle, bien que je me doute que ce n'est qu'un entracte jusqu'au prochain chapitre. Les Hutts sont terriblement rancuniers et belliqueux, je viens de déclarer la guerre au Cartel. Ça va devenir tendu à partir de maintenant, quand bien même ils n'ont rien sur moi.
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By Drakell 82
#28996
À bord de l'Ermech, un signal retentit. Un message était arrivé. Une… carte postale ?! Haro se posa tout un tas de questions en ouvrant le message. Il était signé "Francine Willow". Initiales : F.W. C'était Frankie, à n'en pas douter. Connaissant l'énergumène, Haro éplucha le message pour y trouver ce que le slicer avait pu y dissimuler. La photo d'une plage paradisiaque contenait un code qui permettait de décrypter le message caché.
Le message en lui-même indiquait des coordonnées complètes. Un système, une planète, un lieu. Le tout chiffré, sans autre mention que "URGENT, discrétion requise".

C'était quoi ce bordel ? Drakell s'était montré mécontent de ne pouvoir trouver Frankie nulle part pendant plusieurs jours. Ils n'étaient pas spécialement pressés par le temps, mais il n'aimait pas le fait de ne rien savoir. Qu'est-ce qu'il manigançait ? Et maintenant, il fallait aller le chercher…

Mais quelque chose se passait, là dehors. Les sbires des Hutts étaient en ébullition, des rixes éclataient partout, des émeutes, des exécutions… C'était n'importe quoi.
Les indications du message menaient à un endroit un peu à l'écart, mais l'agitation s'en rapprochait doucement. Il ne faudrait pas longtemps avant que tout ça ne dégénère pour de bon.

Le vaisseau se posa doucement près d'un entrepôt à l'abandon, et Frankie les accueillit, un immense sourire aux lèvres.

    « Hé ! Désolé pour ces quelques jours de silence radio, les mecs, mais j'ai trouvé de quoi améliorer notre quotidien… »
Il emmena Haro à l'intérieur, le présenta rapidement à l'équipe, et lui désigna deux containers. L'un renfermait l'argent du casse, et l'autre les liquidités qu'ils ne pouvaient utiliser directement, à savoir les lingots d'aurodium et les jetons de casino.

Ça faisait un joli paquet, et les acolytes du Corellien seraient bien contents de pouvoir en profiter. Finis les jours tristounets entre deux contrats, à ne pas savoir comment joindre les deux bouts. Finies les fringues pourries, la bouffe dégueu et les armes vieilles comme l'Ancienne République.
Ils chargèrent le premier container dans la soute du vaisseau, mais en revenant chercher le second, la discussion dégénérait entre les membres du gang. C'était le Weequay. Ce taré menaçait de tout faire péter pour récupérer l'argent. Frankie fit un signe discret à Haro. Ça allait mal tourner, il valait mieux prévoir le coup. Werkx s'écarta, sortit son datapad et coupa l'éclairage. Noir complet. Baston. Lumière.

Le Weequay a réussi à tirer avec son blaster, tuant le Jilruan. Pas d'autre victime. Le cinglé avoue avoir miné l'endroit avant que Ciaphas ne lui plombe les molaires. Ils n'avaient que peu de temps pour quitter les lieux.
Frankie donne le signal à Haro, qui s'empare de leur deuxième container. Le slicer, lui, prend possession de la part du Weequay. Les dents ne lui feraient plus mal, à celui-là. Ferret pouvait bien prendre la part du Jilruan. Le malheur des uns…

L'Ermech chargé, ils pouvaient repartir. Frankie avait un plan pour l'aurodium, mais il lui faudrait un peu de temps, et quelques contacts finement placés. Mais c'était jouable. Les jetons, pareil. Il pourrait dénicher 175,000 de cash pour lui en fourguant les jetons, et les lingots fourniraient un beau pactole à se partager.

Le vaisseau décolla, juste une minute avant que l'explosion ne rase complètement l'entrepôt et les environs. Ce type était malade, mais c'était un génie.Il aurait pu les réduire à néant, ce con. Au lieu de ça, il leur rendait un fier service. Il ne resterait pas grande trace de leur passage, après ça…

L'appareil prit de l'altitude rapidement. Des vaisseaux commençaient à patrouiller de partout. Ils passèrent au travers sans mal, juste à temps. Et quelques instant plus tard, notre trio faisait le premier saut hyperespace d'une série qui devait couvrir leur fuite, juste au cas où.


Obtenu :
  • 19,0750,000 Crédits
  • 175,000 Crédits en jetons de casino (inutilisables, à revendre)
  • 70,000,000 Crédits en lingots d'aurodium (marqués, inutilisables)
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