- mar. 27 juin 2017 11:15
#28739
Sur ses écrans, Frankie ne voyait plus rien. Puis, avec le courant généré par l'installation auxiliaire, tout revint doucement à la normale. Les caméras en premier, puis l'éclairage, et enfin le redémarrage progressif de tous les systèmes. Il pouvait maintenant voir Aeria qui s'extrayait de son container et s'affairait à progresser vers la porte sans toucher le sol. C'était un vrai plaisir de la voir à l'œuvre. Et dire que pendant ce temps, les mecs de la sécurité ne voyait rien d'autre que le calme plat. C'était à mourir de rire.
Maintenant, ils avaient deux minutes de tranquillité, durant lesquelles il ne fallait pas que l'alarme soit déclenchée. Pendant ces deux minutes, Aeria avait le champ libre pour poser les explosifs, alors que NailBrain et Balthazar arriveraient par le couloir pour déclencher la mise à feu. D'ailleurs, il put voir qu'ils avaient réglé le petit problème de l'élévateur et s'occupaient des deux sentinelles du couloir. À présent, ils communiquaient avec le Furet pour procéder à l'ouverture de la porte.
C'était le moment pour Frankie de s'occuper du signal de l'alarme. La déflagration allait immanquablement la déclencher, et cette fois, il fallait utiliser cette aubaine pour s'assurer une porte de sortie. Ça serait spectaculaire, couillu, improbable et très certainement efficace.
Le signal était généré par un module relié aux systèmes de détection, mais aussi à une commande manuelle située dans le PC sécurité du casino. Frankie se brancha – physiquement – à sa station. Il allait devoir agir de manière un peu plus musclée, cette fois. Il commença par s'introduire dans les systèmes, via ce qu'il avait installé dans la salle des serveurs. Il remonta les arborescences, jusqu'aux programmes qui géraient les alarmes. D'ici, il n'avait plus qu'à faire un maximum de dégâts pour empêcher les types de la sécurité d'avoir la main sur leur propre système.
Werkx commença par supprimer tout ce qui permettait de déclencher l'alarme manuellement. Plus moyen d'appuyer sur le bouton. Enfin si, mais ça n'aurait aucun résultat.
Puis, il s'intéressa aux alarmes automatiques, générées par les instruments de détection. Là, il y avait une chiée de programmes, qui géraient les différents capteurs, caméras, détecteurs… et les mecs qui avaient installé ça avaient fait ça de manière vraiment dégueulasse. Il lui fallut rechercher attentivement ce qui concernait la chambre forte, mais il ne trouva pas ce qu'il voulait. Il manquait de temps, et de toute façon, il y avait des chances pour que les vibrations de l'explosion arrivent à perturber des capteurs dans les étages supérieurs et déclenchent l'alerte quand même.
Il s'attaqua donc à la racine de leur problème : la transmission du signal. Il revint vers le module d'appel, qui devait envoyer le signal d'alarme à son destinataire. Il suffisait de remplacer ce destinataire, en y entrant le mode d'envoi et la fréquence de son transceveur holonet. Et voilà. Le van de Frankie devenait le standard d'appel de la sécurité du Starlight Casino.
Juste à temps pour la mise à feu.
Boum. Une détonation, puis c'était le silence. À la caméra, c'était le chaos. La poussière en suspension laissait deviner que Aeria s'était abritée derrière les caissons, au milieu de la pièce. Le calme absolu régnait sur le coffre, et le Weequay flanqué de l'Ughnaught firent leur entrée – en même temps que le Boss recevait le signal d'alarme – assaisonnée de bonnes insultes. Aeria parvint à les faire taire, mais ils repartaient facilement. Frankie se fendit de quelques insultes dans son oreillette, afin de les calmer pour de bon, mais cela ne marcha qu'un temps, il fallait toujours les rappeler à l'ordre.
Frankie pouvait donner le départ pour l'intervention.
Au volant du van, le Jilruan confirma à Frankie qu'ils étaient au complet et en route. Il ne leur faudrait que peu de temps pour gagner le casino et faire le nécessaire.
Frankie, lui, s'attarda un instant à suivre les préparatifs dans la chambre forte. Il n'avait jamais rien vu d'aussi beau. Tout ce fric, qui s'entassait et qui se destinait à sortir d'ici pour entrer directement dans leurs fouilles. Simplement magnifique.
Il passa rapidement à l'avant de son van et démarra. Il devait être prêt à foutre le camp, car il n'était pas certain que leur plan fonctionnerait sans le moindre accroc. Il devait donc pouvoir filer à toute berzingue, prendre la tangente, au plus vite. Il revint à l'arrière. Il devait encore veiller à ce que tout roule, et il voulait surtout pouvoir faire une dernière chose avant de dégager.
Comme un bon gros doigt dans le cul de Dantioch et ses potes limaces.
Maintenant, ils avaient deux minutes de tranquillité, durant lesquelles il ne fallait pas que l'alarme soit déclenchée. Pendant ces deux minutes, Aeria avait le champ libre pour poser les explosifs, alors que NailBrain et Balthazar arriveraient par le couloir pour déclencher la mise à feu. D'ailleurs, il put voir qu'ils avaient réglé le petit problème de l'élévateur et s'occupaient des deux sentinelles du couloir. À présent, ils communiquaient avec le Furet pour procéder à l'ouverture de la porte.
C'était le moment pour Frankie de s'occuper du signal de l'alarme. La déflagration allait immanquablement la déclencher, et cette fois, il fallait utiliser cette aubaine pour s'assurer une porte de sortie. Ça serait spectaculaire, couillu, improbable et très certainement efficace.
Le signal était généré par un module relié aux systèmes de détection, mais aussi à une commande manuelle située dans le PC sécurité du casino. Frankie se brancha – physiquement – à sa station. Il allait devoir agir de manière un peu plus musclée, cette fois. Il commença par s'introduire dans les systèmes, via ce qu'il avait installé dans la salle des serveurs. Il remonta les arborescences, jusqu'aux programmes qui géraient les alarmes. D'ici, il n'avait plus qu'à faire un maximum de dégâts pour empêcher les types de la sécurité d'avoir la main sur leur propre système.
Werkx commença par supprimer tout ce qui permettait de déclencher l'alarme manuellement. Plus moyen d'appuyer sur le bouton. Enfin si, mais ça n'aurait aucun résultat.
Puis, il s'intéressa aux alarmes automatiques, générées par les instruments de détection. Là, il y avait une chiée de programmes, qui géraient les différents capteurs, caméras, détecteurs… et les mecs qui avaient installé ça avaient fait ça de manière vraiment dégueulasse. Il lui fallut rechercher attentivement ce qui concernait la chambre forte, mais il ne trouva pas ce qu'il voulait. Il manquait de temps, et de toute façon, il y avait des chances pour que les vibrations de l'explosion arrivent à perturber des capteurs dans les étages supérieurs et déclenchent l'alerte quand même.
Il s'attaqua donc à la racine de leur problème : la transmission du signal. Il revint vers le module d'appel, qui devait envoyer le signal d'alarme à son destinataire. Il suffisait de remplacer ce destinataire, en y entrant le mode d'envoi et la fréquence de son transceveur holonet. Et voilà. Le van de Frankie devenait le standard d'appel de la sécurité du Starlight Casino.
Juste à temps pour la mise à feu.
Boum. Une détonation, puis c'était le silence. À la caméra, c'était le chaos. La poussière en suspension laissait deviner que Aeria s'était abritée derrière les caissons, au milieu de la pièce. Le calme absolu régnait sur le coffre, et le Weequay flanqué de l'Ughnaught firent leur entrée – en même temps que le Boss recevait le signal d'alarme – assaisonnée de bonnes insultes. Aeria parvint à les faire taire, mais ils repartaient facilement. Frankie se fendit de quelques insultes dans son oreillette, afin de les calmer pour de bon, mais cela ne marcha qu'un temps, il fallait toujours les rappeler à l'ordre.
Frankie pouvait donner le départ pour l'intervention.
- « Okay les gars, jusqu'ici c'est un sans faute. On est dans la dernière ligne droite. En route pour l'intervention. Et n'oubliez pas : casques en place et visières baissées.
Ferret, si tu arrives à gérer ces deux guignols, rassemblez un maximum de pognon le temps que l'équipe arrive. Et pensez à vous changer : de braqueurs vous devenez mercenaires. Et les seuls cadavres qui sortiront de ce coffre vaudront un beau paquet de blé. »
Au volant du van, le Jilruan confirma à Frankie qu'ils étaient au complet et en route. Il ne leur faudrait que peu de temps pour gagner le casino et faire le nécessaire.
Frankie, lui, s'attarda un instant à suivre les préparatifs dans la chambre forte. Il n'avait jamais rien vu d'aussi beau. Tout ce fric, qui s'entassait et qui se destinait à sortir d'ici pour entrer directement dans leurs fouilles. Simplement magnifique.
Il passa rapidement à l'avant de son van et démarra. Il devait être prêt à foutre le camp, car il n'était pas certain que leur plan fonctionnerait sans le moindre accroc. Il devait donc pouvoir filer à toute berzingue, prendre la tangente, au plus vite. Il revint à l'arrière. Il devait encore veiller à ce que tout roule, et il voulait surtout pouvoir faire une dernière chose avant de dégager.
Comme un bon gros doigt dans le cul de Dantioch et ses potes limaces.