L'Astre Tyran

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Orbitant autour de la planète des Hutts, Nal Hutta, Nar Shaddaa est le spatioport du monde Hutt, connu dans toute la galaxie pour ses immenses gratte-ciels, ses mécaniciens spatiaux réputés, mais aussi pour sa fréquentation douteuse, composée de tout ce que le secteur compte de hors-la-loi. Surnommée la Lune des Contrebandiers, Nar Shaddaa est effectivement une plate-forme active pour la contrebande dans les bordures Médiane et Extérieure.
Gouvernement : Hutts
#31927
Alayna était là, à genou. Son regard troublait par les larmes, elle arrivait à peine à fixer la tête de l’homme qui se trouvait que sol. La mare de sang se trouvait à quelques dizaines de centimètres devant elle, s’écoulant lentement vers sa tunique. La Chandrillienne, elle, ne se sentait pas la force d’avançait du moindre yota. Sa sœur accourut et vint s’agenouiller à côté d’elle, l’entourant de ses bras. La chaleur de Jeny eut un effet libérateur sur la Politicienne. Des larmes couleurs et elle cacha son visage au creux de l’épaule de la grise.

Doucement, elle sentit des doigts froids serrer sa main qui souffrait de quelques brulures légères. Sur l’épaule accueillante de sa sœur, Alayna se laissait bercer par la respiration rassurante de Jeny. C’était fini. Ils n’étaient plus un danger. Tout allait s’améliorer. Bientôt, tout reviendrait à la normale. C’était la promesse que lui faisait la grise. Et apeurée, perturbée, Alayna n’avait qu’une envie : Croire à tout cela. Croire même qu’il ne s’agissait que d’un rêve.

La bienveillance de sa sœur l’entourait, l’enivrait, et bientôt, les larmes arrêtèrent de couler sur les joues que la jeune fille. Oui, elle se souvenait d’Arkania. De ses instants, elles gardaient des souvenirs resplendissant. C’était là, dans la neige de la planète du nord qu’Alayna avait rencontré pour la première fois sa grande sœur. Avant même ce jour, elle ignorait tout de celle-ci. La guerre lui avait en effet effacée une large partie de ses souvenirs d’enfances, et la révélation de l’existence de Jeny avait été comme une renaissance pour elle.

Ses plaines de neiges, elles y étaient restées allongées durant de longues heures. Dans ses instants, elles se retrouvaient seules, se calmant l’une et l’autre respectivement. Dans ses moments de calme, il n’y avait pas de Chandrila, de Confédération et de politique. Juste elles, deux sœurs vivants en parfaite harmonies. Se souvenir de ses instants était à la fois plaisant et douloureux. Il lui calmait sa blessure du jour pour en ouvrir une autre, au doux gout amer. La nostalgie.

Doucement, la Chandrillienne sentit la main de sa sœur passait dans sa poche pour prendre la pilule qu’elle y avait elle-même glissait. Elle la jeta au loin sans demander à l’héritière son avis. Alayna avait toutefois tranché, jamais elle ne toucherait à ce qui semblait être de la drogue. Elle profita des derniers instants de proximités avec sa sœur pour lui murmurer quelques mots.


« Merci Jeny…Je t’aime… »

Sur les lèvres de la politicienne, un sourire avait repris place. Dans ce dernier instant, elle sentait la chaleur de sa sœur l’irradié, comme une source diffuse de protection et de bienveillance. Doucement, Jeny se recula et se releva. Elle aida Alayna à se relever et Cryus vint à ses côtés pour l’aider à marcher. Marchant doucement, la Politicienne remarqua la blessure de son ancien amant. Sa sœur alla vers l’homme à qui Alayna avait retiré la main pour le relever et l’emmener avec eux. La Chandrillienne ne mit guère longtemps à comprendre qu’un interrogatoire aller vite arriver.

Le groupe avança doucement dans le couloir qui menait à la planque de Cryus. Une salle sombre, poussiéreuse, presque crasseuse. Une odeur de renfermer saisissait à la gorge aussitôt rentrait. Jeny installa alors le mercenaire sur une chaise. Elle prit la parole assez rapidement, présentant la bande en arrachant un sourire à la Chandrillienne. Les paroles de Jeny et la présence de Cryus lui avait donné une nouvelle consistance, et elle semblait de nouveau prête pour l’action. Ses émotions étaient toujours là, à se battre, mais l’héritière essayait à présent d’en tirer le meilleur pour mener à bien sa mission.


« Elle là-bas, le bon ? C’est elle qui ma tranchait ma main, la garce ! »

Mauvaise réponse.

« Un conseil, reste bien sage si tu ne veux pas que je coupe autre chose que ta main. »

Alayna s’approcha doucement de l’homme, s’avançant légèrement par rapprt à sa sœur.

« Commençons simplement, comme à demander la brute… »

Elle se tourna rapidement vers sa sœur, l’air joueuse.

« Tu m’en veux pas, mais tu t’es toi-même présenter comme ça... »

Non, Jeny ne lui en voudrais pas, c’était certain.

« Qui t’envoie donc ! Dis-nous qui voulait nous faire la peau ! »
« Je te dirais rien espèce de cinglée. Ils me tueraient. »
« Oh, voyez-vous ça… »

Alayna se tourna de nouveau vers sa sœur.

« On dirait que notre invité à besoin d’aide pour s’exprimait. »
#31930
Dans la salle humide et remplie de morceaux d’on ne savait quoi, où un homme y était assis au centre, entouré par deux femmes plus détermineé que jamais, sous le regard hagard d’un autre compagnon qui prenait ses distances. Jeny avait posé les bases, il faudrait aller continuer dans la lancée. C’est sa sœur qui se lança dans la suite de la conversation. Jeny se recula et étira un sourire quand elle l’appela par son nouveau surnom. Cela lui allait bien, elle aimait jouer les gros bras si c’était pour faire parler de la racaille de Nar shaddaa. Lors de la première insulte, Jeny ne dit rien, même si elle sentit son poil s’hérisser sur son bras et le sang battre dans ses tempes. La drogue battait son plein et tant que l’adrénaline était présente, elle restait lucide. Là en revanche, tout commençait à redescendre. Une atmosphère lourde et pesante commençait à se répandre sur son esprit. Ses gestes se firent plus las et sa vue troublée. Non, pas maintenant. Il fallait plus d’adrénaline, plus de … Elle sentit comme une odeur d’herbe, d’un plat typique d’une lointaine planète de glace. Quelque chose que l’on prépare avec amour et soin, que l’on servait lors des grands banquets. Le froid n’était pas un problème, il n’en a jamais été un. Au contraire, tout était paisible là bas, et cette odeur entêtante qui s’infiltrait jusque dans ces vêtements … Non ! Jeny sursauta, tandis que les hallucinations sensorielles se succédèrent. Il fallait passer à l’action. Elle profita alors de la prochaine insulte pour saisir le gars par le col et le lancer tel un vulgaire chiffon contre un mur. Main tendue vers l’homme collé contre le mur, osant à peine bouger la tête, ne le pouvant presque pas d’ailleurs, Jeny s’approcha lentement.

« Il y a des sorts bien pire que la mort. La Brute n’aime pas quand on insulte le Bon. »

Elle continua à s’approcher et le laissa retomber sur ses pieds, sans le laisser le moindre temps de réaction. Elle prit son visage dans sa main, puis le força à s’agenouiller.

« Je pourrai tout aussi bien aller dans ton esprit y foutre le bordel. Récupérer les informations, et te laisser comme un légume sur le sol. Je pourrais t’enlever toute ta personnalité. »

Un éclair de lucidité passa dans son regard. Oh oui, tu comprenais, tandis que la Force écrasait lentement ses tempes. Son visage se mit à rougir alors que le sang s’y accumulait. Il essaya de parler, ou peut-être de murmurer, mais il y eut seulement quelques gazouillies et des spasmes.

« Le sang est en train de monter jusqu’à ton cerveau, mais il ne redescend plus. La mort par rupture d’anévrisme. »

Elle lacha le pauvre bougre qui retomba sur le sol, relachant également la pression pour permettre au sang de s’écouler. Il alla parler de nouvea, mais n’eut pas le temps. Jeny le souleva avec la Force et lui écrasa la trachée cette fois.

« La mort par suffocation. La pire ? Tes poumons vont commencer à te brûler et des étoiles danseront devant tes yeux. Est-ce que tu es en train de voir défiler toute ta vie pourrie ? »

L’homme retomba de nouveau au sol après quelques secondes d’intense pression et la jeune femme se retourna.

« Tu n’es qu’une marionnette entre mes mains, mais j’aimerai autant éviter de te lobotomiser. Tu sais pourquoi ? »

De nouveau, elle le fit voler et le rejeta contre la chaise.

« Parce que je veux que tu racontes qu’il ne faut jamais s’en prendre à nous. Vos petites guerres de clans, vos crises politiques ne nous concernent pas. N’essayez jamais de nous faire du mal, n’essayez jamais de nous faire tomber. Vous n’êtes que de pitoyables pions entre nos mains et nous vous tuerons un à un s’il le faut. Ta main. »

Il ne parlait plus, tandis que la peur était instiguée dans son regard. La peur non pas de mourir, mais de tout perdre. C’était pire que tout. Deux expériences de morts immédiates qui le fit prendre conscience qu’il n’était rien comparé à leur pouvoir. La jeune femme tendait sa main pour qu’il lui donne la sienne. Son regard était dûr comme la roche, comme Chandrila elle-même. Tremblant, l’homme déglutit et la lui tendit. Jeny posa alors le manche de son sabre en dessous du majeur.

« Qui t’envoie ? »

« Mais je … »

La lame s’alluma rapidement, vaporisant le doigt sous l’intense chaleur. L’autre commença à hurler. Elle changea de doigt, vers l’index. Ses cris se changèrent en râle et des larmes commençèrent à couler de part et d’autre de son visage. L’ancienne Grise n’en avait pas fini.

« Il te reste quatre chances. Qui t’envoie ? »
#31948
Il y avait des sorts pires que la mort. C’était la réalité.

« N’est pas pitié des morts, est pitié des vivants. »

La phrase avait été un murmure, à peine audible. Une phrase que Maya avait prononcée comme un conseil envers sa fille. Alayna en comprenait doucement tout le sens. Les morts étaient dans un silence éternel. Rien ne pouvait les déranger. La vie, elle, pouvait arracher petit à petit chaque joie à un être. Et le mercenaire aller bientôt apprendre de cette dure vérité.

Alayna regarda sa sœur s’approchait de l’animal. Elle avait dans les yeux cette lueur que tous sauf elle devait craindre. Main tendue, elle levait l’homme dans les airs. Arrivée face à lui, elle le laissa tomber à genou. Sa main caressa sa joue pour le forçait à s’agenouiller. La, devant les deux jeunes filles, le pirate n’était plus qu’un moins que rien à leur merci.

Il était totalement sous l’emprise de Jeny. Son esprit et son corps ne répondait qu’a elle et sa volonté. Elle pouvait envahir son être de vision de terreur et d’illusion horrifique jusqu’à lui faire perdre la raison. Elle pouvait extraire de force les souvenirs de l’homme pour tenter d’en tirer le plus d’information.

Mais elle choisit de passer à l’action pour le faire parler. Le sang de l’homme remontait vers son cerveau, lui infligeant une douleur insupportable. Jeny semblait ressentir une joie malsaine à voir le bougre souffrir. Alayna elle n’y voyait rien de plus qu’un moyen pour arriver à son objectif. Il avait tenté de les tuer. Et jusqu’à maintenant, elles l’avaient laissé vivant.

La grise avait privé l’homme d’oxygène, le menait au bord de la mort pour la deuxième fois en quelques minutes. Il vola de nouveau avant de se retrouver une fois de plus sur la chaise. Il était sa chose. Son jouet. Jeny demandait à sa marionnette sa main. Allait-elle…

Sans réponse à sa question, elle alluma la lame, tirant à Alayna une moue légèrement dégoutée. Le doigt de l’homme avait était vaporisé et ne restait qu’un bout de chaire sanguinolent à l’odeur âcre.

« Ahhhhh
! »

Alayna ne ressentait aucun plaisir à voir la scène. Toutefois, elle n’avait pas non plus de peine ou de regret. Il fallait tout faire pour savoir qui avait tenté de les tuer. La jeune fille reprit la parole pour la première fois depuis le début de l’interrogation.

« Qui !? »
« Je… »
« Tu peux y… »
« Stop ! Stop ! Je vous….je vais vous dire… »

Alayna avança alors doucement vers l’homme, prête à entendre ce qu’il avait à dire.

« C’est un homme…Ils nous a tous recruter, et nous ne sommes pas les seuls sur le contrat. »
« C’est qui ? »
« Il… »
« Attention… »

Alayna avait pris son propre sabre pour le positionner face à l’épaule de l’homme.

« Je ne connais pas son nom... Personne ne le connais…Certains disent l’avoir déjà croisé sur Shadaa mais je ne l’avais jamais vu… Il nous a bien payer, bien plus que tous mes contrats de l’année...Les autres disaient que ce mec aurait pu nous tuer d’un claquement de doigt »

Un puissant. Un riche. Exactement le profil que la jeune fille rechercher.

« A quoi il ressemble ? »
« Un homme moyen…De cheveux bruns mal coiffés…un visage un peu marqué…fatigué. La quarantaine et assez mal rasé…un long manteau noir… »
« Et une tache jaune dans son œil. »

L’Héritière se retournant brutalement vers Cryus, laissaient dans le fond de la salle.

« Cryus ? »
« L’homme. Il a une tache jaune dans son œil. »

Alayna s’était mise à avancer d’un pas décidé. Son visage était métamorphosé, déformait par la colère soudaine. Ses doigts ne tenaient pas en place et bientôt, dirigeant sa main vers le mur, un éclair quitta sa peau pour frapper à quelques centimètres de son ancien amant.

« Comment tu sais ça ! Tu es avec lui ?! »
« Non…L’homme qu’il décrit, c’est l’homme qui nous a vendu les faux documents sur Maya. Décoiffé, le visage marqué, fatigué. Le long manteau noir. Et une tache jaune. C’est le même homme Alayna ! »

Décoiffé, fatigué. Un long manteau noir. Une tache jaune. Doucement, la Chandrillienne essayait de se faire une idée de ce commanditaire. Cheveux en bataille. Visage marqué. Long Manteau. Tache jaune.

« Lui…C’est impossible…Tu mens…vous mentez ! »

Avant qu’il ne puisse réagir, Alayna fit partir un nouvel éclair vers le jeune politicien. Frappant en un instant son épaule, l’arc arrache un cri de douleur au jeune homme.

« Je te dis la vérité Alayna ! »
« Tu mens ! »
« Je te dis la vérité ! Je te demande de ma croire ! Je te dis la vérité, comme je te l’ai dit lors de cette soirée. »

Le jeune homme avait avancé vers la Chandrillienne malgré la douleur. Malgré le risque de se voir asséner une nouvelle décharge. Bientôt, il se trouva tout proche. A une distance où chuchoter suffiser pour se comprendre.

« Alayna…crois-moi. Tu es importante Alayna, bien plus qu’aucun de nous ne le sera jamais. Si tu sais qui est cet homme, tu es la seule à pouvoir agir. »
« S’il est impliqué…C’est que le complot touche les plus hautes sphères… »
« C’est pour ça que tu es la seule à pouvoir faire quelques choses. »

L’héritière se plongea un instant dans le regard de son interlocuteur. Il était si prés et si loin à la fois. Elle avait tant envie de l’embrasser et de le tuer en même temps. Il était la pierre angulaire de ses désirs. Son premier amour, sa première trahison. Son dernier amour, sa dernière faiblesse. Alayna ne savait quoi faire. Perdue une fois de plus. Le jeune homme était un paradoxe à lui seul, capable de paralyser totalement la politicienne. Comment pouvait-elle encore se laisser tenter après cette trahison ?

Comme pour mettre fin à ce malaise, elle se retourna vers son soutien éternel. Son point de repère. Sa sœur.


« Jeny…Je pense que l’on devrait partir. Je sais de qu’il s’agit. Et nous ne sommes pas en sécurité ici. »






Utilisation de la Force
Pouvoirs & Forme :
  • Eclair (Connu ==> Pratiqué)
#31972
Quand l’homme se prépara à la parole, Jeny se recula, rangea sa lame et croisa les bras, posant sur lui des yeux absents. Sa partie était faite, à sa sœur de jouer. La suite, elle ne l’a compris pas réellement. Encore un de ces hommes mystérieux qui aimaient à jouer avec des mercenaires. Cryus sembla le connaître, étonnant ? Jeny jeta sur lui un regard noir, puis se retourna vers l’homme. C’était donc une personne brune avec une tâche jaune dans l’œil. Qu’il en profite, de son œil, car il allait le perdre. C’est Alayna finalement qui marqua la fin de l’entretien.

« Tu m’expliques ? Qui est-il ? »

Il fallait quand même demander, parce que pour l’instant, Jeny avait beau jouer les gros bras, elle n’avait pas compris un traître mot de qui il pouvait choisir. Ce faisant, elle était la seule à ne pas être dans le coup. L’ancienne Grise attendit les explications de sa sœur. Ensuite, ils purent tous les trois partirent de cet endroit, cette planque qui finalement n’avait pas servi à grand-chose.

« Va raconter à tes collègues que l’on ne nous attaque pas. Si tu vois un contrat nous concernant, si tu vois nos noms affichés, fais-en sorte qu’ils disparaissent. Sinon je te retrouverai. »

Voilà qui était dit, elle le laissa en vie pour cette fois, pour commencer à faire passer la rumeur. Les deux sœurs intouchables des colonies. Se forger une réputation, c’était trier le mauvais grain de l’ivraie. Le respect, la protection. Autant de choses dont elles avaient toutes les deux besoins à ce moment. Rapidement, elles prirent le chemin des escaliers, passant devant les hommes qui agonisaient toujours. Presque. Il en manquait un. Déformation professionnelle. Un Gris ne tue pas ? Quelle belle connerie. Voilà ce que cela rapportait de suivre des codes, cela mettait en danger tout le monde pour rien. Ils avaient choisi leur camp, celui des perdants. Elle ne fit aucune remarque mais étendit son esprit dans les alentours. Ce n’était sûrement pas fini. Putain de gris de merde. Voilà. Poings serrés, elle ouvrit la marche, étant surement la plus experimentée dans les batailles. Au détour de l’artère principale, elle fit ralentir tout le monde, passa la tête à travers le coin. Personne, presque personne. Evidemment, le piège était dessiné, un œil expert ne pouvait pas le louper. Quelques individus, hommes et femmes discutaient devant les dédales adjacents à cette même artère. Ou peut-être la bloquaient-ils ? Un autre vagabondait avec ce qui semblait être une sorte d’animal de compagnie à poil court.

« Tu te souviens de Cyborrea ? On est dans la même situation. Reste bien derrière moi, on va longer la rue. »

Elle prit les devant et s’engouffra dans la ruelle. Oh oui, les esprits s’échauffaient quand ils firent mine de ne pas les voirs. Jeny le savait, cela se sentait, espèces de dégénérés. Ils marchèrent rapidement, sans se retourner, passant devant plusieurs petites ruelles sur les côtés, à côté de speeders garés sur le bas côté. Ils arrivèrent au niveau du groupe su-cités, mais de l’autre côté de la rue. C’est à ce moment qu’une détonation retentit. Jeny dégaina son sabre et dévia le tir qui se perdit autre part. L’homme au chien prit la fuite, innocent visiblement. Les autres en revanche arrivèrent vers eux, blaster au poing. Deux d’entre eux avaient des lames. Il y avait encore ce tireur d’élite caché quelque part. Jeny les fit s’agenouiller derrière un speeder.

« Bon. Lors de la guerre sur cette planète, il y avait un tireur d’élite également. On va utiliser la même technique. Alayna, quand je te le dirai, tu vas te lever. Utiliser la Force pour te mettre à couvert quand il fera feu, je dois savoir où il se trouve. Prête ? »

Jeny bougea ses doigts et attrapa un autre speeder avec la Force. Comme sur Cyborrea, hein ? Le véhicule vrombit tandis que les autres types leur demandaient de se rendre. Mais encore ? Alayna releva la tête à son signal, le tir fusa. Jeny repéra le tireur et lança le speeder dans la façade du bâtiment. Il y eu un fracas de tous les diables et des pans de métaux, de bétons et autres tombèrent ça et là. Assez de bruits pour perturber l’autre groupe.

« Bien joué petite sœur. Maintenant, je reviens ! »

La sensitive passa par-dessus le speeder de protection et s’élança à travers le groupe, sabre laser en main.
#32001





Alayna prenait seulement conscience de l’importance du complot lorsque sa sœur lui demanda des explications. La question était légitime et la Chandrillienne ne pouvait qu’y répondre, avec le peu de chose qu’elle avait compris.

« C’est un exécuteur. Un collaborateur, un homme de main. On peut appeler ça de dix mille façons, mais dans tous les cas, c’est un subalterne. Le problème est que cet homme est normalement loyal à Maya. Et il n’est connu que de très peu de monde. La personne qui est derrière le complot manipule l’entourage de Maya. Tu te rends compte Jeny ? Je pense que la personne que nous cherchons est membre du gouvernement. »

Rien que ça. Un membre du haut Conseil. Peut-être un politicien du Conseil de Chandrila. Un conseillé, un directeur. Un puissant. Mais un puissant sensé être loyal. Le mal était interne, et la chasse au comploteur se transformer en traque au traitre. Avec de nouveaux dangers. Dans ses conditions, il était impossible d’être sûr de quoi que ce soit.

« Nous ne pouvons faire confiance à personne. Pas même sur Chandrila. »

Faire confiance était un risque qu’elles ne pouvaient prendre. Le groupe sortit de la Planque pour rejoindre l’astroport. Leur escale sur Nar Shaddaa avait finalement était relativement courte mais efficace. Il n’y avait plus rien a tirer ici. Ni le cousin du crasseux, ni Cryus ne pouvait leur en apprendre plus. Les solutions n’étaient plus là. Mais rien n’était perdu, la Chandrillienne savait exactement où se rendre pour confondre le traitre qui tentait de faire tomber sa mère.

Ils repassèrent parmi les hommes agonisant qu’ils avaient laissés. La doctrine Grise était d’une hypocrisie sans commune mesure. La lumière au combat n’était qu’illusion. Ne pas tuer, tel était le précepte qu’Alayna suivait. Mais à celui à qui elle avait tranché la jambe de part en part, qui agonisait inconscient dans une mare de sang, comment pouvait elle affirmer qu’elle n’avait pas tué ? Personne ne viendrait pour le bougre. Un mercenaire ne pouvait compter que sur lui, et sur lui seul. Personne ne le chercherait, personne ne lui parait un bain de bacta et une jambe cybernétique. Non. Ici pas de secours, rien. La mort l’attendait. Une lente agonie dont visiblement, il ne la percevrait heureusement que très peu. En passant, Alayna regarda son échec. Cette tête coupée, au centre d’une tache pourpre. Elle n’avait su se contrôler et avait sciemment trahit les commandements de l’ordre gris, mettant fin à sa croyance dans une règle idiote, irresponsable et sournoise. Les autres se voilaient la face. Ils ne voulaient guère de responsabilité à leurs actes. Elle, elle avait décidé de les affronter.

Quittant le lieu du massacre, le groupe arriva bientôt dans l’artère principale. Alayna était bien trop concentré sur l’affaire du traitre pour ressentir arrivé le danger que Jeny avait senti immédiatement. Se souvenait-elle de Cyborrea ? Sa première bataille ? Celle où elle et sa sœur avait traversé le champ de bataille de part en part pour faire progresser la liberté ? Oui. Elle en gardait des souvenir de sang et de cendre. Elle revoyait ses hommes, blessaient. Les civils touchaient. Les morts. L’horreur de la guerre. Comment l’oublier ?

Mais Jeny faisait référence au combat, et à la manière dont il l’avait abordé sur la planète Hutt. La plus jeune des sœurs, moins expérimentée que son aînée, était restée en arrière durant l’affrontement, suivant sa frangine qui lui servait de protection.

Alayna approuva d’un hochement de tête et elle fit signe à Cryus de restait derrière elle. La jeune fille sembla un instant relevait sa tunique mais ne prit en réalité qu’un blaster caché sous le tissus. Se tournant de nouveau, elle regarda le politicien en lui tendant l'arme.


« Je te fais confiance. Si on se fait attaquer, il faudra que tu nous couvre. »
« Je ferais tout ce que je peux pour toi Alayna. »

La Chandrillienne ne put s’empêcher de sourire quelque peu. Etrange paradoxe que ce que lui faisait ressentir son cœur. Un mélange de douceur et d’amertume. Une sensation de quasi-malaise l’envahissait chaque fois que leurs regards se croisaient, lui rappelant la dualité de ses sentiments. Amour et Haine ne former qu’un tout indissociable.

Brutalement, une explosion ramena l’héritière sur Terre. A ses côtés, Jeny s’était tourné et avait déviée un tir grâce à son sabre. Dans la foulée, le groupe avait plongé derrière un speeder pour se mettre à couvert. On compter plusieurs assaillants, tous armés et le bruit de l’un des tirs indiqua à la politicienne qu’il y avait parmi eux un tireur embusqué. Un tireur dont il fallait se débarrasser avant tout.


« D’accord Jeny. »

Alayna se concentra alors sur ce qu’elle allait faire. Se lever, se mettre dans la ligne de ligne du tireur, puis, lorsque le tir fuserait, se mettre à couvert. Elle tentait de se calmer, de temporiser ses émotions et de se concentrer sur la manœuvre. Elle devait être suffisamment liée à la force pour ressentir le tir et se mettre à couvert dans l’instant. La manœuvre était dangereuse. Risquée et mortelle.

Quand elle se ressentit prête, Alayna se leva et quasiment aussitôt, elle ressentit le tir fendre l’air dans sa direction. La jeune fille entama son mouvement, se jetant en arrière. Alors que sa tête semblait se rapprochait du sol, ses mains se posèrent sur le bêton pour donner une impulsion à son corps qui dans une nouvelle rotation se remis tête vers le haut. Le mouvement fluide mais acrobatique l’avait amené en dehors de la ligne de mire. En dehors ? Pas tout à fait. Elle était partie légèrement trop tard. Peut-être trop troublé pour ressentir le doigt se poser sur la gâchette du blaster. Dans sa pirouette, le tir l’avait frôlé au niveau de la cheville. Dès qu’elle fut agenouillée, elle porta son regard sur sa jambe, prête à voir le sang coulé. Et pourtant, il n’y avait rien. Pas de brulure, pas de sang. Jeny était déjà partit à l’assaut et ne put le voir. Il fallut quelque seconde à la Chandrillienne pour comprendre par quel miracle le tir ne lui donné qu’un vague fourmillement dans la cheville. Evidement. On les voulait vivantes.


« JENY ! ILS TIRENT AU PARALYSANT »

Leurs ennemis ne jouaient pas d’armes mortelles, mais déjà Jeny avait commencé le carnage dans les rangs adverses. Alayna elle revint derrière le speeder où Cryus l’attendait.

« Alayna, on fait quoi ? »

Que devaient-ils faire ? En face, il n’y avait pas de danger mortel. Mais s’ils ne faisaient rien, ils finiraient capturé. Voir pire pour Cryus. Si le commanditaire des mercenaires et l’informateur du politicien était la même personne, le jeune homme était alors un potentiel témoin. Gênant. Cette pensée accélera la pensée de la jeune fille. Malgré tout ce qu’elle pouvait ressentir, elle n’était sûre que d’une chose. Elle ne souhaitait pas voir son amant mourir. Tout traitre qu’il était.

« On les abats Cryus. On se sauve. Et on se tire. Prêt ? »
« Alayna… »
« On en parlera après Cryus. Aller ! On y va ! »

La Chandrillienne s’était alors jetait dans le combat, se rapprochant avec vitesse du premier ennemi. Elle esquiva un premier tir, puis un deuxième d’une roulade qui l’amena aux pieds de l’adversaire. D’un revers de sabre à bras tendus, elle trancha les deux jambes. En arrières, elle voyait les tirs de Cryus sur les ennemis. Les vies de ses hommes ne comptaient plus à leurs yeux. Ils étaient des pertes acceptables pour protéger le lien qui les unissait.

A peine avait-elle éliminait le premier homme qu’elle s’élança vers le deuxième. Evitement de tir. Salto avant pour se retrouver face à l’ennemi et l’abattre d’un coup vertical, tranchant le buste en deux. Tant pis pour les gris. Tant pis pour les préceptes. Tant pis pour la vie. On ne touchait pas à son amour sans subir son courroux.

Quand elle se releva, il ne restait plus personne. Tous étaient morts ou agonisant. Le combat était fini et personne n’était touché de leur côté. Pourtant, alors qu’il reprenait la route doucement, de nouveaux tirs filèrent dans leur direction. Au loin, une nouvelle escouade arrivait vers eux.

Alors qu’ils fuyaient la rue pour rejoindre l’astroport, les mercenaires gagnaient du terrain. A l’un des angles, Cryus décrocha du groupe. Alayna le remarqua après quelques mètres et retourna a sa rencontre.


« Mais qu’est-ce que tu fais espèce d’idiot ?! »
« Alayna, ils nous rattrapent. Je vous donne du temps. »
« Mais… »
« Je vous rejoindrais Alayna. Je te retrouverai. Nous nous reverrons. »
« Je… »
« Je sais Alayna. Je t’aime. Je t’ai fait mal, mais je vais me rattraper. »

Déjà des tirs les entouraient. Un ultime sourire, le plus charmeur de tous. Un regard intense. Une envie de baiser. Le dernier. Des lèvres se touchant, s’effleurant avant de se quitter définitivement. Une larme et une impression de s’éloigner malgré elle.

« Il est temps. Allez, vas-y, cours. Sauve-toi. Cours petite maligne. »

Courir. Toujours. S’éloigner du danger et de l’amour. Les tirs se faisaient plus nombreux et Alayna avait repris sa course à la suite de sa sœur, laissant Cryus seul face aux adversaires. Déjà, alors que les chandrilliennes s’éloignaient, on pouvait entendre le combat faire rage. L’héritière courrait, toujours plus vite vers l’astroport, comme pour oublier que derrière elle mourrait certainement son premier amour. Sur sa joue, une larme roulait. On allait lui payer tout ça.



Utilisation de la Force
Pouvoirs & Forme :
  • Makashi: (Connu ==> Pratiqué )
  • K'Thri: (Pratiqué)
  • Meditation: (Pratiqué)
#32005
Ambiance


Rien que cela. Juste un executeur. Le fait que ce soit un ou a été un ami ne compte pas. Cet homme était un traître, et jeny détestait cela au plus au point. Il en répondrait devant la justice de leurs sabres, cet homme là. Pour avoir trahit Maya, pour avoir trahit Alayna, mais également avoir remis en cause le bon fonctionnement de la confédération. Jeny n’avait rien rajouté davantage, pour se lancer plus tard comme et âme dans un combat acharné. Deux hommes, armes blaster à la main, un couple avec des épées dont elle pouvait sentir le courant électrique qui y circulait. Jeny avait directement sauté dans le tas et essayait de couper un membre qui dépassait, mais à chaque fois, fut contraite de taper sur les deux épées qui bloquaient ses coups. Sa sœur lui hurla un mot. Paralysant ? Alors il n’y avait aucun danger de mort finalement. Ce combat en perdait de sa saveur. Premier coup sur la droite et sur la gauche, ses deux assaillants la maintenait hors de combat des tireurs, et cela l’énervait. Ses yeux palpitèrent d’une lueur orangeatre. Jeny se recula du contact, regardant seulement les deux tireurs du fond, protégés par cette barrière d’épées. Très bien. Un premier tir passa dans sa direction, un deuxième. Ce n’était pas des tirs que l’on pouvait parer, alors peut-être eut-elle oublié ce fait là, mais quand le sabre ne rencontra aucune résistance et que son torse se tétanisa, elle comprit qu’elle avait été touchée. Sa respiration était bloquée et elle tomba genoux à terre. Jeny ferma les yeux. La douleur n’existait pas. C’était cela le truc. Pas de douleurs, juste la lame. Elle les sentit se rapprocher d’elle, un deuxième tir la percuta, elle serra le poing et le frappa contre le sol.

« Fils de … »

Un projectile, décroché de la structure, fut précipité sur un des tireurs, assez violemment pour le tuer sur le coup. Les autres se retournèrent, Jeny se releva. Son bras droit était engourdi sous le choc, alors le sabre fut placé en main gauche. D’un bond, elle se retrouva derrière la femme et plaça sa lame au creux de son coup, avant de l’y égorger. Les tirs se succédèrent sur sa position tandis qu’il feintait, esquivait, virevoltait. Arrivée au niveau du deuxième tireurs, elle l’éviscera et jeta son bras rapidement en arrière pour parer la lame. Jeny se laissa tomber en arrière et dans un saut périlleux se dégagea du contact. L’autre s’approcha lentement d’elle, avec la ferme attention de venger la mort de ses camarades. Jeny rangea son sabre et souffla. Elle pointa du doigt un endroit derrière lui, il fronça les sourcils, elle sourit, il se retourna, elle propulsa un speeder sur lui, l’écrasant contre le mur. La Grise n’était pas la plus forte au sabre, mais avait au moins le don d’être inventive. Puis, retour vers sa sœur qui courrait déjà en sens inverse. Où était Cryus ?

Les tirs fusèrent et les crépitements explosèrent au loins, à l’horyzon. Pourquoi est-ce qu’ils continuaient de tirer ces idiots ? Jeny s’arrêta au bout d’un moment, attrapant le bras de sa sœur.

« Alayna qu’est ce … »

Elle vit une nouvelle larme couler sur sa joue. Pas besoin d’en dire davantage. Non, cet idiot n’était pas mort. Elle se rappela alors des enseignements de son ancien maître. Les règles qui composaient la vie d’un sensitif gris, et ne put s’empêcher d’esquisser un sourire. Elle posa une main sur la joue de sa petite sœur.

« Règle numéro 3. Les héros, ça n’existe pas. Personne n’a le droit de te faire pleurer … »

Son sourire se tarit aussitôt, et sans un mot, elle repartit en direction du combat. En chemin, elle insulta probablement Cryus de tous les noms d’oiseaux, de rongeurs et probablement de félins de la galaxie. Cet idiot n’en avait pas eu assez de lui briser le cœur une fois, il voulait recommencer sans cesse jusqu’à ce qu’elle sombre dans une dépression à l’idée de n’avoir rien fait ? Mais quel copain, amour, ou ex-copain ferait cela ? Heureusement, elle était loin de ces considérations et ne savait vraiment pas ce qu’elle lui trouvait à ce fils de borné. Le champ de bataille s’était désormais réduit au cadavre de speeder qu’elle venait de retourner, d’un Cryus qui n’osait même plus se relever et de soldats qui continuaient d’affluer, toujours plus nombreux. C’est à ce moment là qu’elle comprit à quel point leur ennemi était puissant et sans doute tout aussi riche. Cet enfoiré avait levé la moitié de Shaddaa juste pour Alayna. Un assaillant à l’épée sauta sur la voiture, derrière le politicien qui maniait aussi bien l’arme, qu’elle le faisait le faisait avec la plume. D’une violente allonge, il le frappa à l’épaule, percuta la voiture et s’effondra à terre. Jeny fronça les sourcils et sentit son corps battre dans sa poitrine. A un rythme toujours plus soutenu. Au loin, elle entendit les tambours de guerre. Elle leva la tête vers le ciel tandis que ses yeux orange virèrent presque au rouge. Tandis que l’autre s’acharnait sur le politicien, lui vociférant de leur indiquant leur position, Jeny s’approcha, sabre en main.

« Hey ! Cryus ! »

Ce dernier tourna légèrement la tête et ouvrit un de ses yeux boursouflé.

« Espèce de sombre idiot, tu veux jouer à quoi en faisant cela ? Tu dis aimer ma sœur et tu es prêt à l’abandonner ? »

Le soldat à l’épée s’arrêta et vint vers elle. Les autres étaient pratiquement au contact et certains tirs paralysants fusèrent dans sa direction. Avec le speeder comme obstacle, elle ne risquait pas grand-chose. L’homme à l’épée s’approcha d’elle, leva son arme, et à ce moment là, Jeny se baissa et tourna sur elle-même, coupant le buste de l’homme qui tomba à terre. Elle accelera la cadence vers lui.

« Quel genre d’homme es tu pour penser pouvoir les ralentirs ? Tu n’es même pas à même de tenir un blaster. Tu lui offriras des fleurs pour t’excuser, enfoiré. »

Elle ne pouvait s’empêcher de l’insulter, pourtant, ne ressentait pas particulièrement de haine envers lui. En revanche, pour les autres … Ils hurlèrent de la capturer, elle cracha à terre. Sabre rangé, elle attrapa des pans entiers d’immeubles de chaque côté, les aggripa et les fit tomber sur l’allée centrale. Des morceaux de fenêtre, de métal et de roche, de ciment et de béton tombèrent sur la ruelle, provoquant un bruit d’enfer et surtout beaucoup de fumée. Ses yeux rougeâtres avaient envie de tuer, même si l’amour qu’elle avait pour sa sœur et la nécessité de sauver cet homme se révélait plus fort. Elle le récupéra et le mit sur ses épaules. Quelque pas dans le sens inverse, il était lourd … et ne l’aidait pas. D’un mouvement de main, Jeny se retourna et propulsa violemment le speeder dans la fumée, dans les cris de désespoirs des assaillants. Un dernier sur son passage, qui fut tout aussi bien envoyé. Ce n’est qu’après celui là qu’elle ressentie une grande lassitude. Son corps et son esprit lui avait dit stop. La drogue de son sang n’était plus assez puissante pour inhiber la fatigue. Ses cheveux collés sur son front par la sueur de l’effort, elle allait aussi vite que possible pour sortir le politicien de là. Un trait rouge fusa à côté d’elle. Laser réel. L’astroport n’était pas très loin pourtant et les gens commençaient à se faire plus nombreux, incrédule face à la situation d’au-delà des ruelles plus loin frappé par un tremblement de terre, à ce qu’ils disaient. Nouveaux tirs, une partie de la foule s’enfuit, les autres dégainèrent leurs armes. Bienvenu sur Shaddaa. En revanche, un picotement dans le dos la fit tomber. Elle hurla et serra les dents, tombant avec sa cargaison. Nouvel effort.

« Putain aide moi ! » Hurla-t-elle à Cryus, dont le visage ensanglanté fournissait également tous les efforts qu’il pouvait.

Elle roula du regard et se releva une énième fois. Des échanges de tirs, avant que tout ne s’arrête. La guerre de rue, c’était ce qu’il y avait de mieux. Surtout au milieu de ces gens alcoolisés et paranoiques qui pensaient que tout leur était réservé. La main gauche serrée, le droit soutenant l’homme, elle chercha sa sœur du regard.

« Alayna … Sens ma présence … Je n’ai plus la Force de te faire d’appel … »

Jeny était une battante, mais ses batteries étaient totalement vides. Les dents serrées, elle cherchait son espoir du coin de l’œil.


#32019




« Jeny ! Non ! »

Alayna avait senti la main de sa sœur sur sa joue avant que celle-ci ne s’éloigne de nouveau vers le combat. Non, non…Cryus avait fait son choix et Jeny ne pouvait pas chercher à le ramener. Elle les mettrait en danger. Alayna la regarda un instant s’éloignait. Bien sûr, elle aurait pu repartir en direction de l’Astroport, se mettre à l’abri dans le vaisseau. Mais abandonner sa sœur au combat lui était impossible, et au bout de quelques secondes, elle suivit sa sœur à distance, replongeant doucement vers l’enfer du combat.

A mesure qu’elle avançait, elle constata le détail de la bataille. Cryus était retranché derrière un obstacle, osant à peine se relever pour tirer sur ses adversaires. Bientôt un ennemi armé d’une épée se précipita à sa rencontre, manquant de peu de le découper.


« Cryus. Non »

Alayna accéléra sa marche pour enfin voir Jeny se portait au secours de son amant. Elle entendit celui-ci hurler avant que la grise ne le sauve.

« Jeny ! Non ! Pourquoi tu es revenu ! Ils vont vous avoir. »

Il n’y avait pas de Héros disait la règle trois. Et pourtant, lorsqu’elle arriva devant le jeune homme touché, elle le plaça sur son épaule, comme un sauveteur salvateur. Mais mes choses se compliquèrent. Un premier tir la toucha dans le dos, provoquant une brulure. La jeune fille tomba alors avec Cryus. Alors qu’un mercenaire s’approchait pour l’abatra à bout portant, Alayna se jeta dans le combat, tranchant le bras puis la jambe de son adversaire d’un geste rapide. Ramenant son sabre devant elle, la jeune fille vue rapidement arrivait trois nouvelles cibles alors que Jeny se trouvait toujours au sol.

« Alayna…va t-en… »

L’héritière n’écouta pas son amant et se lança en avant. Sa lame trouva un nouvel ennemi d’un mouvement latéral alors qu’elle tentait se concentrait sur le deuxième adversaire. Elle devait tirer bénéfices de cette haine qu’elle ressentait. Il avait voulu tuer son amant. Sa sœur. Elle ne pouvait pas les laissait faire. Non, elle devait les éliminer. Définitivement. Maintenant.

Alors que sa main droite ramena son sabre face à elle, sa main gauche se leva vers sa deuxième cible et une lumière quitta soudainement les doigts de la Chandrillienne. L’éclair qu’elle dessina alla frapper l’homme au Thorax, lui arrachant un cri glaçant. Alayna referma ses doigts quand elle sentit l’homme lâché prise dans la force. Elle marchait d’un pas décidé vers le prochain adversaire quand un tir la heurta à la poitrine. La Chandrillienne sentit son torse se tétanisait et sa respiration devenir difficile et douloureuse. Pourtant, malgré le tir, elle avança d’un pas supplémentaire. Un deuxième impact sur son épaule et elle sentit la tétanie se transmettre jusque dans son cou. Elle était incapable de tourner la tête. Sa respiration devenait de plus en plus difficile et bientôt, elle tomba à genou sur le sol poussiéreux de Shaddaa. Elle avait échoué. Par abus de confiance, elle s’était mise dans une situation impossible à résoudre. Un troisième rayon frappa son abdomen et eu raison de sa stature. S’écroulant en arrière, elle sentit sa force la quittait rapidement. Chaque souffle lui demandait une force incommensurable. Chaque mouvement provoquait une douleur déchirante.


« Ahhh ! Jeny ! »

Elle n’avait même plus la force de crier, et ce qu’elle aurait voulu entendre comme un hurlement désespéré ne fut qu’un gémissement plaintif. Derrière elle, après quelques tirs, elle entendit un corps tomber au sol. Sa sœur. Jeny. La grise avait été touché par plusieurs tirs et était tombait à son tour. Le seul encore capable de bouger était Cryus. Blessé, il ne fut capable que de ramper de quelque mètre et Alayna le vu bientôt s’écroulait toucher par un tir, juste à ses côtés.

« Alayna… »

Dans un ultime effort, l’homme politique lui tendait sa main ensanglanté. Cherchant après ses dernières réserves d’énergie, l’héritière attrapa du bout des doigts ce du jeune homme.

« je…t’aime »

Un murmure, à peine audible. Quelques mots portaient par le vent. Doucement, sa vue se troubla, et un voile noir dissimula le doux visage du jeune politicien. A présent, la jeune fille ne percevait plus son environnement et ne pouvait que sombrer dans l’inconscience. Ils avaient tenté de se battre. En vain. Tous étaient à présent au sol, sombrant dans l’inconscience. Ils n’avaient rien pu faire et n’était plus maitre de leur destin.

Alayna se sentait sombrer dans la force petit à petit, ne ressentant plus la douleur à chacune de ses respirations. Seuls quelques bruits de pas puis des voix lointaines reliaient encore la Chandrillienne à la réalité.


« Chef, on pourrait pas profiter ou les amocher ? »
« Tu touches à un cheveu et tu as entendus l’autre. Il nous buttera. Il a mis vingt millions sur la table pour les récupérer sans accroc. Alors on va lui livrer tel quel. Il fera ce qu’il en veut. »
« Et le gamin ? »
« On lui donne. Il nous donnera surement une prime pour ça. Vingt millions. De quoi se retirer du métier. »

La dernière chose qu’Alayna sentit avant de s’endormir définitivement, se fut une aiguille s’enfonçant dans la peau de son bras. Il ne lui fallut que quelques secondes pour lâcher prise sombrant fatalement dans l’inconscience. Chacun des trois prisonniers eu à subir son injection, et brutalement, tous perdirent connaissance.

Les gris avaient une règle. Il n’existe pas de héros. Il n’en existait jamais. Tout était notion de sacrifice. Quand Cryus avait décidé de tenter le tout pour le tout, il avait conscience de sa mort imminente. Son sacrifice était volontaire. Jeny, tentant de changeait le court des évènements avait bien malgré elle plongé dans l’héroïsme. Alayna n’avait guère fait mieux, pour tenter de sauver la jeune grise. Et au final, les trois héros s’étaient retrouvés au milieu d’un déluge de feu qu’ils ne pouvaient contrer. Sans solution, ils étaient tombés les uns après les autres, dans la douleur, le sang et la sueur. Et maintenant, ils n’étaient plus que des prisonniers. Ils n’étaient plus mettre de leur destin.






La suite dans un prochain Rp...



Utilisation de la Force
Pouvoirs & Forme :
  • Makashi: ( Pratiqué )
  • Eclair: (Pratiqué)
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