L'Astre Tyran

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Orbitant autour de la planète des Hutts, Nal Hutta, Nar Shaddaa est le spatioport du monde Hutt, connu dans toute la galaxie pour ses immenses gratte-ciels, ses mécaniciens spatiaux réputés, mais aussi pour sa fréquentation douteuse, composée de tout ce que le secteur compte de hors-la-loi. Surnommée la Lune des Contrebandiers, Nar Shaddaa est effectivement une plate-forme active pour la contrebande dans les bordures Médiane et Extérieure.
Gouvernement : Hutts
#38146
Il était une fois... Dans une galaxie lointaine, très lointaine...

Une nouvelle aventure impliquant action, meurtres et combats ainsi que monnaies sonnantes et trébuchantes pour notre jeune Mandalorien !

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Aaaaaaaaah... Nar Shaddaa, la lune des contrebandiers, sans doute le coin favori de Sareth dans toute la galaxie, un lieu sans aucune juridiction où la seule règle c'est la force brute, l'argent et le pouvoir. Un endroit parfait pour exercer sa profession, en somme ! Mais aujourd'hui il n'y était pas pour le travail, il y était pour partager un bon verre avec ses amis, après tout cela faisait bien des années que le groupe ne s'était pas permis une petite pause, entre missions suicide, épreuves mortelles, réceptions mondaines et traque de criminels divers, nos chasseurs de primes n'avaient jamais vraiment pris le temps de se poser le temps de boire un verre et rigoler un bon coup. Ils se trouvaient dans une de ces cantinas comme on en voit des milliers de milliers sur Nar Shaddaa : Néons roses, hologrammes de Twi'Lek en train de danser, droïdes serveurs déambulant en tout sens pour servir les clients assoiffés le plus vite possible, le jukebox jouant toujours les mêmes pistes, les rires, les bagarres... En bref, ce qui faisait le charme habituel de ces lieux exotiques et conviviaux. Assis à une des tables du fond, nos protagonistes rigolaient à gorge déployée, sauf Seven qui lui n'y arrivait pas mais qui semblait très heureux d'être ici.

    - L'moins qu'on puisse dire c'est que tu t'es fait un bel équipement mon salaud, rigola Rooker à gorge déployée en avalant sa bière.
    - Je te le fais pas dire, je suis pas mécontent d'avoir trouvé du Beskar aussi vite, mais bon, quelle galère cette histoire de Dragon.
    - Tu aurais dû m'appeler, j'aurais adoré le voir en action, répondit Seven.
    - Je devais le faire seul, désolé, mais ne t'inquiètes pas, la prochaine fois on se fera une chasse au Dragon à deux !
    - Et pour ce qui est de ces épreuves sur Dxun ?
    - Hum... Eh bien ma foi j'ai rencontré des personnalités... Intéressantes. Mais je m'étendrais pas trop là dessus, ce que j'ai vu dépasse l'entendement.
    - A quel point ?
    - Au point où j'ai pas envie d'en parler, changeons de sujet, rigola Sareth.

Tout à coup, quelqu'un de tout à fait inattendu entra dans la cantina... Cette silhouette noire de deux mètres de haut poussa un grognement et guetta chaque personne se trouvant dans ce lieu n'étant éclairé que par la lumière des néons. Après avoir jaugé chaque personne, un sourire arbora le visage du Trandoshan, puis ce dernier alla se poser comme si de rien était à la table de Sareth. Un colosse de Trandosha portant une légendaire tenue orange et empestant une vague odeur de Dioxis... Bossk, le tristement célèbre chasseur de primes. Tout le monde le guetta un court instant avant de retourner à ses occupations, ne souhaitant pas attirer l'attention de cette brute trop longtemps.

    - Ssssssalut petit.
    - B-Bossk ! Ça pour une surprise !
    - On me dit sssssssouvent ça... Dis, est-ccccce que tu as envie de te faire un paquet de blé, Mando ?
    - En général je suis partant, pourquoi boss ?
    - Parcccccce que tu es sur la bonne planète pour te faire 50 000 crédits.
    - ... Précisez votre pensée ?
    - Eh bien c'est ssssssssimple... La guilde recherche activement un ccccccertain Hidame Kojido, il n'est pas recherché par un particulier, cccccc'est nous qui le cherchons car on a besoin de lui. Il le ssssssait, donc il a envoyé un message à tous nos QG et nous a mis au défi de traverser son château sur Nar Shaddaa et d'arriver jusqu'à lui.
    - Combien y sont allé ?
    - Une bonne vingtaine, mais aucun n'est revenu... J'y irais bien moi même mais j'ai un type sur liste noire à aller chercher, je me suis donc dit que ça t'intéressssssserait.
    - Je vois... Pas la moindre information sur ce château ou sur le bonhomme ?
    - Absolument rien sur le château... Et l'attaquer en vaisseau ne marchera pas, il est ssssssssolidement protégé et on a besoin de lui vivant. Quand au loustic on sait qu'il est développeur d'holo jeux et qu'il est accessssssssoirement très riche, suffisamment riche pour avoir à sa botte une petite armée de troufions. Tu devrais y aller maintenant si tu veux tenter ta chance, à tout moment un concurrent peut te piquer ta place, termina-t-il en rigolant. Bon, c'est pas tout ça mais j'ai un type sur liste noire qui m'attends dans cette cantina.

Sans prévenir, Bossk se leva et dégaina son fusil blaster avant de tirer sur l'un des clients du bar qui se mit à fuir le plus vite possible par l'arrière boutique.

    - Crotte... Je l'ai manqué, bon, va au Nord d'ici si le château t'intéresse, tu peux pas le rater, cccccce type adore foutre son nom partout, bon, je te laisssssse, mon fric va pas se gagner tout ssssssseul, termina Bossk avant de courir après sa cible.

Alors que le groupe de Sareth et lui même écarquillèrent les yeux en voyant cette scène surréaliste arriver, ils se mirent tous lentement à se regarder alors qu'un énorme boucan provoqué par Bossk et sa cible se faisant entendre à l'extérieur.

    - Du coup... Tu y vas... ? Demanda Rooker en se remettant de ce qu'il venait de voir.
    - Que veux tu que je te dise... Oui, évidemment que oui ! On se retrouve au vaisseau, merci pour la bière, c'était les deux heures les plus sympas de ma vie !
    - A plus tard Sareth, termina Seven.

En quittant ce bar, même sans le savoir, ce qui devait être une simple promenade de santé allait devenir une nouvelle épopée au travers de cette galaxie lointaine, très lointaine... Une aventure mêlant monde réel et virtuel, mercenaires fous à lier et guerres internes.
Modifié en dernier par Sareth Daran le sam. 21 nov. 2020 11:05, modifié 1 fois.
#38147
Et voilà que notre chasseur de primes Mandalorien se dirigeait guilleret vers le Nord de la ville, utilisant ses propulseurs pour voler dans les airs et virevolter entre panneaux, passants et speeders. La ville était comme à son habitude pleine de vie, les éclairages multicolores et les rues bruyantes. A droite des échanges de tir avaient lieu parce qu'un malfrat en avait mal regardé un autre, à gauche un dealer d'épice vendait sa came à qui voulait bien s'arrêter pour l'écouter crier, en haut un Hutt local faisait la promotion de son entreprise d'holo-films pornographiques... Le chaos et l'anarchie se lisaient partout sur cette planète de fous furieux, et c'est peut être ça qui plaisait autant à Sareth, ce sentiment grisant de liberté. Mais alors que son esprit divaguait, il tomba nez à nez avec un intriguant panneau publicitaire différent des autres, non, celui là était... Unique en son genre. Il mettait en scène un humain faisant la quarantaine, peut être un peu plus, habillé d'un élégant costard noir, portant des lunettes et arborant une coupe de cheveux courte. Il semblait essayer de paraître sérieux mais un petit sourire narquois parasitait toujours son visage de temps à autre... La publicité commença d'abord par un petit "Cette publicité vous est proposée par Hidame Kojido".

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    - Chasseurs de primes de tout poil, mercenaires à la gâchette facile, brigands de tous horizons... Bien le bonjour à vous, ce message est pour vous ! Je suis Hidame Kojido et je suis... Recherché. Oui oui, vous m'avez bien entendu, la Guilde veut me mettre la main dessus ! Et moi, vous savez, j'ai toujours aimé les jeux, c'est même grâce aux jeux que je suis riche aujourd'hui ! Alors voilà... Si l'idée de vous faire un paquet de crédits en me capturant vous fait envie, n'attendez plus et rejoignez mon manoir aux mille et un pièges ! Nous vous attendons mes hommes et moi, montrez vous dignes de me capturer, et le jackpot promis par la guilde sera à vous ! C'était Hidame Kojido, bien à vous, malfrats de Nar Shaddaa !

Les coordonnées de son manoir fringuant furent ensuite diffusées, une fois la publicité finie, une langue bande de crédit passa pour remercier le monteur, le directeur de la photographie, le réalisateur et tous les gens ayant participé de près ou de loin à la réalisation de cette publicité... Et sans surprise, le seul nom qui apparaissait sur cette liste, c'était celui d'Hidame Kojido. Un tel égocentrisme assumé était assez... Étrange à voir, la seule personne que Sareth ait jamais rencontré qui débordait d'un tel narcissisme c'était Jack Crypston, et ce type, il n'y en avait pas deux comme lui dans cette galaxie. Autant dire que cet Hidame devait être un sacré personnage, et pour cause, il était tellement égocentrique qu'au lieu de se cacher comme n'importe quel homme recherché l'aurait fait, il préférait se mettre en scène et inviter la galaxie toute entière à aller le chercher, comme si il était persuadé d'être invincible... Mais, outre son melon cosmique, il devait avoir un plan bien rodé, il serait donc très mal avisé de le sous estimer.

Après avoir suivi les coordonnées, Sareth arriva devant le fameux Manoir aux mille et un pièges... Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce manoir perché sur une plate forme flottante ressemblait plus à un genre de forteresse imprenable, à tel point qu'elle s'élevait au dessus des nuages. Le style de construction était vraiment à part comparé au reste de la ville, ce Kojido semblait vraiment avoir sa propre patte d'artiste et ne voulait jamais rien faire comme les autres. A l'entrée de ce bâtiment fantasque se trouvait un immense tapis rouge, sans doute pour inviter les arrivants à rentrer... Et pourtant, à l'entrée, beaucoup attendaient mais peu osaient entrer. Il y avait une vingtaine de mètres qui séparaient le début du tapis rouge de l'entrée, et tous sans exception se tenaient devant le tapis rouge sans y poser les pieds.

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Le jeune homme s'approcha alors et, voyant que personne n'allait se décaler, commença à bousculer les trouillards qui n'osaient avancer avant de constater qu'un cadavre bien frais se tenait à quelques mètres de l'immense porte d'entrée entrouverte, le crâne dans un état lamentable, le corps percé comme une passoire. Quelqu'un lui avait tiré dessus à la gatling sans la moindre pitié de toute évidence... Il observa ensuite plus précisément les lieux et remarqua deux droïdes de sécurité embusqué plus haut qui guettaient les venues et les allées. Dans un geste taquin, Sareth posa le pied dans le périmètre où personne n'osait s'avancer et, sans surprise, les droïdes s'activèrent et tirèrent à l'endroit exact où se trouvait le pied de notre protagoniste. Une fois le pied retiré du périmètre de sécurité, les droïdes se remirent en veille et arrêtèrent de tirer. Évidemment, cet acte provoqua la panique chez les nombreux mercenaires qui entouraient Sareth, aussi, ils reculèrent par réflexe et laissèrent enfin notre protagoniste respirer !

Il aurait bien tenté de descendre ces gardes, mais ce petit malin de Kojido avait caché ses droïdes derrière un puissant bouclier énergétique, rendant ces droïdes impossibles à canarder, il allait donc falloir passer en force... Soit, Sareth avait justement le bon équipement pour ça ! Il pencha la tête à droite puis à gauche pour provoquer un doux craquement dans sa nuque puis s'étira afin que ses autres articulations se détendent et craquent à leur tour. Une fois bien préparé, le jeune homme activa le champ de force énergétique à sa ceinture, frappa ses bottes l'une contre l'autre et fonça droit vers la porte. Les droïdes s'alarmèrent bien évidemment et commencèrent à déchaîner leur artillerie sur le Mandalorien volant qui zigzaguait de droite à gauche. Son bouclier encaissa un tir, deux tirs, trois tirs, quatre, cinq... Puis au bout du dixième il finit par lâcher. Qu'importe, Sareth était juste devant la porte ! Mais au moment de passer la porte, le Mandalorien se prit un tir en pleine tête, il s'écroula alors sur le sol en arrivant au rez de chaussée... Avant de calmement se relever en se tenant la tête. La vache ! Il n'avait presque rien senti, le Beskar était vraiment efficace !

Le premier commité d'accueil était passé, maintenant il restait un château tout entier à traverser.
Modifié en dernier par Sareth Daran le ven. 12 févr. 2021 10:23, modifié 2 fois.
#38154
    - Oh, quelle surprise, un nouveau visiteur plus courageux que les autres... Je commençais à me dire que personne ne viendrait m'arrêter tu sais ? Clama la voix de Kojido depuis un projecteur holocom dans la pièce.

Sareth se trouvait dans une salle d'accueil tout ce qu'il y a de plus classique avec une droïde de protocole réceptionniste à l'entrée, des escaliers sur la droite et sur la gauche, la décoration principale des murs de bronze reluisants dans la pièce était... Des tableaux mettant en scène Hidame Kojido dans diverses scènes épiques comme la bataille d'Endor, la bataille de Hoth, au sommet de la cité des nuages sur Bespin, en train de s'échapper de la gueule d'un Sarlacc, face à un Rancor à mains nues... Il y avait tant de tableaux et de scènes différentes que cela donnait le tournis, était-il mythomane en plus d'être narcissique et mégalomane ? Ce qui choqua également Sareth c'était la présence d'un cadavre décapité juste à côté de la réception...

    - Vous aimez bien vous mettre en scène, je me trompe ?
    - Nooooon, c'est un simple hommage à ma propre personne motivé par l'art et par la passion !
    - ... A n'en point douter.
    - Bon... Présente toi à la réceptionniste avant de choisir la droite ou la gauche, attention, une route est piégée, l'autre non, bonne chance pour trouver laquelle !

L'hologramme de Kojido disparut, laissant enfin le chasseur de primes tranquille. Le droïde de protocole attendant à la réception avait des membres fins et courbés pour lui donner des airs plus féminins ainsi qu'une tenue de maid tout à fait clichée tout droit sortie d'un mauvais holo porn. Malgré ses airs nunuche, la machine devait savoir quelque chose. Il s'approcha donc de la réceptionniste... Avant de dégainer son blaster pour le pointer droit vers la tête de cette dernière sans une once de civisme. Il n'avait pas de temps pour la politesse et les devinettes.

    - Quelle route est la bonne ? Répond vite tas de ferraille j'ai pas toute la journée.
    - Lâchez votre arme monsieur ! Répondit le droïde à la voix féminine.
    - Pas avant que tu me dises quelle route est la bonne.
    - Dernier avertissement, lâchez votre arme monsieur !
    - Je te préviens, je vais tirer.
    - Trop tard, répondit le droïde alors que sa voix prit un ton grave et que ses yeux devinrent rouges.

C'est alors que la machine protocolaire, habituellement statique et à peine capable de bouger ses bras, se déplaça avec une souplesse tout à fait inattendue et révéla une lame tronçonneuse cachée dans son poignet droit qu'elle utilisa dans le but de décapiter Sareth, ce dernier, peu emballé par l'idée, se recula et tomba en arrière avant de dégainer ses deux blasters pour canarder son adversaire. En une pirouette, la machine à tuer esquiva les tirs avant de sauter au plafond et s'y accrocher pour ensuite se laisser tomber droit sur Sareth, orientant ses talons aiguille tranchants comme des rasoirs vers sa cible. Pour éviter ce destin tragique, le mercenaire roula sur le côté avant de se relever en un culbuto et révéla sa vibrolame au poignet gauche avant de frapper le droïde à la tête, mais ce dernier esquiva et révéla une lame tronçonneuse au niveau de son autre bras, le manoir se révélait déjà rudement difficile et ce n'était que la réception.

Le Mandalorien rengaina ses blasters en vitesse avant de s'armer de sa pique de force pour rapidement la positionner sur le mode létal. Alternant entre attaques aux lames tronçonneuses et frappes aux talons aiguille tranchants, cette créature de métal était rudement rapide et semblait danser entre chaque coup, Sareth reconnaissait ce style de combat, c'était du K'Thri, l'école de combat traditionnellement opposée au Teräs Kasi de part leur différence radicale de mouvements. Le Teräs Käsi se concentrait sur des attaques précises, lourdes, ancrées au sol alors que le K'Thri était aérien, rapide, plus gracieux. Les deux adversaires dansaient et virevoltaient en tous sens dans la pièce, l'un restant au sol, solide sur ses appuis, profitant de l'environnement à son avantage alors que l'autre sautait à chaque coin de la pièce, utilisant les murs comme appuis pour ses attaques plongeantes mortelles. Du moins jusqu'à ce que lors d'une de ses attaques plongeantes, la machine se prenne un coup de pied haut droit dans la figure et ne dévie de sa trajectoire pour rejoindre son bureau de réceptionniste et le briser en mille morceaux. Voulant en finir, le droïde se releva et tentade frapper Sareth au torse d'un coup de pied fatal, mais ce dernier se décala et trancha la jambe de la machine d'un coup sec de vibrolame avant de planter sa pique de force dans la tête du droïde qui s'écroula sur le sol, désactivé.

    - Joli combat ! Alors, tu as aimé la réceptionniste ? Je me suis inspiré d'un droïde qui a fait pas mal parler de lui à son époque, Triple Zéro, ça te dit un truc ?
    - Jamais entendu parler... C'était qui ce droïde ?
    - Un activiste pro droïde un peu bizarre mais sacrément bien conçu si tu veux mon avis... 'Faut dire que sa conceptrice avait de sacrées miches.
    - Ah, enfin un sujet sur lequel on peut se mettre un peu d'accord, elle s'appelait comment la demoiselle qui l'a conçu ?
    - Docteure Aphra !
    - Je chercherais ça sur l'Holonet...
    - M'étonnerait que tu trouves quoi que ce soit sur elle, mais écoute, si jamais tu arrives à mon bureau je te montrerais à quoi elle ressemble !
    - Vendu !

Le Mandalorien retira sa pique de force de la tête du droïde d'un coup sec avant de désactiver son arme puis la ranger dans son dos... Ce droïde était un bon adversaire, mais ça ne vaudrait jamais la sensation grisante d'avoir face à soi un adversaire humain capable de s'entraîner et d'improviser. En tous les cas il n'était pas plus avancé que ça sur quel chemin prendre... Il décida donc de régler la question en choisissant le chemin de droite menant sur un long couloir semblant mener à un grand salon. Une fois dans le couloir, il dégoupilla une grenade avant de la faire rouler tout le long de la pièce. Trois scies circulaires se levèrent, puis deux pendules tranchants, puis cinq pointes métalliques sortant du mur de droite, puis une trappe menant sur des piques, faisant donc tomber la grenade dans ce trou piégé. Les pièges n'étaient déclenchés que par de vulgaires plaques de pression à peine cachées sur plancher, il suffit donc à Sareth de les contourner pour arriver à la pièce suivante.

    - Mais... Pourquoi ne pas être passé par la gauche si tu as vu que la droite était piégée ?
    - La gauche aussi était piégée.
    - ... Tu le savais vraiment ?
    - Non, j'ai bluffé.

Agacé de s'être fait avoir à son propre jeu, le maître du manoir grogna un peu avant de souffler un coup et de se calmer.

    - Tu es un petit malin, mais attends de voir ce qui t'attends dans mon magnifique salon !

Ce qui attendait Sareth dans cet immense salon, outre la décoration toujours aussi luxueuse et centrée sur le maître des lieux, avec notemment une statue de lui en plein milieu de la pièce, c'était de nombreuses portes menant dans toutes les directions... Génial, en tant que développeur, Hidame devrait pourtant savoir que les pires passages dans les holo jeux sont les labyrinthes.
Modifié en dernier par Sareth Daran le ven. 12 févr. 2021 10:24, modifié 2 fois.
#38159
Sareth poussa un court soupire avant de se tourner vers la projection holographique du maître des lieux, ce dernier ne pouvait pas le voir à cause du casque en Beskar, mais le regard du Mandalorien était un regard criant pitié, comme si il voulait bien traverser toutes les épreuves du monde sauf celles là. Le mercenaire se tourna ensuite vers les diverses portes et observa ce salon dans son ensemble. Comme toujours l'immense tapis rouge était au rendez vous et grimpait tout le long d'un gigantesque escalier central avant de s'arrêter droit devant une immense porte blindée. Outre cet escalier et la statue d'Hidame Kojido faite d'or massif, sur les côtés se trouvaient sept portes différentes avec, sur chacune, un idéogramme de couleur différent.

    - Eh bien mon cher Mando, tu ne semble guère emballé par la pièce, que diable t'arrive-t-il ?
    - Disons que j'ai jamais été fan des labyrinthes.
    - Allons, ça n'est pas un labyrinthe, considère cette zone comme le Hub central de ma forteresse ! Chaque porte te mène à un ascenseur qui lui même te mènera dans une des sept grandes pièces de ma tour. A la fin de chacune se trouve une carte colorée qui une fois toutes réunies face à la porte blindée te permettent d'accéder à la zone finale... Ma zone privée où je me prélasse dans des piscines alors que des top modèles me rejoignent en maillot de bain pour profiter de ma divine compagnie !
    - Je ne sais pas pourquoi la Guilde te recherche, mais t'es un sacré numéro.
    - Oh, ils ne t'ont pas dit pourquoi ils me cherchaient ? Miséricorde... On te raconte que tu peux te faire 50 000 crédits faciles et toi tu fonce ? Pardonne moi si la question te vexe, mais n'aspires tu pas à quelque chose de plus grand que la simple richesse ?
    - Ne t'en fais pas, j'aspire à beaucoup de choses, et là, dans l'immédiat, j'aspire à te capturer.
    - Je te comprends, qui ne voudrait pas me rencontrer ?
    - Cela t'arrive-t-il de ne pas t'aimer ?
    - AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH !!! Kojido s'étouffa avant de tomber par terre pour se relever péniblement. J'ai bien peur de ne pas pouvoir répondre positivement à cette question, ahahahah !
    - L'important après tout c'est l'honnêteté, termina Sareth en retenant un ricanement.

Il allait donc falloir finir ces sept étages avant d'enfin rencontrer ce mégalomane rutilant... Soit ! Cela faisait un moment que notre chasseur de primes n'avait pas apprécié un bon challenge bien relevé, il affronterait donc les pièges et les hommes que ce malade mental de Kojido mettrait sur sa route. Il s'étira et se dirigea vers la première porte à gauche... Il y avait un symbole de dunes sur cette dernière. La porte s'ouvrit devant lui, menant sur un ascenseur, il entra et attendit patiemment que ledit ascenseur le mène au bon étage de la tour... Les portes s'ouvrirent, révélant une immense zone désertique semblable à Tatooine. Ce mégalo était donc à ce point dans l'amour de la mise en scène pour transformer son immeuble en simili de paysages naturels... Cela avait le mérite d'être beau et sacrément réaliste, prouvant que cet immeuble était plus grand qu'il en avait l'air, mais le jeune homme sentait également venir les pièges et les ennemis redoutables.
Modifié en dernier par Sareth Daran le ven. 12 févr. 2021 10:24, modifié 2 fois.
#38250
Ce lieu semblait si réel, en soi il était réel, il ne pouvait être le fruit d'une simulation, mais il restait malgré tout un artifice, un simili de réalité fabriqué dans un immeuble aussi délirant et fringuant que son créateur. Combien de millions de crédits ce malade jetait-il par la fenêtre pour ses expérimentations grandiloquentes ? Seul lui pouvait le dire, et encore, lui même ne devait sans doute pas se rendre compte du gaspillage qu'il opérait innocemment dans son narcissisme et son perfectionnisme. En tous les cas, ce qui était sûr c'est que Sareth se retrouvait à présent dans un véritable morceau de Tatooine déposé sur Nar Shaddaa avec délicatesse et attention, et qu'il allait devoir venir à bout des épreuves cachées dans ce désert miniature pour passer à la zone suivante...

Ainsi, le Mandalorien avança lentement alors que le vent soufflait dans son manteau et que le sable tentait de se frayer un chemin entre les vêtements bruns drapant l'armure chromée de notre protagoniste. Le casque et les épaulettes de Beskar reflétaient quand à eux la lumière du faux soleil avec une intensité intensité rare qui permettait au cowboy de l'espace de respirer malgré la chaleur ambiante... Non pas qu'il craignait la chaleur, il commençait à avoir l'habitude de ce genre de climat à force d'arpenter les planètes du secteur Hutt, mais un peu de répit était toujours le bienvenu en ces moments où il fallait rester le plus concentré possible. Alors que notre chasseur de primes continuait lentement mais sûrement d'arpenter ces étendues d'or semblant ne jamais s'arrêter, un village de grande taille perça l'horizon et occupa rapidement tout le champ de vision de notre mercenaire errant. Ce lieu ne devait pas être là par hasard, l'épreuve se déroulait ici à n'en point douter. Usant de la vision binoculaire de sa visière, Sareth guetta cet étrange bidonville à ciel ouvert qui lui faisait face.

***


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Une reproduction quasi à l'identique de la ville de Mos Eisley, ville tristement célèbre pour avoir été la propriété des doigts visqueux et boudinés de Jabba le Forestier... A se demander jusqu'à où pouvait allait la folie et le sens du détail de Kojido. Cependant, à l'inverse de la ville originale, il n'y avait pas de passants, de marchands ambulants ou de Jawas dans le coin, seulement des hommes armés qui patrouillaient dans la ville. Combien étaient-ils ? Une vingtaine, une trentaine ? Peut être une cinquantaine ? Il était difficile de faire le compte tant ces hommes étaient nombreux... Génial, le mercenaire s'était donc embarqué dans une mission bien plus complexe que prévu, mais rien d'impossible sans un peu de ruse et d'astuce !

    - Tu n'y es pas allé de main morte Kojido... Soit, moi non plus je ne retiendrai pas mes coups.

Face à une armée nombreuse et bien équipée, certes le désavantage du nombre se fait sentir, surtout si vous êtes seul, mais si vous parvenez à créer autour de vous une aura menaçante, l'armée aura l'illusion qu'elle est faible face à vous. Un seul homme peut facilement manœuvrer, se cacher, attaquer de manière imprévisible et disparaitre aussitôt sans laisser de traces, il n'a pas à se soucier du moral des troupes, de la coordination ou du travail d'équipe, il est seul et a le contrôle sur chacun de ses actes, l'armée ennemie le sait, et c'est bien ce qui peut créer en elle cette peur indicible de l'unique ennemi invisible. Si en plus de ça vous avez la chance de vous être fait un nom ou d'appartenir à un groupe respecté comme celui des Mandaloriens, vous démarrez avec un gros avantage. Le physique de l'ennemi obéit à des règles simples : Il est touché par un tir, il s'écroule. Mais le moral, lui, est mille fois plus complexe, rempli de nombreuses failles qu'un fin tacticien peut exploiter pour retourner le cours d'un combat en sa faveur... En clair, toute la stratégie de notre mercenaire allait être d'inverser les valeurs, et transmettre à ses adversaires le sentiment pernicieux de se sentir proie alors qu'on était prédateur. C'est en tous cas ce qu'aurait dit Mith'Raw'Nuruodo si ce dernier pouvait prodiguer ses conseils pleins de sagesse à Sareth. En bon lecteur des préceptes du Chiss, notre petit Renard avait déjà un plan bien rodé.

L'idée était simple, pour commencer il fallait se faire remarquer sans pour autant se révéler. Et, en l’occurrence, rien de mieux pour cela que de faire usage d'une arme mortelle n'impliquant pas de se retrouver au cœur de la mêlée, un fusil de précision serait donc à privilégier ! C'est ce que fit notre mercenaire qui, dans un souci de propreté, dégaina le lourd fusil jusque là attaché à son dos et se coucha sur le ventre pour poser l'instrument de mort correctement et réduire le plus possible le recul et les tremblements parasites. Caché par une dune, notre tireur embusqué se trouvait dans les conditions optimales pour harceler l’adversaire quelques minutes sans que sa position ne soit immédiatement révélée, il se trouvait à 200 mètres de la ville, ce couvert était plus que confortable et sécurisé.

***


    - Ça fait un bail que des chasseurs de primes sont pas venus, tu crois qu'ils ont eu la frousse en voyant les autres se faire tuer comme du gibier ?
    - J'avoue que j'en sais rien, en plus le dernier chasseur était vraiment pas loin de se barrer avec la carte clé, on a eu chaud !
    - 10 000 crédits par chasseur tué, le plan de rêve, ce Kojido est vraiment le pigeon le plus rentable qu'on ait jamais volé !
    - Tu l'as dit ! Tiens, c'est quoi ce bruit sourd... ?

Hélas pour le bandit limité, il ne verra jamais ses 10 000 crédits, car au moment même où il se moqua de son employeur et de sa générosité, sa tête éclata comme une pastèque suite à un tir de sniper qui le toucha en plein crâne, répandant ses fluides corporels dans un large rayon et éclaboussant ses deux collègues dont l'expression passa de joie à panique en passant par la surprise puis le dégoût. Le bandit peu lucide se jeta sur le côté dans un acte salvateur, mais sa jambe ne suivit pas sa demande car cette dernière fut moissonnée par un second tir de sniper tout aussi destructeur que le premier. Le troisième, le bandit écervelé, porta bien son nom car, dans son ivresse apparente, il prit au bas mot trois longues secondes pour se rendre compte de ce qui se passait et fut à son tour séparé de son chef dans une explosion sanguine peu ragoutante. Le peu lucide était donc le seul encore en vie et, dans sa douleur et sa terreur, criait à l'aide dans l'espoir que quelqu'un sonne l'alerte et vienne le chercher, répandant donc déjà la panique dans la ville. C'était le plan de Sareth, laisser un témoin qui transmettrait effroi et frayeur au reste de l'armée, une tactique cruelle mais payante car toute la ville commençait déjà à s'agiter.

Les tirs de sniper continuèrent à pleuvoir pendant quelques minutes un peu partout, laissant des estropiés et des morts dans toute la ville ! En vérité, les morts n'étaient pas si nombreux que ça, il restait encore des dizaines et des dizaines de malfrats prêts à en découdre, mais la simple présence de ces cadavres sur le sol de la Fausse Eisley suffisait à faire passer un message clair comme de l'eau de roche aux truands qui défendait la ville : Ils étaient particulièrement vulnérables. Le message était bien passé, à présent plus une seule âme ne prenait le risque de traîner dans les rues de la ville, tous se cachaient dans les maisons et tiraient en direction de Sareth depuis les fenêtres. Les tirs étaient imprécis, brouillons, mais la dune qui servait de refuge au Mandalorien commençait lentement mais sûrement à être sous un feu nourri. Soit, c'était exactement ce que notre mercenaire voulait, maintenant il allait pouvoir exécuter la seconde partie de son plan.

***


Ce moment était celui de la lueur d'espoir, les bandits pensaient enfin tenir leur adversaire entre leurs doigts sales et bouffis et bombardaient sa cachette de tir avec entrain, la désillusion et la surprise qu'ils ressentiraient lorsqu'ils se rendraient compte que leur ennemi se trouvait déjà sous leur nez n'en serait que plus glaçante. En effet, profitant de l'immense nuage de sable et de poussière levé par les tirs de blaster, le mercenaire rampa dans le sable et quitta sa dune, à l'abri des regards, contournant la ville sans se faire remarquer alors que le talus sableux qui lui avait servi de couvert continuait de se faire arroser de tirs. Ainsi, il s'approcha lentement de la ville, un Westar-34 dans chaque main, se craquant la nuque sur la route, prêt à vider les maisons rondes de leurs occupants.

Il entra par surprise dans une première maison en brisant sa fenêtre et leva ses deux blasters pour abattre deux bandits qui rejoignirent le sol avant de le teinter d'un liquide pourpre. Les trois autres malfrats logés là levèrent leurs armes dans la panique mais le premier d'entre eux reçut un Mandalorien lancé à vive allure dans le ventre, perdant son souffle dans le processus, avant de se faire utiliser comme bouclier humain sans aucune vergogne. Après avoir encaissé trois ou quatre tirs de blaster tout en passant de vie à trépas, le cadavre du pauvre Rodien rejoignit ses deux compagnons d'armes sur le sol, et il fut bientôt rejoint par ses deux derniers confrères qui perdirent la vie en se faisant brûler vif par un lance flamme au poignet.

L'odeur du brûlé et la fumée envahirent rapidement les rues, incitant les bandits alentours à s'approcher de la maison pour l'attaquer, mais lorsqu'ils ouvrirent la porte et canardèrent les lieux dans l'espoir de ne laisser aucune chance à leur adversaire de s'en tirer, ils perdirent rapidement leur rage de vaincre en se rendant compte que dans cette bicoque ne trônaient que cinq cadavres et un détonateur thermique enclenché dont le bip bip frénétique commençait tout juste à retentir.

BOOM !!!

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L'explosion engloutit la maison et les malfrats postés autour dans un tourbillon de feu, de cendres et de poussière, répandant toujours plus de panique et d'incompréhension dans les lignes ennemies déjà effrayées. Nous étions passé à la phase 3 du plan, l'effet de surprise était gagné, il fallait maintenant tuer, tuer, tuer, tuer jusqu'à ce que l'armée adverse n'abandonne tout espoir et ne fuie lâchement pour sauver sa vie. Sareth s'était échappé par la fenêtre qu'il avait précédemment brisé et traversait les rues en courant comme un dératé, aidé par les servomoteurs de son armure. Et à mesure que les ennemis le remarquaient et tentaient de l'abattre sans succès, des cris répétant tous la même chose se répandaient au travers de la ville, tous accompagnés de la frayeur et de la peur qui allaient avec :

UN MANDALORIEN !!!


Et oui... Les guerriers d'élite à la visière en forme de T avaient sinistre réputation depuis qu'ils existaient, et encore plus depuis qu'on les comptait sur les doigts d'une main dans le milieu de la chasse à la prime. Dans le monde criminel, on craignait bien plus les Mandos que les Jedi, car un Jedi ne tuait pas et appliquait la loi républicaine qui se voulait juste et réhabilitatrice, là où le chasseur de prime Mando appliquait la loi des Hutts, une loi égoïste et arbitraire impliquant souvent mort, torture ou enfermement dans la carbonite. Sareth en avait parfaitement conscience et exhibait son masque de Beskar à la vue de tous alors qu'il traversait les rues sans pudeur dans le but de semer l'effroi parmi les rangs ennemis. Mais cette course au travers de la ville n'avait pas pour seul but d'exposer enfin son identité, dans le même temps, notre guerrier de métal semait derrière lui des détonateurs thermiques, tel un petit poucet pyrotechnicien. Ainsi le passage de notre mercenaire dans une rue de la ville était toujours accompagné de cris, de tirs de blasters puis d'une explosion retentissante et rutilante, soulevant des nuages et des nuages de sable et de fumée dans le processus. Peu à peu le ciel était voilé par toute cette fumée, ce qui contribuait à rendre l'ambiance de la ville sinistre et effrayante...

A présent, il ne restait plus qu'à tirer parti de toute cette peur et de toute cette tension palpable pour mettre la main sur la carte clé et foutre le camp d'ici en vitesse. Notre chasseur de primes cessa donc sa course endiablée au travers des rues, pique de force à la main, vibro lame au poignet déployée, puis se jeta au travers de la vitre de la cantina de la ville. Lorsqu'il rejoignit l'autre côté, la plupart des hommes cachés là prirent leurs jambes à leur cou, mais certains, enhardis par l'énergie du désespoir, se préparèrent pour le combat de leur vie. Le premier à rire au visage de la mort fut un Dévaronien armé d'une vibro hache qui se jeta tête baissée contre le Mandalorien avant de le frapper dans un mouvement de fendoir. Un pas de côté, un coup droit à la vibro lame et voilà que le diable rouge se fit transpercer le foie par la lame impitoyable de Sareth qui en profita pour donner un coup de pied dans le corps de son adversaire. Le lourd cadavre du grand gaillard cornu vint se perdre à toute vitesse contre le comptoir et percuta l'un des bandits posté là, le pauvre bandit perdit connaissance sur le coup lorsqu'il se retrouva compressé entre son compagnon d'arme et le fragile comptoir qui, d'ailleurs, se brisa sur le coup. Deux pour le prix d'un ! Il ne restait plus que trois hommes, trois mercenaires tremblants et de plus en plus hésitants, surtout en voyant avec quelle aisance Sareth avait vaincu le plus costaud d'entre eux.

    - Eh les affreux... Ça vous dirait de rester en vie ?
    - Comment ça... ?
    - Je veux la carte clé, si vous me la donnez je ficherai le camp aussi sec... Alors allez me la chercher et vous vivrez. Mais n'essayez pas de me doubler, l'une de mes puces traqueuses est accrochée à vous, ça sera très facile pour moi de vous retrouver et de vous faire saigner. Oh, et n'essayez même pas de la détacher, vous ne voulez pas savoir ce qui vous attend si ça arrive.
    - Ou..Ou... Oui monsieur !

Ainsi... Sareth sirota tranquillement un verre dans la cantina, et la carte clé lui fut rapportée dans un délai très rapide ! Lorsque le Mandalorien quitta la ville à pied en sifflotant, il remarqua en ricanant, carte clé à la main, que tout le monde avait foutu le camp de l'endroit à toute vitesse. Visiblement le Mandalorien leur avait donné la peur de leur vie. Il disparut donc de la ville fantôme et, après un trajet retour à travers le sable et les dunes, reprit l'ascenseur qu'il avait emprunté en soufflant un coup, se disant que ce n'était que la première épreuve et que la suite serait sans doute encore pire.

    - Tu es fier de toi j'imagine ?! Tu as détruit cette magnifique ville que je m'étais fait chier à faire fabriquer, brique par brique, avec les matériaux d'origine et tout et tout ! Quelle perte de temps et d'énergie...
    - J'étais à un contre cent, tu m'excuseras d'avoir usé les armes à ma disposition ! Et puis c'est de bonne guerre, tu me lâches dans un guet-apens, je casse tes jouets en retour, c'est la loi du talion !
    - Tsssss... Ne crois pas que les prochaines épreuves seront aussi faciles à gagner, petit malin.

La première épreuve a été couronnée de succès... Mais qu'en serait-il de la suivante ? Ça, nous ne tarderons pas à le découvrir.
Modifié en dernier par Sareth Daran le ven. 12 févr. 2021 10:26, modifié 2 fois.
#38971
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Retour au Hall Central... Une épreuve de réussie, six autres à traverser. La première avait été mine de rien assez corsée et Sareth avait réussi à y échapper seulement in extremis grâce à un sens de l'improvisation dont lui seul avait le secret, mais si les autres épreuves à traverser étaient aussi complexes et difficiles que celle ci, le chasseur de primes ne tiendrait pas la cadence, et, d'ailleurs, peu la tiendraient. Si la guilde était au courant du danger que les concurrents courraient, peut être auraient-ils mis la barre un peu plus haut que C... Mais, en même temps, difficile de penser qu'un autre aussi excentrique, dérangé et mégalomane que Kojido puisse exister dans cette galaxie. A moins que Bossk ait consciencieusement envoyé un rookie dans une mission suicide pour savoir ce qu'il avait dans le ventre ? Il faudrait interroger le Reptile une fois cette mission terminée. En tous les cas, le Chasseur de Primes eut la surprise d’apercevoir une lourde caisse métallique tomber du ciel avant d'atterrir au beau milieu des lieux... A l'intérieur, des munitions pour ses armes, des explosifs et quelques ampoules de Kolto dans le cas où il aurait été blessé. Ces caisses devaient apparaître entre chaque mission pour offrir un peu de répits aux challengers. Sareth observa les explosifs, puis il observa la gigantesque porte située tout en haut des escaliers, la fameuse porte menant au bureau de Kojido. Ensuite, il commença, l'air de rien, à recharger ses armes, épousseter son armure, démonter ses pistolets pour en retirer la poussière tout en causant avec l'organisateur de ce jeu dément.

    - Dis moi Kojido... Elle est faite en quoi ta porte impossible à franchir ?
    - Oh, ça mon coco c'est un alliage solide de Duracier et d'Ultrachrome quintuple épaisseur ! Impossible à Ioniser ou à détruire, je ne fais pas les choses à moitié, après tout j'ai des milliards de crédits à dépenser alors autant les rentabiliser !
    - Oh, c'est franchement génial, par contre t'es parfaitement sûr à 200% qu'elle résiste vraiment à tout ta porte ? Demanda-t-il alors qu'il commençait à poser des charges explosives sur ladite porte.
    - J'ai tiré dessus avec mon TR-TT, même après des minutes entières de canardage elle tenait encore !
    - Fascinant, vraiment fascinant... Ça te dérange si je m'essaye malgré tout à l'exercice ?
    - Quoi ?!

Sans un mot de plus le Chasseur de Primes redescendit l'escalier, se mit à couvert le plus loin possible puis, une fois parfaitement sûr de son coup, activa la détonation des charges explosives que Kojido lui avait si gentiment donné dans la caisse métallique. Une explosion considérable secoua alors la pièce et le bâtiment, répandant de la poussière et du plâtre partout dans le hall d'entrée dont le développeur narcissique était si fier. Les tableaux le représentants, le beau tapis rouges, les chandeliers d'or... Tout ça partit en fumée et un seul instant. Il ne restait à présent plus qu'une ruine et, au milieu de cette ruine, la porte, écroulée sur le sol. Elle était encore intacte, mais les murs qui la soutenaient, non. Quand la porte est trop solide, le mur est parfois la solution ! Traversant les décombres, le mercenaire parvint à arriver jusqu'à la porte, l'enjamba et s'engouffra dans l'ascenseur dont les portes anti explosions avaient résisté à la déflagration. Une fois dedans, Sareth souffla un coup et appuya sur le dernier étage... Etrange, alors qu'habituellement Kojido était d'humeur bavarde, d'un coup, il ne prononçait plus un mot. Il devait être profondément vexé qu'on trouve une erreur exploitable dans son level design, sans l'ombre d'un doute. La musique de l'ascenseur était tout ce qu'il y avait de plus insipide et d'ennuyeux, et le pire c'est qu'elle durait longtemps... Très longtemps. Y avait-il tant d'étages à cette maudite tour ? Cela commençait à faire très long, même la musique semblait commencer à s'épuiser. En vérité, le Chasseur de Primes commençait à se dire que ça faisait tout de même longtemps que l'ascenseur ne montait plus. Était-il en panne ? Commençant à se demander ce qui se passait, le Mandalorien ouvrit la trappe de secours située au dessus de sa tête et grimpa pour constater qu'en effet, les cordes métalliques de l'appareil ne bougeaient plus. Pourtant il restait de très nombreux étages avant le sommet... Au départ, le mercenaire pensa que son ascenseur s'était arrêté volontairement pour des gardes puissent aller le chercher, mais lorsque les cordes de l'ascenseur lâchèrent au moment exact où la musique de l'ascenseur s'arrêta, il comprit, hurlant alors qu'il tombait en chute libre dans la cage d'ascenseur.

Au moment où un développeur de jeu vidéo amoureux de sa propre personne devait bien rire derrière son écran suite à l'activation de son piège, un Sareth complètement paniqué hurlait de terreur alors qu'il tombait en chute libre dans le vide. Mais alors que le fond de cette tour sans fin finissait par dangereusement s'approcher, les pieds du mercenaire se heurtèrent alors qu'il se débattait, activant par miracle les propulseurs de son armure qui arrêtèrent la chute du Mandalorien et le firent rencontrer un mur. Puis un autre mur. Encore un autre... Avant que, sonné, le chasseur de primes ne parvienne à se redresser et à s'envoler en direction du plafond, poursuivi par une rivière de flammes générée par l'explosion de l'ascenseur à l'atterrissage. Échappant de peu à la déflagration, Sareth s'aggripa tant bien que mal à la porte du dernier étage avant de forcer son ouverture à l'aide de ses servomoteurs... Épuisé, il se laissa tomber sur le sol avant de ramper vers le mur pour y prendre appui et souffler un coup. Il tourna la tête, regardant en direction de la prochaine zone qui lui faisait face... Découvrant un étrange lieu qui n'était pas du tout le bureau de Kojido.

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Modifié en dernier par Sareth Daran le ven. 12 févr. 2021 10:25, modifié 1 fois.
#39017
Siégeant au beau milieu de ce qu'il devinait être un futur champ de bataille, le mercenaire observa en détail l'arène qui lui faisait face... Le lieu était une salle de réception très luxueuse arborant un style très similaires aux architectures hélas oubliées des Kage originaires de Quartzite. Le rouge et l'or régnaient en maître dans cette composition d'une époque oubliée que certains jugeraient sans doute plus civilisée... Pourtant, ce qui allait y avoir lieu serait tout sauf civilisé. Il y avait des pièces accessibles de chaque côté ainsi que des escaliers menant à un étage supérieur une fois emprunté. L'étage du dessus était un ensemble de balcons reliés entre eux qui avaient une vue plongeante sur l'arène... Avec ces informations en tête, le chasseur de primes fit craquer sa nuque en la penchant de droite à gauche puis, perdant peu à peu patience, dégaina ses pistolets avant d'entendre des bruits de pas se rapprocher. Ils étaient accompagnés d'applaudissements, des applaudissements très lents indiquant un profond sarcasme, sans doute ceux de Kojido. Et en effet, ce dernier se positionna au sommet du balcon du premier étage et regarda Sareth avec un air inquisiteur, arborant comme toujours un costume coûtant trois reins couvert de dorures. Il y eut un long silence le temps que les deux adversaires jaugent leurs regards puis, finalement, le narcissique milliardaire prit la parole.

    - Tu es fier de toi hein ? Tu as sauté six épreuves mortelles pour arriver directement jusqu'à moi en cassant ma superbe porte... J'espère que tu n'as pas prévu de l'emporter aussi facilement.
    - Je dois t'admettre que pendant un court moment... Si, j'y ai cru.
    - Petit Mando qui voulait faire le malin... Tu apprendras que j'ai encore plus d'un millier de tours dans ma manche... Et des milliers de troufions à ma solde aussi.

Sans un mot de plus, le maître des lieux claqua des doigts avant de reculer et de disparaître dans un long corridor dont les nombreuses portes blindées se fermèrent à intervalles réguliers. Des bruits de pas résonnèrent à nouveau dans la pièce, mais cette fois c'était des dizaines de pas qui avançaient au pas de course sans le moindre applaudissement cette fois. Évidemment, Sareth n'allait pas échapper au proverbial combat contre des vagues nourries d'ennemis. Cependant, à sa surprise, aucun n'avait de blasters, ils étaient tous habillés de costars, portant un masque ridicule sur le visage et tenant à la main des vibrosabres beaucoup trop ouvragés pour les mains sales qui les portaient. Niktos, humains, Twi-Leks, Devaroniens, Duros... Toutes races confondues levèrent leurs armes vers le Mandalorien avant de le contourner pour former un cercle mortel autour de lui...

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Un cercle qui se refermait lentement mais sûrement sur le Chasseur de Primes pour ne lui laisser aucune échappatoire. Le combattant, en réponse, dégaina sa pique de force qu'il agrippa à deux mains, provoquant un mouvement de recul chez les hommes de main. Derrière le casque, un sourire anima le visage de Sareth... Ils le craignaient. D'un coup, sans prévenir, il entama le combat le premier en faisant tourbillonner son arme autour de lui pour éloigner ses adversaires à une distance raisonnable. Tous reculèrent en se bousculant, surpris par l'attaque, ils ne virent donc pas arriver la charge brutale d'un Sareth qui fonça droit vers un des quarts du cercle mortel pour l'arroser de flammes avec son poignet gauche. Bien vite, les malheureux de la première ligne furent carbonisés et transmirent leur feu à leurs alliés proches, semant la zizanie dans cette partie du commando... Une zizanie que le mercenaire ne manqua pas d'utiliser. Il abattit la pointe de sa pique sur ses adversaires pour en tuer le plus possible, tourbillonnant régulièrement sur lui même pour éloigner ses assaillants et maintenir une distance de frappe raisonnable entre eux et lui.

A présent séparé de ses adversaires par trois mètres, le chasseur de primes activa ses propulseurs pour rejoindre l'étage du dessus en un instant, invitant ses adversaires à les rejoindre tout en dégainant ses blasters pour les canarder, mettant à mort les moins vifs et les moins rapides du lot dans les secondes qui suivirent. Rapidement, le Mandalorien fut rejoint par ses adversaires qui le prirent en tenaille à sa droite et à sa gauche, l'empêchant de fuir d'un côté comme de l'autre. Soit ! La rangée de droite ne reçut pour salutations que les flammes infernales produites par le poignet de Sareth, la rangée de gauche, quand à elle, reçut un assaut furieux à la pique de force. Se rentrant dedans et peinant à reculer, les mercenaires se retrouvaient malgré eux écrasés, peinant à se déplacer face à un adversaire qui, lui, pouvait se mouvoir à sa guise et profiter d'une meilleure allonge avec sa pique. Il put ainsi transpercer moult adversaires sans la moindre difficulté avant que ces derniers, poussés par l'énergie du désespoir, ne tentent une charge pour venir à bout de leur assaillant. Malin, mais le Mandalorien avait déjà pris soin d'éliminer la ligne arrière pour fuir en cas de danger, il tourna donc le dos à ses adversaires avant d'écraser sans vergogne les cadavres précédemment calcinés de la ligne arrière, prenant appui sur les corps gagner de l'avance. Ainsi, le combattant put esquiver sans problème la charge, condamnant les sabreurs qui le poursuivaient à trébucher sur les carcasses de leurs alliés. Il y avait à présent trois bons mètres qui séparaient Sareth de ses assaillants, l'occasion parfaite pour dégainer son canon scié et moissonner ces idiots à coup de shrapnel. Médusés, les mercenaires qui étaient restés en bas observèrent leurs frères d'armes se faire lacérer par les tirs du fusil à pompe, comprenant qu'ils avaient largement sous estimé leur adversaire... Mais c'était trop tard désormais, personne ne pouvait quitter cette pièce tant que le combat ne touchait pas à sa fin. D'un commun accord, les hommes de main se regardèrent tous et conclurent qu'ils devaient éliminer ce malade peu importe le prix à payer... C'est donc ainsi que la majorité des combattants qui étaient restés en bas sectionnèrent les piliers de bois qui retenaient le balcon sur lequel se tenait Sareth. Le bois se fendilla puis se brisa, condamnant le Mando à chuter.

La vision du combattant se flouta, il était recouvert de décombres en bois, de poussière, de plâtre, de sang et de chair... Sans doute avait-il emmené d'autres troufions avec lui en tombant. Il resta là, inerte, pendant quelques secondes qui semblèrent durer des minutes... L'exo armure avait bien encaissé, Sareth n'avait quasiment rien. Il commença donc à remettre ses idées en place, car actuellement la zone la plus touchée dans le corps de Sareth, c'était son esprit. Il se rappela alors d'où il était et de comment il était arrivé là... Puis, finalement, le Mandalorien sentit qu'on cherchait à le sortir des décombres, sans doute pour vérifier si il était encore en vie. Un cliquetis métallique retentit alors. Le bras gauche du Mandalorien était à l'air libre... Et il tenait dans sa main un détonateur flash. Les décombres qui recouvraient la tête du mercenaire couvrirent le bruit ainsi que le flash lumineux, mais on ne pouvait certainement pas en dire autant pour ceux qui s'étaient hélas fait piéger. Sans prévenir, faisant usage des servomoteurs de son armure, Sareth jaillit des décombres, fusil à pompe toujours à la main, et descendit le plus d'adversaires possible, ne leur laissant pas le temps de souffler. Un, deux, trois, quatre, cinq, six écorchés vifs, et la liste grimpait. La confusion gagnait les rangs ennemis, ils avaient fait l'erreur de penser que leur adversaire était hors d'état de nuire, grave erreur. On ne baissait sa garde que lorsqu'on avait la confirmation que l'ennemi était parfaitement mort. Bien vite, les derniers hommes encore debout reprirent leurs esprits, mais ils n'étaient déjà plus très nombreux, Sareth n'avait pas perdu de temps il fallait dire. Aussi, complètement paniqués, les hommes de Kojido rejoignirent une pièce adjacente plongée dans le noir complet, espérant peut être gagner face au Mandalorien par l'effet de surprise. Monumentale erreur.

Difficile de dire en détail ce qui se passa ensuite... Mais il fut en revanche facile de deviner aux cris poussés dans la pièce et aux bruits peu ragoutants d'os se brisant, que ce fut Sareth qui en ressortit quelques secondes plus tard, couvert de sang. Il contempla l'arène de combat, chercha du regard quelqu'un d'encore vivant mais y échoua... Il avait massacré tout le monde. Des confettis tombèrent alors dans toute la pièce, accompagnés d'une musique bien trop joyeuse pour l'ambiance morbide qui régnait ici... D'un revers de main, Sareth balaya les confettis qui étaient restés collés à son casque à cause du sang et quitta la pièce désormais ouverte, commençant sérieusement à se lasser de cette mascarade.
#39018
Au départ, Sareth avait trouvé cette suite d'épreuves plutôt amusantes et inoffensives, mais plus il traversait de nouvelles épreuves et plus sa patience commençait à atteindre ses dernières limites. Kojido avait intérêt à se livrer sans faire d'histoires, sinon il risquerait de passer un sale quart d'heure... Mais plus Mandalorien avançait dans les couloirs, et plus il se doutait bien que malade narcissique n'allait pas quitter son palais sans un final explosif, autrement dit, il allait en voir de toutes les couleurs. Le mercenaire arriva donc dans la dernière salle du gratte ciel, au dessus des nuages pollués de la ville... Ici, Kojido attendait, assis sur son siège de directeur en sirotant un cocktail fruité. Comme à son habitude il gardait un sourire narquois transmettait l'illusion que tout était sous contrôle, regardant Sareth avec un brin de mépris et de condescendance. Il n'avait à présent plus d'échappatoire, si l'on excluait bien sûr l'écran géant derrière lui qui retransmettait l'image d'une magnifique nébuleuse et qui, une fois brisée, devait donner sur le vide en chute libre. A l'arrivée du Mandalorien, le développeur et CEO s'alluma une cigarette avant d'observer en détail la nébuleuse qui servait de décor à son bureau. Comprenant qu'il allait entamer un long monologue interminable, Sareth souffla un coup et lui accorda son ultime souhait, non sans s'agacer sur le coup.

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    - Tu sais... Pendant longtemps j'ai eu du mal à croire aux conneries qu'on disait sur les Mandos... Les Jedi étaient sensé être intuables mais lors de la proclamation de l'ordre nouveau ils ont tous disparus. Les Impériaux se présentaient comme imbattables, prétendant qu'ils dirigeraient la galaxie pendant un millénaire, au final des petits rebelles sont parvenus à les faire tomber. Alors pour les Mandos j'avoue que je pensais la même chose... Beaucoup de mythes autour de l'armure mais pas beaucoup de talent chez ceux qui la portaient. Mais, lorsque je t'ai vu massacrer mes hommes, j'avoue que je me suis légèrement remis en question ! Peut être que finalement t'aurais assez de cran pour retrouver mes jeux...
    - Tes jeux ? De quoi tu me causes ? Pourquoi la guilde te veux sous les verrous ?
    - Elle ne me veux pas sous les verrous, elle veut que je coopère, que je leur révèle l'emplacement de mes jeux... Mais ce n'est pas ce que mon ami Moralo aurait voulu.
    - Moralo... Moralo Eval ?! Le concepteur de la boite ?!

Un nom que quiconque connaissait si il avait dû traverser les couloirs immaculés de la boite un jour... Une épreuve qui marquait bien souvent les esprits, car sur huit candidats envoyés là dedans, seulement un devait ressortir vivant. Il n'y avait pas de place pour la pitié ou l'hésitation, c'était un chemin que l'on devait emprunter seul tout en rusant et en faisant appel à ses concurrents quand il le fallait... Un parfait avant goût de ce qu'était le job de chasseur de primes, en somme. Quiconque faisait partie de la guilde avait dû vaincre la boîte, quiconque se prétendait chasseur de primes connaissait donc indirectement Moralo Eval au travers de son sinistre travail. La simple mention de ce nom fit donc remonter des souvenirs chaleureux et douloureux dans l'esprit du mercenaire... Des souvenirs qu'il chassa bien vite lorsque Kojido reprit la parole.

    - Tout juste, la boite que VOUS lui avez volé sans lui demander son reste.
    - A vrai dire je pensais qu'il était mort, c'est une première nouvelle.
    - Non, il n'est pas mort, il a simplement falsifié son identité lorsque le conflit entre la République et les Séparatistes s'est terminé. Et aujourd'hui il a conçu un outil encore plus brillant que la boîte... Une console de jeu d'apparence ordinaire plongeant quiconque l'utilise dans un monde virtuel, je l'ai fabriquée avec lui, elle est unique. C'est un objet de collection qui vaudrait très cher si on s'adressait au bon client... Mais seul il ne vaux pas grand chose, il faut les sept jeux créés pour la console.

Visiblement, Moralo n'avait pas chômé, imaginant un outil de mort encore plus excentrique que le précédent... La guilde devait chercher cette console pour son prix, ou bien peut être pour imaginer de nouvelles épreuves et techniques d'entraînement pour les nouveaux. Il faudrait en discuter avec Bossk une fois cette mission terminé.

    - J'imagine que tu es le seul à savoir où ils se trouvent.
    - Tout juste, il y a une puce traqueuse dans chacune des cartouches de jeux... Mais j'ai refusé d'aider la guilde, si quelqu'un veut ces jeux il devra les mériter. Et toi... Toi tu n'es pas loin de mériter mon aide.
    - Ah ouais, et qu'est-ce que je dois faire pour mériter l'attention d'un malade dans ton genre ?
    - Me battre.
    - M'en veux pas si te le dis cash mais... T'as aucune chance d'y arriver.
    - C'est vrai, je suis sans armes et sans armures alors que toi tu es un couteau suisse ambulant... C'est pour ça que je compte bien m'équiper de ma propre armure. Retrouve moi au rez de chaussée, qu'on termine enfin ce duel !
    - Attends, comment ça au rez de chauss- ?!

Sans prévenir, Kojido se remit assis sur son très confortable siège, ce dernier s'enfonça alors dans le sol, disparaissant dans un réseau de tubes et d'ascenseurs complexes qui le menèrent jusqu'en bas. Quelques secondes passèrent, puis, d'un coup, l'écran du fond se désactiva, révélant le ciel bleu de Nar Shaddaa et ses nuages une fois éteint. Plus bas, un bruit monstre se fit entendre, la tour trembla même un court instant, secouée par ce qui semblait être un genre d'explosion. Ne comprenant pas ce qui se passait, Sareth brisa l'écran pour le traverser et se retrouver à l'air libre dans le ciel. Il activa ses propulseurs et se rendit au plus bas de la tour, rencontrant sur son chemin air speeders, immeubles, plate formes et autres passant traversant les strates les plus hautes de la ville du crime. Tout en bas, le Mandalorien découvrit la salle de réception de la tour autrefois luxueuse complètement détruite... Et pour cause, un TR-TT Impérial flambant neuf de toute évidence piloté par Kojido détalait au travers des rues de la ville en semant le chaos partout autour de lui. Il était lourdement armé et plutôt agile... A la surprise du mercenaire qui prenait le CEO narcissique pour un incapable, il semblait plutôt bon pour piloter l'engin.

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    - Alors, qu'est-ce que tu attends, Mando ?! Viens te battre, accorde moi un final époustouflant ! Cria Kojido au travers d'un haut parleur situé sur l'appareil.

E
t ainsi démarra une course poursuite improbable, surprenante et effrénée au travers des rues de la lune des contrebandiers que le Mandalorien n'oublierait pas de sitôt, de même pour la ville qui n'allait pas manquer de saigner Kojido pour tous les dommages et intérêts.
#39022
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Une simple mission de Rang C sans aucun contre temps et aucune difficulté, disait Bossk avec une profonde ironie. Cinquante mille crédits à se faire facilement, disait le lézard avec malice. Comme ultime preuve qu'il savait pertinemment ce qui allait arriver à Sareth, il était assis au sommet d'un immeuble et admirait le chaos ambiant causé par le TR-TT courant au travers des rues, le Trandoshan éclatait même de rire en observant la course poursuite, complètement hors de danger. De ses yeux reptiliens, il pouvait voir Sareth virevolter dans les airs, esquivant les tirs de la machine de guerre et tentant de trouver une faille dans son blindage en la canardant de tirs avec ses Westar. C'était hélas sans succès, les Westar-34 n'étaient pas conçus pour abattre une cible aussi lourdement protégée, les tirs rebondissaient donc contre le lourd blindage du véhicule de guerre, disparaissant à l'horizon ou percutant les murs abîmés des rues. C'était un euphémisme de parler de panique pour décrire ce qui avait lieu dans la cité qui ne dormait jamais... Les civils galopaient en tous sens, les gardes de la ville se faisaient écraser sur la route du walker et les immeubles finissaient tous troués comme du gruyère à mesure que Kojido tentait d'abattre son adversaire. Autant dire que le Mandalorien était pris malgré lui dans une danse infernale dont un seul faux pas signifiait la mort assurée... Et pour ce coup là, Sareth dansait divinement bien ! Mais danser ne règlerait pas le problème du blindage, et si les Westar ne marchaient pas, il allait falloir changer de tactique.

Un peu plus haut, le cocktail de Bossk, quand à lui, descendait lentement à mesure que le lézard le sirotait à la paille, il en proposa aimablement à son captif, mais ce dernier étant bâillonné, attaché et pendu par les pieds à une antenne radio, ne pouvait pas vraiment faire autre chose que se débattre à mesure que le sang abandonnait ses pieds pour rejoindre son cerveau. Du côté de Sareth, là les choses sérieuses avaient lieu, la situation n'allait pas en s'arrangeant, il commençait à fatiguer à force d'esquiver les tirs vicieux de son adversaire. Il fallait dire, pour sa défense, qu'il n'avait pas vraiment le luxe de se les prendre, un seul d'entre eux moissonnerait le Mandalorien pour le réduire à l'état de charpie fumante. Il fallait vite trouver une solution qui permettrait au chasseur d'arrêter cette machine sans tuer Kojido dans le processus et pour ça, il devait se faire oublier. Il bifurqua donc à droite toute sur un immeuble d'entreprise et percuta une fenêtre qu'il traversa en la fracassant de plein fouet. Les employés qui se trouvaient là paniquèrent et se mirent à fuir de leurs bureaux en hurlant, laissant rapidement Sareth courir seul de bureaux en bureaux, fuyant le regard du véhicule de guerre qui cherchait toujours sa cible à abattre. Hélas, la pièce qu'il voulait rejoindre fut détruite d'un coup de lance missile. Pris dans le feu de l'action et incapable de reculer, le mercenaire se stoppa donc net et entama une roulade pour se cacher derrière un bureau.

Un premier tir de la bête de fer retentit alors et explosa le mur de l'immeuble... Permettant à Kojido d'examiner la pièce où Sareth se cachait. Au milieu des décombres et des bureaux retournés ci et là, il n'y avait plus une trace du Mandalorien, où diable était-il passé ? Il activa les phares du véhicule pour voir au travers de l'épais nuage de poussière soulevé par le tir, mais toujours rien n’apparaissait au milieu de la fumée... Ce lâche s'était volatilisé. Kojido commença à s'agacer, ne supportant pas que l'on déjoue les règles de son jeu, il déchaîna donc le feu de ses armes sur la pièce pour l'annihiler complètement, de sorte que si quelqu'un s'y trouvait encore, il serait déjà mort. Ce boucan permit à Sareth, qui avait sauté par la fenêtre entre temps, de s'éclipser... Il avait approximativement cinq minutes de répit avant que le développeur narcissique ne se remette à entamer sa destruction de la ville. Un peu plus haut, le Reptile chasseur de primes avait terminé son cocktail, il dévorait à présent du pop corn Corellien et s'amusait de temps à autre à en jeter sur son captif.

    - Ccccccce rookie a du potentiel, grrrrrrr, tu ne crois pas ?
    - MFFFFFFFFFFFFFFMFMF !!! MPHHHHHHHHHHHHH !!! Hurla le prisonnier alors qu'il ne sentait plus ses jambes ni ses bras.
    - J'aurais pas dit mieux, grrrrrrr... Cccccc'est vraiment dommage que je doives te livrer à la guilde, on commenccccce presque à devenir amis toi et moi ! Répondit-il en ricanant d'un air mauvais.
    - MMMMMMMMMMMMMMMMMMHHHHHHHHHHHHH !!!

Le TR-TT commençait à patrouiller dans les rues de Nar Shaddaa à la recherche du Mandalorien, balayant tous les recoins des avenues avec ses phares avec la ferme intention de transformer Sareth en passoire. Kojido détestait se faire tourner en bourrique, et en l’occurrence, le Chasseur de Primes s'était déjà joué de lui trois fois, c'en était trop pour le CEO mégalo, il fallait faire payer à ce mercenaire de pacotille son arrogance. Pris de nervosité, il commença à arroser de tir tout ce qui pouvait potentiellement être le Mandalorien, mêlant les civils aux festivités, de fait. Le chaos était tel que certains Hutts commençaient à contacter les gardes. Mais les gardes allaient arriver en retard à la fête, car voilà que Sareth se présenta face au gigantesque TR-TT, seul, les mains sur les hanches, la tête haute. Il provoquait son adversaire sans aucune forme de pitié et s'étirait même en bayant pour remuer le couteau dans la plaie, faisant d'étranges calculs avec ses mains et ses doigts tout en observant le véhicule qui lui faisait face. Les deux adversaires se regardaient et ne bougeaient plus à présent, seuls au milieu d'une rue complètement déserte et dans un état lamentable. Seules les turbines du Walker et le bruit de petits gravats tombant sur la tête de la machine ponctuaient le silence glaçant de cette ruelle.

    - Eh bah alors Koji, on joue à cache cache ?
    - Tais toi ! Plus on se parle et plus tu me deviens insupportable !!!
    - Je te retourne le compliment... Tu me les a tellement brisé, il faut bien que me venge un peu !
    - FERME LA !!! Hurla le CEO, agacé par le bruit incessant des gravats contre la carrosserie de son engin.

Dans un pic de nervosité, Kojido déclencha un tir laser qui explosa non loin de Sareth mais le rata... Était-ce une erreur de calcul ou un tir de sommation ? La réponse resterait inconnue... En tous les cas, le chasseur de primes n'en avait pas fini avec son adversaire, il comptait bien l'assaisonner encore un peu avant de le passer à la casserole. Il reprit donc ses provocations, ignorant complètement qu'il avait bien failli y passer, du moins en apparence. A présent le duel n'était plus une question de puissance brute mais bien de puissance mentale, et étant donné que Kojido s'était enfin mis colère et perdait le contrôle, le gagnant était déjà écrit.

    - Enfin... Tu t'es bien battu pour un plouc pleins aux as, mais ce combat est terminé.
    - Exact, et il va se solder par ta défaite, saloperie de boite de conserve !
    - Et là, enorgueilli par ta future victoire, tu vas dire quelque chose du style "Voilà ce qui arrive à quiconque s'oppose au grand Hidame Kojido !"
    - Voilà ce qui arrive à quiconque s'oppose au grand Hidame Kojido... ! QUOI ?!

Sans prévenir, le Mandalorien dégaina son fusil blaster lourd A280 et visa le sommet d'un immeuble avant de tirer. Le tir fendit l'air en un rien de temps et s'écrasa dans un bruit sourd contre un pan de mur fissuré... Un pan de mur dont tombaient depuis tout à l'heure de petits gravats qui tombaient sur le toit du TR-TT. Le choc provoqué par le tir propagea des fissures encore plus grandes qui, une fois leurs courses terminées, décrochèrent la pierre et le fer du bâtiment avant de les faire tomber dans le vide, pile là où se trouvait le walker immobile. Kojido, paniqué, dans une tentative baroud d'honneur, tira droit sur Sareth et toucha sa cible avant de se faire percuter de plein fouet par les lourds gravats. Le véhicule tint le coup mais perdit son équilibre et tomba en arrière, condamnant le pilote à regagner sa condition de piéton... L'écroulement du véhicule provoqua un bruit sourd qui résonna sur des centaines de mètres à la ronde. Kojido avait perdu son plus beau véhicule... Mais au moins il l'avait emporté, pensa-t-il. Il rampa hors de la carcasse de son véhicule... Son costume à six millions de crédits de la collection Louis Crouton était dans un sale état, mais il était vivant. Cela dit, il n'était pas le seul à être encore vivant.

Sareth était là, au milieu d'un cratère, recouvert de suie, tenant fermement dans sa main droite la commande de son bouclier énergétique personnel... Le bouclier avait encaissé le tir et s'était brisé la seconde d'après, annihilé par le tir du TR-TT... Autant dire que le générateur avait complètement court-circuité et ne fonctionnerait plus sans une bonne réparation. Mais le Mandalorien était encore vivant... Complètement noirci par la suie, mais vivant ! Il se releva, encore fumant, et courut jusqu'à Kojido avant de l'agripper par le col. Le pauvre bougre se débâtit mais cessa immédiatement de bouger en remarquant le poing levé de son adversaire.

    - N-Non ! Pas le visage ! Pas mon beau visage !
    - Qu'est-ce qui m'en empêcherait après tout le calvaire que tu m'as fait subir ? Tu sais combien de temps ça prends pour retirer toute la suie sur une armure ?!
    - J-J-J'ai des lunettes !
    - Oh, pardon, tu as raison, répondit-il en attrapant les lunettes du CEO avant de les briser entre ses doigts. On est des enflures, pas des barbares, reprit-il avant de coller une mandale bien méritée au plouc.

Kojido atterrit par terre... Complètement assommé par le coup. Sareth souffla un coup... Cette mission de malheur touchait enfin à son terme. Il se laissa tomber à terre, prenant appui sur la carcasse du TR-TT pour se reposer un court instant. Il allait devoir réparer son générateur de bouclier et passer des heures à retirer la suie, le sang et la poussière de son armure... Super.

    - Pas mal pour un débutant, déclara Bossk, assit un peu plus haut sur le TR-TT.
    - B-Bossk ?! Vous observiez ?! Cria le Mandalorien, surpris.
    - Ouaip, et je te préviens que si tu me vouvoies encore une fois, je te bouffe tout cru, grogna le Trandoshan.
    - ... Il déglutit. Bossk ? Tu observais ?
    - J'aime mieux ça... Ouaip, j'observais ce que tu faisais étant donné que j'ai capturé ma propre cible... Un petit génie de l'informatique qui a piraté des documents impériaux et s'est caché sur Nar Shaddaa, persuadé d'être introuvable... La bonne blague, pas vrai Timmy ?
    - MHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH ! Grogna le captif que Bossk tenait sur son épaule comme un sac à patates.
    - Sssssssacré Timmy, toujours le mot pour rire, grrrrrrr !
    - Eh bah... Bien joué ! Moi je suis crevé, j'avouerai.
    - Cccccca se comprends... Mais bon, avec cccccccces 50 000 crédits et ton passage au Rang B, tu as de quoi relativiser !
    - ... Je suis Rang B ?
    - Ouaip, c'est ta cinquième mission de validée... La première sur Telos, la deuxième sur Zeltros, la troisième sur Hypori, la quatrième sur Felucia et la dernière ici !
    - Eh bien je... J'avais même pas compté mes missions. Ça m'ouvre un paquet d'horizons !
    - Pour l'instant. Mais le jour où tu atteins la Blacklist et qu'on devient concurrents, je ferai qu'une bouchée de toi.
    - C-Charmant.
    - Mais t'as une éternité devant toi avant d'y arriver, t'es toujours un rookie inexpérimenté, arrogant et trop sûr de lui. Cccccccccca te laisse un peu de temps avant de mourir dans d'atroces ssssssssssouffrances, donc quand tu seras d'humeur à aider la guilde va au QG de Nevarro, sssssssssept nouvelles missions attendent les recrues motivées. D'ici là à la revoyure, Mando !

Et ainsi, sans plus de trivialités, le Trandoshan légendaire disparut pour rejoindre son propre vaisseau et encaisser sa prime, laissant le Mandalorien seul avec ses pensées. Après un an de loyaux services, Sareth passait un nouveau pallier... Il rejoignait les chasseurs de rang médian, ceux qui avaient déjà droit à un peu plus de considération. C'était encore loin d'être équivalent au respect que l'on accordait aux rangs A ou aux chasseurs de la Liste Noire, mais c'était déjà mieux que d'être traité comme un troufion de rang C. Plus qu'un rang à grimper désormais ! Cela dit, Sareth commençait à se demander à quoi jouait le Trandoshan. Lui qui était décrit comme cruel et irritable, quelque chose clochait dans son comportement... Étrange, le Mandalorien n'avait même pas eu le temps de lui poser les questions qu'il s'était lui même posé plus tôt. Tant pis, peut être qu'il recroiserait le reptile un jour.
#39047
Modération


    - Hey ! Tu veux pas lâcher ta manette un peu ?!

    - Oh c’est bon ! J’ai presque fini le niveau ! Tu veux jouer après moi ? Ce jeu est trop cool.

    - Il s’appelle comment ?

    - Metal quelque chose je crois…

    - Attends… Tu parles du jeu de Hidame Kojido là ?

    - Bah oui pourquoi ?

    - T’as pas vu l’holonet ? Il a été arrêté sur Nar Shaddaa.

    - Quoi ?! Mais qu’est ce qu’il a fait ?

    - Je ne sais pas trop… C’est la guilde des chasseurs de prime qui l’a eu apparement. Ca a fait les gros titre.

    - Pfff… A tous les coups c’est bidon ton histoire. Il fait des jeux mortels ce mec !

    - Ouai, enfin si tu veux mon avis, il a pas été arrêté parce que ses jeux sont mortels !

Aussi lobotomisé qu’ils soient par les heures passées à fixer un holoécran lorsqu’ils auraient dû réviser leurs partiels du lendemain, ces deux étudiants étaient bien plus proches de la réalité qu’ils n’auraient pu le penser. Oui, les jeux de Hidame Kojido étaient mortels à bien des niveaux. Sareth pouvait en attester.

Ce n’était pas sans difficulté qu’il avait fini par mettre la main sur sa cible. L’homme avait autant d’imagination pour ses jeux vidéos que pour ses armes de destructions massives. Mais la renommée des Mandaloriens n’étaient plus à faire. Et bientôt, celle du jeune homme non plus. En plus d’empocher les 50.000 crédits liés à la prime, il avait enfin accompli sa dernière prime de rang C ! Il montait les échelons de la guilde, et les missions de rang B s’ouvraient maintenant à lui.

Mais l’aventure dessinée par Hidame Kojido ne faisait que commencer. Le Mando était à présent sur la piste de Moralo Eval et ses sept jeux plus mortels les uns que les autres.

Oblitus reliquia

Bien que le forum ait fermé. Varok voici l'[…]

DC Earth RPG [Partenaire]

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