L'Astre Tyran

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Orbitant autour de la planète des Hutts, Nal Hutta, Nar Shaddaa est le spatioport du monde Hutt, connu dans toute la galaxie pour ses immenses gratte-ciels, ses mécaniciens spatiaux réputés, mais aussi pour sa fréquentation douteuse, composée de tout ce que le secteur compte de hors-la-loi. Surnommée la Lune des Contrebandiers, Nar Shaddaa est effectivement une plate-forme active pour la contrebande dans les bordures Médiane et Extérieure.
Gouvernement : Hutts
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By Éris Herae
#38694
ImageUnis par une soif de débauche incommensurable, les êtres corrompus suivant le destin de la dame écarlate se délectent des formes de sensations les plus extrêmes et barbares. Prenant part aux délicieux plaisirs interdits de la chair et du sang, l'extase semble se trouver dans la gémination de l'agonie et de l'exaltation. En ce lieu sombre et reculé où la vertu a détourné le regard, la Maîtresse offre à ses âmes torturées autant de plaisir que de souffrance. Ce culte décadent, discret et corrupteur est une maladie, un mal qui prolifère là où le désespoir de l'homme est grand. Combien sont les malheureux et les affligés s'étant laissé choir dans l'étreinte de la Maîtresse succombant lentement au péché ? C'est dans le fragile cœur du mortel qu'Éris puise sa force, exploitant ces faiblesses pour se délecter ensuite de la dévotion qu’il leur inspire.

Le sol se soulève de dégoût, le ciel s'empourpre et l'air s'emplit de cri d'agonie et d'extase. Les hurlements infinis de la Maîtresse s'échappent depuis ses appartements tandis que son esprit malade se lamente du sort qui est le sien. Maudissant les êtres vivants, elle fait payer aux indolents l'affliction qui est sienne. Maudissant ceux qui ne connaissent pas une telle douleur de vivre. Pour la sombre dame, ils sont une toile où peindre un tableau de folie baigné de sang et de débauche. L'écarlate souveraine observe avec expectative et plaisir les âmes malheureuses succomber aux ruses de ses zélotes corrompus. En sa sinistre demeure sont tapis de subtils et perfides artifices. L'art de son hôte n'est autre que le domaine du mirage et de la tentation, rongeant l'esprit, le corps et l'âme. Une fois que les malheureuses âmes ont goûté aux plaisirs offerts par la Maîtresse, ils sont cernés, réclamant davantage poussées par leur excès et vices grandissants. Ne se souciant guère plus du prix à payer, ni des dramatiques conséquences. Désormais prisonniers de la Maîtresse, leur propre cupidité les y enchaîne avec des entraves dorées. Peuplant désormais son tortueux palais, alangui sur des coussins de soie, échangeant sans cesse commérage et intrigues pour gagner les faveurs de leur intraitable maître. Se mutilant de chagrin à chaque échec tandis que certains savourent secrètement l'intensité du désespoir causé par leur Sombre Amour. Mût par une luxure sans fin ils se livrent à toutes formes d'excès dans une bacchanale sempiternelle, dans une vaine tentative d'attirer sa divine attention.

Les élus comme aiment les appeler ses suivants, sont les mortels dotés d'assez de charisme et de beauté pour venir se choir dans l'étreinte de leur Sombre Amour à sa divine demande. Les gratifiants de plaisirs sans limites. Mais la Maîtresse ne se limite pas qu’aux plaisirs oisifs de la chair, car il n'est qu’une source de plaisirs pernicieux. Sa patience est de pierre, modelant ses élus, lentement, sûrement, passionnément. Attendant jusqu'à ce qu'ils soient fin prêts. Il n'y a là pas de mots assez grands. Il n'y en aura jamais. Pour décrire son insatiable faim. Nul mortel ne pourrait survivre à sa passion. Son amour est sans fin. Son amour les consume. Ils meurent entrent ses bras pour mieux renaître. Mais la perfection prend du temps. Quand la pensée qu'ils ne méritent pas cet amour leur est finalement apparue. La silencieuse dame vint enfin leur parler…

Que les mortels craignent leurs obsessions, car ils renforcent la sombre puissance de la dame. À un niveau simple comme profond, l'humain n'est que l'incarnation d'aspiration, de mentalité et d'émotions dévorantes. Craignaient vos sombres vices, car le jour viendra où la Maîtresse s'élèvera des feux de son corps maudit tel un Phoenix baigné dans les flammes du péché pour les éclipser tous de sa funèbre puissance. Les engloutissant dans sa spirale infernale de désir et d'agonie. Arrachant de leurs entrailles encore chaudes leurs obsessions et abyssales immoralités.
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By Éris Herae
#38701
Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer.


ImageLes filins de son fouet étaient tissés en chair humaine, et lorsqu'il claquait, les bandelettes sanguinolentes se déployaient, frappant sauvagement le misérable humain se trouvant à ses pieds. Couvert de chaînes et de bandes de cuir fichées dans sa chair, elles faisaient s'échapper de ses lèvres pincées des rires et des grognements tandis que les fanatiques hédonistes ajoutaient à sa voix un chœur de cris et soupir obscène. Cette macabre et douloureuse antienne pour le commun des mortels était aussi douce et enivrante aux oreilles des fidèles zélotes qu'une lascive caresse. Enlacée de filigranes et capable de se mouvoir avec une grâce surnaturelle, l’étrivière fascinait la plèbe baignant dans l'énergie de l'excès se mouvant comme le vif-argent étanchant sa soif de douleur et de sang. La révoltante mise en scène emplissait d'un absolu dégoût les âmes chastes. L'aura de dépravation de la Maîtresse en devenait presque palpable. D'un clignement de ses paupières tombantes, elle apprenait les sombres secrets de ceux qui l'entouraient. Leur murmurant des vérités dérangeantes poussants ses suivants à commettre des violences toujours plus orgiaques. Alors que les bandelettes pourpres allaient caresser la peau marquée du supplicié, le sourire pervers de la Maîtresse nimbée dans une brume parfumée se figea. Son regard jusqu'alors clos s'ouvrit tétanisant tous les suivants corrompus de la dame. Les nuances de jaune, d'orange bordées d'un rouge ardent dansaient dans son regard vide semblable aux flammes d'un brasier.

La haine, la rancœur, la soif de vengeance avaient totalement pris le contrôle de son insatiable faim. Se retirant dans ses quartiers d'un pas lent, le supplicié se mutila de chagrin face à l'intensité du désespoir causé par son Sombre Amour. Ils avaient tous appris sa compassion sans fin. Dans sa divine bienveillance, la Maîtresse désirait seulement que chaque être vivant soit heureux … Ils avaient appris la traîtrise de ses vils compagnons Jedi, mais aussi son interminable emprisonnement. Et l'injustice de celui-ci ! Le monde était rempli de créatures cruelles qui doivent comprendre ses intentions. Un jour elle leur montrerait la vérité de son chemin!

Elle serait leur Maîtresse…
La Maîtresse…


D'un geste conquérant de la main, elle puisa dans le Côté Obscur afin de plier les chaînes et de bandes de cuir fichées dans la chair de son disciple, l'attirant doucement dans son sinistre antre. Son esprit malade vint s'infiltrer sinueusement dans la tête de son fanatique disciple. Les pans de son palais mental étaient en lambeaux, il n'était point difficile pour le prédateur d'attirer sa proie dans sa tanière… Sous un voile d'illusion, Éris se présentait comme une muse pour son artiste mortel qui chercher à créer la beauté au cœur des horreurs de ce lieu. Alimentant sa passion, elle défie petit à petit ses inhibitions, magnifiant ses ambitions et obsessions les plus profondes. Devenant son opus idyllique, le zélote sombra dans l'extase ; abandonnant sa chair à sa muse enfin qu'elle en joue à jamais. Là lui était apparue la plus affreuse des vérités, pour achever son prodige, il devait devenir lui-même l'instrument de son interprétation. Se laissant choir dans la sinistre étreinte de la dame celle-ci emprisonna son agneau de sa douce et lascive emprise. La malédiction qui était sienne se réveillait un peu plus à chaque battement de cœur. Elle allait souffrir, lutter, saigner à vif, brûler, se noyer, s’étouffer, mais il le fallait. Ce n’était qu’une journée de plus en Enfer. Dans cette sourde douleur la dame y avait trouvé une source de plaisir, celui consistant à se repaître de son prochain. Enivrant ses sens au point où l'extase devient la seule constante de son monde. Mais avant d'atteindre ce paradis, elle devrait supporter le chant insupportable de ses hurlements mentaux de douleur. Supporter la morsure ardente de la douleur qui se répandait dans ses veines telles un poison. Supporter les pulsions qui battaient en son cœur et qui l'ordonnaient sans qu'elle le veuille vraiment de s'ouvrir la gorge. Combien d'années de tortures et de supplices avait-elle endurées quotidiennement sans jamais pouvoir lâcher prise ? Tout ce qui ferait frémir de peur, de douleur ou de dégoût un mortel, elle l'avait fait. Jadis elle n'avait pas souhaité mourir, la Zabrak avait juste voulu être sauvée… Mais les Jedi l'avaient abandonné à son sinistre sort, ils l'avaient trahi…

Tandis que son esprit malade fulminait de rage, son corps s'emparait de ce qui était sien. Sa folie et sa soif de destruction réduisant en lambeaux de chair le ventre et les cuisses de l'artiste. Les gémissements de douleur de la Maîtresse se mêlaient à ceux de l'humain dans la gémination de l'agonie et de l'exaltation. Ne laissant que des bleus sur son visage, griffant de ses ongles ensanglantés son cou, sa nuque et son dos. Dont seules les cicatrices rougeâtre encore sanglant qui tapissaient ses avant-bras montraient là toute la douleur et les souffrances que sa folie et sa douleur lui poussaient à lui faire. Une étape dans sa guérison. Entraînant dans sa déchéance le mortel consumait par sa passion et sa faim dévorante. Qui ne pouvant pas supporter tout ceci voyant son visage être ravagé par l'absence, la douleur et la luxure. Son visage n'était plus que folie. La folie pure qui s'attacher à la peau, rongeant l'âme et l'esprit.

De l'esprit de cette sinistre créature d'on la souffrance était son éternel cavalier surgit un souvenir ancien. Un écho du passé depuis longtemps oublié. Un visage humain et juvénile lui apparaissait, le monde physique s'obscurcit autour de la Maîtresse lui permettant de se focaliser sur ce fragment d'éternité. Qui était-elle ? Son nom ne lui revenait guère. Seules ses ambitions lui étaient connues. Un chérubin cherchant à en apprendre davantage sur les Jedi. Rêvant d'en devenir une un jour. Jedi… À ce mot une succession épileptique et assourdissante d'images et de voix vinrent assiéger son esprit brisé. À travers ce chaos inintelligible émana un nom. Un nom susurrer à travers ses lèvres écarlates, dégoulinantes du sang de sa victime désormais gisant sans vie à ses côtés. Comme désarticulée, ses bras et ses jambes étant relâchés dans une configuration vitruvienne.

Kaelonia San-Tarkus...



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By Éris Herae
#38742
La pourvoyeuse de l'heureuse déchéance voyait ses lèvres se fendre d'un sourire sadique. Se vautrant sur des coussins de soie imbibés de sang, jouant avec la chair de sa dernière prise ; l'écho de son mortel désir résonnait dans son sinistre palais. La demoiselle de l'excès se baignait dans le vermeil de son esclave. Elle avait arraché des lèvres du mourant, ses plus sombres vérités, se repaissant des morceaux de choix enrobés de hurlements de terreur dans une euphorie malsaine. Le mutilant au nom de la souffrance et du plaisir, offrant au malheureux d'odieuses caresses tel le peintre retranscrivant sur la toile sa nymphe. De son œuvre sanglante s'étaient dégagées des vagues d'émotions brutes. Se penchant vers le zélote afin de lui infliger une ultime souffrance. Avant de l'achever d'un geste aussi délicat que passionné. Dans un piaillement strident d'excitation, plongeant son regard rougeoyant dans celui de sa victime. Buvant son âme, sa peur, sa vie. Les nuances de jaune, d'orange bordées d'un rouge ardent dansant dans son regard vide furent bientôt plongées dans l'obscurité la plus totale. Fermant ses paupières noires de jais, son cœur putride se contenta de la délicieuse expérience vécue. L'enivrant parfum de la lubricité s'était métamorphosé en insidieux poison. Traversant son corps déchu jusqu'à sa dernière fibre. Perfide était le poison, létale étaient les conséquences d'une telle consommation pour son esprit. Mais aussi nocif soit-il, il avait su faire taire sa douleur, du moins pour un temps…

Kaelonia San-Tarkus...


Éris cracha ce nom avec dégoût, cet individu n'était qu'un être abject. Une âme qui ne méritait pas sa pitié. Son esprit retors se retrouvait désormais obnubilé par la douleur physique et mentale qu'elle pourrait lui infliger. La dame lui ferait connaître mille tourment et désespoir. Lapant avec avidité les émotions qui empliraient sa chambre de torture. Montrant à la Jedi son aspect monstrueux, ainsi que l'infamie dont elle fut témoin. Kaelonia renoncerait à toute volonté, à tout vœu. La corrompant à l'aide d'un lien noué entre eux. Même si elle venait à s'enfuir, il serait si profondément enraciné dans son être qu'elle hanterait le recoin le plus obscur de son esprit de la plus horrible des façons. La Jedi serait un trophée des plus prestigieux dans sa collection. Une âme puissante qui aurait plié le genou devant la Maîtresse. Un mortel de plus asservi par la sinistre créature. Dans un tremblement d'excitation, Éris humait déjà le parfum de la peur, de la joie et de la lubricité dans l'air. Le prédateur avait faim, le serviteur n'avait été qu'un amuse-gueule ; il voulait cette fois-ci un repas plus consistant. Des lèvres pourpres de cet être brisé s'échappèrent quelques paroles.

Autrefois, il y avait la lumière. Les ténèbres règnent.
Autrefois il y avait l'amour. L'amour n'est plus.
Ces larmes que nous avons pleurées. Sont tombés telle la pluie.
Pour tous les mensonges que vous nous avez dits. Je vous maudis !
Nous avons pleuré, nous qui avons été si seuls… Nous avons été perdus.
Nous n'avons jamais pu rentrer chez nous.


L'énergie obscure ondula autour de la dame, crépitant par endroit. Susurrant des paroles empoisonnées à son esprit malade. Sa fureur ne promettait que ruine et malheur…

Aucun ami fidèle n'a était là pour toi…
Ces larmes qu'ils pleureront. Seront venues trop tard.
Qu'ils gardent leurs mensonges. Être maudits qu'ils sont !
Et ils pleureront. Quand ils feront face seuls à la vérité. Perdus ils seront.
Jamais plus ils ne rentreront chez eux…
Ressens-tu la faim ? La haine ? Hurlent-elles à l'intérieur de toi ?
Que tu es incommensurable et majestueuse !
Nous sommes les loups, dans un monde d'agneaux.
Nous allons nous repaître d'eux…


D'un pas lent, Éris sortit de ses appartements. Tirant sur ses liens avec la Force afin de faire léviter le corps désarticulé et sans vie de son zélote. Arrivée devant ses fidèles, la Zabrak claqua des doigts attirant instantanément l'attention de ses adeptes. D'un geste lascif de la main, elle offrit en pâture la funeste relique sanguinolent qu'était l'humain. Siégeant sur son trône, la Maîtresse observa d'un œil avide ses soupirants se prêter à des actes charnels avec la dépouille élevée au rang de fétiche. Tandis que d'autres s'adonnaient aux domaines où plaisirs et douleurs indescriptibles ne font qu’un. Distraite la Maîtresse l'était, bien que son âme clamait sans cesse un cantique fait de pure haine.

N´oublie jamais, ne pardonne jamais !

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