- mar. 9 févr. 2021 20:12
#39009
Dans l’étreinte de la Maîtresse laisse-toi choir, car il est notre Sombre Amour et notre Seigneur Noir.
Le fond de liquide écarlate au fond de votre verre et les miettes de l'assiette vous rappellent qu'à défaut d'autre chose ces expositions d'art fournissent bon vin et met correct. Il est sympathique de discuter des œuvres que vous exposez, même si en fin compte vous en parlez avec les mêmes caricatures à chaque occasions. Vous avez déjà croisé la critique d'art qui ne cesse de vous répéter d'après son expertise en la matière, qu'il serait préférable de s'engager dans une autre voie artistique. Pour être franc, vous n'êtes pas satisfait de votre dernière œuvre. Ce n'est pas ce que vous avez fait de pire ce soir. Le déshonneur revient à l'une des autres peintures exposées. Et pourtant son auteur est exhibé par ses bourgeois d'amis, sans avoir eu le temps de déguster l'un de ces délicieux canapés. Tant de petits papiers à entretenir et si peu de temps. L'espace d'un instant, vous repensez à tout cela. Peut-être que vous devriez prendre l'avis du critique en compte ? Limiter les pertes. Vendre l'intégralité de votre collection et passer à autre chose ?
Vous qui vous tuez à défendre votre vision brute de l'art. Vous insuffler votre âme dans chacune de vos œuvres au dépit de suivre l'air du temps. Vous préférez avoir une chance sur un milliard de devenir immortel. Certain s'amuse à dire que vous avez un égo surdimensionné. Cette route vous ne la connaissez que trop bien. Vous avez fini par accepter au fond de vous que les gens ne comprendront jamais ce qui importe à vos yeux.
De l'air, vous avez besoin d'air. Désertant votre poste, vous sortez dehors. Atteignant le balcon, vous contemplez Nar Shadda et allumez votre dernière cigarette. Vous tentez en vain de trouver cette solitude qui vous réconforte tant mais depuis le quinzième étage du building, la clameur de la ville qui ne dort jamais vous parvient depuis vos hauteur. Cependant le cadre reste plus intimiste que celui que vous avez quitté. Regardant en bas, les lumières de la ville danse tel un ballet d'étoile sur un lac au clair de lune. Tout ceci semble étrangement attirant, dans votre esprit vous vous imaginez être l'œuvre d'art ultime, joliment éparpillé sur le sol. La plate-bande en guise de toile et votre corps corps en guise de peinture. Le tout peint avec violence et naturel. Un sourire se dessine sur votre sombre visage tandis que vous jetez cette ultime cigarette dans le vide. Les holos-news s'empresseraient de faire les gros titre à votre sujet. "Déboire de Grandeur.". L'auteur : "Une des étoiles montantes de l'art, parti bien trop tôt écrasée par la dure réalité.".
Requinqué par l'air frai nocturne de Nar Shaddaa, vous êtes bien décidé à une fois encore affronter la foule. Il y a quelque chose de différent cependant. Vos yeux sont attirés par une belle jeune femme, bien habillée et propre sur elle. L'aura qu'elle dégage est celui d'une véritable artiste. Le petit détail final qui parfait la scène qui se dévoile devant vous est le suivant. Elle regarde avec attention vos peintures. La galerie est silencieuse, le public émerveillé, la sublime créature semblant attirer sur elle les l'attention de tous. Votre cœur bat tel un pur sang d'Anaxes. Vous approchez avec la crainte d'un joueur de Sabbacc dévoilant ses cartes après avoir fait tapis. L'idée de le voir fuir vous prend aux tripes. La jeune femme se retourne vers vous et vous fige sur place. Envouté.
Dites m'en plus à son sujet je vous pris.
La résurrection
Alors que vous commencez à lui parler inspiration et technique, la dame focalise son regard sur la peinture à nouveau. Ne cessant de commenter et d'ajouter des remarques pertinentes. Elle semble avoir saisit votre vision des choses. Le monde s'écroule alors. Vous donneriez jusqu'à votre dernier souffle pour garder son attention fixée sur vous. Mais futile est la chose, car vous réalisez qu'elle est déjà concentrée sur vous. Sur votre art.
Je souhaiterai en faire l'acquisition. Et vous tenir compagnie, je suis certaine que vous saurez apprécier ma vision de l'art. Faite votre prix.
Son offre est servie sur un plateau d'argent. Son ton est à la foi envoutant et ferme. Elle sait que vous ne refuseriez pas une telle proposition…
Vous qui vous tuez à défendre votre vision brute de l'art. Vous insuffler votre âme dans chacune de vos œuvres au dépit de suivre l'air du temps. Vous préférez avoir une chance sur un milliard de devenir immortel. Certain s'amuse à dire que vous avez un égo surdimensionné. Cette route vous ne la connaissez que trop bien. Vous avez fini par accepter au fond de vous que les gens ne comprendront jamais ce qui importe à vos yeux.
De l'air, vous avez besoin d'air. Désertant votre poste, vous sortez dehors. Atteignant le balcon, vous contemplez Nar Shadda et allumez votre dernière cigarette. Vous tentez en vain de trouver cette solitude qui vous réconforte tant mais depuis le quinzième étage du building, la clameur de la ville qui ne dort jamais vous parvient depuis vos hauteur. Cependant le cadre reste plus intimiste que celui que vous avez quitté. Regardant en bas, les lumières de la ville danse tel un ballet d'étoile sur un lac au clair de lune. Tout ceci semble étrangement attirant, dans votre esprit vous vous imaginez être l'œuvre d'art ultime, joliment éparpillé sur le sol. La plate-bande en guise de toile et votre corps corps en guise de peinture. Le tout peint avec violence et naturel. Un sourire se dessine sur votre sombre visage tandis que vous jetez cette ultime cigarette dans le vide. Les holos-news s'empresseraient de faire les gros titre à votre sujet. "Déboire de Grandeur.". L'auteur : "Une des étoiles montantes de l'art, parti bien trop tôt écrasée par la dure réalité.".
Requinqué par l'air frai nocturne de Nar Shaddaa, vous êtes bien décidé à une fois encore affronter la foule. Il y a quelque chose de différent cependant. Vos yeux sont attirés par une belle jeune femme, bien habillée et propre sur elle. L'aura qu'elle dégage est celui d'une véritable artiste. Le petit détail final qui parfait la scène qui se dévoile devant vous est le suivant. Elle regarde avec attention vos peintures. La galerie est silencieuse, le public émerveillé, la sublime créature semblant attirer sur elle les l'attention de tous. Votre cœur bat tel un pur sang d'Anaxes. Vous approchez avec la crainte d'un joueur de Sabbacc dévoilant ses cartes après avoir fait tapis. L'idée de le voir fuir vous prend aux tripes. La jeune femme se retourne vers vous et vous fige sur place. Envouté.
La résurrection
Alors que vous commencez à lui parler inspiration et technique, la dame focalise son regard sur la peinture à nouveau. Ne cessant de commenter et d'ajouter des remarques pertinentes. Elle semble avoir saisit votre vision des choses. Le monde s'écroule alors. Vous donneriez jusqu'à votre dernier souffle pour garder son attention fixée sur vous. Mais futile est la chose, car vous réalisez qu'elle est déjà concentrée sur vous. Sur votre art.
Son offre est servie sur un plateau d'argent. Son ton est à la foi envoutant et ferme. Elle sait que vous ne refuseriez pas une telle proposition…