- ven. 6 mars 2020 09:05
#37385
"Mon Maître m’a dit un jour, que chaque événement, aussi isolé soit-il,
n'est en réalité qu’une infime partie d’une plus grande fresque."
Fiche de Force - PNJ - Inventaire
Meilleur Forceux - Joueur - Rôliste - Membre 2020
Je ne savais pas vraiment comment elle s’y prenait. Mes partout où ses doigts se posaient, la douleur diminuait. Je sentais d’abord une vive décharge, comme si une aiguille transperçait ma chair. Et puis doucement, au rythme de mes tissus nerveux et musculaires se reconstituant, la douleur s’apaisait. Petit à petit, ma mâchoire se desserra, et je pu relâcher la pression. Elle était douée. Je n’avais aucune réel idée de qui elle pouvait être mais elle n’était pas une débutante. Loin de là. La démonstration à laquelle elle s’était livrée plus tôt parlait pour elle. A ce rythme, je n’aurais bientôt plus de blessure.
Elle en avait déjà fini avec mon épaule. Et tandis que je l’écoutais parler, elle parcourait mon corps pour soigner les blessures plus graves que les autres. Elle répéta le même processus jusqu’à effacer tous les stigmates de notre combat. Et moi je restais silencieux, l’écoutant attentivement. Oui, elle avait vu juste. J’étais de l’ancien temps. J’appartenais à une ordre Jedi décimé par les Sith et nos plus proches alliées de l’époque… Mais je n’avais pas vécu la guerre dont elle parlait. Il était toutefois inutile de lui dévoiler tout mon passé. Je ne la connaissais pas suffisamment bien pour ça. Et je n’étais pas encore prêt à lui dévoiler mon histoire ou à n’importe qui d’autre.
« Aie… »
La blessure que j’avais à la main était plus douloureuse, surement parce qu’elle était plus profonde et sur des muscles plus fins. Elle tenait ma main dans la sienne, laissant courir ses doigts sur mes chairs en construction.
Elle évoqua son maitre. Le sien aussi était mort de la main des Sith… Nous avions au moins ça en commun. Et j’en déduisais qu’elle avait donc reçu un enseignement Jedi. Pas seulement un enseignement sur la Force. Qui qu’est été son Maître, il avait surement appartenu à l’ordre. Mais aujourd’hui, la jeune femme ne semblait pas appartenir à l’ordre. Je me trompais peut être. Mais la façon dont elle en parlait, le fait qu’elle se referait à l’ordre Jedi comme une entité dont elle était distante… Ce n’était qu’une intuition. Mais mon entrainement de Lorrdien m’avait appris à analyser les comportements, les mouvements et les intonations de mes interlocuteurs. Il y avait surement une part de vraie dans cette intuition.
« Ton lien avec la Force est altéré car tu ne te fais pas confiance. »
Encore une fois. Les Jedi pourraient m’aider. Pas elle. Mais quoi qu’il en soit, elle avait peut être raison sur l’aide qu’ils pourraient m’apporter. Seulement je ne voulais pas les rencontrer maintenant. C’était trop tôt. Je devais encore digérer ma sortie de la carbonite et les changements que le monde avait subi. Quand à ma confiance, je l’avais perdu le jour de la mort de Taydan, elle s’était étiolée lors de ma défaite contre l’inquisitrice, et elle avait volée en éclat suite à ma carbonification.
« J’y penserais… Mais pour l’instant je veux fuir ce système. »
« En fait, c’est moi qui les traque. »
Elle était donc l’épine désagréable dans leur botte et dont ils ne parvenaient pas à se séparer. Je comprenais mieux pourquoi elle avait insisté pour que je n’intervienne pas et pourquoi elle s’était laissé capturer. Peut être avait elle espérer qu’ils la mènent à leur repère. Au vu de ses capacités, elle aurait été à même de se défendre sans trop de problème. Si c’était le cas, j’avais bien gâché ses plans…
La douleur à ma cuisse s’estompa. Elle en avait fini avec moi. Je me levais pour voir le résultat. Je pouvais me tenir sur ma jambe sans problème. Ma main pouvait saisir mon sabre sans que tout mon corps ne se crispe. Et mon bras pouvait encore se soulever. C’était du travail bien fait. Je lui rendis son sourire.
« Merci. Et désolé de t’avoir interrompu dans ta traque. » J’aurais aimé dire que la république n’était surement pas mêlée à tout ça, mais que pouvais je en savoir ? Apres tout je ne connaissais pas la nouvelle république et leur méthode. Et je savais par expérience que les politiciens et dirigeants militaires étaient prêt à tout pour porter un coup à leur adversaire. Si elle avait raison, alors les choses n’avaient pas tant changées que ça… En revanche sa cause était juste. Sans savoir dans quel camp elle se rangeait, ses intentions demeuraient bonnes. Je préférais ne pas lui en demander plus de peur que mon jugement soit faussé. « Je vais prendre une laver. Après, nous irons chercher des vêtements. Je fais vite. »
J’allais dans la salle de bain à mon tour. Je ne fut pas long. Mon corps était couvert de sang et de sueur. Mais je n’avais pas le temps de rester dans la salle d’eau des heures, quand bien même je n’avais pas pris une vraie douche depuis environ 50 ans… Je frottais les partis régénérées de mon corps. Elles étaient étrangement plus sensible que le reste de mon corps. Surement parce que les tissus étaient neufs. Je sortais rapidement de la douche, me séchant face au miroir de la salle de bain. C’était peut être la première fois depuis que je m’étais échappé du repère du Hutt que je prenais le temps de regarder mon reflet. Les cicatrices et brulures sur mon corps donnaient l’impression que je les avais depuis une bonne dizaine d’années. Et à vrai dire, cela faisait 5O ans. Mais en réalité, si mon passage dans la carbonite était oublié, je les avais eu il y a quelque jour… J’avais encore du mal à m’y faire. C’était comme voire le corps d’un autre… Sans compter ma perte de poids. Sans être maigre, on pouvait voir que mes muscles, autrefois saillant, étaient comme atrophié. C’était étrange… Sans compter les différences de couleurs, entre la valeur des stigmate laissés par les brulures et ma peau naturellement légèrement ambrée. Mais je n’avais pas le temps de m’appesantir là dessus. Ombre m’attendait.
« Je suis prêt. Allons y. »
N’ayant pas le choix, j’avais remis mon pantalon troué, ma chemise déchirée et ma veste abimée. La longue cape que j’avais récupéré au marché permettait néanmoins de dissimuler mon état. Nous devions trouver de nouveau vêtement. Je l’invitais donc à descendre et retourner au marché. Dissimuler par nos capuches, nous pouvions parler inaperçu. J’attendais d’être dans la rue pour reprendre la parole.
« Je suis désolé que ta mission ne se passe pas comme prévu. Sans mon intervention ce serait peut être différent. J’aimerais t’aider. Je ne sais pas comment… Je ne souhaite pas m’attarder sur cette planète. Ce serait trop risqué pour moi. Mais si il y a quoi que ce soit que je puisse faire, dis le moi. »
Elle en avait déjà fini avec mon épaule. Et tandis que je l’écoutais parler, elle parcourait mon corps pour soigner les blessures plus graves que les autres. Elle répéta le même processus jusqu’à effacer tous les stigmates de notre combat. Et moi je restais silencieux, l’écoutant attentivement. Oui, elle avait vu juste. J’étais de l’ancien temps. J’appartenais à une ordre Jedi décimé par les Sith et nos plus proches alliées de l’époque… Mais je n’avais pas vécu la guerre dont elle parlait. Il était toutefois inutile de lui dévoiler tout mon passé. Je ne la connaissais pas suffisamment bien pour ça. Et je n’étais pas encore prêt à lui dévoiler mon histoire ou à n’importe qui d’autre.
« Aie… »
La blessure que j’avais à la main était plus douloureuse, surement parce qu’elle était plus profonde et sur des muscles plus fins. Elle tenait ma main dans la sienne, laissant courir ses doigts sur mes chairs en construction.
Elle évoqua son maitre. Le sien aussi était mort de la main des Sith… Nous avions au moins ça en commun. Et j’en déduisais qu’elle avait donc reçu un enseignement Jedi. Pas seulement un enseignement sur la Force. Qui qu’est été son Maître, il avait surement appartenu à l’ordre. Mais aujourd’hui, la jeune femme ne semblait pas appartenir à l’ordre. Je me trompais peut être. Mais la façon dont elle en parlait, le fait qu’elle se referait à l’ordre Jedi comme une entité dont elle était distante… Ce n’était qu’une intuition. Mais mon entrainement de Lorrdien m’avait appris à analyser les comportements, les mouvements et les intonations de mes interlocuteurs. Il y avait surement une part de vraie dans cette intuition.
« Ton lien avec la Force est altéré car tu ne te fais pas confiance. »
Encore une fois. Les Jedi pourraient m’aider. Pas elle. Mais quoi qu’il en soit, elle avait peut être raison sur l’aide qu’ils pourraient m’apporter. Seulement je ne voulais pas les rencontrer maintenant. C’était trop tôt. Je devais encore digérer ma sortie de la carbonite et les changements que le monde avait subi. Quand à ma confiance, je l’avais perdu le jour de la mort de Taydan, elle s’était étiolée lors de ma défaite contre l’inquisitrice, et elle avait volée en éclat suite à ma carbonification.
« J’y penserais… Mais pour l’instant je veux fuir ce système. »
« En fait, c’est moi qui les traque. »
Elle était donc l’épine désagréable dans leur botte et dont ils ne parvenaient pas à se séparer. Je comprenais mieux pourquoi elle avait insisté pour que je n’intervienne pas et pourquoi elle s’était laissé capturer. Peut être avait elle espérer qu’ils la mènent à leur repère. Au vu de ses capacités, elle aurait été à même de se défendre sans trop de problème. Si c’était le cas, j’avais bien gâché ses plans…
La douleur à ma cuisse s’estompa. Elle en avait fini avec moi. Je me levais pour voir le résultat. Je pouvais me tenir sur ma jambe sans problème. Ma main pouvait saisir mon sabre sans que tout mon corps ne se crispe. Et mon bras pouvait encore se soulever. C’était du travail bien fait. Je lui rendis son sourire.
« Merci. Et désolé de t’avoir interrompu dans ta traque. » J’aurais aimé dire que la république n’était surement pas mêlée à tout ça, mais que pouvais je en savoir ? Apres tout je ne connaissais pas la nouvelle république et leur méthode. Et je savais par expérience que les politiciens et dirigeants militaires étaient prêt à tout pour porter un coup à leur adversaire. Si elle avait raison, alors les choses n’avaient pas tant changées que ça… En revanche sa cause était juste. Sans savoir dans quel camp elle se rangeait, ses intentions demeuraient bonnes. Je préférais ne pas lui en demander plus de peur que mon jugement soit faussé. « Je vais prendre une laver. Après, nous irons chercher des vêtements. Je fais vite. »
J’allais dans la salle de bain à mon tour. Je ne fut pas long. Mon corps était couvert de sang et de sueur. Mais je n’avais pas le temps de rester dans la salle d’eau des heures, quand bien même je n’avais pas pris une vraie douche depuis environ 50 ans… Je frottais les partis régénérées de mon corps. Elles étaient étrangement plus sensible que le reste de mon corps. Surement parce que les tissus étaient neufs. Je sortais rapidement de la douche, me séchant face au miroir de la salle de bain. C’était peut être la première fois depuis que je m’étais échappé du repère du Hutt que je prenais le temps de regarder mon reflet. Les cicatrices et brulures sur mon corps donnaient l’impression que je les avais depuis une bonne dizaine d’années. Et à vrai dire, cela faisait 5O ans. Mais en réalité, si mon passage dans la carbonite était oublié, je les avais eu il y a quelque jour… J’avais encore du mal à m’y faire. C’était comme voire le corps d’un autre… Sans compter ma perte de poids. Sans être maigre, on pouvait voir que mes muscles, autrefois saillant, étaient comme atrophié. C’était étrange… Sans compter les différences de couleurs, entre la valeur des stigmate laissés par les brulures et ma peau naturellement légèrement ambrée. Mais je n’avais pas le temps de m’appesantir là dessus. Ombre m’attendait.
« Je suis prêt. Allons y. »
N’ayant pas le choix, j’avais remis mon pantalon troué, ma chemise déchirée et ma veste abimée. La longue cape que j’avais récupéré au marché permettait néanmoins de dissimuler mon état. Nous devions trouver de nouveau vêtement. Je l’invitais donc à descendre et retourner au marché. Dissimuler par nos capuches, nous pouvions parler inaperçu. J’attendais d’être dans la rue pour reprendre la parole.
« Je suis désolé que ta mission ne se passe pas comme prévu. Sans mon intervention ce serait peut être différent. J’aimerais t’aider. Je ne sais pas comment… Je ne souhaite pas m’attarder sur cette planète. Ce serait trop risqué pour moi. Mais si il y a quoi que ce soit que je puisse faire, dis le moi. »
n'est en réalité qu’une infime partie d’une plus grande fresque."
Fiche de Force - PNJ - Inventaire
Meilleur Forceux - Joueur - Rôliste - Membre 2020