L'Astre Tyran

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Sous contrôle Hutt depuis des millénaires, Klatooine est une planète désertique où s'élèvent d'immenses chaines de montagnes. La Guilde du commerce Klatooinienne est le principal acteur économique de la planète, grâce à son exportation du fruit Pak'Pah et des grenouilles locales, considérées comme un met délicat par les Hutts.
Gouvernement : Hutts
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Je ne savais pas vraiment comment elle s’y prenait. Mes partout où ses doigts se posaient, la douleur diminuait. Je sentais d’abord une vive décharge, comme si une aiguille transperçait ma chair. Et puis doucement, au rythme de mes tissus nerveux et musculaires se reconstituant, la douleur s’apaisait. Petit à petit, ma mâchoire se desserra, et je pu relâcher la pression. Elle était douée. Je n’avais aucune réel idée de qui elle pouvait être mais elle n’était pas une débutante. Loin de là. La démonstration à laquelle elle s’était livrée plus tôt parlait pour elle. A ce rythme, je n’aurais bientôt plus de blessure.

Elle en avait déjà fini avec mon épaule. Et tandis que je l’écoutais parler, elle parcourait mon corps pour soigner les blessures plus graves que les autres. Elle répéta le même processus jusqu’à effacer tous les stigmates de notre combat. Et moi je restais silencieux, l’écoutant attentivement. Oui, elle avait vu juste. J’étais de l’ancien temps. J’appartenais à une ordre Jedi décimé par les Sith et nos plus proches alliées de l’époque… Mais je n’avais pas vécu la guerre dont elle parlait. Il était toutefois inutile de lui dévoiler tout mon passé. Je ne la connaissais pas suffisamment bien pour ça. Et je n’étais pas encore prêt à lui dévoiler mon histoire ou à n’importe qui d’autre.

« Aie… »

La blessure que j’avais à la main était plus douloureuse, surement parce qu’elle était plus profonde et sur des muscles plus fins. Elle tenait ma main dans la sienne, laissant courir ses doigts sur mes chairs en construction.

Elle évoqua son maitre. Le sien aussi était mort de la main des Sith… Nous avions au moins ça en commun. Et j’en déduisais qu’elle avait donc reçu un enseignement Jedi. Pas seulement un enseignement sur la Force. Qui qu’est été son Maître, il avait surement appartenu à l’ordre. Mais aujourd’hui, la jeune femme ne semblait pas appartenir à l’ordre. Je me trompais peut être. Mais la façon dont elle en parlait, le fait qu’elle se referait à l’ordre Jedi comme une entité dont elle était distante… Ce n’était qu’une intuition. Mais mon entrainement de Lorrdien m’avait appris à analyser les comportements, les mouvements et les intonations de mes interlocuteurs. Il y avait surement une part de vraie dans cette intuition.

« Ton lien avec la Force est altéré car tu ne te fais pas confiance. »

Encore une fois. Les Jedi pourraient m’aider. Pas elle. Mais quoi qu’il en soit, elle avait peut être raison sur l’aide qu’ils pourraient m’apporter. Seulement je ne voulais pas les rencontrer maintenant. C’était trop tôt. Je devais encore digérer ma sortie de la carbonite et les changements que le monde avait subi. Quand à ma confiance, je l’avais perdu le jour de la mort de Taydan, elle s’était étiolée lors de ma défaite contre l’inquisitrice, et elle avait volée en éclat suite à ma carbonification.

« J’y penserais… Mais pour l’instant je veux fuir ce système. »

« En fait, c’est moi qui les traque. »

Elle était donc l’épine désagréable dans leur botte et dont ils ne parvenaient pas à se séparer. Je comprenais mieux pourquoi elle avait insisté pour que je n’intervienne pas et pourquoi elle s’était laissé capturer. Peut être avait elle espérer qu’ils la mènent à leur repère. Au vu de ses capacités, elle aurait été à même de se défendre sans trop de problème. Si c’était le cas, j’avais bien gâché ses plans…

La douleur à ma cuisse s’estompa. Elle en avait fini avec moi. Je me levais pour voir le résultat. Je pouvais me tenir sur ma jambe sans problème. Ma main pouvait saisir mon sabre sans que tout mon corps ne se crispe. Et mon bras pouvait encore se soulever. C’était du travail bien fait. Je lui rendis son sourire.

« Merci. Et désolé de t’avoir interrompu dans ta traque. » J’aurais aimé dire que la république n’était surement pas mêlée à tout ça, mais que pouvais je en savoir ? Apres tout je ne connaissais pas la nouvelle république et leur méthode. Et je savais par expérience que les politiciens et dirigeants militaires étaient prêt à tout pour porter un coup à leur adversaire. Si elle avait raison, alors les choses n’avaient pas tant changées que ça… En revanche sa cause était juste. Sans savoir dans quel camp elle se rangeait, ses intentions demeuraient bonnes. Je préférais ne pas lui en demander plus de peur que mon jugement soit faussé. « Je vais prendre une laver. Après, nous irons chercher des vêtements. Je fais vite. »

J’allais dans la salle de bain à mon tour. Je ne fut pas long. Mon corps était couvert de sang et de sueur. Mais je n’avais pas le temps de rester dans la salle d’eau des heures, quand bien même je n’avais pas pris une vraie douche depuis environ 50 ans… Je frottais les partis régénérées de mon corps. Elles étaient étrangement plus sensible que le reste de mon corps. Surement parce que les tissus étaient neufs. Je sortais rapidement de la douche, me séchant face au miroir de la salle de bain. C’était peut être la première fois depuis que je m’étais échappé du repère du Hutt que je prenais le temps de regarder mon reflet. Les cicatrices et brulures sur mon corps donnaient l’impression que je les avais depuis une bonne dizaine d’années. Et à vrai dire, cela faisait 5O ans. Mais en réalité, si mon passage dans la carbonite était oublié, je les avais eu il y a quelque jour… J’avais encore du mal à m’y faire. C’était comme voire le corps d’un autre… Sans compter ma perte de poids. Sans être maigre, on pouvait voir que mes muscles, autrefois saillant, étaient comme atrophié. C’était étrange… Sans compter les différences de couleurs, entre la valeur des stigmate laissés par les brulures et ma peau naturellement légèrement ambrée. Mais je n’avais pas le temps de m’appesantir là dessus. Ombre m’attendait.

« Je suis prêt. Allons y. »

N’ayant pas le choix, j’avais remis mon pantalon troué, ma chemise déchirée et ma veste abimée. La longue cape que j’avais récupéré au marché permettait néanmoins de dissimuler mon état. Nous devions trouver de nouveau vêtement. Je l’invitais donc à descendre et retourner au marché. Dissimuler par nos capuches, nous pouvions parler inaperçu. J’attendais d’être dans la rue pour reprendre la parole.

« Je suis désolé que ta mission ne se passe pas comme prévu. Sans mon intervention ce serait peut être différent. J’aimerais t’aider. Je ne sais pas comment… Je ne souhaite pas m’attarder sur cette planète. Ce serait trop risqué pour moi. Mais si il y a quoi que ce soit que je puisse faire, dis le moi. »
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Elle avait l’air bien soucieuse… Peut être plus que je ne l’étais moi même. Après tout elle était recherchée elle aussi. Et si personne ne semblait vraiment savoir qui j’étais, malgré qu’un des hommes m’ait pourtant reconnu, tous semblaient savoir qui elle était. Tous sauf moi ceci dit. Mon temps passé dans la carbonite était surement l’explication la plus plausible. Les pouvoirs qu’elle avaient déchainés sur nos ennemis étaient prodigieux. Si elle faisait parti ou avait fait parti de l’ordre j’aurais peut être entendu parlé d’elle… Mais maintenant que j’y pensais, j’avais tout simplement envie de fuir. J’étais tout juste sorti de mon comas. Et voila que la Force me m’étais déjà sur le chemin d’un autre sensitif.

Enfin… La Force… Si c’était bien elle. Tout était floue. La clarté qui avait accompagnait mon apprentissage jusque là était un souvenir lointain. C’était comme si j’étais devenu sourd et aveugle en même temps. Mes sens semblaient bien inutile en comparaison de mon lien d’antan avec la Force… Rester avec elle, sur cette planète… C’était m’infliger cette désagréable sensation qu’on passait une craie trop fortement sur un tableau. Ca ma grattais sous la peau. Et je ne pouvais rien y faire. Rien à par fuir. Mais je n’avais pas envie de l’abandonner pour autant… En réalité, c’était avec elle que j’avais le plus de chance de m’en sortir. Et après son aide, je me voyais mal la laisser seule. Pourtant nos chemins allaient se séparer malgré cette volonté.

- Vous là ! Arrêtez vous !

A quelque pas derrière nous, une voie retentit au milieu de la foule. Une voie grave, accusatrice. Je me tournais vers la provenance de cette voie, détournant le regard de la cape de mon alliée de fortune. Un mercenaire qui faisait une tête de plus que tous les passants du marché nous pointait du doigt. C’était l’un des hommes à notre recherche. Ils nous avaient retrouvé !

- C’est eux les gars ! Ils sont là !

Il tira un blaster et plusieurs autres mercenaires l’imitèrent. Comme on pouvait s’y attendre, la foule prit peur. A peine avaient ils eut le temps de faire feu une fois que l’anarchie s’était emparée des rues bondées de Klatooine. En un instant, je fus submergé. Une vague de monde terrorisé m’emporta sans que je puisse lutter. C’était impossible de résister. Et c’était aussi mon meilleur espoir de survie. Rabattant la capuche pour être sur que mon visage ne soit plus visible, je fuyais. Mais je fuyais seul. Je ne parvenais plus à repérer la capuche de la femme.

- Ombre ? Ombre ?!

Ma voie ne portait pas assez loin, atténuée par les cris de peur des hommes et des femmes courant en direction opposée des tirs de blaster. Etait elle restée les affronter ? Je ne pouvais y retourner… Seul je n’avais aucune chance. Je me laissais donc emporter. Rapidement, contenant de courir, je fus libérer de l’emprise des passants. Au fur et à mesure que je m’éloignais, les rues se vidaient et je pouvais choisir ma direction. Je n’en avais plus qu’une en tête. Le hangar de mon vaisseau.

Quelque minute plus tard, j’y étais enfin. Tous les mercenaires semblaient avoir quitter les lieux. La porte était de nouveau ouverte. Ils n’avaient surement pas voulu attendre ici toutes la nuit si les autorités de la planète, quelles qu’elles soient pouvaient venir poser des questions. Mais Je doutais qu’ils aient laissé mon vaisseau sans surveillance. Et j’avais vu juste. 3 mercenaires attendaient que quelqu’un ne revienne là où tout avait commencé. Je restais accroupi derrière les caisses de chargements devant le hangar. C’était assez évidant. L’un d’eux surveillait l’entrée, les deux autres mon vaisseau.

Mais je pouvais passer. Je fermais les yeux pour essayer d’atteindre la Force tant bien que mal. C’était un acte désespéré. Je pouvais la voir, la sentir. Et pourtant elle restait muette. Du bout des doigts, je cherchais à l’atteindre. Une goute de sueur se forma sur mon front. L’effort m’épuisait mais il en valait la peine. Recouvert du voile de Force, je pouvais passer sans être vu… Le garde ne pouvait pas garder toutes l’entrée dans son champ de vision. Je passais donc, longeant les murs, restait le plus petit possible. Et cela fonctionna. Etait ce dû à la Force ? Avais simplement éviter son regard ? Je n’aurais su le dire. Mais j’étais passé.

Je continuai donc mon chemin jusqu’au vaisseau. Cette partie là était simple. Affronter les deux gardes l’était moins. Mais j’avais l’avantage de la surprise. Ils discutaient tous le deux, sans trop faire attention. Je tendais ma main en avant, cherchant à attraper mentalement l’un des blasters à leur ceinture. Alors je tirais d’un coup sec. L’arme s’envola sous leurs yeux ébahis. Ca avait marché et pourtant, ce fut un échec. L’arme aurait dû terminer sa course dans ma main. Au lieu de ça, elle finit au dessus de moi, révélant ma position. Plus le choix…

Je tirais mon sabre laser et sautait vers eux avant qu’ils ne réagissent. L’homme qui avait encore une arme l’attrapa. Mais il avait été un peu trop lent. Mon sabre coupa en deux le blaster. Mais le dernier garde avait été alerté. Un tir fusa dans ma direction. Je roulai au sol et me réfugiai derrière ses camarades. En me relevant, j’en attrapais un et passer la lame verte devant sa gorge.

- Plus un geste. Si tu tires, il meurt ! Voila. Ne bouge plus et lache ton arme.

Dès qu’il le fit, je poussai son camarade vers lui et entrai dans mon vaisseau. J’appuyais sur la commande pour que le sas se ferme derrière moi et courrai vers le cockpit. Je me hâtai d’activer les réacteurs. Entendant les hommes tirer sur mon vaisseau. Le blindage allait me tenir protégé. Mais il fallait mieux qu’il n’atteignent rien de trop utile. Finalement le vaisseau s’éleva dans les airs et je pu enfin partir de cette planète maudite. J’allais m’enfuir le plus possible. Et Corellia semblait être le bon endroit pour lever ma marchandise.
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