- ven. 29 nov. 2019 15:38
#36474
"Mon Maître m’a dit un jour, que chaque événement, aussi isolé soit-il,
n'est en réalité qu’une infime partie d’une plus grande fresque."
Fiche de Force - PNJ - Inventaire
Meilleur Forceux - Joueur - Rôliste - Membre 2020
La cantina était bondée. On pouvait à peine entendre la musique jouée par le groupe qui avait pris place dans un coin sombre de la salle. Les musiciens Arconien jouaient un air entrainant qui parvenait à peine à couvrir les discutions et autres sons de l’établissent. L’assemblés était composé de crapules, fuyards et autres personnes louches en tout genre. C’était peut-être le meilleur endroit pour se cacher et se fondre dans la masse. À moins d’offenser un hors la loi, personne ne s’intéressait à vous et vous pouviez garder vos affaires secrètes. Et puis ce n’est pas dans ce genre de lieux que l’on pouvait trouver les autorités locales. Surtout sur Klatooine. En bref, je n’avais pas grand chose à craindre pour l’instant. Surtout avec mon visage dissimulé par mon casque et mon sabre caché dans ma veste. Personne ne devait se douter de ma véritable identité…
Et il en était pour le mieux. Il y a déjà trois jours que Grakkus avait envoyé ses sbires me retrouver. Ils devaient se douter que j’étais encore dans l’espace Hutt. Après tout Grakkus était un des membres importants de la pègre. Il devait savoir quel vaisseau entrait ou quittait son espace. Surtout un cargo Corellien comme le mien. Je n’avais pas eu le temps de faire la moindre modification dessus en si peu de temps. Je l’avais tout juste acquis la veille. Ses chasseurs de prime devaient arpenter Klatooine pour le retrouver. Si je ne partais pas bientôt, ils finiraient par me mettre la main dessus. Mais je ne pouvais partir les mains vide. J’avais un vaisseau de contrebandier. Autant que je m’en serve.
J’avais donc été me réfugier dans la cantina pour me cacher mais également pour y dénicher un contrat. J’avais bien trop souvent usé de ce genre de repère suite à la purge Jedi. Côtoyer les malfrats de la galaxie n’était pas un grand plaisir. Mais cela m’avait apporté plus de sécurité que l’on pouvait le penser. Il existait une sorte de solidarité fragile parmi la pègre. Et puis il ne manquait pas de travail pour un transporteur comme moi. Clignant des yeux pour chasser ma migraine et les flashs lumineux dont j’étais encore atteint suite à mon séjour dans la carbonite, j’assaillais d’écouter les conversations dans la salle.
Je laissais mon oreille passer d’un groupe à une autre. J’étais à la recherche de quelque chose de simple et qui n’attirerait pas trop l’attention sur mon vaisseau. Du transport de marchandise pour m’en aller avec quelque crédit aurait été idéal. À vrai dire, ce ne fut pas très difficile de trouver un contrat. Tout le monde sur Klatooine avait quelque chose à vendre, à faire disparaître, à envoyer à ses clients, ou bien voulait quitter la planète au plus vite. La signature du contrat fut brève elle aussi. Je ne voulais pas en savoir trop : je devais livrer des marchandises à un riche acheteur à Corellia. Ce n’était pas à côté. C’était parfait.
*****
Comme convenu, je retrouverais la marchandise au statioport plus tard dans la journée. L’un des hommes avec qui j’avais conclu l’affaire m’attendait à côté de mon nouveau vaisseau. Les grosses caisses ne laissaient rien paraître de leur contenu. C’était mieux ainsi. Il n’y en avait pas moins de cinq. Mais elles rentreraient dans ma soute. Une fois les coordonnées du destinataire échangée, le vendeur s’en alla. Me laissant seul avec le chargement… Évidemment… C’était un Lasat me dépassant d’au moins deux têtes et pesant trois fois mon poids, mais c’était à moi de tout faire…
Je m’attelais donc à la tâche, à main nue… Je connaissais encore trop mal mon vaisseau et je n’avais pas trouvé d’outils à même de m’aider. User de la force aurait été génial. Mais depuis que j’étais sorti de la carbonite, j’arrivais tout juste à faire voler jusqu’à moi mon sabre laser. Alors une caisse de ce poids là… C’était impossible. Il y avait quelque chose de brisé. Même la médiation… Ce n’était plus la même chose. Je ne ressentais plus le monde autour de moi, comme si la force elle-même refusait de me laisser entrer. J’étais plus seul que jamais… Mais je devais continuer la tête haute. Je devais bien ça à mon maître… Enfin… Mon ancien maître.
Une par une, je portais les caisses dans la soute, prenant soin de ne pas les abîmer. Une par une, m’aidant comme je le pouvais de la force pour alléger leur poids. Si la plupart de mes pouvoirs ne fonctionnaient pas, ils étaient encore une partie de moi. C’était un peu comme lorsque vous oubliez un mot. Vous savez que vous le connaissez, que vous l’avez déjà utilisé, que vous le comprenez et le maîtrisez. Et pourtant… Vous êtes incapable de vous en souvenir. C’est frustrant n’est ce pas ?
Quoi qu’il en soit, j’avais fini par porter les quatre premières caisses. Il ne me restait plus que l’une d’elle. La journée avait bien avancé et il ne fallait pas que je continue d’attendre dans cette astroport. Plus qu’une caisse… Ce n’était pas insurmontable. Mais j’avais trop chaud. Retirer mon casque était sans danger… Il n’y avait pas tant de monde que ça sur l’astroport. Enfin ! Mon casque en main, je pouvais de nouveau respirer. Je le posais sur la caisse et usais de mon don de télékinésie pour m’aider à soulever le contenant. Un dernier effort et ce serait bientôt rangé avec les autres.
Et il en était pour le mieux. Il y a déjà trois jours que Grakkus avait envoyé ses sbires me retrouver. Ils devaient se douter que j’étais encore dans l’espace Hutt. Après tout Grakkus était un des membres importants de la pègre. Il devait savoir quel vaisseau entrait ou quittait son espace. Surtout un cargo Corellien comme le mien. Je n’avais pas eu le temps de faire la moindre modification dessus en si peu de temps. Je l’avais tout juste acquis la veille. Ses chasseurs de prime devaient arpenter Klatooine pour le retrouver. Si je ne partais pas bientôt, ils finiraient par me mettre la main dessus. Mais je ne pouvais partir les mains vide. J’avais un vaisseau de contrebandier. Autant que je m’en serve.
J’avais donc été me réfugier dans la cantina pour me cacher mais également pour y dénicher un contrat. J’avais bien trop souvent usé de ce genre de repère suite à la purge Jedi. Côtoyer les malfrats de la galaxie n’était pas un grand plaisir. Mais cela m’avait apporté plus de sécurité que l’on pouvait le penser. Il existait une sorte de solidarité fragile parmi la pègre. Et puis il ne manquait pas de travail pour un transporteur comme moi. Clignant des yeux pour chasser ma migraine et les flashs lumineux dont j’étais encore atteint suite à mon séjour dans la carbonite, j’assaillais d’écouter les conversations dans la salle.
Je laissais mon oreille passer d’un groupe à une autre. J’étais à la recherche de quelque chose de simple et qui n’attirerait pas trop l’attention sur mon vaisseau. Du transport de marchandise pour m’en aller avec quelque crédit aurait été idéal. À vrai dire, ce ne fut pas très difficile de trouver un contrat. Tout le monde sur Klatooine avait quelque chose à vendre, à faire disparaître, à envoyer à ses clients, ou bien voulait quitter la planète au plus vite. La signature du contrat fut brève elle aussi. Je ne voulais pas en savoir trop : je devais livrer des marchandises à un riche acheteur à Corellia. Ce n’était pas à côté. C’était parfait.
Comme convenu, je retrouverais la marchandise au statioport plus tard dans la journée. L’un des hommes avec qui j’avais conclu l’affaire m’attendait à côté de mon nouveau vaisseau. Les grosses caisses ne laissaient rien paraître de leur contenu. C’était mieux ainsi. Il n’y en avait pas moins de cinq. Mais elles rentreraient dans ma soute. Une fois les coordonnées du destinataire échangée, le vendeur s’en alla. Me laissant seul avec le chargement… Évidemment… C’était un Lasat me dépassant d’au moins deux têtes et pesant trois fois mon poids, mais c’était à moi de tout faire…
Je m’attelais donc à la tâche, à main nue… Je connaissais encore trop mal mon vaisseau et je n’avais pas trouvé d’outils à même de m’aider. User de la force aurait été génial. Mais depuis que j’étais sorti de la carbonite, j’arrivais tout juste à faire voler jusqu’à moi mon sabre laser. Alors une caisse de ce poids là… C’était impossible. Il y avait quelque chose de brisé. Même la médiation… Ce n’était plus la même chose. Je ne ressentais plus le monde autour de moi, comme si la force elle-même refusait de me laisser entrer. J’étais plus seul que jamais… Mais je devais continuer la tête haute. Je devais bien ça à mon maître… Enfin… Mon ancien maître.
Une par une, je portais les caisses dans la soute, prenant soin de ne pas les abîmer. Une par une, m’aidant comme je le pouvais de la force pour alléger leur poids. Si la plupart de mes pouvoirs ne fonctionnaient pas, ils étaient encore une partie de moi. C’était un peu comme lorsque vous oubliez un mot. Vous savez que vous le connaissez, que vous l’avez déjà utilisé, que vous le comprenez et le maîtrisez. Et pourtant… Vous êtes incapable de vous en souvenir. C’est frustrant n’est ce pas ?
Quoi qu’il en soit, j’avais fini par porter les quatre premières caisses. Il ne me restait plus que l’une d’elle. La journée avait bien avancé et il ne fallait pas que je continue d’attendre dans cette astroport. Plus qu’une caisse… Ce n’était pas insurmontable. Mais j’avais trop chaud. Retirer mon casque était sans danger… Il n’y avait pas tant de monde que ça sur l’astroport. Enfin ! Mon casque en main, je pouvais de nouveau respirer. Je le posais sur la caisse et usais de mon don de télékinésie pour m’aider à soulever le contenant. Un dernier effort et ce serait bientôt rangé avec les autres.
n'est en réalité qu’une infime partie d’une plus grande fresque."
Fiche de Force - PNJ - Inventaire
Meilleur Forceux - Joueur - Rôliste - Membre 2020