- mar. 7 juil. 2020 11:42
#38005
Flotte de Défense de la république — Espace Bothan
Un sol blanc médical, des murs et un plafond arrondi parfaitement immaculé, une description caractéristique de l’intérieur des croiseurs républicains. Dans ces entrailles d’ivoire grouillantes de troupes fédérées qui laissaient place à un drôle de petit cortège. Quelques humains, des officiers de ce bâtiment fédéral, qui suivaient à la hâte un haut dignitaire court sur patte en pleine « visite » incongrue.
La scène aurait pu paraître presque comique aux premiers abords, un petit rat qui détalait à toute jambe l’air furieux, poursuivi d’humains qui se contentait de quelques enjambées pataudes pour tenir la faible cadence l’air pourtant désespéré…
Une attaque pirate qui avait été interceptée à l’intérieur du territoire de l’espace Bothan par des forces fédérales. La chose avait été résolue dans les règles de l’art, il fallait dire que les X-Wings qui avait mené la traque de ces pirates de haute renommée n’étaient pas des jeunes pousses, les rogues en personne étaient intervenu et ils n’étaient pas connu pour échouer.
Pourtant nul être n’était venu féliciter ces pauvres bougres à leur juste valeur une fois leur acrobatie vrombissante et destructrice accomplie contre ces tueurs sans foi ni loi. Seule une petite navette cubique bourdonnante de colère avait fusé en la direction de leur flotte. Un « merci non merci » qui sonnait fort amer pour ces pauvres héros.
L’intrusion dans un territoire pleinement indépendant disposant de ses propres moyens de défense qui sont ceux habilités à intervenir dans ce genre de cas constitue une faute constitutionnelle. Cela dit ce genre d’infraction était courante et souvent tolérée si le but visé n’impacte en rien les activités locales ou causait des dommages aux structures régionales. Enfin ça c’était pour les autres dirigeants, peut-être trop grassouillet, trop humain ou trop aliéné pour protester face à l’invasion d’un état central tentaculaire, qui empiétait à la pelle sur le droit d’autodétermination des peuples. Fey’lya était de ceux qui connaissait et appliqué ses bons droits.
Le scandale irait innocemment alimenter les réseaux Bothans, tout ça, c’était de bonne guerre… Mais le simple blâme journalistique ne suffirait pas, ce chien-rat qui avait accouru dans sa toge rouge agissant au nom d’un autre.
En simultané un commandant poursuivait une conversation sur le pont de son vaisseau avec un autre parasite d’invité depuis holocomunication interposé.
Commandant : Mais vous n’y pensez…
Borsk Fey'lya : Disposiez-vous d’un mandat fédéral, d’un ordre direct de l’état-major et d’une autorisation conjointe délivrée par le gouvernement régional du secteur Bothan que je dirige ?
Commandant : Non, mais comprenez… Nous poursuivions ces criminels depuis des mois, nous avions enfin la possibilité de les attraper et ils auraient très bien p…
Borsk Fey'lya : D’après les premiers rapports que j’ai perçus, c’est avec votre course poursuite et votre incapacité d’intercepter plus tôt cet ennemi que vous les avez rabattus ici. De plus vous avez mis en danger toutes les populations civiles locales en négligeant toute communication sur l’arrivée de ces ennemies auprès de nos forces qui auraient pu se placer de sorte à les intercepter. Vous êtes ainsi intervenu sans notre accord et sans le moindre avertissement, prenant le risque de blesser de potentiels convois locaux qui auraient pu être pris dans la bataille en cours. Votre seule négligence dans la manière de relayer les informations comme il est convenu dans le protocole est à pointer du doigt. Le mépris de ces règles de notre République constitue une faute capitale, comprenez commandant que cela n’ait rien de personnel, je ne fais qu’appliquer les lois de notre République.
Non l’homme sec et fin aux allures d’impériaux reconvertit ne méritez aucune sorte de sentiment autre que du dédain méprisant envers son existence de ver, impossible donc d’y déverser quoique se soit de personnel pour ce genre de détritus, il était simplement une aubaine, une opportunité.
Borsk Fey'lya : Et en tant que représentant de la République et chef du Gouvernement de cette Région je me dois de faire appliquer la loi fédérale. Pratiquer des entorses aux règles c’est mettre en danger la base même de notre démocratie et ça je ne le permettrai pas.
--C-o-m-m-- Nuisible : …
Borsk Fey'lya : Bien, nous allons ainsi récupérer les derniers pirates et mettre aux arrêts le chef de cette opération, ils seront incarcérés dans les prisons de l’espace Bothans le temps que la cour de justice galactique tranche sur cette affaire et que les sanctions adéquates soient appliquées. Êtes-vous celui qui a donné l’ordre de lancer la poursuite ?
Bien sur que non, Fey’lya savait très bien qui en avait donner l’ordre.
Nuisible : Non… C’est le commandant Wedges Antilles qui s’était lancé à leur poursuite, nous ne sommes arrivés qu’après…
Les sourcils velus de Fey’lya se frondèrent machinalement mimant un simulacre de surprise à demi-dissimulé, Antilles il savait déjà que c’était lui, ce cloporte de démocrate xénophobe mégalomane avait enfin commis un faux pas. Cette fois-ci le corellien payera enfin son imprudence passée et présente, il était grand temps que ce dinosaure laisse enfin sa place à quelqu’un de plus compétent et plus méritant… Asyr Sei’lar par exemple, elle ferait une merveilleuse dirigeante de l’escadron rogue. Surtout que Fey’la connaissait bien la famille Bothan de la concernée. Quant au corellien il permettra de remplir les derniers paramètres nécessaires à sa prochaine opération politique.
Borsk Fey'lya : Amenez mon représentant à lui.
Nuisible : Vous n’y pensez pas, il ressort d’une rude bataille et son action a permis de sauver des vies et il faut comprendre qu…
Borsk Fey'lya : Sauver des vies ? La validation criminelle d’entorse aux règles fédérales et constitutionnelles ne sauve pas des vies. C’est ce genre d’entorse qui on conduit à la chute de notre appareil républicain. Je vous demande d’amener mon représentant au commandant de cette opération.
Légèrement trop trivial comme manœuvre de décrochage, mais pour cet homme mal habile c’était plus que suffisant, ce genre de propos avait de quoi faire fermer un clapet trop récalcitrant le temps suffisant. Le bothan envoyé lui s’était déjà avancé dans la bonne direction, il ne suffit que de quelques minutes de marches pour accéder à l’un des hangars principaux ou étaient encore posté le commandant des rogues.
Assis sur un monticule de caisse en duracier scellé, le corellien encore portant la typique tenue orange des pilotes de la république. Il avait le regard rivé sur un datapad. Les pas duveteux qui se dirigeait vers lui à grande hâte eurent pour effet de sortir le commandant de sa lecture. Ses deux petits yeux froids ne laissèrent rien transparaître quand ils aperçurent une petite figure poilue emmitouflée de vêtement pourpre, suivie de quelques officiers du croiseur au teint étrangement sinistre.
Wedges Antilles : Messieurs, un problème quelconque ?
Le Bothan à la toge rouge reprit d’un ton monotone.
Représentant Bothan : Enchanté commandant Antilles, vous êtes mis aux arrêts.
Contenir sa haine par les apparences -
– Prends toujours garde à ce que rien dans ta conduite, tes gestes, ta démarche, tes bons mots, tes commentaires et le ton sur lequel tu les fais, tes rires, tes encouragements, ne puissent jamais être tenu pour blessant. Dans le cas d’une érosion, ne t’arrête surtout pas, laisse cette minuscule erreur se faire happer par le flot de tes paroles. Combien même l’exultation d’une vengeance bien préparer contre un vieil ennemi peut faire frémir, d’autant plus au moment de l’apothéose.
Pourtant ne te laisse jamais t'en réjouir en public. Ne te gausse pas de tes rivaux, retiens-toi de les provoquer et, chaque fois que tu seras vainqueur, contente-toi du plaisir de la victoire sans t’en glorifier en parole ou en actes, au risque de t’attirer alors le double de leur haine.
Préfère toujours agir par l’intermédiaire d’un tiers, ou agis dans le plus grand des secrets. Si tu dois punir, sévir, frapper fais comme si ce n’était pas de toi que venait la sanction. De la sorte, si celui qui s’est attiré ta sévérité vient se plaindre à toi, tu seras libre d’alléger le châtiment et de faire retomber la responsabilité sur celui qui aura apparemment pris l’initiative de sévir. –
- Extrait Numéro°2 de, ‘‘Bréviaires d’homme d’État’’, Borsk Feylya (pas encore paru)
Flotte de Défense de la république — Espace Bothan
Un sol blanc médical, des murs et un plafond arrondi parfaitement immaculé, une description caractéristique de l’intérieur des croiseurs républicains. Dans ces entrailles d’ivoire grouillantes de troupes fédérées qui laissaient place à un drôle de petit cortège. Quelques humains, des officiers de ce bâtiment fédéral, qui suivaient à la hâte un haut dignitaire court sur patte en pleine « visite » incongrue.
La scène aurait pu paraître presque comique aux premiers abords, un petit rat qui détalait à toute jambe l’air furieux, poursuivi d’humains qui se contentait de quelques enjambées pataudes pour tenir la faible cadence l’air pourtant désespéré…
Une attaque pirate qui avait été interceptée à l’intérieur du territoire de l’espace Bothan par des forces fédérales. La chose avait été résolue dans les règles de l’art, il fallait dire que les X-Wings qui avait mené la traque de ces pirates de haute renommée n’étaient pas des jeunes pousses, les rogues en personne étaient intervenu et ils n’étaient pas connu pour échouer.
Pourtant nul être n’était venu féliciter ces pauvres bougres à leur juste valeur une fois leur acrobatie vrombissante et destructrice accomplie contre ces tueurs sans foi ni loi. Seule une petite navette cubique bourdonnante de colère avait fusé en la direction de leur flotte. Un « merci non merci » qui sonnait fort amer pour ces pauvres héros.
L’intrusion dans un territoire pleinement indépendant disposant de ses propres moyens de défense qui sont ceux habilités à intervenir dans ce genre de cas constitue une faute constitutionnelle. Cela dit ce genre d’infraction était courante et souvent tolérée si le but visé n’impacte en rien les activités locales ou causait des dommages aux structures régionales. Enfin ça c’était pour les autres dirigeants, peut-être trop grassouillet, trop humain ou trop aliéné pour protester face à l’invasion d’un état central tentaculaire, qui empiétait à la pelle sur le droit d’autodétermination des peuples. Fey’lya était de ceux qui connaissait et appliqué ses bons droits.
Le scandale irait innocemment alimenter les réseaux Bothans, tout ça, c’était de bonne guerre… Mais le simple blâme journalistique ne suffirait pas, ce chien-rat qui avait accouru dans sa toge rouge agissant au nom d’un autre.
Commandant : Mais vous n’y pensez…
Borsk Fey'lya : Disposiez-vous d’un mandat fédéral, d’un ordre direct de l’état-major et d’une autorisation conjointe délivrée par le gouvernement régional du secteur Bothan que je dirige ?
Commandant : Non, mais comprenez… Nous poursuivions ces criminels depuis des mois, nous avions enfin la possibilité de les attraper et ils auraient très bien p…
Borsk Fey'lya : D’après les premiers rapports que j’ai perçus, c’est avec votre course poursuite et votre incapacité d’intercepter plus tôt cet ennemi que vous les avez rabattus ici. De plus vous avez mis en danger toutes les populations civiles locales en négligeant toute communication sur l’arrivée de ces ennemies auprès de nos forces qui auraient pu se placer de sorte à les intercepter. Vous êtes ainsi intervenu sans notre accord et sans le moindre avertissement, prenant le risque de blesser de potentiels convois locaux qui auraient pu être pris dans la bataille en cours. Votre seule négligence dans la manière de relayer les informations comme il est convenu dans le protocole est à pointer du doigt. Le mépris de ces règles de notre République constitue une faute capitale, comprenez commandant que cela n’ait rien de personnel, je ne fais qu’appliquer les lois de notre République.
Non l’homme sec et fin aux allures d’impériaux reconvertit ne méritez aucune sorte de sentiment autre que du dédain méprisant envers son existence de ver, impossible donc d’y déverser quoique se soit de personnel pour ce genre de détritus, il était simplement une aubaine, une opportunité.
Borsk Fey'lya : Et en tant que représentant de la République et chef du Gouvernement de cette Région je me dois de faire appliquer la loi fédérale. Pratiquer des entorses aux règles c’est mettre en danger la base même de notre démocratie et ça je ne le permettrai pas.
--C-o-m-m-- Nuisible : …
Borsk Fey'lya : Bien, nous allons ainsi récupérer les derniers pirates et mettre aux arrêts le chef de cette opération, ils seront incarcérés dans les prisons de l’espace Bothans le temps que la cour de justice galactique tranche sur cette affaire et que les sanctions adéquates soient appliquées. Êtes-vous celui qui a donné l’ordre de lancer la poursuite ?
Bien sur que non, Fey’lya savait très bien qui en avait donner l’ordre.
Nuisible : Non… C’est le commandant Wedges Antilles qui s’était lancé à leur poursuite, nous ne sommes arrivés qu’après…
Les sourcils velus de Fey’lya se frondèrent machinalement mimant un simulacre de surprise à demi-dissimulé, Antilles il savait déjà que c’était lui, ce cloporte de démocrate xénophobe mégalomane avait enfin commis un faux pas. Cette fois-ci le corellien payera enfin son imprudence passée et présente, il était grand temps que ce dinosaure laisse enfin sa place à quelqu’un de plus compétent et plus méritant… Asyr Sei’lar par exemple, elle ferait une merveilleuse dirigeante de l’escadron rogue. Surtout que Fey’la connaissait bien la famille Bothan de la concernée. Quant au corellien il permettra de remplir les derniers paramètres nécessaires à sa prochaine opération politique.
Borsk Fey'lya : Amenez mon représentant à lui.
Nuisible : Vous n’y pensez pas, il ressort d’une rude bataille et son action a permis de sauver des vies et il faut comprendre qu…
Borsk Fey'lya : Sauver des vies ? La validation criminelle d’entorse aux règles fédérales et constitutionnelles ne sauve pas des vies. C’est ce genre d’entorse qui on conduit à la chute de notre appareil républicain. Je vous demande d’amener mon représentant au commandant de cette opération.
Légèrement trop trivial comme manœuvre de décrochage, mais pour cet homme mal habile c’était plus que suffisant, ce genre de propos avait de quoi faire fermer un clapet trop récalcitrant le temps suffisant. Le bothan envoyé lui s’était déjà avancé dans la bonne direction, il ne suffit que de quelques minutes de marches pour accéder à l’un des hangars principaux ou étaient encore posté le commandant des rogues.
Assis sur un monticule de caisse en duracier scellé, le corellien encore portant la typique tenue orange des pilotes de la république. Il avait le regard rivé sur un datapad. Les pas duveteux qui se dirigeait vers lui à grande hâte eurent pour effet de sortir le commandant de sa lecture. Ses deux petits yeux froids ne laissèrent rien transparaître quand ils aperçurent une petite figure poilue emmitouflée de vêtement pourpre, suivie de quelques officiers du croiseur au teint étrangement sinistre.
Wedges Antilles : Messieurs, un problème quelconque ?
Le Bothan à la toge rouge reprit d’un ton monotone.
Représentant Bothan : Enchanté commandant Antilles, vous êtes mis aux arrêts.