L'Astre Tyran

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La planète Bothawui est au coeur de l'Espace Bothan sur la Bordure Médiane et est la troisième planète du système Both. Le terrain de la planète est caractérisé par de longues chaînes de montagnes couvertes de forêts sur les deux principaux continents .Plusieurs espèces cohabitent sur la planète, mais la principale est l'espèce Bothan.
Gouvernement : Nouvelle République
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L'individu... Petit, minuscule, un microscopique grain de sable au milieu d'un désert gigantesque rempli d'êtres similaires. Ils pourraient se considérer comme une masse au vu de leur nombre astronomique, pourtant ils ont cet irascible besoin de s'affirmer et de se différencier de leurs milliards de congénères afin de se prouver à eux même qu'ils sont uniques, qu'ils ont une raison d'exister. Un effort bien futile, mais pourtant essentiel. En définitive, l'individu est petit pour une raison : La vie est plus facile pour un petit. Moins de choses à penser, moins de choses à porter sur ses frêles épaules... Moins de vérités à connaître. La vérité de l'univers, par exemple, n'est pas faite pour le cerveau d'un petit, elle l'écraserait de tout son poids, briserait ses raisons d'être et lui rappellerait avec fracas la futilité de son existence misérable et passagère dans un univers qui l'oubliera et le réduira à la poussière un jour ou l'autre. Et pourtant, il faut parfois qu'un petit, choisi par les rudes et cruelles lois du hasard, découvre la vérité et la transmette aux autres, avant qu'il ne soit trop tard et que la vérité ne les rattrape tous.

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Le réveil fut rude. Sareth était seul dans sa petite chambre au fond de son vaisseau, allongé dans une couchette usée par le temps, ne portant qu'un caleçon comme dernière barrière entre sa peau et le monde extérieur... Tout était noir dans le vaisseau, normal après tout puisqu'il était aux arrêts, quelque part sur Nar Shaddaa. Les droïdes étaient en veille, Rooker roupillait... Le Mandalorien était donc le seul éveillé dans ce véhicule. Ce n'est pas un bruit qui a réveillé le mercenaire mais un cauchemar, comme il en faisait fort souvent d'ailleurs. Il faisait encore nuit noire dehors mais cela n'empêchait pas la lune des contrebandiers d'être en effervescence, à toutes les heures de la journée elle l'était. Un débardeur, un paquet de cigarettes et voilà que le chasseur de primes était dehors, assis sur le rebord d'un immeuble, clope au bec. Le chasseur de primes n'avait pas froid, la ville tournait toujours à plein régime et produisait plus de chaleur qu'il n'en fallait via ses cheminées, ses éclairages et ses trafics de toute manière. Assis au dessus du vide, la tête du jeune homme était pleine d'idées noires. La chasse à la Sith et sa conclusion tragique, son mystérieux rival qui était là, quelque part, attendant son heure... Il était tant concentré sur cette morosité qu'il ne faisait même plus attention aux éclairages multicolores de la ville et autres évènements qui avaient lieu plus bas. Cette suite sans fin de pensées négatives conduit même le Mandalorien à se remémorer cet instant stupide où il avait fui la chambre de Misha après avoir assommé Ferret. Il ne savait même plus pourquoi il avait fait ça... Peut être avait-il eu peur de trop s'attacher et d'être incapable de reprendre sa vie fougueuse après ça. De manière générale, il fallait être honnête, le combattant avait bien du mal à s'ouvrir aux autres et préférait cacher ses faiblesses derrière une invincible muraille de fougue et de sournoiserie, cela finirait par lui coûter cher un jour. Mais... Rien n'était perdu, des femmes aussi belles que Misha il y en avait des milliards, des aventures en or il y en avait aussi des milliards.

Pourquoi penser à ce genre de choses à un moment pareil, vous demandez vous ? Eh bien l'horrible cauchemar de Sareth, il mettait justement en scène tout ce qu'il avait raté, tout ce qui provoquait chez lui l'angoisse, tous les souvenirs les plus horribles qu'il ait jamais vécu... Tout ça alors que le pauvre hère était guetté par une forme ronde gigantesque planant dans les airs et donnant à la scène une ambiance terrifiante. C'est ce songe horrifique qui forçait Sareth à tromper l'ennui au bord d'un immeuble plutôt que de retourner se coucher... Et en parlant de tromper l'ennui, le jeune homme sortit son datapad et commença à le traverser, consultant ses nombreux messages et autres communications, espérant qu'une aventure pointerait bientôt le bout de son nez pour lui faire oublier le chaos qui habitait ses pensées.

De : Misha
A : Sareth
Objet : Pourquoi ?

Pourquoi est-ce que tu as disparu comme ça, du jour au lendemain ? Pourquoi est-ce tu ne réponds plus à mes messages ? Je ne comprends pas, tout se passait bien pourt-...


Message supprimé, le chasseur de primes avait trop mal au cœur rien que de lire le message. Il continua de faire défiler ses messages. Il y avait principalement des publicités, des spams et autres messages débiles venant de "jeunes entrepreneurs" promettant la richesse facile et sans bouger de chez soi... En bref, rien qui n'attirait l’intérêt de notre jeune homme à l'esprit fatigué... Mais soudain, un nouveau message prioritaire apparut. Curieux, le mercenaire y jeta un œil.

De : Anonyme
A : Sareth
Objet : Contrat de chasse à la prime (Discrétion requise)

MESSAGE CRYPTE

Salutations, chasseur de primes, si vous recevez ce message c'est que vous avez été retenu, vous et plusieurs candidats, car vous êtes jugé capable d'accomplir la mission suivante, en raison de sa nature, la discrétion et le secret sont de mise.

Exécuteur : Anonyme
Cible : Inconnue (Plus de précisions ci dessous)
Recherché pour : Possession d'informations vitales, manipulation de masse, abus de confiance et sans doute beaucoup d'autres crimes. (Plus de précisions ci dessous)
Prime : 1 000 000 Cr'
Informations : La planète Bothawui subit actuellement une inexplicable montée de la délinquance ainsi que l'émergence d'une étrange secte aux membres particulièrement nombreux pour des raisons là encore inexpliquées. Cette secte nommée "Les Disciples de l'Etoile" a mené de multiples manifestations qui ont toutes causées de multiples blessés graves, que cela soit du côté des autorités, des manifestants et même des civils. La cible est le gourou de cette secte qui est jusqu'ici totalement introuvable, son apparence, son identité et l'endroit où il se cache sont inconnus. Étant donné la position d'influence qu'il occupe il est plus que probable qu'il soit coupable de nombreuses exactions à l'égard de la population civile ainsi qu'envers les membres de son propre culte. Votre mission, si toutefois vous l'acceptez, est de retrouver ce gourou et mener sur lui un interrogatoire afin qu'il passe aux aveux et révèle ses motivations. L'entretien avec lui devra être intégralement filmé et envoyé à l'adresse suivante, si votre vidéo se révèle concluante, nous vous transmettrons la prime promise ainsi que l'éventuelle suite des opérations qui sera elle aussi rémunérée. Une fois interrogé, envoyez le gourou aux représentants du Bothan Spynet qui sauront s'occuper de son cas.
Difficulté : Très élevée, votre temps est limité.


Étrange... Ce n'était pas le genre de primes qu'on croisait souvent, d'autant que la discrétion requise au cours de la mission rendait la chose encore plus mystérieuse. Bothawui... Là encore, ce n'était pas une planète que l'on voyait souvent apparaître au cœur de l'actualité. Sareth n'avait jamais rencontré de Bothans ou bossé avec des Bothans, mais il connaissait leur réputation de meilleurs espions du monde. Le fait que même les services secrets de ce peuple n'aient pas réussi à mettre le main sur le gourou de cette secte lui donnait envie d'en savoir plus. Il aurait pas mal de rivaux qui seraient eux aussi à la recherche du gourou, mais ça ne ferait que pimenter l'aventure. Soit... Il répondit positivement à la demande et retourna dormir, intrigué par cette histoire toute droit sortie d'un holofilm d'épouvante.

Le lendemain, le Gray Fox s'envola en direction de Bothawui... L'équipage ne se doutait pas encore de l'histoire dans laquelle ils allaient mettre les pieds.
Modifié en dernier par Sareth Daran le sam. 1 mai 2021 09:42, modifié 1 fois.
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Il faisait froid dans le croiseur Majestic. Cela n’avait rien à voir avec le chaleureux cocon que je m’étais créé dans le Hermes puis dans le Meridian. Et cela rappelait d’ancien souvenir du temps de la guerre des clones. Des souvenirs de ma formation, des batailles, certaines choses que j’aurais préféré oublier. Mais la situation demandait de prendre des mesures particulières. Des mesures telles que bon nombre de Warden m’avaient pris pour un fou. Je ne pouvais pas les blâmer. Mais heureusement, ils avaient bien accepté de venir avec moi. Quand je leur avais expliqué ce que j’avais vu, même s’ils ne m’avaient pas forcement, cru, ils n’avaient pas voulu prendre de risque. Ils étaient eux aussi des sensitifs. Eux aussi avaient déjà eu des visions lugubres. Taris pouvait bien attendre. Elle ne bougerait pas, et la peste ne disparaîtrait pas d’elle-même. En revanche, il en était autrement pour la planète qui se dessinait à l’horizon.

Depuis ma vision, la flamme brûlant le monde et les cris des innocents ne voulaient pas s’effacer de ma mémoire. L’appel de la Force était puissant. C’était un avertissement constant. Quelque chose allait arriver. Quoi ? Je n’en avais pas la moindre idée. Mais je devais en avoir le coeur net. Et cette recherche de la vérité s’accompagnait de sentiments que je n’avais pas l’habitude de gérer. C’était étrange. Je ressentais de la peur. J’en avais déjà ressenti. Je l’avais déjà combattu. Je connaissais nos préceptes. J’avais compris depuis le temps qu’il n’était pas question de l’ignorer, mais de la combattre, de faire face. Je m’y efforçais. Et pourtant elle restait présente. Mais c’était comme si cette peur ne provenait pas de moi. J’avais la désagréable sensation que quelqu’un s’était introduit dans mes pensées pour faire peser les siennes sur ma conscience.

Dt depuis, trouver le sommeille était devenu quasi impossible. Mes nuits étaient rythmée par les cauchemars d’un monde en proie à la violence. Chaque nuit, je me réveillais en sueur, trempé, luttant contre quelque chose que je ne pouvais pas toucher, pas voir, pas comprendre. Les douches n’y faisaient rien. Je n’arrivais pas à laver cette angoisse qui s’emparait de moi inlassablement. Et je savais que je n’étais pas le seul dans cet état là. Parmi les trente Wardens à bord, j’avais vu certains d’entre eux perdre la faim, ou le sommeil. Ils ressentaient la même gêne que moi, incapable de pourtant réussir à poser le doigt dessus. La semaine de voyage depuis Draay 2 avait été tendue pour nous tous.

Merar, Aslan et Ella avait fait de leur mieux pour m’aider à comprendre et me rassurer. Feran, égale à lui même, m’avait simplement dit que tant que je n’avais pas les réponses, cela ne servait à rien de s’inquiéter pour une chose dont je n’avais pas encore de certitude. Etrangement, c’était ce qui avait fait le plus de sens. Tant que je n’étais pas arrivé sur Bothawui, je ne pouvais pas continuer à me triturer le cerveau comme je le faisais. J’avais donc médité, cherché à me détendre, participé à la vie du vaisseau. Seules certaines pensées arrivaient encore à m’apaiser.

Je découvrais le A-wing de l’ordre Jedi, me familiarisant avec ses systèmes et les adaptant au lieu à mes commandes habituelles. Je bricolais le droïde R9 à qui je n’avais toujours pas trouvé de corps. Je discutais avec Camren sur ses projets futurs. Je m’entraînais avec Ella. Je me demandais où était Sareth, s’il continuait encore de chasser le dragon dans un coin de la galaxie. Je me demandais si Maître Fisto faisait des progrès en recherchant le Jedi noir. Je pensais à Rena, et notre dernière rencontre alors que nous allions sur Corellia. Où pouvait elle bien être ? Quelle mission l’ordre avait pu lui confier ? J’espérais qu’elle se portait bien, que Jem ne la poussait pas trop dans ses retranchements. Et Hayley… Avait elle trouvé ce qu’elle cherchait dans les territoires inconnus de la galaxie ? Je soulevais de nombreuses questions, imaginant des réponses les plus farfelues les unes que les autres. Tout était bon pour tenir mon esprit occupé. Mais cela ne pouvait pas durer éternellement.

    - Dashel. On sort de l’hyperespace. Tu devrais venir.

Merar était entré dans ma chambre. Elle m’invita à la suivre, ce que je fis immédiatement. Je sautais de mon lit, réajustant ma bure de jedi et attrapant ma cape au passage. Je marchais à bon rythme, enfilant le manteau et la suivant dans les couloirs jusqu’au pont. Les hommes du croiseur s’affairaient à le faire ralentir pour quitter les millions de lignes bleues qui défilaient encore devant nous. Je concevais que la manoeuvre était bien différente que pour mon cargo ou un chasseur.

    - Bonjour Capitaine.

    - Bonjour. Nous approchons de Bothawui. Je dois avouer que je suis assez septique. Vous avez réussi à me faire douter… Je suis curieux de voir ce qu’il en est.

    - Croyez moi capitaine, j’espère avoir tord. Je ne pourrais pas être plus heureux que de vous donner raison.

    - Capitaine. On sort de l’hyperespace dans 3… 2… 1…

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D’un coup, le vaisseau ralentit et les lignes lumineuses rétrécirent pour se transformer en une myriade d’étoiles décorant le vide d’un noir profond. Au milieu de ce décors dont je ne me lassais jamais, une planète : Bothawui. Et elle semblait en parfait état. Elle semblait même paisible au milieu de ces étoiles. Rien ne sortait de l’ordinaire.

    - Eh bah vous voyez ! Il n’y a rien. Ce n’était qu’un cauchemar après tout.

Le capitaine disait peut être vrai. Peut être était ce un simple rêve. Mais quelque chose me retenait pourtant. Je n’arrivais pas à détourner le regard de la planète. C’était comme si quelque chose m’attirait inexorablement vers elle. Une petite idée restait fermement ancrée dans mon esprit. Et si tout ce que j’avais vu ne s’était tout simplement pas encore produit ? Après tout comprendre les visions de la Force pouvait prendre des années, et même les plus grands maîtres avaient parfois du mal à les comprendre. Cela ne prouvait rien…

    - Dashel ?

    - Je vais descendre à terre.

    - Quoi ?! Mais vous voyez bien qu’il n’y a rien à craindre.

    - Dans ce cas, je serais revenu en un rien de temps. Je dois simplement vérifier quelque chose. Accorder moi quelques heures et je reviendrai.

Je quittai donc le pont, me dirigeant vers les hangars, là où était rangé le A-wing. Merar m’avait rattrapé en courant. Je pouvais voir qu’elle était inquiète. Pas pour Bothawui, mais pour moi. Je devais simplement en avoir le coeur net. Pourquoi la Force m’avait elle envoyé vers Bothawui ?

    - Dashel ! Qu’est ce que tu fais ?

    - Je dois aller sur la planète. C’est le seul moyen d’en être sur.

    - Sur de quoi ?

    - Je n’en sais rien Merar. Mais je veux être sûr que c’est mon imagination qui nous a fait venir et pas autre chose. J’ai trop souvent ignoré les appels de la Force pour savoir que je ne le referais plus jamais. Je prends le A-wing. Reste à bord avec les autres. Mais préviens Camren, Ella, Aslan et Feran. Aussi, restes en contact avec moi. Je te tiendrais informé.

Je sautais dans le cockpit du chasseur. Cela faisait bien longtemps que je n’avais plus piloté dans un espace aussi étroit. Mais je me sentais à ma place. J’activai les réacteurs du vaisseaux et refermai le cockpit. Jouant légèrement sur le manche, le A-wing décolla doucement du sol. En actionnant un autre bouton, les pieds sous le vaisseau se rétractèrent. Je poussais d’un cran le levier des propulseurs, me faisant avancer doucement dans le hangar vers la sortie protégée par les boucliers. En quelques secondes, j’étais dans l’espace. Alors je poussai un peu plus le vaisseau, le faisant accélérer vers la planète qui m’appelait désespérément.

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l y avait réellement quelque chose qui clochait avec cette planète... L'instinct de Sareth lui disait de s'en éloigner le plus vite possible à mesure que le Gray Fox approchait dangereusement de son atmosphère. Mais pourquoi donc avoir aussi peur d'une pauvre planète civilisée ? En plus Bothawui n'était pas spécialement réputée pour son crime organisé, c'était au contraire un endroit réputé pour être tranquille bien qu'assez indépendantiste en raison de la nature même des Bothans... D'ailleurs, le groupe en fit les frais lorsqu'il posa les pieds sur la surface de la planète, les douanes ne tardèrent pas à faire leur entrée. Le Mandalorien sortit de son vaisseau accompagné de Seven, tous les deux bien équipés. Dans le hangar du spatioport, les deux agents chargés d'inspecter la cargaison grincèrent des dents rien qu'en voyant ce déluge d'armes lourdes, il s'approchèrent donc du chasseur de primes et commencèrent à le fusiller du regard...

Oui, le Mandalorien avait le droit de se poser ici, ça ne voulait pas dire qu'il était le bienvenu pour autant. Ce dernier dans un professionnalisme de plus en plus prononcé à mesure qu'il allait en mission se laissa faire bien que ce temps perdu n'était pas bon pour ses affaires. C'était la première fois que Sareth venait sur Bothawui, il ne pouvait donc pas savoir si une telle méfiance était normale ou bien si elle était exacerbée par les évènements récents... Peut être un peu des deux, les Bothans avaient une réputation d'êtres fourbes et opportunistes après tout, à tel point que leur code de conduite leur recommandait d'agir ainsi ! La première fois qu'on avait dit à Sareth de se méfier des gens petits il n'avait pas voulu y croire, mais à mesure qu'il voyait ces petits rongeurs lui jeter des regards inquisiteurs, il commençait à se demander si ses fréquentations n'avaient pas tort... Enfin, ils avaient donné les plans de la seconde étoile noire à la Rébellion, ils devaient avoir un bon fond ! La fouille des deux chasseurs puis de leur vaisseau dura quelques temps avant que les deux Bothans ne reviennent, presque agacés de n'avoir rien trouvé d'illégal.

    - Des blasters lourds, des armes à feu, des lance flammes, des explosifs... Vous avez un permis pour tout ça ? Siffla l'inspecteur comme le serpent venimeux qu'il était.
    - Bien sûr, je suis accrédité par la guilde et j'ai toujours mes permis avec moi... Il en est de même pour mon collègue qui est chasseur de primes lui aussi.
    - Faites voir ça ?
    - Tenez, regardez donc, répondit le Mandalorien en lui tendant ses papiers.
    - Hmmm... Permis d'Habilitation de la République en règle... Rang B... C'est d'accord pour les armes, mais vous allez garder vos explosifs et votre gros chien dans la cale, si l'un des deux sort de ce vaisseau je peux vous assurer que vous allez avoir de gros problèmes.
    - Bien entendu, dit-il tout en joignant les gestes à la parole, se délestant de ses détonateurs thermiques.
    - Vous êtes là pour quoi ?
    - J'enquête sur la secte qui a élu domicile ici, la guilde m'a transmis un contrat à ce propos.
    - Vous êtes pas le premier... Bon, allez vous en d'ici en vitesse, et que je n'entende pas parler de vous en mal, c'est clair ?
    - Clair comme de l'eau de roche, merci de votre hospitalité.

Les deux chasseurs de primes ne perdirent pas plus de temps et quittèrent les lieux, appréciant la sympathie du commité d'accueil avec de grands sourires... Enfin surtout pour Sareth, Seven n'avait pas de bouche. Le chemin au travers des rues fut... Calme. Il y avait des passants, des petits commerces et de l'animation, mais paradoxalement on ne discutait pas beaucoup. Une tension palpable planait dans l'air... Les manifestations sanglantes ayant eu lieu récemment devaient encore leur rester dans la tête. Pourtant, et ce malgré l'entre soi des Bothans qui les menait bien souvent à voir les étrangers d'un mauvais œil, ils tâchaient de rester souriant et de garder une façade bienveillante, préférant conserver leur masque social plutôt que de risquer des problèmes. D'un côté le Mandalorien était admiratif, d'un autre côté il se demandait si il arrivait à ces gens de dire ce qu'ils avaient au fond du cœur. Ironique venant de quelqu'un qui gardait toujours ses problèmes pour lui... Raaaah ! C'était la deuxième fois aujourd'hui que le mercenaire se retrouvait à pester contre lui même, il ne se sentait vraiment pas dans son assiette ces temps ci. Il intériorisa cette pensée parasite et se reconcentra sur le présent.

    - Une idée d'où aller ? Demanda le droïde.
    - Les lieux de la dernière manifestation pourraient peut être avoir des indices.
    - Bonne idée... Selon l'holonet la dernière manifestation à avoir eu lieu est à environ deux kilomètres, à un carrefour entre deux grandes avenues. Des cocktails enflammés ont été lancés et quelques tirs de blaster ont été tirés.
    - Je vois, allons y alors...
    - Puis-je vous poser une question inhabituelle ?
    - Hum... Oui, vas y ?
    - Vous allez bien ?
    - Heu...

Cette question était surprenante, encore plus venant d'un droïde. Sareth déprimait-il à ce point pour qu'une machine qui ne connaissait rien aux émotions humaines puisse le discerner ? Non, le droïde devait penser à autre chose, il devait simplement poser cette question par courtoisie pour imiter les organiques qui le font régulièrement. Surpris, le Mandalorien rata un pas et manqua de trébucher, se rattrapant heureusement le pas d'après. Il répondit tant bien que mal, ne sachant pas vraiment quoi dire.

    - Hum... Ma foi pas trop mal, pourquoi cette question ?
    - A force de vous fréquenter j'ai remarqué un schéma de comportement, un schéma que vous reproduisez en général souvent... Mais depuis cette mission sur Terminus vous ne le reproduisez plus.
    - Depuis quand est-ce que tu m'analyse ?
    - N'est-ce pas le propre des êtres vivants d'analyser leur entourage ?
    - ... Si, c'est plus ou moins vrai.
    - Alors, qu'est-ce qui a provoqué ce changement ?
    - Rien d'important, ne t'en fais pas, je suis concentré sur la mission si c'est ce qui t'inquiète.
    - Je m'inquiète pour vous Sareth, vous êtes mon ami.
    - ... Écoute, c'est très gentil de ta part mais c'est ni le moment ni le lieu pour ça, restons concentrés d'accord ? On en parlera à la fin de la mission si tu veux.
    - Comme vous voudrez.

Un vilain mensonge, Sareth espérait que le droïde oublierait ce qu'il venait de lui dire, bien que c'était fort peu probable venant d'une machine à la mémoire vive extrêmement puissante. Enfin... Le mercenaire tâcha de ne plus y penser, reprenant sa route et essayant d'ignorer tant bien que mal cette marque d'affection strictement inattendue venant d'une machine. Le droïde devait une fois encore essayer d'imiter un organique pour s'intégrer et prouver à son coéquipier qu'il lui ressemblait. Ce moment étrange mis à part, le reste de la route se passa sans encombre, les rues de Bothawui étaient animées, il faisait beau en plus de ça... Pourtant impossible de ne pas ressentir la tension dans l'air. C'était presque comme si quelque chose de surnaturel rabaissait le moral de tous les passants dans leurs chaussettes. Et cette ambiance morbide s'intensifia lorsque le duo de chasseurs de primes arriva dans une rue déserte puant le souffre, l'alcool et l'hémoglobine séchée. Ils étaient arrivés sur les lieux de la dernière manifestation... Un lieu que tout le monde évitait comme la peste, même les autorités. Au moins le duo serait tranquille pour enquêter, c'était déjà ça. Les deux compères commencèrent donc à mener leurs investigations bien qu'ils se doutaient que peu de preuves se trouveraient ici...
Modifié en dernier par Sareth Daran le sam. 1 mai 2021 09:43, modifié 1 fois.
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    - Dashel, tu me reçois ?

    - Alycie ? Oui, cinq sur cinq.

La chef des Sentinelles du ciel avait couvert la communication depuis le Majestic. Elle avait dû rejoindre le pont avec Cal Kestis, peut être avec Camren également. Les savoirs à proximité me rassurer. Cette mission m’angoissait sans que je sache de quoi il retournait. Mais je ressentais une pression désagréable. Les savoirs en backup était d’un réel réconfort. Si jamais j’avais besoin d’aide, Ferran, Aslan, Ella, Cal, Alycie et dix sentinelles pourraient venir me prêter main forte. J’espérais tellement ne pas avoir besoin d’eux, mais au fond de moi, je savais que quelque chose clochait.

    - Qu’est ce qu’il y a ?

    - Pour info, nous avons prévenu les autorités Bothans de notre arrivée. Ils nous ont donnés les autorisations pour rester en stationnement autour de la planète. Tu as aussi les autorisations d’atterrir au statioport de Drev’starn. Mais je dois te prévenir, ils n’avaient pas l’air particulièrement heureux de savoir notre présence dans leur orbite.

    - Je ne peux pas leur en vouloir. Les Bothans sont toujours un peu méfiants. Ce n’est pas pour rien qu’ils aient l’un des plus grand réseaux d’information de la galaxie. Tant que nous nous conformerons à leurs règles, tout devrait bien se passer. Je vous tiendrais au courant de ce que je découvre.

    - Tu es sur que ce n’est pas une fausse alerte ?

    - Je n’en sais rien. Mais j’ai un mauvais pressentiment. On reste en contact.

La communication prit fin alors que j’entrais dans l’atmosphère de la planète, me dirigeant vers sa capitale. Une autre communication débuta, cette fois avec l’opérateur du statioport qui me mena jusque’à l’emplacement où je devais atterrir. Je suivais leurs indications à la lettre jusque’à finalement me poser à la surface du monde. Une fois les moteurs coupés, je sautais du cockpit pour me diriger vers les autorités locales qui semblaient m’attendre. Un Jedi ne devait pas être le bienvenue ici. Je faisais de mon mieux pour paraitre le plus détendu possible et aimable.

    - Bonjour, je m’appel Dashel Nelievar, je suis ici en mission pour l’ordre Jedi.

    - Vous êtes là pour enquêter sur la secte j’imagine. Nous n’avons pas besoin de vous, les autorités Bothans peuvent s’en charger seules.

    - La secte ?

    - Bah oui, c’est bien pour ça que vous êtes là non ?

    - Hum, oui, pardon, le voyage a été long. Je n’ai reçu que peu d’information. Vous pouvez m’en dire plus ?

    - On ne va quand même pas faire votre travail à votre place non plus.

    - Ecoutez, je ne viens pas ici pour m’accaparer votre travail. Je suis simplement là pour aider. L’ordre Jedi et Bothawui ont tout intégré à travailler main dans la main. Tout ce que nous désirons, c’est la sécurité du peuple Bothan.

    - Tout ce que je sais, c’est qu’une secte a commencé à agir dans la capital il y a bientôt une semaine. On ne sait pas grand chose sur eux. Si ce n’est qu’il se réunissent régulièrement pour prier une divinité inconnue. Ils ne sont pas très dangereux, rien que nous ne pouvons gérer. Mais ils sont de plus en plus nombreux et certains ont recourt à la violence.

    - Une divinité ?

    - Oui. Je ne me souviens plus comment ils l’appellent. Je ne la connais pas. Ils ont pas l’air très intelligent si vous voyez ce que je veux dire. Tout ce que je sais, c’est qu’ils se font appeler Les « Disciples de l’Etoile ».

    - Merci beaucoup pour ses informations. Ça sera un bon début pour enquêter.

    - Quoi qu’il en soit, on ne veut pas de grabuge. Jedi ou non, respectez les règles Bothans. Et éviter de sortir votre sabre laser. Compris ?

    - Promis. Ce sera comme si je n’étais jamais venu ici.

Je quittais enfin l’astroport avec des informations bien interessante. De quoi pouvait il bien s’agir ? La planète avait l’air de bien se porter. Les agents ne m’auraient certainement pas accueilli ainsi sinon. Et contrairement à ce que j’avais vu dans mon rêve, le monde n’était pas en proie au flamme. Par contre, cette histoire de secte m’inquiétait. Est ce que cela pouvait avoir un rapport avec l’agitation de la foule et les actes violents que j’avais vu ? Ce n’était peut être rien mais c’était un bon endroit où commencer. Je rabattais la capuche de mon long manteau et m’enfonçais dans la foule, activant mon comlink.

    - Aslan, j’ai besoin de ton aide. Il faut que tu fasses une recherche pour moi. Trouves tout ce que tu peux sur une secte qui sévit dans Bothawui depuis une semaine. Elle s’appelle « Les Disciples de l’Etoile ». Merci.
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L'endroit était extrêmement sordide, Sareth se sentait profondément mal à l'aise juste en restant sur place et ressentait le besoin pressant d'en foutre le camp le plus vite possible... Mais il était là pour enquêter, alors il se mit à inspecter les lieux à la recherche d'un indice, d'un mode opératoire, d'un survivant ou d'un témoin peut être. Pendant ce temps, sur le Gray Fox, Taewyn était déjà en train de mener des recherches intensives sur la mystérieuse secte qui orchestrait tout ce chaos qui se tramait ici bas... Du côté du Mandalorien, il trouva des débris de cocktail explosifs, des matraques qui avaient cédé sous les assauts répétés, des morceaux de verre sans doute tombés d'un bouclier anti émeute frappé par un pavé, du sang aussi... Beaucoup de sang. Le mercenaire se demanda si toutes les familles de victimes avaient été prévenues, car il semblait y avoir eu énormément de sang pour une simple manifestation, l'odeur des lacrymogènes pesait encore tellement ils avaient du cracher de fumée. Si il avait des images de la tragédie, il pourrait peut être avoir une idée ce qui s'était passé... Peut être qu'en retournant au vaisseau pour faire son rapport, Taewyn parviendrait à retrouver des enregistrements des caméras de surveillance ou des journalistes qui avaient sans doute dû se trouver sur les lieux. Alors qu'il réfléchissait et cherchait à reconstituer la scène dans son esprit, il marcha sur une pancarte laissée à l'abandon, elle était écrite en Bothan, une langue que le Mandalorien n'avait pas appris à parler, il se tourna donc vers Seven, si ce dernier avait été construit par Halowan durant la période de la Guere des Clones comme il le prétendait, il devait connaître bon nombre de langues Alien en tant que droïde de la CSI.

    - Eh Seven... Tu sais traduire le Bothan ?
    - Recherche des traducteurs disponibles... La langue Bothane figure dans la liste des langues parlées durant la période de l'Ancienne République, je peux la traduire.
    - Super, alors, qu'est-ce que ça dit ?
    - "Nous mourons de faim !"
    - Les manifestants devaient faire partie de la classe moyenne voire pauvre... Cela étant dit je ne vois pas vraiment le rapport avec la secte là dedans.
    - J'ai ramassé ça aussi, lui dit il en lui tendant un petit flyer en papier, il y est écrit "Les Disciples de l'Etoile sont là pour vous aider !".

Certains des manifestants étaient donc des membres de la secte... C'était encore maigre mais cela pouvait déjà expliquer les raisons pour lesquelles les autorités recherchent activement le gourou de cette secte. Il fallait cependant quelques infos venants de leur expert en informations pour avoir quelque chose de plus palpable à se mettre sous la dent... Il fallait donc contacter Taewyn, le nouveau membre de groupe récemment recruté et qui allait pouvoir faire ses preuves. Sareth allait vite voir si il avait eu raison de le recruter dans le groupe.

    - Intéressant... Il pressa le bouton de l'oreillette de son casque. Taewyn, est-ce que tu as eu des informations sur les Disciples de l’Étoile ?
    - Je suis en train de constituer un dossier... Mais pour vous résumer l'important, étant donné que les sectes sont strictement interdites dans la République, les Disciples sont juridiquement considérés comme une organisation caritative à but non lucratif, ils ont organisé des soupes populaires depuis deux ans sans jamais faire parler d'eux, ils restaient le plus discret possible. Ce n'est que récemment qu'ils ont été épinglés après qu'une enquête en caméra cachée de Bothan News ait révélé un endoctrinement profond chez les membres de l'association.
    - Et les autorités ont réagi ?
    - Bien sûr, elles ont perquisitionné le siège social de l'organisation mais elles n'y ont trouvé personne, tout avait déjà été vidé et déménagé à leur arrivée.
    - Ça veut dire que quelqu'un les a mis au courant... Depuis j'imagine qu'ils vivent dans la clandestinité ?
    - Exactement.
    - Parfait, merci du coup de main Taewyn.
    - Il n'y a pas de quoi, quand vous rentrerez au vaisseau j'aurais de plus amples détails à vous partager.
    - Entendu, on se voit plus tard.

Sareth coupa la communication... Il avait quelques minces infos mais qui lui permettaient déjà d'avoir une idée globale de ce qui s'était passé. Les Disciples de l'Etoile faisaient dans le caritatif depuis des années, cela signifiait donc que leur mode opératoire était d'attirer des pauvres et des nécessiteux chez eux grâce à leurs soupes populaires pour ensuite les endoctriner et les retourner contre les autorités à force de temps et d'aliénation. Ce n'était guère étonnant, les sectes avaient souvent tendance à fonctionner ainsi après tout... Mais tout ceci n'était que la face émergée de l'Iceberg, dans les faits Sareth ignorait où les trouver, comment les trouver et il ignorait leurs codes, leurs méthodes et leurs signes distinctifs. Le Mandalorien espérait donc que ce que trouverait Taewyn parviendrait à trouver des pistes convaincantes, mais le mercenaire ne se faisait pas d'illusion, si le Bothan Spynet n'arrivait pas à mettre la main sur ces sectaires, c'est qu'ils étaient très malins et savaient effacer leurs empreintes.
#39527
~ Modération Trame ~

Le prêcheur de la fin des civilisations discoureur illuminé parfois éclairé, il clame ses présages face à la hausse de l’insécurité au niveau planétaire, la radicalisation des idées, l’avenu inarrêtable d’un sixième réchauffement climatique, la banalisation de la violence, la succession décennale de crises économiques en cascade… Un discours empreint d’alarmisme… aussi vieux que les premières civilisations archaïques Bothawuites, la race Bothane est une structure sociale de temps long, elle a survécu aux crises du passé et s’apprête à survivre à celles de l’avenir. Les Bothans sont forts, ils sont tenaces et ils ne céderont rien. Fort et assuré de ce supérieur raisonnement l’élite du conseil des clans est bien déterminée à rapidement faire revenir l’ordre public au sein du bassin primordial de leur société.

C-25 avant la chute




Image« Troisième journée de violence après l’intervention des forces de l’ordre de Blee’starn, Breil, Coveoi’starn et Drev'starn ou plusieurs débordements ont éclaté. Différentes cohortes de manifestants cherchant à s’en prendre avant tout aux préfectures administratives de régions, les émeutiers ont été promptement disperser à l’aide des projecteurs à micro-ondes des légions de FROP. Les multiples rassemblements à travers l’ensemble de Bothawui auraient réuni deux cent cinquante mille personnes d’après les dernières estimations des forces de cohésion et de la sécurité. Aucun mort ne semble pour le moment être à déplorer, le nombre exact de blessés lui n’a pas été communiqué officiellement, les dégradations perpétrées au cours de ces jours noirs eux ont pu être chiffrées à plus de trente millions de crédits de pertes matérielles. D’avantage d’information avec notre envoyée spéciale Kate Lok’wel déployé sur la périphérie des usines automatisées de Breil … »

La voix journalistique finit par s’éteindre sous un amas de bruits parasites, l’image vacillante de l’hologramme s’évanouit, seul un léger faisceau bleuté émis depuis la base d'un terminal public demeure. Le halo lumineux embrase un pan entier d’un mur éventré, criblé de suies et d’éraflures multiples. Les rues, les blocs d’habitations pyramidaux et leur coutumière teinte blanc crème s’en voit souillée par les affrontements. L’odeur du polybéton fondu empoisonne l’air et un sol désormais inégal est entièrement recouvert d’éclats de verreries.

Les rues restent désertes, les résidents cloîtrés chez eux, seul le crépitement de quelques speeders et devantures incendiées plus tôt accompagnent la clameur d’accrochages lointains. Le borgne dépêché sur le terrain lui remonte les allés laisser à l’abandon parfois il peut apercevoir quelques badauds errant sans réel but, les interroger se révèle rapidement être une perte de temps. Ceux qui hantent encore les anciens théâtres des manifestations, loin de leur cohorte, sont pour la plupart toujours groggy par les effets des micro-ondes et des armes incapacitantes. Ils tiennent des discours incohérents et ne pratiquent pas suffisamment le basic pour être compréhensibles.

Pourtant à l’embouchure d’une place abandonnée un vieillard assis en tailleur au bord d’une borne-fontaine ornée d’une statue érigée en l’honneur de Golm Fervse’dra se tient. L’ingénu est un ecchani, malingre, la mine cernée frappée par une paire de lunettes rondelette teintée il serre entre ses doigts une pancarte gravée de plusieurs symboles de la paix selon différentes cultures, également serties du sigle des disciples de l’étoile. Le vieillard a des marques de heurts lacérant un corps meurtri, il s’entête à tenir un genre d’office en un dialecte dérivé du proto basic. Il est pareil à un berger, mais sans brebis à guider. « Ber min sai ygi vl delever nin , heki dhoaghae ni gynfidi.»

Des bruits de réacteurs s’élèvent dans le lointain.



La foule, parfois ennemie de la raison, fléau des régimes, crainte des puissants, mais toujours organe vital d’une civilisation, l’amas vivant de Drev’starn pulse au rythme des autochtones égrainés par quelques figures en provenance de contrées lointaines. Pareille à un cœur des liaisons unissent le grand tout que forme la mégalopole et ses routes célestes balisées. À travers cette dernière, un de ces braves qui portent en eux la lumière, emmitouflé sous un voile marchant au sens du flot continu des individus, il se freine, deux individus se dressant face à lui, à contre-courant.

« Que votre ami ne prenne pas cette peine nous pouvons vous aider à ce sujet, si vous le désirez. » Deux inconnus, une demi-bothane et un dévaronien jonché dans des manteaux longs par-dessus une chemise, col relevé, leurs têtes rabattues sous des feutres. « Agent Mu’lder et voici l’agente Skull’yh. Bureau intérieur de l’Espace Bothan.» En un geste synchronisé, deux bras se tendent au bout duquel deux cartes d’accréditations concordant avec le statut énoncé plus tôt. « Nous n’avons pas demandé à ce que les jedis interviennent… Mais vu que vous êtes là, il aurait été stupide de notre part de ne pas demander votre assistance.» Le dévaronien intime un certain mouvement de recul avant d’entrouvrir une portière d’un speeder stationné à quelques pas. « Nous pensions que vous vous montreriez un peu plus curieux à l’égard de l’inspecteur des douanes qui vous a contrôlé, c’était l’un de nos agents postés pour vous, mais visiblement il n’a pas dû vous briefer correctement lors de votre conversation.» Mu'lder peste en silence, visiblement agacé de la réticence chronique de son précédent collègue à s'entretenir avec un jedi, les rivalités et les ego ont la peau dure. « Notre directeur souhaiterait s’entretenir avec vous, la suite de notre conversation se déroulera à bord.» Une main invite le jeune chevalier à prendre place au niveau du véhicule.
#39582
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Il était temps d’en savoir plus sur ces fameux « Disciples de l’Etoile ». Aslan allait bosser de son côté. Un Datapad en main, il pouvait faire des prouesses. Mais rien ne valait le contact des gens de la rue pour en apprendre d’avantage. Il me fallait simplement trouver une personne prête à parler. Et cela arriva bien plus tôt que prévu. Deux étrangers s’arrêtèrent face à moi. Je me stoppais net, relevant la tête et laissant apercevoir mon visage au travers de la capuche le recouvrait. Ils n’étaient pas là par hasard. Ils savaient qui j’étais. Moi, je n’en avais pas la moindre idée. Mais leur tenue en disait suffisamment sur eux pour que je saches qu’il faisait probablement partis d’une organisation du gouvernement Bothan. L’ordre avait prévenu de ma venue après tout. C’était normal d’être accueilli par les autorités locales.

La femme prit la parole en premier. Elle était un mélange étrange entre animal et humain. Où plutôt entre Bothan et Humain. C’était la première fois que je voyais un hybride Bothan. Mais je devenais à sa démarche et les quelques parcelles de tissus et de peau qui dépassaient du manteau, les traits hérités d’une partie de ses parents. Le second était un Devanorien ce qu’il y avait de plus classique. Un grand bonhomme à la peau rouge et aux cornes qui dans une galaxie très très lointaine aurait certainement été pris pour le diable en personne. Voilà donc mon comité d’accueil. Et en tant que tel, ils avaient pour mission de me conduire à leur chef. Le directeur du bureau intérieur de l’espace Bothan. Un grand ponte entre autre. J’allais peut être obtenir des informations plus vite que je ne le pensais. Mais le problème, c’était qu’avec ce genre d’intermédiaire, la moitié des informations étaient souvent confidentielles ou évasives. Je ne pouvais cependant pas rejeter leur offre.

    - Bonjour et merci pour votre accueil. Je suis Dashel Nelievar, chevalier de l’ordre Jedi. Je vous remercie également pour l’aide que vous pourrez nous apporter. Et ne vous en faites pas pour votre collègue. Il m’a été d’une aide précieuse en me donnant des informations dont j’avais besoin.

J’avais senti la désapprobation de Mu’lder. Et je ne souhaitais pas que soit réprimandé son collègue. Après tout, il m’avait donné une piste et c’était tout ce que j’espérais avec un premier contact. En souriant à mes hôtes, je les suivais donc à l’intérieur du véhicule. Mu’lder s’installa à l’avant, pilotant le speeder alors que Skull’yh était à l’arrière, à côté de moi. Le moteur se mit en marche et débuta notre trajet. Mais une étrange sensation faisait se hérisser le poil de mes bras. Qu’est ce qui n’allait pas avec cette planète ? Depuis que nous étions arrivé dans leur espace, la sensation de mal-être s’accentuée. Mais maintenant que j’étais sur la terre ferme, j’avais l’impression que quelqu’un jouait avec mes nerfs. Je fis de mon mieux pour rester calme et alerte. Je soufflais un instant, restant sur mes gardes. Il en devenait difficile de savoir si le danger venait du monde tout entier ou de mes deux accompagnateurs. Je restais donc à l’affut du moindre danger, près à riposter en cas de problème. Mais je ne devais rien laissé paraitre. Et mon héritage Lorrdien était d’une aide bien précieuse.

    - Vous m’avez dit que vous pouviez m’aider. Vous m’avez entendu parler avec mon ami. Et votre collègue a mentionné les « Disciples de l’Etoile ». Qui sont ils exactement et que pouvez vous me dire à leur sujet ?

C’était probablement ce qui importait le plus pour l’instant. Si c’était sans importance, il ne m’aurait pas demandé de ne pas en chercher plus avec Aslan. Il ne m’aurait pas non plus promis des réponses. Et je ne serais pas en route pour le bureau de leur directeur. Il y avait bel et bien un problème sur Bothawui. Mais de là à avoir des visions de mort ? La secte était elle si dangereuse que ça ?

    - Je suis désolé, mais nous ne pouvons rien vous dire à ce sujet.

    - Hum… Est ce qu’il y a eut des événements étranges récemment ?

    - Je suis désolé, mais nous ne pouvons rien vous dire à ce sujet.

    - Je vois… Est ce que vous avez remarqué des mouvements de foules particuliers ? Des agressions en hausse ?

    - Je suis désolé, mais nous ne pouvons rien vous dire à ce sujet.

    - Bon… Ok. Qui peut m’en dire plus ?

    - Le directeur.

    - Je vois… Dans ce cas que pouvez vous me dire ? Qu’elle est la situation sur Bothawui et pourquoi tant de sujets sensibles ?

J’espérais que Skull’yh pourrait au moins répondre à cette question. Après tout, je ne demandais rien de bien particulier et ils m’avaient promis des réponses. Si c’était cela l’aide des Bothans, je n’allais pas aller bien loin dans mon enquête. Heureusement que Aslan cherchait toujours de son côté. Je n’allais pas lui demander d’arrêter. Mais j’aurais peut être mieux fait de ne pas monter dans ce speeder.

    - Nous sommes arrivés.

Bien sur… Aucune information particulièrement utile n’avait fuité. Le directeur avait intérêt à parer un peu plus s’il désirait notre aide. Je sortais donc avec mon escorte qui me montra le chemin jusque dans le bâtiment du bureau intérieur. Les locaux étaient propres et comme souvent pour un bâtiment gouvernemental, il dégageait une certaine forme de puissance. Mais l’agitation qui y régnait tranchait paradoxalement. Je n’y voyais pas la une fourmilière bien en ordre ou chacun avec une tache et l’effectuait. Non, c’était chaotique. Comme si un intrus s’était infiltré dans la fourmilière et la rongeait de l’intérieur. Les flashs de ma vision se rappelèrent à moi durant tous le cheminement jusqu’au bureau du Directeur. Lieu où j’allais enfin pourvoir lui poser les questions que j’avais déjà posé et où j’espérais enfin avoir des réponses.
#39599
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Il commençait à devenir clair que malgré leur puissance évocatrice, ces lieux n'avaient pas grand chose de plus à révéler sur ce qui avait pu avoir lieu... Tout se lisait comme dans un livre ouvert sur ce vieux champ de bataille, ils expliquaient très bien comment tout ça s'était passé : Mal. Pas le moindre témoin ne semblait pouvoir parler de façon cohérente, la répression policière les avait bien entamé, sans même parler de ceux qui peinaient à traîner leur corps fatigué et blessé jusqu'à un hôpital. Cette ambiance faisait froid dans le dos, non pas que Sareth n'avaitt jamais vu pire, il avait vu pire, mais voir des civils maltraités de la sorte ne laissait jamais indifférent. Le climat social était particulièrement pesant, même pour un étranger qui n'avait pas la moindre idée des réalités que les pauvres devaient rencontrer dans leur quotidien... Quelle précarité pouvait bien pousser tous ces pauvres gens à s'engager dans de violentes rixes contre les représentants de la loi et du service public ? Souvent, lorsque ces mouvements sociaux arrivaient quelque part, le Mandalorien tâchait d'ignorer ou de fermer les yeux sur la chose car tout ceci n'était pas de son ressort, il avait une raison précise d'être quelque part, un problème à régler, il n'avait pas le temps de s’embarrasser du reste... Mais c'était toujours un mauvais moment à passer que de voir cette précarité sans ne rien pouvoir y faire.

Surtout qu'en l’occurrence, la précarité se voyait partout à chaque instant... Elle se lisait dans les pancartes éventrées, dans le béton noirci et brûlé ainsi que dans les pauvres gens enveloppés dans des couvertures qui pensaient leurs plaies en buvant dans une tasse un breuvage chaud pour chasser le gel de leurs membres frigorifiés. La neige était arrivée très tôt sur Bothawui lors de ce cycle standard, il fallait dire, le genre d’évènements inexplicables qui laissait les météorologues sans voix et rendait les prolétaires encore plus prompt à crier. C'étaient de petits flocons tout au plus, mais avec les jours et les semaines ils se multiplieraient encore et encore jusqu'à recouvrir la capitale d'un beau manteau blanc... Seven qui n'avait jamais expérimenté les climats glaciaires s'extasia devant ce petit miracle de la nature, mais il était bien le seul, dans les rues tout le monde était à cran, payer le loyer était déjà difficile, débourser des centaines de crédits en chauffage ne tombait vraiment pas à pic. Mais au milieu de cette misère sociale à laquelle Sareth ne pouvait que compatir, il y avait un étrange bonhomme échani baragouinant dans une langue oubliée.

    - Seven, tu comprends ce qu'il dit... ?
    - Je crois reconnaître des argots de proto basic.
    - Et tu serais capable de traduire ?
    - Oui, mais ce qu'il dit ne fait pas vraiment de sens, il parle d'un "Il" venu pour les délivrer et leur offrir la paix.
    - J'imagine que l'interroger ne rimerait à rien... Monsieur ? Il s'approcha de l'Echani, constatant que ce dernier était dans sa bulle, ignorant tout ce qui l'entourant. C'est bien ce que je pensais... Rentrons au vaisseau, ce coin me fout de plus en plus mal à l'aise.
    - Que voulez vous dire par "mal à l'aise" ?
    - Comment expliquer... Le lieu en lui même est oppressant, rester dans cet endroit me transmet de plus en plus l'impression qu'on doit en partir.
    - Oh... Je crois que je saisis.
    - Ne perdons pas plus de temps et allons y alors.

Le duo avait trouvé tout ce qu'il y avait à trouver ici, il était temps d'aller ailleurs... Sareth décida donc de retourner un vaisseau pour un briefing avec le groupe, espérant que Taewyn avait trouvé quelque chose d'intéressant en ponçant les holonet. Si les recherches du Falleen s'avéraient concluantes il y aurait une nouvelle piste à explorer, dans le cas contraire il allait falloir se faire confiance et chercher un lieu d'enquête qui semble digne d'intérêt.
#39607
Acte I. Constat


Image« Vous êtes du genre moins combatif que les autres, mais vous avez au moins le mérite de ne pas cogner pour communiquer... Ça fera l’affaire. » L’echani s’est soudainement mis à parler dans un basic teinté d’un fort accent, alors même que Sareth et le droïde qui l’accompagne sont déjà à quelques bonnes embardées de distance. Crachotant à intervalle régulier, le vieil homme finit par se dresser quittant sa posture de méditation. Il tient son bras arque boutés visiblement tordues par un choc provoqué par une arme contondante, trottinant lentement appuyer sur sa pancarte changée en béquille de fortune, il finit par se fixer en face du borgne.

« L’homme renfonce ses lorgnons à l’aide d’un de ses doigts de son seul bras valide. Vous ne ressemblez pas aux locaux…. Soldat de la réserve fédérale ? Quoi qu’un peu trop barbu et la posture trop peu académique. Mercenaire peut-être ?» La voix de l’echani est tremblotante, le proche humain visiblement trop stressé, ou trop fatiguée, voir même les deux pour pouvoir poser calmement sa voix.


« Bah. Finissons-en. Le vieillard finit par tendre péniblement les deux bras en signe de reddition, manquant de trébucher dans l’opération. Faites donc cesser mon supplice, je me rends sans résister apporter moi simplement un médipack et je vous suivrais à la station de sécurité la plus proche sans faire de vague. Un léger moment de silence. Vous … Vous ne savez même pas qui je suis mon garçon ? Une grande respiration, suivie d’un sifflement nasillard. Je m’appelle Nala Gnirut. Je suis à la tête des disciples des Étoiles. »


Les bruits de réacteurs se rapprochent.



« Je suis désolé, mais nous ne pouvons rien vous dire à ce sujet.»


Le speeder pile nette alors que la barbante formule est incantée une énième fois avec ce même ton monotone digne d’un guichetier désabusé d’un des innombrables bureaux de l’administration néo-républicaine qu’on peut retrouver au sein de tous les édifices fédéraux qui constelle Coruscant. Le genre de tonalité qui provoque des pulsions de meurtre même chez le plus paisible des Ithoriens. « Pardonnez ma collègue. La rigueur de la procédure nous empêche de communiquer comme nous aurions pu le souhaiter, tout a été placé sous le secret d’État. Notre directeur sera mieux habilité à vous renseigner. »

Une portière s’ouvre en face d’une immense pyramide déstructurée à sa base en huit côtés rectangulaires depuis lesquels des marées d’aliens se déversent, allant et venant en tout lieu de la mégalopole raccordée par les turboflits qui s’y croisent aussi bien verticalement, qu’horizontalement. La structure est d’une taille tout bonnement colossale et s’hérisse en son sommet d’antennes, de générateurs et de paraboles en tout genre. Une structure bâtie avec des matériaux de qualité médiocre et rudimentaire, façonnés dans un style architectural hérité du brutalisme comme la majorité des bâtiments Bothans.

« Passez par le turboélévateur central en entrant par l’entrée quatre, vous ne pourrez pas le louper c’est la structure principale en transparacier qui borde le second hall. Rendez-vous à la pièce 237, le directeur vous fera entrer.» À peine des brèves consignes détaillées, qu’on laisse le jeune chevalier sur le bas-côté d’une des entrées de l’hyperstructure. Les agents disparaissent aussi vite qu’ils sont apparus, s’envolant vers le lointain.

La traversée du Nœud de Commandement, bastion officiel des renseignements de l’espace bothan ne se fit non sans difficulté. Sur le chemin, outre la foule à fendre, l’immensité de la bâtisse sous-divisée en interminables secteurs interconnectés et une sécurité zélée et omniprésente rendez la traversée particulièrement ardue. Après de longues minutes standards d’errance et une fois bien au centre du turboélévateur central recherché, la montée peut s’amorcer sous le regard vigilant d’une caméra dissimulé dans l’interface murale. « Le jedi est arrivé monsieur. - Faites-le arrimer.»

ImageAlors que l’ascension se déroule sans heurt et qu’une agréable mélodie vient tout juste de s’enclencher, la plateforme sur laquelle se repose Dashel finit par se freiner avant de violemment retomber dans une chute presque effrénée. Une descente folle longue de plusieurs minutes, avant de finalement ralentir et de s’arrêter presque en douceur, une brève alarme signalant l’ouverture des portes transparentes.

Le chevalier de l’ordre atterrissant en plein cœur d’un énième dédale de couloirs suspendu et vitré haut de plusieurs mètres uniquement illuminé par les diodes d’une multitude de machines harponnés à un plafond indistinguable tournant bruyamment et actionné par une horde de fonctionnaires qui courent à travers tous les différents niveaux inférieurs visibles dans un chaos presque organisé. La même mélodie du turboélévateur, elle tonne toujours, tranchant nettement avec l’agitation collective qui saisit la majorité des occupants des étages inférieurs du Nœud de Commandement. Posant les pieds au sol, Nelievar voit s’offrir à lui une pluralité de couloirs et de passes différentes, son attention est cependant attirée en direction d’une simple porte en bois ornée des chiffres 237, qui lui fait face le plus directement. Une fois la chevillette tirée comme il se doit, un simple « Entrer » pour écho.

La pièce dans laquelle pénètre Dashel jure avec les précédentes qu’il a pu entrevoir, tout ici n’est que rusticité. Des murs dénudés de toutes décorations, un sol composé de pierre tout droit sortie d’une carrière et un large bureau central en bois brut sur lequel repose le seul objet technologique avancée du lieu, un terminal compact, en dehors des éclairages escamotés qui diffuse une lumière tamisée. Un Bothan se découvre en se relevant derrière une petite bibliothèque excentrée, dissimulée par quelques plantes en pots de bonne taille. Agençant dans un geste monomaniaque une plaque posée sur son bureau où y figure son nom. Le Directeur Hoover, à la tête de tout le département des renseignements Bothans.

S’il ne partage déjà pas l’apparence d’un espion il sort par sa simple physionomie des standards de sa propre race. Préférant un uniforme de couleur clair, sa taille avoisine les sept pieds et son poids frôle sans doute les deux quintaux. Pour ce qui est des traits de son visage, de la couleur de son pelage et de sa carnation, Hoover rappelle un gamorréen fraîchement décrassé.

« Chevalier Nelievar approchez donc et prenez un siège. Vous avez des questions, et j’ai des réponses.»
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Mes deux accompagnateurs étaient pour le moins bavards… La seule chose que j’avais appris était qu’ils ne pouvaient pas parler. Seul leur grand chef y était autorisé. Je prenais donc mon mal en patience, attendant de le rencontrer et d’avoir enfin une explication un peu plus clair. En espérant que ses réponses seraient autres que « nous ne pouvons rien vous dire à ce sujet ». Pour l’heure je ne pouvais rien faire d’autre que remercier mes chauffeurs et suivre leurs instructions pour rejoindre leur patron.

Des instructions qui auraient méritées d’être un peu plus détaillées. Comment la moindre personne venant dans ce bâtiment faisait elle pour se repérer ? C’était un véritable dédale à la sécurité digne d’un croiseur de guerre. Chaque porte nécessitait une autorisation pour la franchir et chaque carrefour sur mon chemin était dépourvu d’indication. Je me déplaçais à l’aveugle à la recherche du turbo lift. Qui, quand il m’apparu enfin, se montra aussi peu accueillant que le reste du bâtiment.

Au moins le trajet me permettait d’avoir un regard un peu plus large sur la base des services de renseignements. Elle me faisait étrangement penser à une fourmilière. A sa force pyramidale en extérieur et ses dédales souterrains. L’agitation était le mot d’ordre ici bas. Chacun s’affairait et avait une tache essentielle à accomplir. Une tache qui, si elle n’était pas menée à bien, semblait faire s’effondrer tout le système. Un système bien ordonné par la reine de la ruche. Une reine qui tranchait étrangement avec le reste des ouvrières.

La porte de son bureau était simple et rustique. L’intérieur de la pièce aussi. Presque militaire. Les murs étaient dénudés, un sol en pierre brute, un simple bureau de bois ne servant qu’à mettre en avant un unique terminal, quelques pots de fleurs et une bibliothèque. Et non loi derrière les livres, un Bothan. La pièce était une parfaite réflexion de ce qu’il dégageait. Ordonnée, calme, simple. Pas dans son regard. Non, ses yeux dégageaient une intelligence maitrisée. Si le Bothan semblait être une brute plus qu’un espion, je lisais cependant à son regard qu’il ne fallait pas le sous-estimer. Il était malin, calculateur et n’avait pas atteint ce poste sans raison. Aller droit au but comme il le faisait était peut être une de ces raisons.

    - Merci de m’accueillir Directeur. J’ai en effet des questions à vous poser. J’espère que vous pourrez me guider et m’aider à y répondre. J’aurais souhaité en savoir plus concernant ce que vos hommes ont appelé les « disciples de l’étoile ». J’ai en effet été informé d’événements étranges, de mouvements de foules et de manifestations qui y seraient liés. L’Ordre Jedi souhaiterait vous prêter main forte et vous aider du mieux qu’il le peut. Vos hommes ne pouvaient pas me parler, mais pouvez vous m’expliquer qui sont ils ?
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