L'Astre Tyran

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Bien qu'assez excentrée dans la Galaxie, Tatooine occupe une position stratégique au croisement de plusieurs routes hyperspatiales. De ce fait, la planète s'est trouvée au centre de nombreux conflits. Sa surface est jonchée d'épaves d'anciens vaisseaux, la plupart ayant depuis été pillées par les Jawas.
Gouvernement : Neutre - Affinité avec les Hutts
#13222


Nostalgie en ville


Tatooine, ce n’était pas la première fois qu’il se rendait ici. La dernière fois, il y avait fait la rencontre de sa ravissante semi-Twi’leck d’apprentie : Nala’il. La rencontre était assez mémorable. Ce n’était effectivement pas tous les jours que le Luxien assistait à des courses de pods pour faire du recrutement. Et cette fois-ci, pourquoi était-il ici ? Comme bien souvent, le Luxien ne le savait pas lui-même. Il était ici pour suivre ses pressentiments, pour marcher dans le chemin que la Force traçait pour lui. Et même si, paradoxalement, il dissimulait sa présence dans la Force, il comptait bien arriver au bout de ce segment de route Tatooinienne rapidement.

Cette planète dont on disait qu’elle était peu intéressante éveillait en fait l’intérêt de Tanak. Lui, l’ancien criminel, savait que la planète autrefois luxuriante abritait nombre de crapules en tous genres, parfois de manière temporaire et d’autres fois de manière permanente. Précisément, un Jawa du nom de Youki Hini y avait quelques lucratives activités d’installées. Ce Jawa avait entretenu certains liens avec la Guilde du Maelström avant que celle-ci ne s’effondre. Le luxien se demandait donc ce que le minuscule être et son activité étaient devenus.

Pour autant, ce n’était pas là la raison de sa venue ici, il le sentait. Il ne parlerait pas à des Jawas ce jour-ci. A qui ? A quoi ? Cela, il n’en avait pas la moindre idée. Allait-il en fait parler à qui que ce soit ? Cela faisait quelques jours qu’il était arrivé ici et il n’avait parlé à personne en dehors du nécessaire. En fait, il se demandait ce qu’il faisait ici. Etait-il sur le point de vivre un évènement marquant de sa vie ou quelque chose qu’il aurait oublié le soir même mais dont quelqu’un d’autre se souviendrait toujours ? Il pensa dans un sourire que s’il venait à rencontrer la femme de sa vie dans ce trou à rat, peut-être valait-il mieux alors rester célibataire. Son sourire se fit plus triste lorsqu’il se dit qu’à 40 ans passés, il n’avait pas de compagne et très probablement aucun enfant. Etait-ce donc avec lui que s’arrêterait l’histoire de sa famille ? Non pas que cette idée l’attrista profondément, étant donné qu’il ne se souvenait même pas de l’apparence de ses parents. Mais peut-être avaient-ils – eux ou leurs ancêtres en fait – une certaine importance. Peut-être les potentiels descendants du Luxien seraient importants ? Et ne serait-ce que pour entretenir la mémoire de son frère, il fallait perpétuer la famille.

Il avait certes une famille adoptive avec les Luxiens et il considérait la plupart d’entre eux non pas comme des enfants – après tout il ne savait pas ce que c’était que d’avoir une descendance – mais comme de jeunes frères. Pourtant, durant les 8 dernières années – passées à arpenter la galaxie – il n’avait eu que très peu de contacts avec l’Ordre ou des Luxiens. La plupart devait le croire mort, en fait. Cette pensée le fit frissonner. Il s’était encore éloigné de sa famille adoptive et il avait envie de revoir les siens et – avec eux – de cultiver la connaissance, notamment en partageant ce qu’il avait obtenu durant sa longue absence.

Mais les siens voudraient-ils encore de lui ? N’auraient-ils pas tourné la page « Tanak Leonik » ? Ils lui avaient certainement trouvé un remplaçant digne de ce nom. En fait, il était sûr que Nico devait s’en sortir parfaitement. Tel qu’il le connaissait, il était sûr que l’héritage luxien ne serait pas perdu. Altéré peut-être, préservé assurément. En soi, Tanak n’était que peu intéressé par la gestion de l’Ordre. Il souhaitait simplement que cet ordre et – surtout – ses idées demeurent. Personnellement, tout ce qu’il souhaitait était connaître la Force plus intimement encore, développer son affinité avec celle-ci et former de futurs honorables membres de l’Ordre.

Mais la vie n’était pas simple, et s’il doutait être père de qui que ce soit, il n’avait pas eu d’enfant de substitution en la personne d’un apprenti depuis des années. Etait-il destiné à mener une vie solitaire, au fond ?

Le Luxien, tout perdu dans ses pensées, déambulait dans les rues bourdonnantes d’une Mos Espa déjà bien dynamique en cette chaude matinée. Les soleils tatooiniens, comme toujours, étaient éblouissants. S’ennuyaient-ils là-haut ? ou bien au contraire s’intéressaient-ils passionnément au destin de simples mortels comme le Luxien ?

En tout cas, Tanak espérait qu’aujourd’hui serait une journée intéressante, il n’avait pas envie de s’éterniser ici, même si la Force semblait vouloir le garder ici aussi longtemps qu’un Sarlacc dans son estomac.
#13227
[Quelques jours après Tatooine]


Le sable, ce petit amas de fine particule minéral. On le croirait inoffensif, mais il s’insinue partout et provoque des disfonctionnement, des maladies et inévitablement la mort. A ne pas sous-estimer. La poussière pourrait être considérée comme nuisible car provoque une pollution visuel et éventuellement bouche les voies respiratoires. Les petits grains de sable quant à eux préfèrent rentrer dans l’organisme, dans les yeux ou dans n’importe quel orifice pour y gratter la surface de contact. Quand il y en a qu’un, c’est banale, on se gratte et il s’en va. Quand tout une planète est faite de ce parasite, alors là il est très difficile de s’en défaire. C’est dans cette direction qu’Helera tergiversait. Pourquoi en être arrivé là ? Car cette petite chose monstrueuse avait totalement recouvert les systèmes d’aération de son masque et sa tenue en était parsemée. C’est avec la Force qu’elle enlevait les parties les plus grossières, et avec une brosse qu’elle nettoyait son casque. Depuis son dernier passage, elle avait fait des allers et retours entre Kuat et ici, refourguant toute la marchandise à son cher oncle. Même si elle avait gardé un échantillon du butin, il n’était pas encore prêt à rentrer dans son arme, et ce n’était pas maintenant qu’elle allait s’en occuper. Chaque chose en son temps.

Dans la cantina où ils avaient fait irruption quelques semaines plutôt, la jeune femme se tenait dans un coin sombre pour s’occuper de sa tâche comme elle le voulait. Capuche sur la tête, elle n’était qu’une ombre parmi les débauchés et les amateurs de chaire fraiche. Sa tâche était ardue car utiliser la Force en public n’était pas la chose la plus recommandée, surtout sur cette planète. La discrétion était de mise, personne ne semblait regarder dans sa direction. Il faut dire que sa réputation dans cette partie avait été drôlement compromise depuis sa dernière visite. D’ici quelques semaines, tout serait oublié. La jeune femme grattait avec soin son masque, testa le fonctionnement et le mit à la lumière tamisée pour y observé les éventuelles rayures. Parfait, pour l’instant. Elle le remit alors sur sa tête et quel ne fut pas son soulagement quand les sons extérieurs filtrèrent et que le silence redevint maître des lieux. Elle put alors s’adosser à sa guise contre le mur et regarder un moment les gens qui passaient. Tous ces aliens réunis dans un si petit endroit. Comment pouvait-on en arriver là ? Sur Kuat, ce genre de chose n’aurait pu se passer. En même temps, rien ne pourrait jamais se passer sur ce caillou, mise à part peut-être un croiseur défectueux qui s’écraserait sur la planète. Et encore, il aurait tôt fait d’être détruit complètement dans l’atmosphère. Pourquoi elle pensait à des croiseurs qui explosent d’ailleurs. Le manque d’activité la faisait divaguer. Elle se leva promptement et alla directement au comptoir pour poser la brosse. A travers son masque, elle fit un hochement de tête et sortit de cet endroit lugubre.

Plus de tempête, que le beau temps. Car oui, il peut y avoir du mauvais temps ici. Elle n’avait encore découvert dans quelle mesure cela était possible mais c’était sûrement le cas. La jeune femme avait revêtu l’armure d’ultrachrome, partiellement, et mit sa capuche par-dessus la tête. Seule la cape fouettait aux grés du vent. Ainsi, elle était on ne peut plus discrète, une vraie chasseuse de prime. Seuls les connaisseurs auraient pu noter des détails qui l’auraient trahi. Ses bottes par exemples, son sabre qui pendait à sa ceinture et surtout son aura qui grondait en elle. Sur ce genre de planète, elle ne cherchait même plus à se cacher. Le temps actuel avait vu naître l’évitement perpétuel des sensitifs. Les Sith avaient perdu nombre de leurs membres et les Jedi se terraient dans leur temple. Que restait-il ? Les autres … Ceux qui savaient se détacher des deux camps. Son allégeance à l’empire n’avait d’ailleurs aucun lien avec cela. C’était une alliance de circonstance. C’est sur Centarès qu’elle l’avait compris d’ailleurs, le jour même où elle a fait son serment. Loin d’avoir envie de le trahir, elle n’avait pas envie non plus de mourir pour lui. Si jamais l’ordre devait être ramené, ce n’était surement pas avec des fanatiques et des anarchistes. Autant rester avec ceux qui ont encore des lois fondés sur des vraies institutions. M’enfin cela relève d’un débat politique propre à chacun. Au final, que ce soit la république ou l’empire qui gagne, elle n’en a rien à faire. Dans tous les cas elle se fera chasser un moment ou un autre, elle ne se voilait pas la face. Tant que l’empire avait besoin des Sith, il fermait les yeux, mais dès lors que leur utilité touchera à sa fin, il en sera fini des balades nocturnes sur les balcons de bastion. Le temps avait tendance à aller de plus en plus vite, elle devrait redoubler de vigilance dans un avenir prochain.

Helera laissa là ses pensées pour se concentrer sur le petit marché adjacent au spatioport, un endroit bien trouvé par les marchands. Il y avait littéralement de tout. Des esclaves, de la mécanique, de l’organique et même de la robotique. Rien ne l’intéressait en réalité, la jeune femme faisait simplement du « lèche vitrine », rien de plus. Elle prenait un peu de bon temps avant de repartir pour sa planète. Mains derrière le dos, elle déambulait à travers les étalages. Même si ses sens observaient les personnes alentours pour la prévenir si quelque chose n’allait pas, la confiance qu’elle avait en l’endroit pourrait lui porter beaucoup de tords …
Modifié en dernier par Helera Kor'rial le mar. 21 oct. 2014 10:56, modifié 3 fois.
#13241
Le Bothan express


Le Luxien continuait à errer dans les ruelles de Mos Espa, observant les détails de l’architecture locale. Il était fasciné par l’élégance et la simplicité combinées qui émanaient de ces bâtiments. Des arches, des murs aux formes parfois ondulées, une certaine idée de la beauté. Oh, pour sûr, l’intérieur n’avait pas grand-chose de bien exotique ni d’attirant, mais cette architecture avait une vraie personnalité et se fondait parfaitement dans le décor, contrairement à ce que le Luxien commençait à ressentir.

Qu’était-ce ? Une présence dans la Force ? Il y avait un sensitif non loin. De cela, le Luxien en fut rapidement certain. Il fut étonné que le sensitif en question ne prenne même pas la peine de dissimuler sa présence dans la Force. Certes, Tatooine était une planète excentrée sur laquelle ni l’Empire ni la Nouvelle République ne semblaient avoir de réelle emprise, mais il y avait toujours des chasseurs de prime en recherche d’une tête de manipulateur de la Force à vendre au prix fort. Et dès que la sensivité de quelqu’un se savait, les gens avaient tendance à accuser l’individu en question de tous les maux. Il était si facile de montrer du doigt ce que l’on ne comprenait pas, de rejeter l’opprobre sur quelqu’un pour oublier sa propre médiocrité et se fondre dans la masse.

Alors, pourquoi cette personne ne se cachait pas ? Ne savait-elle tout simplement pas comment faire ? Ou souhaitait-elle qu’on la retrouve ? Peut-être n’y pensait-elle-même pas. Mais cela faisait bien trop de questions soulevées pour un esprit curieux comme celui du Luxien qui choisit donc de suivre la trace de cette étrange présence. Comme prévu, il allait là où la Force le menait. Enfin pas tout de suite...



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Pas tout de suite, en effet, car à peine avait-il fait trois pas qu’il tombait sur un Bothan à l’air pas net qui le bouscula sans s’excuser tant il avait l’air pressé. Derrière lui, tout aussi pressés, deux humanoïdes complètement recouverts par leur équipement, si bien qu’on ne pouvait même définir leur race. Tout ce que l’on pouvait déduire, c’était qu’ils n’avaient pas l’air d’être ici pour rigoler, étant donné les pistolets blasters DH-17 qu’ils tenaient à la main. Des pistolets probablement achetés dans une zone sous domination impériale. Que pouvait-il en déduire ? pas grand-chose. Que leurs armes viennent d’une planète sous domination impériale ne donnait aucune information exacte sur leur obédiance, s’ils en avaient une.

Le Luxien prit donc le parti de les suivre. Après tout, il n’y avait pas de raison valable pour que cette présence dans la Force s’envole comme par magie. Le trio allait vite mais était extrêmement facile à suivre. Quand on les perdait de visu, il suffisait de s’orienter au gré des injures et des personnes voire des étals qu’ils renversaient dans leur précipitation. Tanak crû même entendre le Bothan ordonner à ses deux suivants : « Plus vite, elle est sur le point de partir ! ». Parlaient-ils donc de cette présence dans la Force dont le Luxien sentait qu’ils se rapprochaient ? Comment l’avaient-ils détecté ? Ils n’avaient pas l’air de sensitifs pour un sou.

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Pourtant, ils ne déviaient pas de leur trajectoire et finirent même par arriver sur la place du marché où, Tanak en était certain, se trouvait la fameuse présence. Quant à lui, il décida de prendre un peu plus de distance avec le trio alors qu’ils commencèrent à parler avec une humaine et ce que Tanak pensait être un Paigun. Il n’en avait croisé qu’un il y a de nombreuses années, un scientifique de la feu D. Corp. Un esprit brillant parmi d’autres, quoique peut-être encore plus brillant que les autres. A plus d’un titre, il était étonnant de voir un représentant de cette espèce sur Tatooine, ce trou à rat n’était pas vraiment le lieu rêvé pour le représentant d’une civilisation hautement développée. Mais celui-ci avait l’air différent, d’autant plus qu’il était armé d’un blaster mandalorien. Encore une autre étrangeté. Etait-il un mandalorien ou bien l’avait-il pris sur le cadavre d’un mandalorien ?

Quoi qu’il en fut, Tanak n’eut pas plus de temps pour réfléchir, car déjà le petit groupe s’avançait à pas précipités. Le Paigun donnait des ordres à plusieurs hommes :

- Déchargez-moi donc cette cargaison, ce n’est pas aujourd’hui qu’elle part ! Bande d’incapables ! et mettez-moi ça à l’abris avant que les jumeaux n’atteignent leur zénith !

Sa voix était étrangement rauque, ce qui – combiné à sa haute taille (près de deux mètres 30) – ne lui donnait pas un aspect des plus avenants.

C’est alors qu’un des deux hommes du bothan, toujours aussi pressé et peu adroit, eut le bonheur – ou le malheur, c’est selon – de bousculer une certaine mademoiselle Kor’rial.
#13244
La jeune femme continuait de regarder tout ce qui se trouvait sur les étalages. Sans être gênée, elle prenait les objets, les regardait sous toutes leurs formes avant de les reposer et de mettre les espoirs des vendeurs à sac. Même si elle avait un peu d’argent, d’une elle ne le dépensait pas, et de deux ce n’était sûrement pas pour acheter ces objets. Pour la plupart, ils étaient de mauvaises qualités ou bien déjà détérioré. Les véritables marchands se trouvaient par des contacts et ils prenaient souvent le prix fort. Ce n’était pas ce qu’elle rechercherait. La tête toujours sous son masque, elle s’arrêter devant un vendeur d’aliments végétaux. Une simple planche de bois, soutenu à ses extrémités par deux poutres de bois. Un simple drap comme protection face aux soleils. Par cette chaleur, ils devaient probablement être déjà cuits. C’est là que l’on voyait toute la négligence de l’endroit.

La jeune femme ne vit pas le groupe arriver et elle se fit bousculer contre l’étalage de fruits. Elle se rattrapa à la poutre de bois mais fit tomber plusieurs des végétaux à terre, dans le mécontentement du Grans qui lui vociféra des insultes dans sa propre langue. La jeune femme s’excusa et coupa directement son lien avec la Force. Il continuait à lui crier dessus mais déjà son attention était ailleurs, absorbée par le groupe qui l’avait bousculé. Helera reposa le fruit qu'elle tenait et regarda autour d’elle à travers son casque avant de les prendre en filature. Se faire bousculer, c’était chose commune, mais comme elle n’avait rien à faire … Elle n’avait même pas eu le temps de voir à quoi ils ressemblaient. La Force la guidait dans le dédale de Mos Espa, se concentrant sur la seule présence et les sentiments négatifs qui s’échappaient du groupe. La haine et la colère qu’ils relâchaient étaient palpables dans toute la ville. Pour les sensitifs entraînés à cela, ce n’était pas une chose compliquée de les repérer. Cependant, dans un carrefour entre les bâtiments de pierre brune, elle s’arrêta un instant. Lentement, elle tourna la tête derrière elle pour y voir une ruelle vide. Pourtant … Elle avait probablement dû s’imaginer quelque chose. Sa progression était trop ralentie en passant par le sol, alors c’est par la voie des airs qu’elle choisit de continuer sa course. Deux sauts d’appuies sur les murs, une corniche solide et elle se retrouva sur les toits.

A toutes jambes, elle suivait le groupe qui se dirigea sans plus de surprise vers le spatioport. Elle sentait le règlement de compte à plein nez. C’était fréquent sur ce genre de planète. Si on n’aimait pas une personne, on recrutait des mercenaires, on s’armait et on donnait un lieu de rendez vous. Ou mieux, on le fait par derrière et généralement, cela finissait en bain de sang. Qui allait être tué et pour le compte de qui, ce n’était pas son problème. Elle voulait juste voir qui l’avait bousculé. Sa curiosité avait été piquée au vif. Se déplaçant comme un chat, la jeune femme arriva à la limite des bâtiments. Là, elle pu observer le groupe pénétrer à l’intérieur du dôme souterrain. C’était comme cela que l’on arrivait et décollait sur cette planète. Des trous avaient été creusé et permettait aux vaisseaux de s’y poser, ils faisaient office de hangar. Elle sauta à terre et entra à son tour. Les bruits de pas et la voix rauque de ce qui devait être le chef résonnait à travers le bâtiment. Elle ne faisait aucun bruit, ou du moins c’est ce qu’elle essayait de faire. Suivant l’unique chemin, elle déambula en vitesse jusqu’à arriver dans la grande cour où leur vaisseau était garé. L’endroit se présentait comme un cylindre énorme avec un toit ouvert. De part et d’autre de la pièce, des caisses et autres gros containers y étaient disposés et attendaient d’être chargés. Ou au contraire, d’y être déchargés. Il y avait déjà deux humains et un Cathar qui attendait devant le cargo. Helera se faufila derrière le premier obstacle qu’elle pu trouver et essaya de se cacher de la vue des mercenaires en leur persuadant de ne pas regarder dans sa direction. Même si ce pouvoir avait ses limites, c’était toujours mieux que rien.

-Ca fait trois heures qu’on vous attend, vous faisiez quoi ?

C’était le Cathar qui avait parlé le premier. Tous les protagonistes avaient des pistolets, lui en revanche portait un fusil blaster E-11, typiquement impérial. Est-ce qu’il y avait un lien entre tous ces gens et l’empire ? Si c’était le cas, elle n’en avait pas été informée. De toute manière, elle n’avait pas à l’être, la jeune femme n’était qu’un sous-fifre dans le monde impérial. Le Paigun et son blaster mandalorien répliqua.

-Feriez mieux de vous la fermer, maintenant on est là alors estimez vous heureux. On a plus beaucoup de temps pour tout décharger, dépêchez vous bande de limaces !

Et ils s’attelèrent tous à la tâche. Mais qu’étaient-ils entrain de faire exactement ?
#13253


Tanak ne remarqua pas cette jeune femme plus que les autres lorsqu’elle fut bousculée. C'est-à-dire que des gens bousculés, il venait d’en voir des dizaines. Alors une personne de plus ou de moins. Parcontre, il ressentit un très léger trouble dans la force lorsqu’elle fut projetée contre l’étal de fruits. C'était comme une goutelette tombant dans l’eau et provoquant des ondes minuscules mais perceptibles pour celui qui y prêtait attention. Ainsi, cette présence inhabituelle était réellement proche. Tanak prit donc soin de faire en sorte d’être encore plus difficile à détecter tant dans la Force que de visu, il se fondit dans la masse tout en prenant soin de garder la trace de cet étrange groupe mené par la Paigun. Et ce jusqu’à voir cette jeune femme s’élancer et grimper sur les toits avec une facilité déconcertante, quasi-inhumaine. Était-ce une personne en très bonne forme physique ou tenait-il là cette fameuse présence qui troublait la Force ? Il n’eut pas le temps de réfléchir plus que celle-ci s’élançait déjà sur les toits à toute vitesse. Il semblait qu’elle suivait les traces du Paigun et de ses hommes de main. Un léger sourire éclaira le visage du luxien, il aurait l’occasion de faire d’une pierre deux coups... si cette femme était bien qui il supposait être.

Mais l’heure n’était plus à la réflexion et le seigneur suprême des clans Gamorréens commença à accélérer le pas. Les hommes du Paigun allaient étonnamment vite pour des individus chargés de plusieurs caisses pleines de marchandises. A se demander ce qu’il y avait réellement dedans, à moins que ces individus ne soient particulièrement forts. Ceci n’aidait pas la filature mais ne la rendait pas impossible. Ils avaient beau se montrer plus adroits, ils restaient pressés et continuaient à perturber la quiétude toute relative des ruelles reliant le marché au spatioport. Car oui, le spatioport était leur destination. Ils voulaient certainement mettre leurs caisses à l’abri là-bas. A moins qu’ils n’aient autre chose en tête. Un mauvais coup, peut-être ? Assurément, en fait, au vu de leurs allures pas franchement sympathiques.

Finalement, la petite troupe descendit dans un des dômes souterrains typiques des spatioports tatooiniens et – à peine quelques secondes plus tard – la jeune femme précédemment aperçue prit leur suite. Le Luxien eut un doute. Devait-il les suivre tous dans ce qui ressemblait de plus en plus à un coupe-gorge ? Non, certainement pas. Il y avait bien une autre solution, mais un peu risquée. Très, en fait. Il allait monter et observer la suite des évènements d’en haut.

Avant de monter, il s’assura qu’il n’y avait aucun garde le voyant. En fait, coup de chance, il n’y avait même aucun garde qui surveillait depuis le haut. Peut-être étaient-ils tous mobilisés en bas ? En tout cas, ceci arrangea bien Tanak qui put se trouver une cachette qui lui permettait d’avoir une bonne vue sur ce qu’il se passait dans le hangar sans pour autant être visible depuis la rue. Il s’allongea donc sur le haut du hangar et observa.

Quelques hommes s’affairaient en bas. Un Cathar et deux hommes – tous trois armés – faisaient face au Paigun, à l’humaine, au Bothan et aux deux autres hommes de main. Rapidement, tous, à l’exception du Paigun, se mirent au boulot. Ils réunissaient les caisses dans un coin. Déjà une dizaine, à ce que le luxien put voir. A celles-ci s’ajoutaient les caisses qui étaient encore dans le vaisseau qui était posé dans la hangar et qui venait – semblait-il – tout juste de se poser. En effet, de la fumée s’en échappait encore. Mais que contenaient donc ces caisses ? ça, Tanak aurait bien aimé le savoir, car pour sûr, leur contenu n’avait rien d’inoffensif.

Bientôt, des bruits de pas se firent entendre. Et à priori, ils n’étaient pas attendus par les occupants des lieux qui – cette fois-ci à l’exception du Paigun et du Cathar – se mirent en embuscade, certains derrière des machines, d’autres derrière les caisses qu’ils venaient d’entreposer. Au moins, le contenu n’était pas quelque chose d’explosif, s’ils voulaient se protéger derrière les caisses. A moins qu’ils ne furent complètement stupides ou suicidaires. A peine s’étaient-ils rudimentairement mis sous la protection toute relative de leurs abris que quatre Trandoshans, un Twi’leck, deux Rodiens et un Kaleesh firent leur apparition. Personne n’ouvrit le feu, si bien que les nouveaux arrivants purent aussi se mettre à l’abri. Parmi eux, un des Trandoshans demeura malgré tout debout et s’avança même vers le duo formé par la Paigun et la Cathar.

- Alors, on s’en va sans donner sa part à Msik’ra ?
- Allez-vous en les gars, on en a fini avec ce foutu cailloux, ce serait dommage de ne pas se quitter en bons amis. Répondit le Paigun.
- Ah ça… Ce serait encore plus dommage de laisser les bons amis se faire étendre par leur chef parce qu’ils laissent filer ceux qui l’arnaquent.
- La marchandise ? Tout est là, prenez-la donc.

Le Kaleesh le coupa d’un ton sec :

- Dis plutôt que tout ce qui reste encore est là. Qu’est-ce que vous avez fait de tous ces bâtons de la mort qu’il vous avait confié ?

L’ambiance se tendit brusquement encore plus, chaque camp ajustant ses armes, ceux au centre – la Paigun, le Bothan et le Trandoshan – ne feraient à priori pas long feu. D’ailleurs, ils ne s’y trompaient pas et n’avaient pas mis leurs mains sur leurs armes. La première chose qu’il prévoyaient de faire était certainement de se mettre à l’abri et d’aviser ensuite. Le Paigun répondit d’un ton accusateur.

- Qu’est-ce que vous lui avez promis pour qu’il vous pardonne d’avoir fait partie de cet échec ?
- Ses crédits, sa cargaison…
- Ou ta tête ! Et comme je n’ai jamais aimé cette dernière, je me ferai un plaisir de la lui apporter.
- On doit pouvoir s’arranger. Partez avec nous, mes contacts impériaux ont du boulot pour tous.
- Tu sais bien qu’il a le bras long et qu’il nous buterait, où qu’on aille. Y’a pas d’autres solutions.
- Qu’est-ce que tu veux ? dit le bothan, visiblement résigné.
- La came et 1 200 000 pour les 28 caisses qui manquent.
- Tu sais bien qu’elles ont été détruites par les gars de ce salaud de Bothan !

Le Bothan de la bande ne tiqua pas, à priori, ce n’était pas de lui qu’on parlait. Le Trandoshan tira alors sa vibrodague et, tout en la brandissant vers le Paigun, souffla :

- Alors c’est ta peau ou la mienne !
#13256
Pnj : Arial Organa
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Deux heures qu'elle attendait dans ce hangars, et ça commençait à se sentir dans ses muscles tendues. Lorsque Maître Vos avait parler d'une piste sur Tatooine pour capturer Ousak Nin, un Paigun et l'un des criminel galactique à la tête d'un des réseau esclavagiste les plus actif de la région, client de l'Empire nul besoin de le préçiser, le Maître Jedi proposa à la padawan de s'y rendre. Ousak, finançait son petit réseau en partie grâce au recel de cargaison d'épices, volée, à des contrebandiers.
L'Ordre Jedi, réussis à avoir l'information de la transaction d'une de ces cargaisons, qui devait se faire à Mos Espa, sans plus de détails. Arial devait y rejoindre un "indic" là-bàs. Aussi elle se rendis sur une des place de la ville, vêtue, de la manière la plus commune pour une twi'lek : en danseuse. Ce n'était pas sans lui rappeler, les huit premières années de sa vie, tout de suite après avoir été vendue comme esclave, elle passait son temps dans les "maisons de rytloth" comme on les appelait, des endroits où on enseignait aux petites twi'lek l'art de devenir de parfaite danseuse, et parfois plus... .
Elle avait troqué sa bure de padawan, pour une tenue légère, révélant son corps fin et sensuel, son double-sabre laser était transporté par un petit droide astromecano qui la suivait de prêt.
Elle ne voulait pas attirer l'attention, elle s'assis donc, d'une manière féline, sur une petite caisse attendant patiemment, elle ne voulait pas griller sa couverture, aussi elle répondait de temps en temps par des petits sourires naïfs, aux innombrables regards insistant des mercenaires et autres "mâles", tous "réceptifs" à cette présence féminine...


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Enfin l'indic se manifesta, et lui donna l'emplacement d'un hangar où la transaction aurai lieu quelque heures plus tard, Arial et son droïde s'y rendirent sans plus attendre. Elle s'y posta là attendant, ignorant tout des événements et "bousculades" suivis de prêt par une certaine Héléra et un Luxien.
Puis Arial entendis l'arrivée des malfrats, "accompagnée" par une présence dans la Force qu'elle détecta assez rapidement. Cependant elle n'arrivait pas à déterminée si il s'agissait d'un des criminel ou si c'était "quelqu'un d'autre". Elle resta sur ses gardes. En écoutant les criminels se disputer leur part du gâteau, elle sentis que cela avait assez durée, elle récupéra son sabre, et sortis de l'ombre. Ses maîtres lui avait assez répétés qu'un Jedi ne devait jamais manquer le moment de passer à l'action. Agir trop tôt ou trop tard, et toute action serai vaine, un Jedi devait agir au "moment opportun".

*Plus facile à écrire dans un manuel de padawan, qu'a déterminé une fois sur le terrain...*

Elle était consciente d'être seule, au milieu de tout ces individus armés, qui ne se laisserai pas faire, mais elle ne pouvait pas laissez s'échapper une nouvelle fois, Ousak, qui faisait commerces de milliers d'esclaves.
Dans un style très "noble" dénotant avec sa tenue, aguichante, en face de toute cette bande, elle alluma son double-sabre, qui libéra ses deux lames d'un bleu vif, et elle "commença"...


- Ousak Nin, au nom du Sénat Galactique de la Nouvelle République, je vous arrête pour crime d'esclavage et trafic d'épices.
Et il était grand temps, que ton petit commerce s'achève ! Et il s'achève maintenant !


La scène avait quelque chose d'un peu...fantaisiste, qu'espérait bien une petite padawan, seule, vêtue en danseuse, au milieu d'une bande de criminels sur-armés ?
#13260
Ainsi elle assista au déchargement des caisses par les membres de l’équipe du Paigun. Helera regarda avec attention leur manœuvre avant de froncer les sourcils sous son masque. Qu’est-ce qu’il y avait dans ces caisses, c’était bien ça la question. La jeune femme posa alors le regard sur la caisse derrière laquelle elle était dissimulée. Elle approcha son nez de l’ouverture pour renifle le contenu. A vrai dire, aucune odeur particulières ne lui remonta au cerveau. Pas de métal caractéristique d’armement, pas de « plastique ». Peut-être n’était-ce même pas important, le groupe était peut être envahit d’une mission humanitaire et portait des médicaments dans les mondes pauvres. Elle rejeta instantanément l’idée. L’idéalisme ne rentrait pas en ligne de compte. Alors qu’elle s’apprêtait à vérifier ce qu’il y avait dans les caisses, des bruits de pas résonnèrent dans son dos. Seule solution, elle exécuta une roulade derrière un établie de maintenance rudimentaire. Elle fit bouger des outils qui tombèrent à terre dans un cliquetis somme toute assez sonores. Le Paigun se retourna dans sa direction mais fut interrompu par l’arrivée d’un autre groupe.

Directement après l’incident, les mercenaires des deux entités se mirent en couverture derrière les caisses, dont celle derrière laquelle elle se trouvait quelques minutes plus tôt. D’ailleurs, elle pu voir de près le Trandoshan qui se plaça là. Blaster en avant, il se servait de la caisse comme appuie et visait en direction du groupe adverse. Helera devait être relativement cachée, noir dans le noir. Mais si le Transo pistait son odeur, ce serait une autre paire de manche. Mais passons, elle devait se fier au moment présent, pas aux possibilités du futur. En outre, la jeune femme tourna le regard vers le milieu du hangar, sous le vaisseau donc. Sa visibilité étant restreinte, elle s’immergea dans la Force pour percevoir les silhouettes et entendre les voix. Un règlement de compte, c’était encore de cela qu’il s’agissait, et concernant de la drogue. Elle était bien tombée. Même si sa position était délicate, elle ne pouvait le nier, elle aimait le danger. La peur naîtrait en elle au moment opportun et serait son plus grand moteur. Mais pour l’instant, elle était concentrée sur ce qui était entrain de se dérouler. Les esprits s’échauffèrent et les vibrodagues furent tirer. Le combat débuterait d’ici peu. Dans les deux camps, les cliquetis d’activations des blasters retentirent. Un coup de feu et la poudrière s’embraserait, cet endroit deviendrait l’enfer sur terre, sensitifs ou pas. De là où elle était, Helera était protégée des principaux échanges de tirs, tant que personne ne venait vers elle, alors personne ne tirerait vers elle.

C’était sans compter une troisième intervention, la plus cocasse du moment. La plus perfide également … La Twi’lek orange s’avança au milieu des mercenaires, dans la zone d’échange de coup de feu. Idiote ou incompétente ? Peu importe après tout … Dans sa petite tenue, la danseuse défia les mercenaires du regard, tous regardèrent la nouvelle arrivante avec un désarroi perceptible et compréhensible. L’alien actionna alors le sabre laser qu’elle tenait à ses côtés et les lames bleus vinrent foudroyer la pénombre. Derrière son masque, Helera réprima un souffle de dégoût. Elle ne voyait plus que ce bleu, pur, trop pur … La perfidie des Jedi avait donc fini par toucher cet endroit également. Même si elle représentait sa justice, l’autorité de son ordre de séniles, toutes les paroles qu’elle prononçait, toute la liste des méfaits qu’Ousak Nin avait pu faire, rien ne l’atteignait. Son regard était braqué sur le sabre bleu. Evidemment, ils n’allaient pas se rendre comme cela, et si les mercenaires n’aimaient pas par-dessus tout, c’était que l’on se mêle de leurs affaires. Que la République ou l’empire se mêle de leurs affaires. Logiquement, c’était vers la Twi’lek que les blasters se braquèrent. Mais qu’espérait-elle ? La jeune femme resta dans son trou, elle n’interviendrait qu’au moment opportun. Si jamais elle pouvait ouvrir la voie à la Jedi, lui montrer la perversion du côté lumineux. Non, elle ne lui montrerait pas. Les arguments contraires, elle les avait déjà entendu des dizaines de fois. On ne raisonnait pas les Jedi, pas plus que les Sith d’ailleurs. Helera ne pouvait rien faire, juste attendre et observer.
#13272
Oh la boulette



Tanak avait une vue imprenable sur l’ensemble de la scène et put alors apercevoir la femme qu’il avait vu un peu plus tôt au marché se mettre à l’abri puis finit aussi par remarquer ce point jaune qu’était la Twi’leck vue de dessus. En se concentrant un peu plus, il put observer plus précisément son allure. Cette Twi’leck là ressemblait à une danseuse mais semblait savoir ce qu’elle faisait dans le hangar et, apparemment, elle attendait le moment opportun pour… pour quoi au fait ? Allait-elle tenter quelque chose de suicidaire et brutal ou autre chose de suicidaire et subtil ? Disons qu’elle avait le choix de la manière.

A priori, elle était très sûre d’elle, ou complètement inconsciente. Elle se leva alors que l’adrénaline était pas loin d’être à son maximum chez les malfrats qui se faisaient face et qui se retournèrent, arborant des airs plutôt surpris, comme un seul homme vers la danseuse. Non pas qu’ils étaient sous le charme de ses jolies formes (quoique si un peu, quand même) mais ils n’avaient pas envie d’être dérangés en train de laver leur linge sale. Et voilà que, non content de se révéler au vu et au su de tous, elle se mettait à proférer des menaces, ce qui eut pour effet de faire sourire les criminels. Enfin, non, pas vraiment sourire, disons que ça les déridait un peu. Jusqu’au moment où les trois compères du No Man’s Land partirent ensemble d’un grand rire, rapidement suivis par leurs hommes dans cette étrange hilarité. Ce fut le Paigun qui, le premier, parla :

- C’est une bien jolie relique que tu nous apportes là, ma jolie. Malheureusement, ça ne remboursera pas mes dettes. Il continua d’un ton enjoué : Comme tu as pu le voir, il n’y a pas d’esclave ici, et je m’apprête à perdre les seules preuves que tu pouvais avoir à mon encontre. Il fit une pause, et – remarquant la tension de ses collègues – enchaîna : Maintenant, je te laisse 10 secondes pour quitter les lieux. Si d’ici 10 secondes tu n’as pas disparu, mes camarades se feront bien plaisir en te faisant un petit lifting.

Les fameux camarades acquiescèrent pour les uns, rigolèrent pour les autres. Tous s’étaient à présent mis en position pour ouvrir le feu sur la Twi’leck au teint de bronze. Un geste irréfléchi et elle trouverait – si ce n’était pas la mort – des blessures qui la marquerait pour un bon bout de temps. Elle avait fait une erreur dans son timing, mais peut-être trouverait-elle un moyen de s’en sortir ?

Tanak, de son côté, était en pleine réflexion. Ousak Nin, c’était le nom dont elle avait affublé le Paigun. Le Grand Maître avait déjà entendu ce nom du temps où il était le maître de Nar Shaddaa. Cet Ousak Nin était un des esclavagistes qui avait le plus souffert de l’affranchissement des esclaves par le luxien. Quelle bonne idée ce serait que de se jeter au beau milieu de ces hommes qu’il avait mis – au moins temporairement – sur la paille ! Il avait envie de venir en aide à cette Jedi – si elle était bien ce qu’elle semblait être, car oui, sa posture trahissait sa formation. Peu importait sa tenue pour des yeux experts - mais celle-ci ne s'était pas franchement mis dans une situation qui donnait envie de lui venir en aide.

- 9… 8…

Tanak jeta un coup d’œil à la voltigeuse qu’était la femme du marché. Elle n’avait pas bougé d’un centimètre. Pourtant, s’ils ne faisaient rien, la Twi’leck se ferait descendre d’ici 7 secondes.

- 6…

Oh, c'est que le temps passait trop vite. Il fallait faire quelque chose, et rapidement. Il y avait bien ces outils qui étaient tombés un peu plus tôt près de l’établi de maintenance. Mais que faire avec ceux-là ? Certes, il avait sa petite idée à ce sujet mais il espérait que la femme savait se défendre. Comme elle était presque certainement sensitive, elle devrait s’en sortir. Et si elle ne voulait pas s’impliquer, le luxien l’aiderait à se décider pour la bonne cause. De plus, l’ensemble de la salle était trop silencieux, et s’il voulait descendre sans se faire repérer par les malfrats, il lui fallait une diversion.

- 4… 3…
- Abrège ! Elle bougera pas, elle est terrorisée la petite ! Nan mais franchement, débarquer comme ça sans avoir un plan qui tienne la route... Tu pourrais bien vraiment être une jedi et envoyée par la République que je te tuerai aussi froidement que comme je vais le faire, dit le kaleesh avec un sourire sadique. Laissez donc un galacticien dans un groupe et en position d’opprimer quelqu’un, croyez bien qu’il ne refusera jamais une telle opportunité de laisser parler les plus sombres aspects de sa personnalité.
- On va jusqu’au bout. 2… 2 et demi.
- Non mais t’es idiot ou tu le fais exprès ?! persifla la jeune femme humaine de la bande.
- Quoi encore ?
- Après deux, si tu comptes à reculons… comment t’obtiens un résultat supérieur à deux ?
- Oh, toi, Molia, n’essaye pas de m’embrouiller, Mme. La Matheuse ! Répondit Ousak en crachant violemment au sol.
- Attendez ! vous avez entendu ?
- Quoi ?
- Y’a un truc derrière l’établi là-bas ! dit l’un des trandoshans. J’ai entendu ces outils tomber !

Bon, le Luxien n’y était pas tout à fait étranger. Peut-être la jeune femme avait été surprise de voir les outils se soulever devant ses yeux pour retomber dans un fracas abominable.

Tanak, lui, en profita pour descendre dans la hangar et se mettre en position pour pouvoir le traverser le plus rapidement possible afin de venir en aide aux deux autres sensitifs qu’abritait le bâtiment. Car, de l’aide, ils en auraient besoin. Ils allaient être 3 contre 16 mais ils disposaient de la surprise.

En utilisant la vitesse de Force il se retrouva très rapidement à une dizaine de mètres de la bande, étant ainsi visible aux yeux de la Twi’leck et de l’autre humaine, si elle regardait dans la bonne direction.

Tanak s’apprêtait à lancer ses forces dans la bataille, selon ce que feraient ses alliés de circonstance.
#13276
Il était des choses que l'on ne supportait que rarement dans une vie, et pour moi, une de ces choses consistait à voir son apprentie se faire la malle sans raison. J'aimais de trop Helera pour poser un mouchard sur ses habits ou dans son vaisseau - si tant est qu'elle possède un vaisseau dont j'ignore l'existence - mais le fait est que j'avais constamment de quoi la traquer. Nous avions plus d'une fois échangé nos salives pour que je puisse la Pister aux confins de la Galaxie sans qu'une goutte de sueur ne perle sur mon front.

Tout d'abord, la Piste m'avait menée vers le Sud. Bien, cap sur le Sud à bord de mon vaisseau Scavenger, chargé de deux TIE Fantômes, et d'une équipage restreint, 3 personnes, histoire de m tenir compagnie et pour gérer le vaisseau si je devais m'absenter. Trois hommes hélas. Leurs avances voilées devenaient agaçantes avec le temps, même si j'admirais leur courage à essayer de draguer une Haute-Inquisitrice sans avoir l'air de craindre les éventuelles réactions de ma part. Peut-être me laisserais-je un jour tenter par le plaisir charnel avec un mâle... mais pas maintenant. Et pas avant longtemps !

Puis, du Sud j'étais passé au Sud-Est, avant de me recentrer sur le secteur Arkanis, puis sur Tatooine directement. Planète célèbre pour avoir été, pour être et pour ce qu'elle serait toujours même après ma mort : un repaire de voleurs et d'assassins, un lieu de transit pour tout les contrebandiers de la Galaxie. Il fallait vivre dans un terrier à Gundark pour ne jamais avoir entendu parler de la sombre réputation de la planète poussiéreuse. Ce qui m'étonnait en revanche, c'était la présence d'Helera sur ces lieux. Qu'est-ce qui l'avait bien poussée à venir ici ? Certainement pas moi en tout cas...

Je revêtais ma propre armure d'UltraChrome, enfilait ma cape bordeau par dessus, accrochait mon sabre travaillé à ma ceinture et rabattait ma capuche sur mon visage. Je me sentais Inquisitrice à nouveau. Une sensation agréable qui me rappelait le bon vieux temps, à traquer des Jedi dans de l'UltraChrome, à sourire quand un tir de blaster me touchait en plein coeur mais ne me tuait pas... je vérifiais le bon fixement des gantelets, des bracelets, des brassards, des spallières et du plastron, ainsi que des tassettes. Et, presque imperceptiblement, je caressais nonchalamment le Dragon Sanglant qui ornait cette armure offerte par les Sorciers de Rhand. Puis je me tournais vers un ShadowTroopers vêtu en civil : trench coat de coton peigné marron, une légère écharpe rouge autour du cou et une sacoche pendouillant sur son flanc gauche, qui me regardait d'un oeil complice.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Restez ici pour garder le vaisseau, je reviendrais bientôt.[/font] »Image [/table]

Puis, d'un geste gracieux, il inclina la tête et fit demi-tour, rentrant à nouveau dans le vaisseau et le verrouillant derrière moi. Ils auraient de quoi vivre des semaines là-dedans sans avoir besoin de rien. 100 mètres de long sur 60 de large, sur deux étages... de quoi accueillir un régiment complet. Mais j'avais privilégié le luxe, et la place avait servi à des installations confortables et luxueux. Mais il coûtait de facto une fortune en taxes d'amarrage ! Helera avait intérêt à avoir un bon prétexte pour me faire venir sur ce cailloux pourri...

Son aura n'était pas visible, et la mienne ne le serait pas non plus, grâce à mon amulette passée autour de mon cou. Mon armure cliquetait presque imperceptiblement grâce aux rembourrages que j'avais posé aux articulations, me permettant une relative discrétion. Il aurait fallut que je courre pour que des cliquetis audibles volent en tout sens. Mais pour l'heure je ne courrais pas franchement, et j'espérais ne pas avoir à le faire.

En revanche, une présence n'était pas invisible : une aura pure. Une aura de Jedi. Un rictus de dédain passa sur mon visage, et je me dirigeais instinctivement dans cette direction. Si une Jedi était présente ici, cela expliquerait peut-être la présence d'Helera : elle obéissait à un code 6. Mais pourquoi ne m'avoir rien dit alors ? J'avais demandé à avoir un oeil sur tout les codes 6 qui étaient mis à découvert.

A mesure que je me rapprochais, j'entendais des bruits. Puis je fis ma propre entrée dans un hangar plein à craquer de petites frappes qui s'en prenaient à une Twi'Lek armée 'un sabre laser bleu. Mais à peine entrais-je qu'un mâle déboula de nulle part pour jouer les durs à cuire. Je prenais mon propre sabre laser, et l'allumait, tendant une main en avant.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Dites-donc, les génies du crime... vous avez déjà senti la morsure de la foudre ?[/font] »Image [/table]

Et c'est sur ces mots que les éclairs jaillirent de mes doigts...
#13404
Pnj : Arial Organa
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Arial savait avant même de sortir de sa cachette que le geste était irrationnelle, elle qui étudiait la divination de la force, n'avait pas même reçu une vision claire qu'elle devait agir, mais c'est comme si elle avait le sentiment qu'elle ne serait pas seul dans ce combat, et que le temps d'agir était venu, comme si la Force trouvait désormais des moyens nouveau pour lui parler, elle faisait confiance à son instinct. Elle travaillait sans relâche sa maîtrise spirituelle, pour que justement son instinct soit en symbiose totale avec ses visions et ses talents de divinations.
Debout, là, sont double-sabre laser bleu, face au bandits, elle commençait à ressentir l'adrénaline évidente liée à la situation, puis un homme sortis à son tour de l'ombre a à peine quelque mètre, vu la surprise des criminels, il n'était pas des leur.
Puis vint une troisième personne, Arial n'eut pas le temps de trop d'y intéressé au début, puis lorsque des éclairs de forces jaillirent de ses mains vers les hommes armées, elle eu soudain une crainte d'être en présence d'un adepte du côté obscurs. Elle qui étudiait la force universelle et les autres courants de force, que celui de l'Ordre, elle savait que bien des manipulateurs de force pouvait avoir recours à ce pouvoir sans être directement affiliés aux Sith ou à un culte de la force obscure, mais ses pouvoirs d'empathie ne lui laissèrent aucun doute sur les ténèbres qui semblaient régner dans cet être.
Elle fût interrompu, dans ses pérégrinations, par une des pourritures, qui cracha...


- Non mais c'quoi ce DELIRE ?! Ils se sont tous donné rendez vous ou quoi ? Explosez moi ça !

Presqu'immédiatement, tous sortirent leur blaster et autres jouets et se mirent à tirer un dans toute les direction. Vers Tanak, Jenna et Arial.
Cette dernière prête, commença à dévier les tirs, puis la caisse sur laquelle elle était posée, commençait à Tanger sous les impacts de tirs, alors Arial gracieusement et féline opéra un salto arrière, pour ce réceptionner élégamment à quelque mètre plus proche du mystérieux homme grisonnant, les deux lames de son double-sabre fendait l'air, arrêtant parfois très près de sa chairs, les tirs enragés des criminels. Les tirs étaient trop nombreux sur elle, pour qu'elle arrive à envisager une contre-attaque, elle remarqua derrière elle, l'homme qui parait avec une maîtrise à l'a faire rougir, le moindres tirs, il était dans son dos, à portée de voix...


- J'en conclus qu'ils ne sont pas tellement plus fan de vous qu'ils ne le sont de moi...?

Elle n'eut pas le temps d'entendre une réponse, quand elle vis clairement par la force en un flash spirituelle, une explosion, l'emporter elle et tout ceux autour, en reprenant tout ses esprits, elle apercevait déjà l'un des enragé, lancer un détonateur thermique dans sa direction et celle de Tanak, elle n'eut pas temps de se demander si l'homme au sabre d'un jaune solaire, avait eu le temps de le voir, elle réagis sur le vif, sans trop réfléchir. Un peu avant l'explosion elle puisa dans la force, et projetant l'énergie rassemblée entre elle et l'homme, de sorte qu'elle créa assez maladroitement une vague de force incontrôlée qui la projeta non seulement elle, violemment contre un des mur du hangar, mais aussi et surtout, dans la direction opposé, l'homme au sabre qui au passage se cogna la tête durement contre une caisse. Ah...les padawans... . Les deux évitèrent la déflagration, mais alors que l'homme se relevai indemne, Arial elle, n'ayant pas la même résistance perdis immédiatement connaissance. La vague de Force, qu'elle n'avait jamais utilisé autrefois, et qu'elle ne connaissait pas, l'avait de manière incontrôlable projeté à quelque mètres de trois voyous qui déchaînaient leur feux sur la femme aux éclairs.

L'explosion ayant créer une confusion relative, Ousak Nin et trois de ses hommes de mains sautèrent dans un des speeder poussiéreux du hangar prêt à décoller...


Nb : Première utilisation du pouvoir *Vague de Force*
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