L'Astre Tyran

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Bien qu'assez excentrée dans la Galaxie, Tatooine occupe une position stratégique au croisement de plusieurs routes hyperspatiales. De ce fait, la planète s'est trouvée au centre de nombreux conflits. Sa surface est jonchée d'épaves d'anciens vaisseaux, la plupart ayant depuis été pillées par les Jawas.
Gouvernement : Neutre - Affinité avec les Hutts
#13420
Ce qu’elle n’avait pas prévu dans cette manœuvre, c’était les outils qui se levèrent devant elle. Son regard se tourna directement vers la Jedi. Ce ne pouvait être qu’elle qui faisait cela, sa colère ne faisait que croître. Ils retombèrent dans un fracas assourdissant suivit de l’intervention du Trandoshan qui regardait dans sa direction. Elle avait beau être noire dans un coin noir, cela ne suffisait pas à l’effacer complètement. Plus qu’une chose à faire. Helera projeta pique, marteau et tous les autres outils sur le Trandoshan. Certains se figèrent dans son armure, d’autres heurtèrent son visage. La jeune femme laissa le temps défiler pendant quelques secondes, lui permettant de s’immerger dans l’esprit de bataille. Enfin, elle utilisa la vitesse de Force et fonça vers les mercenaires qui la menaçaient de leurs fusils. Quelques tirs fusèrent dans sa direction, elle sauta pour les éviter et attérit directement sur les épaules du Trando. La jeune femme se laissa tomber en arrière, laissant le mercenaire faire obstacle avec ses collègues. Elle se rattrapa avec les mains et se remit droite juste après. Assez de temps pour qu’il se retourne et ne lui fit face. Elle n’eut plus qu’à éclairer son sabre et le couper en deux. Elle pivota par la suite sur elle-même tout en éteignant de nouveau son arme. Les tirs fusaient désormais de partout dans la pièce, qui tirait sur qui ? Elle n’en avait aucune idée. Les deux autres, le Rhodian et un autre Trandoshan hurlaient des ordres pour l’abattre. Personne cependant ne les écoutait, occupé déjà à autre chose. Derrière elle, la jeune femme entendit le crépitement des éclairs. Elle ne pouvait pas se retourner pour l’instant.

Après que son arme ait été éteinte, elle s’était accroupie derrière les caisses qui servaient quelques minutes plus tôt d’abri aux deux mercenaires. Ces derniers firent le tour, chacun d’un côté, arme pointée vers l’avant. Quand ils bifurquèrent pour lui faire face, elle sauta sur la caisse et avec la Force les approcha l’un contre l’autre puis d’un seul geste les décapita tous les deux, avant d’éteindre l’arme encore une fois. Puis elle mit en position comme l’étaient les deux mercenaires avant que tout ne commence. Un tir perdu serait malheureux. Elle vit alors la Twi’lek propulser un homme avec un sabre jaune contre un mur. Un autre Jedi ? Un Sith ? Les deux heurtèrent le mur et une explosion retentit. Sous son masque, elle observait avec attention tout ce qui se passait. De l’autre côté du hangar, des flashs bleutés et des coups de sabre lasers retentissaient. Impossible de voir qui s’était, même dans la Force, cela ne se percevait pas. Elle verrait plus tard. D’abord, il fallait s’occuper du Jedi, ou des. Alors elle continua sa course à demi accroupie, passant derrière les obstacles. Pour l’instant, il y avait plus de cadavre que d’hommes en vie. Ceux qui étaient sonnés n’avaient même pas l’attention de la jeune femme qui continua vers les deux sensitifs. Un homme se présenta devant elle, une vibrodague à la main. Il la faisait bouger d’une main à l’autre. La jeune femme se redressa et inclina la tête de côté. Il poussa un cri et fonça vers elle, comme un animal enragé. Elle le laissa continuer jusqu’à ce qu’il soit à son niveau, alors elle pivota sur elle-même, se décalant de quelques centimètres. Le badaud continua sa course et donna un coup dans le vide, avant de se retourner pour lui faire face. Helera décala alors une caisse contre lui, lui bloquant les jambes entre cette dernière et le mur. Malgré tous ses efforts pour la pousser, dans cette position, il ne pu faire grand-chose.

Elle arriva enfin devant la Twi’lek inconsciente et le vieux. L’hypothèse qui lui vint à l’esprit était le Padawan et son maître, sauf qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Certaines des actions ne collaient pas avec cette hypothèse, la question serait à creuser, mais plus tard. En effet, un speeder, prenait de l’altitude petit à petit, espérant s’échapper de ce carnage. La jeune femme se concentra sur le crépitement naissant de ses mains et de toutes ses forces propulsa l’éclair sur le speeder. L’énergie bleue lécha les contours du speeder et provoqua une explosion dans les réacteurs de l’engin qui tomba inévitablement à terre. Puis, elle se retourna vers l’humain.

-Vous êtes qui ?
#13445
(not so) Rusty Old Man

Et le combat commença. Mais ce combat-là n’avait rien de rangé. C’était un bon combat des rues à l’ancienne, se dit Tanak dans un élan de très légère nostalgie qui lui venait de son adolescence dans les rues Ondéroniennes, ce genre de combat dans lequel seul le chaos est perceptible. Heureusement, il était simple de différencier les amis – tout temporaires qu’ils étaient – des ennemis car les forces en présence au début de ce règlement de compte étaient de quatre sabres lasers contre 16 blasters. Et il semblait que le premier round était remporté haut-la-main par les sabres lasers.

En effet, tandis que le Luxien et la Twi’leck avaient focalisé l’attention sur eux, les deux autres s’étaient amusés à faire l’étalage de leur degré de maîtrise de la Force. Qui étaient les deux autres ? A première vue, deux belles jeunes femmes qui maîtrisaient mieux la Force que la Twi’leck du groupe. Et Tanak n’eut pas vraiment le temps pour en arriver à une deuxième vue, sa camarade - après s’être approché de lui - eut la merveilleuse idée d’utiliser un pouvoir qu’elle ne semblait pas maîtriser le moins de monde. Tanak avait senti le détonateur thermique et était sur le point de le renvoyer par la Force quand il pressentit l'erreur que la Twi’Leck était sur le point de faire. Et effectivement, elle ne manqua pas de la faire. Le Luxien ne s’en sortit toutefois pas trop mal, il avait juste un peu mal à la tête. Sa camarade, quant à elle, avait l’air de s’être proprement suicidé. Elle s’était évanouit. Du coup, elle devenait un superbe poids mort pour au moins quelques instants.



Tanak soupira, il lui faudrait faire le travail seul. Bon, au moins, il n’aurait pas de problème de coordination avec sa partenaire. Grâce à sa maîtrise de l’Ataru, de la vitesse, de la saturation et de la sensibilité cumulés, il se mouvait à une vitesse impressionnante – instantanément immergé dans la Force – d’un homme de main à l’autre, évitant et parant les tirs de blasters. D’ailleurs, il parvint à en retourner certains vers leurs émetteurs. Le Bothan s’écroula dans un juron en se tenant la jambe gauche, touchée par son propre tir de blaster. Il fut rapidement suivi d’un Trandoshan qui, lui, ne jura pas, le tir de blaster se plantant dans son œil gauche.

Le Luxien se jeta sur un Trandoshan, adossé à un camarade Rodien. Les deux se trouvaient derrière une caisse et s’apprêtaient à tirer sur la Twi’leck à terre. Tanak n’avait pas le temps de mettre son corps à l’abri. Dans ce cas, la meilleure défense était très clairement l’attaque. Le successeur de Phéonatix fit un étrange salto vers l’avant mais en laissant son corps tournoyer à l’horizontale afin d’être une cible plus difficile à toucher. Un tir de blaster l’effleura mais ne fit pas de mal, hormis lui donner un coup de chaud bienvenu au niveau des chevilles. C’est ainsi qu’il se trouva à deux mètres seulement de ses opposants. Il en attira un vers lui grâce à une habile traction de Force qu’il ne réussit toutefois pas aussi bien qu’il l’avait souhaité. Si bien que le Luxien dut s’approcher d’un pas avant d’asséner le manche de son sabre laser sur le crâne du rodien qui s’ouvrit. Il poussa alors le rodien défaillant dans les bras du Trandoshan qui le dégagea sans ménagement et recula tout en tirant, sachant que la proximité avec le luxien signifierait sa mort.

Gardant le contact visuel avec Tanak, il fit plusieurs pas vers l’arrière mais se trouva rapidement gêné par une caisse qui le fit trébucher. Le Luxien ne se fit pas prier pour se jeter sur son adversaire et lui planter son sabre en travers de la gorge. Il éteignit alors son sabre. Non pas que le combat était terminé, mais il avait envie de s’entraîner sans.

Bientôt, il fut la cible de nombreux tirs venant du Kaleesh qu’il bloqua grâce à la déflexion de Force. Il avança alors lentement vers le Twi’leck et en profita pour voir où en était le combat. Ousak avait ,semble-t-il, tenté de s’échapper à bord de son speeder mais c’était sans compter sur les éclairs de la femme qui s’était caché derrière les caisses un peu plus tôt. Le speeder fit alors une chute de plusieurs mètres et deux des hommes qui étaient montés avec Nin un peu plus tôt semblèrent perdre conscience suite à la chute. Nin et son autre homme s’éloignèrent rapidement, rapidement rejoins par la jeune femme de leur bande. Les trois s’échangèrent des noms d’oiseaux et, visiblement peu satisfaits du fruit de leurs échanges, s’orientèrent vers la sortie du hangar en courant. Mais Tanak, lui, était trop occupé pour s’affairer à les empêcher de sortir.

Un peu plus loin, la dernière arrivante semblant s’amuser comme une enfant en lançant ses éclairs sur ceux qui osaient lui faire face. Une odeur de grillé venait de sa direction et a priori les lekkus du Twi’leck étaient à point tandis que les cheveux du Cathar avaient pris feu et que celui-ci hurlait tout en éteignant l’incendie capillaire comme il pouvait.

Son attention se porta de nouveau sur le Kaleesh. Celui-ci le bombardait de tirs mais la déflexion l’empêchait d’atteindre Tanak qui continuait à avancer, une main tendue vers sa future victime. Il n’avait effectivement aucun doute quant à l’issue du duel. D’ailleurs, le Kaleesh ne semblait pas s’y tromper non plus et plus Tanak s’approchait, plus la violence des propos du Kaleesh aurait eu de quoi faire rougir même les pires crapules de la galaxie. Mais le Luxien se fermait à ces paroles qui n’étaient que les dernières volontés d’un défunt en sursis. Au bout d’un moment, il en eut simplement marre d’entendre le Kaleesh parler de toute sa famille dans des situations inattendues et peu honorables, si bien qu’il commença à l’étrangler. Oh, il aurait voulu faire ça rapidement, mais pas trop. Cela faisait quelques années qu’il n’avait étranglé personne et, cette fois-ci, il ne contrôla pas bien sa puissance. En un instant, le Kaleesh arrêta ses jurons, porta ses mains griffues à sa gorge alors qu’il commençait à suffoquer. Il gratta sa gorge désespérément, dans un vain espoir d’ainsi retrouver son souffle mais il s’effondra rapidement. Tanak avait broyé sa trachée et le spectacle n’était pas beau à voir. Il faudrait qu’il se réentraîne avec ce pouvoir histoire que la prochaine fois le spectacle soit moins morbide.

Et c’est sur ces réflexions qu’il revint auprès de la Twi’leck afin de s’assurer qu’elle était indemne. Le combat n’était pas fini mais il était sûr que leurs deux autres alliés de circonstances sauraient trouver des solutions pour se débarrasser des derniers. Au pire, ils reviendraient avec des renforts. Mais Tanak en doutait, Ousak Nin voudrait certainement simplement fuir, au su de la conversation qu’il avait entretenue avec ses compères un peu plus tôt.

C’est alors qu’il s’aperçut que l’humaine qu’il avait aperçu dans le marché voulait des réponses. La Twi’leck, elle, semblait émerger de sa perte de conscience. Tanak commença alors d’une voix amusée.

- Oh, pour sûr, il n’y a ni meilleur endroit ni meilleur moment pour faire des présentations ! Puis il enchaîna avec un sourire malicieux. Moi, je ne suis personne de bien important. Comme j’ai l’habitude de le dire, je ne suis qu’un simple voyageur qui suit son propre chemin. Je vous aurais bien retourné la question mais je crois que ce serait laisser notre électrique collègue terminer le travail seule…


#13534
Une entrée fracassante à grands renforts d'effets spéciaux, voilà de quoi annoncer la couleur d'entrée de jeu : on ne rigolait pas ici bas. Et il n'avait encore rien vu... Si j'étais adepte des effets spéciaux, j'étais aussi adepte des effets normaux, notamment le matraquage à coup de sabre. Mais ces gens-là étaient inférieurs à tout, même selon les standards criminels. L'on n'aurait eu aucun mal à les assommer de quelques claques bien placées. Aussi, histoire de m'amuser comme il se devait, je rengainais mon sabre laser et amenait à moi une tuyère en alliage de tungstène et de titane pour les endroits chauds et sensibles de vaisseau spatial, longue d'un bon mètre vingt, mais un peu large pour mes fines mains.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Merci de votre passage, au suivant...[/font] »Image [/table]

En réponse au hurlement du Cathar, j'entrepris un moulinet violent agrémenté d'une pointe de Côté Obscur qui alla le heurter de plein fouet sur la tempe droite, faisant exploser son crâne sous le choc et transformant son voisin de gauche en tableau vivant, "Composition Automnal" sur le thème du rouge vif, comme les feuilles de chêne qui tombent. Mon poignet me fit mal instantanément après le coup dévastateur, mais le temps perdu à grimacer et à me le masser légèrement avec ma main intacte fut largement compensé par la stupeur et l'effroi naissant chez les ennemis d'en face. Leur copain venait de mourir le cerveau littéralement broyé par un coup porté par une femme humaine tout en était brûlé par une salve d'éclairs d'un bleu totalement pur. De quoi rester pantois au moins une minute, je ne leur jetais pas la pierre quant à leur désarroi.

Ce qui me permit de prendre par le cou, au travers de la Force, les 3 futurs cadavres restant. Si je parvenais à pratiquer l'étranglement sur de multiples cibles, je préférais m'abstenir le plus possible de cela. Cela demandait concentration et force vitale, chose précieuse et bien trop rare en bataille rangée. Mais le reste de la clique de salauds et de fils de porcs se massait plus loin. De quoi me laisser le temps pour un autre effet spécial...

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Vous savez ce qui se passe quand on serre le dessous d'un bouchon de champagne ?[/font] »Image [/table]

Maître de l'étranglement de Force, je n'avais plus besoin de me servir de mes mains pour m'aider... mais pour la beauté du spectacle, je levais ma main droite gracieusement et offrait à leur vue ébahie et impuissante ma paume.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Ils...[/font] »Image [/table]

Puis, lentement, je serrais le poing...

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]... sautent.[/font] »Image [/table]

Je ferma le poing. Les trois cous craquèrent sur le... coup. L'homme le plus proche de moi cracha sur mon visage et mes vêtements une gerbe non négligeable de sang, de fines gouttes maculant maintenant tout ce qui était dans la trajectoire du crachat précédant la mort... à moins que ce ne soit un réflexe post-mortem suite à la craquelure de la moelle épinière. Mystère.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Oh mais putain...[/font] »Image [/table]

Je me tournais pour faire face à un homme et une femme, le tout secondé par un Trando armé d'une mitrailleuse antique.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Tu pensais quoi dis-moi ? Que j'apportais des beignets de poulet ?[/font] »
« [font=Lucida Fax]Tu vas l'payer connasse ![/font] »

Il n'en fallut pas plus pour que j'agisse. Je sortis à nouveau mon sabre laser, et l'allumant, je me mettais en position de Djem So pour parer les premiers tirs laser qui fusaient vers moi. Je n'avais clairement plus la force pour faire plus que parer des attaques... mon armure se prit un tir au niveau des reins, preuve que ma fatigue suite à cet étranglement simultané était par trop avancée...

Je n'avais plus qu'une chance... voir intervenir les autres situés plus loin dans la hangar... il serait toujours temps d'assassiner la Jedi et le drôle de type, ainsi que cette donzelle toute de noir vêtue dont je ne sentais pas la présence...

Oh, quelque chose me disait que j'allais bientôt savoir où était passée Helera... [/table]
#13893
Pnj : Arial Organa
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*Tu es en danger de mort.*

Arial émergeai lentement de son inconscience, lorsqu'elle réalisa que ces six mots avaient résonné dans son esprit pendant son "absence", ses dons de divinations avait encore agis, et elle compris qu'elle n'était pas en sécurité dans ce hangar, et alors qu'elle reprenait conscience, l'aura obscur qui envahissait de plus en plus ce lieu, à mesure que la Sith commettait les pires abominations sur les sbires de Nin. Arial était adossé contre une caisse, elle ouvris les yeux, et vis l'homme étrange et grisonnant, donner la réplique à la jeune femme en noir. Elle compris qu'il se présentait, sans finalement le faire réellement.
Elle commençait à reprendre ses esprits, et de sa voix encore fragile...


-...Ou...Ousak, il faut que je rattrape Ousak...

Alors que la furie obscure, semblait aux prises avec l'un des derniers garde encore debout, Ousak lui avait profiter de la boucherie, pour filer par une porte arrière du hangar accompagné d'une femme. On était dans le quartiers des hangars, assurément il avait un speeder ou pire un vaisseaux poser non loin qui lui permettrait de partir rapidement. Arial avait pour mission de le ramener, et de ce qu'elle avait vue par la Force, il n'était pas bon pour elle de rester dans les parages. Elle commençait à se mettre debout, doucement...
#13908
Pourquoi ne pas simplement dire son prénom ou quelque chose dans le genre ? Passer par des moyens détournés, se faire passer pour quelqu’un d’autre. Comment un sensitif pouvait être un simple voyageur. Quant à elle, sa réponse fut claire et nette :

-Je m’appelle Helera.

Au moins il pourrait la nommer correctement comme cela, alors qu’elle ne le pouvait toujours pas. Une fois avoir roulé des yeux sous son masque, elle avait fixé la Twi’leks qui revenait de sa torpeur. Elle inclina les sourcils, ce n’était pas le maître et elle l’apprentie ? Donc ils étaient trois, non quatre sensitifs à ne pas se connaître dans le même endroit, fort bien. Que l’on ne parle plus de chance ou de probabilité après cela. Au loin, on entendait les éclairs et les cous brisés des gardes. Elle n’aimait pas les Jedi, mais pas non plus les Sith. Elle se retrouvait encore dans un sacré pétrin. Il n’y avait que le gars aux cheveux gris qui ne semblait pas avoir d’affiliation, ou du moins c’est ce qu’elle perçu, même si elle pencherait plutôt vers le côté obscure, au vu de ce ses actions. En réalité, à ce moment précis, elle ne savait pas quoi faire. Devait-elle aider un membre de ses ennemis, une Jedi qui ne tenait pas debout où bien partir et laisser les choses comme elles étaient. Maintenant qu’elle était là de toute manière, autant aider. Elle visualisa par la Force les deux présences qui quittaient le hangar, des idées noires pleins la tête. Quelques pensées confuses lui revenaient de temps à autres, sans que cela ne soit pas très clair. Si Jenna avait été là, elle aurait pu au moins être au fait de ses progrès dans la localisation. Mais le travail et le côté trop obscure qu’elle dégageait les forçait à se voir de moins en moins, même si elle aurait aimé l’inverse. Les aléas de la vie sans doute. Mais passons, elle chassa sa conjointe de sa tête et se concentra sur le couple de fuyards et partit à leur poursuite avec la vitesse de Force. Ils n’allaient pas aller bien loin et la rapidité qu’elle développait aurait bientôt raison de la distance qui les séparait.

Quand elle les vit, le Paigun était entrain de monter dans un speeder, tandis que sa coéquipière faisait le tour. Sant s’arrêter, Helera passa à pleine vitesse près de la femme et alluma son sabre au dernier moment, entaillant son flanc. Voyant que sa coéquipière était blessée, le chef démarra au triple tour. Cependant, la jeune femme l’attrapa avec la Force et le sortit du véhicule qui s’écrasa à l’embouchure entre le ciel et le haut du hangar. Lui tomba de quelques mètres à terre et fut complètement sonné, incapable d’agir pour le moment. La femme gisait à terre et gémissait, se tenant le flanc transpercée. C’était de la torture de la voire ainsi. Quel âge avait-elle ? Peut être trente ans ou plus. Ses cheveux blond, frisés lui tombaient au niveau du coup. Helera eut alors ce pincement au cœur, caractéristique d’une tristesse que l’on se devait de refouler mais qui voulait sortir. C’est ce genre de visage qu’elle avait plus en plus de mal à oublier. Elle se calma alors, laissant sa fougue retomber puis s’agenouilla près de la femme. Son pouvoir ne pouvait lui permettre de soigner cette blessure, qui le pourrait ? C’était bien trop profond. Dans l’action, elle n’avait pas fait attention à ce qu’elle faisait. Elle se pinça les lèvres et la prit par les épaules pour la mettre assise. Pendant un instant, elle croisa son regard, emplie plus de douleur et de peur que de colère envers son assassin.

-Je suis vraiment désolée, se contenta-t-elle de lui avouer.

Alors qu’elle la serra contre elle, Helera activa un côté de son sabre laser dont la lame vint transpercer le corps de la blessée et de lui offrir le repos. Plus jamais elle ne devrait tuer ce genre de personnes. Il n’était après tout que des soldats qui obéissaient aux ordres, rien de plus. Elle ne connaissait pas la femme mais préferait se racrocher à cette simple idée. Par contre, pour eux. Son regard se tourna vers le Paigun. De la main droite, elle le prit par le col et le traina. Pour les esclavagistes, tueur et menteur, il n’y avait qu’une seule fin possible … Elle le jeta à terre, juste à l’entrée du hangar précédent, là où les combats avaient fait rage, mais également légèrement éloigné du groupe, bien qu’ils aient sans doute remarqué sa présence.
#13977
Du sang, des retrouvailles et peu de sentiments



Et bien, quel massacre. Tant d’individus étaient tombés, et ce en si peu de temps. Oh, non pas que le luxien les pleurerait mais il savait pertinemment que lorsque l’on tuait un individu, c’était avec lui toute sa descendance qui disparaissait. Et parmi ses descendants, peut-être y avait-il des génies, des êtres qui auraient contribué au bien-être de la galaxie, à l’épanouissement de la connaissance. Toutefois, il y avait tout autant de probabilité que les dits-descendants soient des crapules pires que leurs ancêtres. Ainsi, ce massacre sauvait-il peut-être d’autres vies. Enlever la vie à quelqu’un en était-il plus juste pour autant ? Vaste question.

La folle aux éclairs semblait s’être fait une joie à étriper d’une manière des plus sales qui soit ses opposants. Tanak en ressentit du dégoût mais n’en laissa rien paraître. Après tout, dans sa soif de sang, elle avait su être utile, même si sa propension à vouloir montrer son pouvoir semblait officialiser sa condition de sith. Il faudrait être méfiant. Néanmoins, la curiosité du luxien était attisée. En effet, les siths cachaient souvent de grandes souffrances. Qui savait ce que cette volonté d’étaler son pouvoir pouvait cacher comme peur de ne pas être à la hauteur ?

Quoiqu’il en soit, ce massacre avait troublé la quiétude, l’assurance tranquille de la Force. L’attention qu’il porta à ces remous de Force lui firent presque rater le réveil de la Twi’leck qui attira la pitié du luxien. Oh, elle avait été intrépide et idiote de se jeter au milieu de ces individus, et encore plus lorsqu’elle avait utilisé un pouvoir de Force qu’elle ne maîtrisait pas du tout. Sans la maîtrise, la Force ne pouvait que se retourner contre son utilisateur car il l’attirait irrémédiablement. Elle en avait fait l’amère expérience. Le luxien espéra qu’elle saurait s’en souvenir et ne pas répéter l’erreur mais il en douta, elle paraissait encore jeune et imprudente.

L’autre jeune femme dit s’appeler Helera et semblait visiblement insatisfaite de sa réponse. Pourtant, il n’était pas plus satisfait de la sienne. Après tout, il avait délivré plus d’informations qu’elle qui se suffisait d’un simple nom, de trois syllabes. Oh, pour sûr, elle ne le croyait pas mais quelle raison aurait-il eu de mentir ? Comme il l’avait dit, il ne se considérait que comme un voyageur, au vu des nombreuses années d’errance qu’il venait de passer à explorer les tréfonds de la galaxie et à tenter de percer certains mystères. Pour autant, il est vrai qu’il se donnait plus d’importance qu’il ne l’avait dit et – après tout – sa tête était toujours mise à prix dans l’Empire. Restait à savoir si son visage, lui, était encore connu. A moins qu’il n’ait tant vieilli qu’on ne puisse même plus le reconnaître. Il n’avait certes pas l’habitude de perdre du temps à se regarder dans un miroir mais il ne pensait pas que les années et ses voyages n’aient eu autant d’influence sur son apparence. Enfin, dernière solution, ses personnes ne s’intéressaient pas à l’Empire et si c’étaient là des siths véritables, c’était une possibilité à envisager sérieusement.

Perdu dans ses réflexions, il en sortit quand il s’aperçut que la jeune femme qui lui faisait face s’en était allé à toute vitesse à la poursuite de leurs ennemis communs du jour. De ce fait, il se réorienta vers la jeune Twi’leck qui semblait vouloir se lever. Il n’était pas un expert dans la guérison de Force mais il devrait pouvoir l’aider. A vue d’œil, elle n’avait rien de cassé. Il lui imposa une pression amicale sur les épaules pour lui faire comprendre de rester en place. Il ne servirait à rien de se lever pour s’effondrer deux mètres plus loin et se faire vraiment mal.

Une fois qu’elle fut allongée, il joignit ses deux paumes pendant quelques instants, concentra la Force et ses ondes régénératrices. Doucement, il écarta ses paumes et laissa ses mains effectuer des mouvements circulaires une dizaine de centimètres au-dessus de la jeune Twi’leck, les paumes orientées vers le bas. Seuls indices de l’utilisation de la Force, la lueur blanche qui s’échappait de ses mains et la douce chaleur qui en émanait. Ce n’était pas grand-chose mais elle n’avait pas besoin de plus, cela servirait juste à la remettre sur pieds.

Peu après, Helera – telle qu’elle s’était présentée – arriva à une vingtaine de mètres d’eux et jeta sans ménagement le Paigun à terre. Il laissa échapper un son rauque, tant de souffrance que de dépit. Il semblait lui aussi blessé. Le Grand Maître de l’Ordre luxien s’exprima alors.

- Quelle joie que de se recroiser, n’est-ce pas, Nin ? D’ailleurs, il semblerait qu’à chaque fois qu’on se croise, ça se termine plutôt mal pour toi. Bon, tu sais ce que je pense de l’esclavage, hein. Mais il semblerait qu’il n’y ait pas d’esclaves, dans ta cargaison. Alors, pour être honnête, ton destin m’intéresse assez peu. Puis, se tournant vers les autres : J’imagine que son sort est à laisser entre les mains de la justice. Personnellement, je ne pense pas qu’il mérite de vivre, mais qui suis-je pour décider du droit que j’ai d’ôter la vie à quelqu’un ?

Il avait volontairement utilisé le mot justice afin d’éviter de parler de République ou d’Empire, sachant pertinemment que l’un et l’autre n’étaient pas nécessairement des exemples de justice impartiale.
#14136
Parant encore autant que possible, je commençais à sentir mes forces décliner progressivement. S'il n'y avait pas eu l'armure, je savais pertinemment que je me serais faite avoir depuis longtemps. Et si les tirs qui filtraient avaient été plus nombreux, mon armure aurait même pu fondre. La chaleur avait heureusement le temps de se dissiper entre deux tirs.

Mais les autres ne semblaient pas vouloir me prêter assistance. Si je ne bougeais pas très vite, je risquais de perdre...

Le salut vint par la tentative de fuite du chef et d'une donzelle. Qui aurait cru un jour qu'une tentative aussi désespérée et suicidaire de la part d'un tiers se révèlerait aussi salutaire pour moi ? Cela m'offrit une seconde, une seule et unique seconde d'inattention de la part de ceux qui me canardaient. Cela n'avait l'air de rien, mais pour une Jedi Noire, une seconde correspond presque à une demie-éternité, surtout en combat. Une seconde que je mis à profit pour approcher d'un bond appuyé, sur le plus proche adversaire. les tirs recommençaient, mais l'un d'eux était déjà à terre. Le reste suivrait dans la panique. Avoir à gérer un adversaire de moins ré-équilibra quelque peu le niveau entre nous.

Usant d'ultimes forces que je gardais cachées en moi, je levais un bras après une parade rapide... et tordait légèrement le canon d'un fusil. Ce fut bien assez : l'angle n'était pas assez large pour juste faire ricocher le tir, le laser percuta donc la paroi de son arme d'origine et fit exploser le canon, rendant inutilisable le fusil. Le temps que le porteur réalise et dégaine son pistolet blaster, j'aurais gagné presque deux autres secondes.

Je me lançais en avant et embrochait un autre de ces pitoyables ennemis. Le rapport de force s'inversait à présent... et je pus m'atteler toute entière à la mort des deux derniers survivants...

Quand ce fut fini, j'avais mal aux côtes, j'avais les yeux embués de larmes de fatigue, et de la crasse partout. mo front suait à grosses gouttes et m vision se troublait déjà...

En fait... tout paraissait si... mou...

Le temps semblait passer lentement... l'air était chaud... Tout...

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Helera... Désolée... pas pu... te trouver... à temps...[/font] »Image [/table]

Je m'écroulais. Et sombrais dans l'inconscience.

Trop...

Fatiguée...

Bref, après un combat pareil, personne n'est invincible tout seul : je sombre dans l'inconscience, soit vous continuez sans faire attention à moi, auquel cas je posterais quasi en fin de RP, soit... vous me trimballez :P
#14220
Pnj : Arial Organa
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Une fois debout et remise, Arial suivis l'apparté de l'homme grisonnant avec Nin, pour entendre la réponse que lui cracha le paigun...

- Imbéciles ! Ce n'était qu'une signature de contrat, sans cargaison, sans argent, la justice de votre précieuse république ne pourra rien faire, vous n'avez pas de preuves ! Et j'aurai passé la frontière impérial avant que vos juges ne trouvent quoique ce soit !
A l'heure où nous parlons mes renforts sont déjà en route, et vos tour de passe passe ne seront rien contre leur nombre !


Avant que Arial ne riposte, elle aperçu la "furie obscure" qui venait de s'écrouler quelque mètres derrière eux, elle avait laissé derrière elle uen boucherie, qui donna une nausée à la jeune twi-lek. Arial se précipita vers elle, pour la rattrapé, elle était inconsciente, elle l'a tira pour l'allonger contre une caisse en appelant les autres...

- Elle a besoin d'aide, il lui faut de l'eau...

Puis alors qu'elle commençai à retirer les parties de l'armure, pour atteindre la peau de cette furie, alors qu'elle commençait à la libérer de l'impressionnante armure, ses mains rencontrèrent l'amulette Taozin, lorsque ses doigts entrèrent en contact avec l'objet, la prescience spirituelle d'Arial, ne lui laissa pas beaucoup de temps avant de lui révéler de quoi il s'agissait. Elle avait entendu parler d'artéfact mystique permettant de masqué l'aura de force, mais elle n'en avait jamais vu de ses yeux. Elle pris la chaîne et le pendentif et l'ota, afin de dégager le coup de la femme, tout en commentant...

- Ca elle n'en aura pas besoin...et dire que certains pensent vraiment que ça peut masqué qui ils sont, il suffit de voir se déferlement de haine sanguinaire et de sauvagerie, pour comprendre que le côté obscur est derrière tout ça...

Débarrassé de se superflue, la "patiente" était prête, et Arial aussi, elle l'allongea complètement, elle commença à fermer les yeux, et posa sa main sur le front de la furie, tout en pensant à voix haute...

- Elle n'est pas blessé, elle est juste épuisé, elle ne fait que payer le "prix" de ce trop plein de déchaînement de force obscure. Il y a toujours un prix, mais je peux essayé de la ramener plus rapidement...

Ses années d'apprentissage théorique, et d'expérience pratique de la médecine spirituelle, l'avait rendu assez doué dans ce domaine. Médecine jedi, ithorienne et bien d'autre encore, elle en avait expérimentée plusieurs. Elle commençait à passer ses mains autour du cou de la patiente, puis en cercle circulaire de chaque extrémité de ses tempes. A mesures que ses mains se mouvaient, une lumière croissante naissant entre ses mains et le corps en sueur de la femme inconsciente. Elle commençait à apaisé ses muscles, chaque cellules, chaque segment d'os, puis elle accéléra la circulation du sang entre les organes et les poumons afin que la respiration reprennent un rythme sain. Puis le plus dur, elle s'approcha du siège de la conscience de la patiente, étape délicate surtout lorsque l'on ignorai qui on avait en face de soit. Arial ne tenta rien de trop audacieux, juste assez pour calmer son esprit, malgré son corps inerte, l'esprit était encore en plein travail et lutte, elle se contenta de projeter une partie de sa paix et de sa sérénité. Juste assez pour conforté cet esprit guerrier, mais les ténèbres qui l'entouraient était beaucoup trop opaque pour qu'elle face d'avantage sans elle-même se mettre en danger. Elle ne pu s'empêcher de percevoir la haine, la haine des Jedi notamment, et surtout elle sentie le meurtre et l'assassinat, il n'était pas difficile de faire le lien entre les deux et d'ainsi comprendre qu'elle était l'activité principale de cette personne.
Elle s'arrêta là, sortant de sa transe, qui lui avait fait dépensé une partie de son énergie. Elle repris en direction des deux autres...


- Elle va aller mieux, enfin jusqu'a son réveil en tout cas, j'ignore si vous connaissez cette femme, mais c'est une disciple du côté obscur, et je n'aurai aucun doute à parier qu'elle fait de la traque et du meurtre des Jedi, son activité principale. Elle va se réveillé d'une minute à l'autre, et je ne pense pas qu'il serai bon, au moins pour moi de rester dans les parages.

Puis elle réalisa qu'elles parlaient à des inconnues...

- Pardonnez moi, je ne me suis pas présenté, je suis Arial...au service du nouvel Ordre Jedi, je suis en mission ici pour Nin. A qui dois-je la fin de ma "petite absence" ?

Utilisation de *guérison*, au niveau maîtrisé sur Jenna.
#14336
La jeune femme était sur les nefs, réellement. Les récents bouleversements qu’elle avait eu à subir l’avaient rendue instable. Elle le sentait, au plus profond de son être. Quelque chose avait été brisé et pourtant elle était encore debout. Pour la suite, elle devrait faire attention à ne pas utiliser trop de sentiments car elle pourrait rentrer en transe. Evidemment, il fallait mieux éviter ce genre de chose car ses alliés pourraient vite devenir des ennemis. Ce serait illogique comme comportement. Ainsi, elle inspira profondément avant de relâcher l’air lentement. Le léger râle se répercuta dans son masque, comme la dernière respiration d’un condamné. Puis elle tourna la tête vers le sensitif âgé en plein discussion avec le Paigun, tout en les prenant à part. Il ne voulait pas faire le sale boulot mais n’avait envie de le livrer à la justice ? Que devait-elle comprendre dans ce geste ? En soit, le Paigun rétorqua directement après, se défendant tout en leur démontrant qu’ils n’avaient pas de quoi l’arrêter. Ou plus précisément, la justice Républicaine n’avait rien contre lui. Il n’était pas question de le laisser partir, pas après ce qu’il avait fait, et ce qu’il comptait faire. La jeune femme s’approcha face à lui et vint poser sa tête à côté de son oreille. Elle murmura juste quelques mots qui se répercutèrent par le casque à volume tout aussi réduit :

-Tu sais quoi ? Je suis une impériale, et pire encore, t’éliminer ne fera même pas de vagues.

Elle appuya sur son épaule pour le mettre à genoux, usant de la Force s’il résistait. Son corps battait la chamade et elle sentait la haine qui montait jusque dans ses oreilles. Elle était sur le point de l’achever quand elle sentit une présence très proche d’elle, une présence connue. Jenna ? Helera se retourna et vit la Twi’leks allongée sur le corps de sa compagne. Elle n’avait quand même pas osé … La jeune femme se rapprocha, laissant là le Paigun. Elle perçu l’amulette Taozin de sa partenaire qui lui était retirée, et observa l’apprenti entrain de lui retirer des morceaux d’armure. Sa première phrase n’eut pas pour effet de la calmer, bien au contraire. Qui était-elle pour être aussi médisante à son encontre ? Venait-elle de la traiter de sauvage. Elle serra ses gants et se mordit la lèvre inférieure. Sa respiration accéléra et l’aura obscure en elle se déployait lentement. Sa propre amulette n’était pas autour de son cou et elle ne retenait pas non plus son lien avec la Force. Elle voulait que la Jedi perçoive ce qu’il y avait en elle. Le côté lumineux présent en surface ondula et fut remplacé par le côté obscure. Sa neutralité n’était plus et ses sentiments bouillonnaient au fond d’elle. La Twi’lek continuait à déverser son flot de paroles insensées. Elle s’immergeait totalement dans son dogme et sa vision étriquée des choses. Ce n’était qu’une enfant, rien de plus. Elle essayait de lui transmettre ses sentiments apaisants avec toutes les capacités qu’elle disposait. Essayer de réveiller un somnambule, c’était comme apaisé un Jedi noir. Aussi Jenna résista aux attaques de la Jedi qui se retira aussitôt.

Puis toute contente, elle leur adressa la parole. Heureusement qu’à ce moment même, Helera avait son casque. Son visage était dur, noir. Elle se contenait avec toute la maîtrise que ses années d’entraînement lui permettait. La jeune femme ne laissa pas le temps au vieux monsieur de répondre et prit les devants :

-Oh oui je la connais. Il vaudrait mieux pour toi que tu fuis bien avant qu’elle se réveille, car c’est moi qui vais exécuter sa tâche sinon. Fuis Jedi, toi et ton dogme. Fuis ou je te jure que ma lame traversera ton corps de part en part pour y extirper l’unique lueur de vie qui y réside encore.

La jeune femme avait été blessée par toutes les paroles que cette jeune et impétueuse Jedi avait pu prononcer. Seule la raison en elle l’empêchait de l’attaquer. Elle se retenait, encore et encore. Et effectivement, ses paroles n’étaient pas creuse. Qu’elle essaye de parler ou de lui tenir tête et elle l’attaquerait sans détour jusqu’à ce qu’elle fuit pour de bon où que l’une des deux ne soit vaincue. La jeune femme avait la preuve désormais que l’autre n’était pas un Jedi, la strangulation n’était pas leur signature. La quiétude qui était en lui ne pouvait que la rendre plus respectueuse envers ce pair, au moins pouvait-on le percevoir sous cet amas de colère noire. Les deux côtés avaient beau être présents en elle, Helera n’avait pas la capacité d’avoir une maîtrise absolue des deux côtés.
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