L'Astre Tyran

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Bien qu'assez excentrée dans la Galaxie, Tatooine occupe une position stratégique au croisement de plusieurs routes hyperspatiales. De ce fait, la planète s'est trouvée au centre de nombreux conflits. Sa surface est jonchée d'épaves d'anciens vaisseaux, la plupart ayant depuis été pillées par les Jawas.
Gouvernement : Neutre - Affinité avec les Hutts
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By Darth Krayt
#19354
[font=georgia]
Ils avaient quittés le bar, prenant la route du vaste désert de Tatoinne, sentant sur leurs peaux (sauf pour Adrix) la chaleur ardente des rayons des soleils jumeaux de la planète et Krayt rabattit son capuchon sur sa tête, aussi bien pour se protéger des soleils que pour cacher son visage, arpenter de nouveau le sable de Tatoinne lui ramenait une foule de souvenirs, à l'époque où il avait grandi et vécu ici, parmi le peuple des Hommes des Sables, recevant l'enseignement de son père avant qu'il ne meurt puis de la tribu, qui avait continué son éducation alors qu'ils auraient pu le rejeter et bien d'autres souvenirs de sa vie passée, cette vie de nomade dans le désert, parmi un peuple que tous qualifient de violent alors qu'une fois qu'on à appris à connaître les Tuskens comme Krayt a pu les connaître, on apprend rapidement ce qui guide leurs vies et c'est justement en se servant de ce qu'il savait de sa vie passée qu'A'Sharad comptait se servir des Hommes des Sables pour arriver aux sombres desseins des Sith, tout était en cours et bientôt, la peur et le chaos seraient de retour...

Il sentit Darth Odion se rapprocher de lui tandis qu'ils approchaient d'un canyon et que le Seigneur Sith pouvait nettement sentir la présence de son peuple d'origine, embusqués comme au bon vieux temps quand il était encore l'un des leurs, il n'eut pas le temps de penser à un plan, le cyborg le rejoignit, lui indiquant qu'il sentait lui aussi la présence des Hommes des Sables et il demanda à l'ancien Jedi comment il comptait procéder, ainsi ce Sith était prêt à faire confiance à celui qu'on prédestinait à diriger les Sith dans un futur proche, ça devenait intéressant mais l'heure n'était pas à discuter du point de vue du cyborg.


[Darth Krayt, Seigneur Sith] << Il fut un temps où je vivais parmi eux, il y a de longues années et je connais nombre de leurs habitudes Seigneur Odion aussi j'aimerai que vous me fassiez confiance, nous allons envoyer nos gentils amis dans le canyon, je pense que nous sommes d'accord pour dire que nous ne comptions pas les payer et qu'ils ont remplis la tâche pour laquelle on avait besoin d'eux et pendant que nos aimables compagnons se feront tirer comme des rats womps, nous irons discuter avec eux, je parle leur langue et je connais leurs us et coutumes et ils croient en plusieurs divinités et il semblerait que jouer le rôle des Dieux Tusken soient parfaits pour nous. >>

Il avait répondu en murmurant et haussa le ton pour s’adresser à la bande de poivrots qui les suivaient.

[Darth Krayt, Seigneur Sith] <<Messieurs, franchissez ce canyon et n'ayez crainte, nous allons nous occuper des Hommes des Sables. Je vous déconseille de refuser pour votre propre sécurité alors maintenant avancez ou je commence à faire tomber des têtes ! >>

Il fit venir l'un de ses sabres dans sa main et l'activa, avançant vers les hommes rencontrés dans la cantina, les obligeant à s'avancer vers l'entrée et une fois qu'il en fut assuré, il fit signe au Seigneur Odion et à Darth Veras de le suivre vers l'une des uniques voies d'accès aux hauteurs du canyon, marchant à grandes enjambées entre les roches qui se trouvaient sur le sentier sablonneux avant d'atteindre le plateau où étaient positionnés les Tusken, en train d'éliminer les pauvres alcooliques qui n'avaient pas compris ce qui se passait et ils devinèrent trop tard qu'ils s'étaient fait avoir depuis le début. Krayt regarda son ancien peuple et s'avança, veillant à garder le visage caché par son capuchon, attirant leur attention en s'éclaircissant la voix et quand ils se retournèrent en parlant dans leur langue que comprenait toujours l'ancien Jedi, qui fit venir leurs armes vers lui en se servant de la Force avant d'avancer vers eux, prenant la parole dans la langue des Hommes des Sables, sans savoir si ses frères Sith comprendraient ou non ce qu'ils diraient.

[Darth Krayt, Seigneur Sith] << Je comprend votre langue et je la parle, vous n'avez rien à craindre, je veille sur vous tous depuis des siècles et des siècles, j'entends toutes vos prières et votre dévotion nous honore tous. Je suis descendu dans votre monde car en remerciement de votre foi, nous avons décidé de vous offrir une juste cause et une vie sur un nouveau monde, bien meilleur que celui ci. Nous sommes vos Dieux, vos créateurs, ceux que vous priez et remerciez depuis tant d'années pour la vie que vous avez et l'heure de la récompense à laquelle vous n'avez jamais aspiré est enfin arrivé !

Qu'en dites vous ? Êtes vous prêt à profiter d'une vie de bienfaits et de plaisirs après avoir durement vécu ici bas ? >>
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By Darth Veras
#20545
Veras suivait méfiante, elle ne savait trop quoi penser des hommes de sables, et elle n'avait pas confiance en Krayt. Pourquoi Odion lui faisait confiance? Ils se connaissaient depuis très peux de temps. veras l'avait rencontré avant lui.
Ces deux mains dans son manteau, elle tenait ces sabres dans ces mains prête à intervenir si les choses tournaient mal.
A l'apparition des hommes du désert, elle eu le réflexe de sortir son sabre, s'attirant les foudre d'Adrix son maître.
Elle rangea son sabre et contempla leurs probables futurs alliés. Leurs armes étaient primitives, ne semblaient pas vraiment avoir de moyens de défense. Veras était presque sure de pouvoir les éliminés tous un par un. Quelle pouvait être leur utilité?
Elle laissait les deux seigneurs siths gérer, si elle avait bien appris une chose à côtoyer Adrix c'était bien de ne pas le contredire et de le laisser faire.

Hrp: désolé Krayt je ne savais vraiment pas quoi dire^^
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By Darth Krayt
#20710
[font=georgia]
Pendant un moment qui sembla être une éternité, les Tusken discutèrent entre eux à voix basse, suffisamment basses pour ne pas être entendus par les trois Sith. Et Krayt garda son regard fixé sur son peuple d'origine, un peuple qui l'avait éduqué et élevé, à l'époque où il n'était qu'un petit garçon, avant la mort de son père et son départ pour le Temple Jedi sur Coruscant, il avait encore beaucoup d'affection pour les Hommes des Sables après tout ce qu'il avait vécu à leurs côtés, quoi de plus normal ? Même sa disgrâce n'avait rien changé pour l'ancien Jedi, il avait toujours su qu'il reviendrait et c'était aujourd'hui chose faite, il n'avait plus qu'à espérer que ses talents d'orateur fassent effet sinon il trouverait une autre méthode, moins subtile et plus brutale, le genre de méthodes qui pourraient plaire à ses compagnons et qui permettrait de prouver que Krayt était capable de faire passer les intérêts de la Sith avant son peuple d'origine (et peut être qu'il devait également se le prouver à lui même).

Aussi, quand il sentit la tension de Darth Veras, il se retourna et vit qu'elle avait son sabre éteint dans sa main et avant que le futur Seigneur Noir des Sith n'ait le temps de réagir, Darth Odion fit comprendre par le regard à son Apprenti que ce n'était pas le moment et elle rangea son sabre, sans rien dire mais le Sith pouvait sentir qu'elle avait envie d'en découdre, c'était dans la nature de la jeune femme, elle aimait recourir à la violence, espérons qu'elle apprenne que le dialogue peut également servir les intérêts des Sith, en y mettant une bonne dose de Force, de persuasion et de menaces sous entendus avec finesse. Enfin, celui qui semblait être le chef du groupe de Pillards du Désert s'avança, faisant face à Darth Krayt.


[Chef Tusken] << Si vous êtes nos Dieux où etiez-vous quand, il y a des millénaires, nos ancêtres étaient réduits en esclavage ? Où étiez-vous quand les Jawas et les habitants des villes et des petites maisons nous ont chassés de nos territoires ? Ou étiez-vous quand on nous traquait tels des bêtes ? Nous ne sommes pas un peuple violent, nous n'aspirions qu'à une vie tranquille avec notre famille et notre clan et regardez ce qu'on a fait de nous. Nous vivons dans la méfiance et nous avons changé, bien décidé à reconquérir cette terre qui est la nôtre et maintenant, vous venez à nous en nous proposant une vie sur un autre monde. C'est ici que nous voulons vivre et non sur un autre monde où on ne voudra pas de nous. >>

[Darth Krayt, Seigneur Sith] << Nous vous avons toujours aidés, quand une Corporation vous a menacé, nous avons envoyé l'un de nos représentants vous voir, afin de vous aider. Quand vous avez été réduit en esclavage, nous avons tout mis en œuvre pour que vous puissiez vous libérer. Quand vous avez eu besoin d'un chef pour vous unir contre les Jawas et les colons de Tatoinne, nous vous avons envoyés Sharad Hett pour vous aider à ne pas disparaître et plus récemment, vous aviez eu comme chef A'Sharad Hett, le fils de Sharad Hett, qui vous a mené plus d'une fois à la victoire contre ceux qui veulent votre mort. Si c'est ce monde que vous voulez, nous vous l'offrirons et nous aiderons à en prendre possession mais nous vous demanderons une dernière faveur, des gens renient notre culte sur d'autres planètes, disant que nous ne sommes pas des Dieux et que nous ne méritons pas qu'ils nous vouent le même culte que celui que vous nous vouez. Aidez nous à leur montrer notre puissance divine, soyez le bras armé de notre divine croisade, montrez leur qui sont les Dieux et nous vous récompenserons en vous offrant ce monde, qui sera alors votre pour toujours ! Qu'en dites-vous ? >>


Et Krayt prit sur lui d'attendre la réponse de son peuple d'origine, en profitant pour parler par télépathie à Veras puis au Seigneur Odion et il prit soin de s'adresser à l'un puis à l'autre.

*Garde ton calme, ils n'ont aucune intention belliqueuse pour le moment, si tu essayais de mieux te contrôler, tu serais capable d'étendre tes sens autour de toi et de le ressentir aussi.*

*Seigneur Odion, je ne sais pas si vous comprenez la langue des Hommes des Sables aussi je vous préviens qu'ils n'ont pas mis en doute mon histoire et semblent croire qu'on est leurs Dieux. Ils souhaitent rester sur Tatoinne et être les seuls Maîtres de cette planète, je leur ai dit qu'ils seraient les seuls à vivre ici en échange d'une aide de leur part dans une croisade divine afin de lutter contre ceux qui remettent notre « culte » en doute.*
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By Adrix
#20724
Le cyborg se contenta d'un hochement de tête lorsque Krayt lui demanda sa confiance, assurant qu'il serait plus pertinent de le laisser gérer les évènements à venir. Ce n'était pas que l'Egorgeur accordait sa foi à son nouvel "associé" bien évidemment. Cela faisait bien longtemps qu'Adrix n'avait plus concédé un tel trésor à quiconque. Trop de fois ce luxe lui avait-il coûté par le passé... Son cœur s'était racorni lorsque ceux qu'il appelait jadis ses amis avaient disparus, tués ou passés à l'ennemi. La bête blessée qu'il était alors n'avait pu que mordre et s'endurcir pour prendre sa revanche, jusqu'à ce qu'elle se retrouve souveraine de sa propre forteresse de solitude.
Il y avait pourtant toutes les raisons de s'en faire. Ils se rendaient en ce moment même à la rencontre d'un peuple dont il ne connaissait rien et dont, à vrai dire, il ne parlait même pas la langue. Quelques discours bien tournés pourraient suffire à lancer ces sauvages dans un assaut groupé contre Odion et son apprentie, les noyant sous leur masse.
Non, la seule raison pour laquelle le maître de Korriban n'avait pas de scrupules à laisser Krayt agir à sa guise c'était parce que, ce qu'il avait perdu en confiance, le cyborg l'avait gagné en égo. Même si Krayt nourrissait des desseins néfastes, l'égorgeur ne doutait pas un seul instant de sa capacité à séparer la tête du traître de ses épaules avant d'être submergé par les vagues de Tuskens. C'était pour cette raison qu'il se tenait toujours scrupuleusement à ses côtés, prêt à le défendre autant qu'à l'assaillir. Un avertissement silencieux qui, entre pratiquants du Côté Obscur, valait infiniment plus que toutes les belles paroles vides de sens. Qui plus est, il était probable que Veras le craigne davantage qu’elle ne redoutait Krayt. Il était donc évident de qui elle risquerait le courroux si les choses tournaient au vinaigre. A défaut d'autre chose, Adrix pouvait au moins compter sur son confrère pour ne pas prendre de risques inutiles.

Il le suivit sans mot dire, faisant usage de ses membres pour tout simplement ignorer les afres du canyon accidenté. En contrebas, leurs guides improvisés tombaient victimes de l'embuscade, pour la plus grande satisfaction d'Odion. Le sable se gorgerait de leur sang et ces dunes arides seraient le seul tombeau tandis que leurs noms finiraient éparpillés par les vents, un sort digne de ces cancrelats.

Enfin, ils arrivèrent devant les hommes des sables. Des sauvages dont l’armement primitif fut balayé d’une pensée paresseuse par Krayt avant d’avoir pu faire rugir le moindre coup de feu. Ils formaient une troupe… Intrigante pour ainsi dire. Leurs accoutrements simplistes et leur manière crue de se mouvoir laissait entrevoir les marques évidentes d’un mode de vie nomade et rustique. C’était, étrangement, le genre d’espèce qu’Adrix appréciait davantage. Ils étaient encore crus, purs… instinctifs ! S’ils étaient indéniablement risibles à ses yeux, il pouvait entrevoir du potentiel dans leur croissance, la flamme de grandir dans leurs cœurs, là où tant d’autres civilisations se complaisaient dans la stagnation. Il faudrait bien des efforts avant qu’ils ne soient utiles à leur cause, mais ils pourraient être de précieux pions… Ce qui poussa le cyborg à foudroyer son apprentie du regard lorsque cette dernière dégaina son arme par pure réflexe.

Krayt commença les négociations. Force était de constater que le langage des hommes des sables n’était pas enregistré dans la banque de données du cyborg. Ce n’était pas vraiment un dialecte très documenté il faut dire. Et Adrix n’était pas un droïde de protocole non plus. En utilisant ses algorithmes pour comparer ce qu’il entendait aux conventions de communications de langues se rapprochant de la leur, il parvenait à entrevoir le sens des propos de son collègue mais sans saisir le détail ou la finesse de ses tournures. Odion ne pensait pas que son « partenaire » était en train de les vendre à leurs nouveaux amis. Quoiqu’il en soit, la traduction était la bienvenu, pas qu’il l’admette de sitôt, mais bon.
Après un regard à leurs interlocuteurs, Adrix caressa distraitement la garde de sa lame sous sa garde avant de répondre sur la même ligne télépathique.

    *Et bien… Offrons à nos chers adeptes une récompense pour leur piété dans ce cas. Une démonstration pour assurer notre statut de déité à leurs yeux. J’ignore tout de leurs coutumes, mais un tribut de sang à la hauteur de leurs souffrances devrait faire l’affaire. Pourquoi ne pas leur proposer de prendre d’assaut une des villes voisines d’assaut avec les tribus voisines ? Les proies faciles ne manquent pas. Ce sera aussi l’occasion de les armer tout en faisant l’étalage de notre force.*
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By Darth Veras
#20738
Veras se sentit honteuse, comment osait-il la réprimander devant son maitre? Elle détestait cela. Toutefois elle avait appris de son maitre et de Aldan Mabral à canaliser sa colère, à la faire disparaître pour la réutiliser plus tard. Elle ne dit rien, laissant les choses se passer, elle ne comprenait rien au dialecte utilisé par les tuskens aussi pour passer le temps elle fit se que Krayt lui avait proposer, se concentrer sur ce qui l'entourait.
étrangement ce qui paraissait qu'un étendue vide et sablonneuse était enfaite riche de divers formes de vies, elles étaient nombreuses, Veras pouvait les sentir sous ses pieds. C'était intéressant de voir que même l'endroit le plus désertique possible grouillait de vie.
Veras sortie de ces pensées lorsque Krayt leur fit la traduction de ce qui avait été dit. Une sorte de dieux, la jeune dame était flattée, elle ne manquerait pas d'alimenter leurs croyances. Les tuskens semblaient être un peuple primitif, quelque peu naif. Tant mieux ils seraient plus faciles à contrôler.
L'idée d'Odion plaisait bien à Veras, un petit massacre, elle adorait ça et ne manquerait pas de soutenir son maître.

-Je pense que c'est une bonne idée, mais s'attaquer à une grande ville serait risquer, pourquoi ne pas s'attaquer chacun à un petit village?
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By Darth Krayt
#20755
[font=georgia]
Darth Odion souleva l'idée d'un massacre, la destruction pure et dure d'une ville, ce qui n'était pas pour déplaire à Darth Veras qui était d'accord avec la proposition de son Maître, rien de surprenant en soi, l'Apprenti osait rarement contredire son Maître. Soit, c'était un bon moyen de rester crédible aux yeux des Hommes des Sables, qui seraient sûrement plus enclin à les suivre après une démonstration de la puissance des Sith.

*Bien, je le transmet votre idée Seigneur Odion, en précisant bien sûr que nous avons besoin de rencontrer de nombreux chefs de tribus pour notre cause.*

La conversation télépathique s'arrêta la pour Krayt, qui avança vers le peuple qui l'avait éduqué et sans attendre la réponse à sa précédente proposition, il prit de nouveau la parole.

[Darth Krayt, Seigneur Sith] << Mes frères et moi avons discuté, nous vous proposons de commencer à prendre le contrôle de ce monde et pour cela, nous vous aiderons en vous offrant en cadeau la ville la plus proche, après que vous ayez massacré en notre nom tous les habitants.

Mais avant, je désire rencontrer les chefs des autres tribus et j'aimerai que vous les appeliez pour nous, afin que nous puissions discuter tous ensemble de ce que je vous ai proposé, afin que le peuple Tusken soit uni autour d'une même cause et d'un même but ! Qu'en dites-vous ? >>


Les dés étaient désormais lancés, le Sith n'avait plus qu'une seule option dans l'hypothèse où les Hommes des Sables refusaient et il répugnait à en arriver là...
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By Adrix
#20803
La proposition d'Odion semblait rencontrer un certain succès auprès de Veras et convenait à Krayt. Il était vrai que peu de Siths seraient outrés par la perspective de faire usage de leur puissance pour exercer une dose de violence gratuite et asseoir leur autorité par la même occasion. C'était une façon de faire d'une pierre deux coups pour ainsi dire. Voilà une question qui était donc réglé.
Veras suggéra qu'il serait plus profitable que chacun d'eux s'occupe d'une petite ville plutôt que de se focaliser sur une seule. Il serait certainement amusant de se laisser aller à la rage obscure pour décimer ces imbéciles dans une frénésie sanglante, mais Adrix se méfiait. Trop de fois ses plans avaient été mis en péril par des coups du sort ou des oreilles trainant là où nul ne les soupçonnait. La République et ses Jedis possédaient des agents sur bien des mondes, il avait suffisamment participé à leurs plans pour le savoir. Même sur un monde aussi reculé que Tatooine, il n'était pas impossible qu'ils aient postés des espions attentifs, désireux de s'enquérir des rumeurs circulant dans les cantinas. Et c'était sans parler des réseaux criminels ayant choisi ce sol gris pour s'implanter. Les informations étaient une denrée précieuse dans les marchés de l'ombre et le cyborg préférait ne pas laisser le futur de leurs opérations entre les mains de pirates trop bavards.

    - Nous séparer est trop dangereux. Je ne prendrais pas le risque que nos actions soient rapportées à la République par un quelconque hasard. Un massacre trop important attirerait leur attention, la cible se devra d'être raisonnable. Je me chargerai de sectionner les communications de la cible avant l'assaut.
La plupart des petits villages de Tatooine disposaient de moyens de communication rudimentaires avec l’extérieur. Leur matériel se limitait à une simple antenne de communication pour la majorité d’entre eux. Il serait facile pour le Seigneur Sith de se glisser à l’intérieur et d’en prendre le contrôle avant que quiconque n’ait le loisir de donner l’alerte quant à un raid des hommes des sables. Quand le désert se serait abreuvé de sang, tous penseraient à un énième assaut des peuplades sauvages et l’histoire s’arrêterait là. Un rapport où figurait la présence de trois utilisateurs de la Force attirerait bien plus les regards.
Tandis que Krayt rapportait les nouvelles à leur brochette « d’adorateurs », l’Egorgeur envoya un nouveau message, mais uniquement à son apprentie cette fois.

    - Qui plus est, il serait mal avisé de laisser le Seigneur Krayt seul avec nos "nouveaux amis". Je compte sur toi pour garder un œil sur lui en mon absence. Ne t'en fais pas, mon apprentie, tu recevras ton tribut en sang.
Krayt se présentait comme le nouvel élu de la Sith, celui destiné à faire retourner le Côté Obscure sur le devant de la scène galactique. Si Odion n’accordait qu’une foi limitée à ces revendications, il préférait prendre ses précautions. Envoyer Veras superviser leur « camarade » était un moyen de ne pas perdre de précieuses informations. Il voulait en savoir davantage sur cet individu, et la jeune demoiselle était une personne relativement « de confiance ».


    - J'ai moi même quelques pulsions à assouvir... Mon sommeil a duré bien trop longtemps.
Odion n’aimait pas se défouler sur des cibles incapables de se défendre. Il était dans son sens de l’esthétisme de se focaliser sur des guerriers. Tatooine était un repère de criminels, il y aurait bien quelques sujets amusant sur lesquels exercer son art. Mais si tel n’était pas le cas, c’était un accroc à ses principes qu’il était prêt à concéder si cela permettait de faire avancer leur plan… Et qui sait, peut être que s’abreuver du sang d’innocent le garderait de la progression de son mal mécanique. Son corps était engourdi par l’inaction, il fallait qu’il retrouve la pleine possession de ses moyens.
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By Darth Veras
#20815
Veras vit le seigneur Odion mettre fin à ces envies de massacre. Elle ne cacha pas sa déception mais n'ne fit pas part à son maitre, il n'était pas prudent de remettre ces paroles en question.
Veras avait depuis longtemps comme ambition de devenir une sorte d'assassin, traquant et tuant pour une cause définie. Alda Divon était une tueuse. Elle était née pour ça, ces parents l'avaient élevé pour ça. Certes elle était jeune, tempétueuse et facilement influençable mais elle savait aussi faire preuve de discernement. Elle se connaissait parfaitement. Elle se savait un don au maniement des sabres laser, et au combat. C'était notamment grâce à ce don qu'Adrix l'avait pris sous son aile. A l'heure qu'il est elle serait probablement morte si elle n'avait pas réussi son test. Elle sentait aussi que son maître lui faisait "confiance" et ce sentiment se confirma lorsqu'il communiqua avec elle à travers ces pensées. Ce don elle ne l'avait pas, elle ne lui répondit pas mais releva la tête qu'elle avait baissé quelques seconde plutôt en signe de compréhension.
Elle n'avait pas confiance non plus en Krayt, ces intentions semblaient être dans leur intérêt mais était-il vraiment sincère? Malgré ça, Veras ressentait une sorte d'attirance pour lui, quelque chose la poussait vers lui. Bien qu'elle ne laissait rien paraître, elle avait du mal à contrôler ça. Elle savait que lui aussi sentait quelque chose. Que voulait leur dire la force à travers ce lien?
Mais tout ce qui importait la jeune femme c'était le choix qu'allait faire Krayt. Qu'allait-il choisir comme ville? Elle était curieuse de savoir.
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By Darth Krayt
#20842
[font=georgia]
Au vu de l'impatience de ses deux compagnons, Krayt décida de ne pas attendre une réponse de la part des Tusken, ils iraient massacrer un village quelconque, histoire de montrer aux Tusken qu'ils tenaient parole et de faire une démonstration de leurs sombres pouvoirs afin qu'ils les suivent sans poser de question.

[Darth Krayt, Seigneur Sith] << Changement de plan, nous partons pour le village le plus proche, nous allons vous aider à prendre le contrôle de ce monde et nous vous montrerons l'étendue de nos pouvoirs. Suivez moi, je vais vous mener jusqu'à notre destination ! >>

Sans attendre la réponse du peuple qui l'avait élevé, le Sith rejoignit Veras et Odion, qui semblaient vouloir en découdre rapidement, tout comme Krayt. Ses souvenirs de la région étaient encore intacts et il se souvenait d'une petite ville, à peine à une heure de marche dans le désert, beaucoup plus proche que Mos Espa ou Mos Esley et avec beaucoup moins de mondes, ce qui serait pratique pour faire un carnage sans qu'on se doute que des Sith étaient derrière ça.

[Darth Krayt, Seigneur Sith] << Il y a une petite ville, à une heure de marche, beaucoup plus proche que Mos Espa ou Mos Esley, qui sera parfaite pour faire ce qu'on doit faire et laisser croire à nos chers admirateurs qu'on est là pour eux ! Je passe devant pour vous mener jusqu'à notre objectif, soyez prêt à combattre et gardez un œil sur les Pillards Tusken, ils ont récupérés leurs bâtons désormais, voyons s'ils nous ont cru ou non. >>

Sans attendre la réponse des deux Sith, Krayt appela les Tusken à se mettre en route et ils se mirent en file indienne, ça cachait le nombres d'Hommes des Sables qui avançaient, une bonne stratégie pour faire douter les gens sur leur nombre exact et l'ancien Jedi ouvrit la marche, suivi des Tusken et des Stih, arpentant le sol ensablé de Tatoinne, parcourant pendant une longue heure le désert avec pour seule compagnie l'étouffante chaleur des soleils jumeaux de la planète, et de temps à autre, des échanges courts et brefs entre les Pillards Tusken,principalement pour parler de ce qui était en train de se produire.

Après un bonne heure de marche difficile sous la chaleur, Krayt fit signe à tout le monde de s'arrêter, leur montrant les contours de la petite ville. Il connaissait bien cet endroit, c'est ici que Kenobi l'avait défié et vaincu, lui coupant l'un de ses bras, lui faisant perdre son masque Tusken, faisant de lui un paria au yeux de son peuple. Et le revoilà ici, prêt à finir ce qu'il avait jadis commencé. Il laissa sa colère et sa rage montait en lui, les souvenirs de sa défaite et de son humiliation firent que son aura se déploya sans qu'il ne le contrôle, rendant l'atmosphère lourde et étouffante,la noirceur qui émanait du Seigneur Sith et la puissance qu'il laissait courir en lui était incroyable, comme si un étau obscur allait se refermer pour écraser toute lumière.


[Darth Krayt, Seigneur Sith] << Seigneur Odion, si vous souhaitez coupez leurs communications, faites vous plaisir, l'heure est venue pour nous de montrer à nos disciples l'étendue de nos pouvoirs ! >>

Puis il fit face aux Tusken, regardant la petite tribu, qui attendaient la suite des événement.

[Darth Krayt, Seigneur Sith] << La libération de Tatoinne commence maintenant, nous vous offrons ce monde, prenez les vies de ceux qui veulent vous chasser de vos territoires, tuez les tous et vous serez les seuls maîtres de cette planète ! >>

Sur ces dernières paroles, Krayt s'empara de l'un de ses sabres, qu'il tenait de son bras cybernétique, gardant son bras « humain » pour utiliser les sombres pouvoirs du Côté Obscur.
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By Adrix
#20903
Les Tuskens semblaient impatient, au moins autant que les Siths cherchant à les convertir à leur cause. Krayt avait déjà une cible en tête, une petite ville isolée qui ne manquerait à personne une fois rayée de la surface du désert. C'était exactement ce dont ils avaient besoin pour commencer cette "purge" au nom du peuple des sables. Adrix ne s'inquiétait pas de leur victoire. Même sans le soutien de ces sauvages, le trio de Siths n'aurait que peu de difficultés à défaire un tel trou à rat. Il espérait juste que les locaux offrent suffisamment de résistance pour que cette bataille leur donne l'occasion d'étaler leur supériorité. Avec un peu de chance, ils trouveraient même de quoi armer leurs "soldats" avec autre que ces misérables pétoirs à plombs.

La marche dans le désert fut, une fois de plus, une épopée que l'Egorgeur qualifierait volontiers de frustrante. Il aimait s'élancer à toute allure dans les vastes étendues arides de Géonosis ou de Korriban, mais ici, il était obligé de marcher au rythme de ces simples mortels. Il trouvait foncièrement agaçant d'être forcé de contenir sa fougue. Pire encore, avec cette lenteur navrante, sa lourde carapace de métal menaçait de s'enliser en s'enfonçant dans le sol. Il était obligé de faire des mouvements plus amples que d'ordinaire pour se débarrasser du sable qui se glissait dans ses articulations et, si ces derniers restaient pourtant dissimulés par sa longue cape, il ne pouvait se défaire de l'impression d'avoir l'air stupide. Darth Odion n'était pas fait pour traîner et il n'aimait pas ça.

Après une heure de marche qui lui sembla en durer trois, ils arrivèrent enfin en vue de la cible choisie par Darth Krayt. C'était une bourgade tout juste méritante du titre de "ville". Aux yeux du cyborg, il s'agissait davantage d'une fourmilière insignifiante où des insectes s'agitaient pour perpétuer une expérience vide de sens. Il voyait des gens s'agiter dans les rues, inconscients qu'ils vivaient leurs dernières heures. Pauvres créatures... Seule la malchance faisaient d'eux des sacrifices sur l'autel de la victoire edifié par les pratiquants du Côté Obscure. Mais c'était là le cruel prix de faiblesse.

Krayt fit un discours auquel Adrix ne prêta qu'une oreille distraite. Les belles paroles visaient à motiver les troupes n'étaient pas exactement fascinantes à écouter lorsque l'on n'en comprenait que le tiers. Il cherchait du regard un bâtiment plus haut que les autres, ou quelque chose pouvant traduire la présence d'une antenne. En l'occurrence ce n'était pas bien compliqué : Une seule structure présentait une hideuse construction métallique surélevée. Les nombreuses tempêtes de sable avaient fatigué les échafaudages et c'était un miracle que tout tienne encore debout. L'Egorgeur se tourna vers Krayt.

    -Attendez moi ici un instant... Une poignée de minutes devrait me suffire.


Après un dernier regard lourd de signification en directeur de Veras, le seigneur des machines rabattit sa capuche et s'avança, seul, en direction de la cité. Il fallait qu'il se rapproche un peu avant de pouvoir exercer son art. Quand il fut à mi distance entre la ville et l'endroit où étaient stationnés les Tuskens, il se figea avant de lever le bras vers sa cible d'un air théâtrale. L'esprit du Seigneur Sith s'étendit lentement en direction de l'édifice. C'était un exercice délicat que d'exercer son contrôle à cette distance. Fort heureusement, i n'avait pas besoin d'agir un profondeur. D'un regard invisible, il tâtonnait les circuits de la tour radio à la recherche d'un composant susceptible de le satisfaire. Et puis tout à coup, son attention s'arrêta sur un boiter que l'usure du temps avait rongé par la rouille. Parfait. Le cyborg serra le poing et les composants électriques fragiles commencèrent à se tordre sous la force d'une poigne invisible jusqu'à se fracturer complètement. Le signal émit par la tour fut sectionné aussitôt, privant la ville de ses précieux moyens de communication. Il ne faudrait pas longtemps pour localiser la panne et remplacer les pièces défectueuses. Mais personne n'aurait jamais ce loisir hélas.

    *Bien bien bien*

Ce n’était clairement pas une démonstration fracassante et impressionnante de ses capacités, mais il laissait aux autres le soin d’ouvrir le bal du carnage. Reprenant son avancée tranquille vers la ville, l'Egorgeur pénétra dans l'enceinte de la ville, sachant pertinemment que tous les autres le rejoindraient dans un instant. En les attendant, il avait d'autres choses à faire.
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