- mer. 13 mars 2019 13:05
#35253
- Priar viendrait dans la soirée. La Mirialan avait promis de le débarrasser de ce parasite que Walden couvrait de louanges. Quelle belle opportunité. En attendant, il fallait occuper ces deux-là. Et le directeur n’avait aucune envie de les avoir dans son bureau toute la journée, il avait déjà assez souffert comme ça. Régulièrement, il se passait la main sur la gorge, comme si celle-ci était toujours plus ou moins prisonnière d’un étau invisible. Et dans le même temps, il jetait à la femme des regards méfiants. L’autre semblait être une brute, rien de plus, il s’en méfiait moins, à tort. En apparence, le Zabrak obéissait à la Mirialan, un genre de garde du corps. En vérité, le Zabrak était libre de lui péter la gueule comme il l’entendait.
Pour prendre un peu de distance, donc, avec ces deux-là, le Directeur Kellett leur avait proposé une table au restaurant de l’étage. Une table pour deux, dans un coin, à laquelle ils pourraient manger et boire ce qu’ils voudraient. Et il avait garanti de venir les prévenir quand Priar serait en vue. Pour Ranath, la suite était simple : Priar descendait au coffre pour récupérer son butin, elle le rejoignait, lui faisait vomir ses tripes et les informations utiles sur son patron, Kehera. Ensuite, rideau.
Ils étaient donc à table, tous les deux, Mya et Marak, mais elle ne consommait rien.
- « Ça ne t’ennuie pas que je règle cette histoire, alors que tu es venu exprès me retrouver ici ? »
Elle lui laissait une moue honteuse, sans pour autant ressentir la moindre culpabilité. C’était une journée comme n’importe quelle autre pour la Sith. Il y avait toujours une affaire à régler, et s’il n’y en avait pas, elle en inventait une, comme celle-ci. Elle lui sourit finalement avec malice.
- « À quoi tu occupes ton temps ? Chasseur de primes, Général de l’Ordre Gris. Ça rapporte tant que ça ? »
Son sourire s’étira davantage.
- « Je m’assure d’être avec un bon parti. »
Et plus sérieusement …
- « Sur Taris, tu as refroidi quelques idiots qui racontaient des insanités. Je ne sais pas pourquoi, mais je t’imaginais observer des principes plus … pacifistes ? »
Elle tendit la main vers lui, rétablissant le contact physique rompu depuis déjà quelques heures. La Mirialan se souvint alors avoir vu, pendant qu’elle était occupée à une table de jeu, son Zabrak en pleine discussion avec l’un de ces types pas nets.
- « Qu’est-ce que tu racontais de si passionnant au barman, tout à l’heure ? »
Une question à demi intéressée.