L'Astre Tyran

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Monde d'origine des célèbres Twi'lek, Ryloth est un monde rocailleux dont l'une des faces est perpétuellement exposée au soleil tandis que l'autre reste toujours dans l'ombre. Important carrefour de contrebande, le monde est également l'unique producteur du Ryll, une épice illégale dans la plupart des mondes de la Nouvelle République.
Gouvernement : Nouvelle République - Empire ?
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By Jen'Ari Nekanasaza
#33166
    La seule victoire, c’est la fuite



    Il gesticulait, les yeux exorbités, au milieu d’un trio de secouristes qui tentait vainement de l’apaiser pour que cessât l’écoulement du sang.

      « Je vais la tuer ! Je vais la buter, cette chienne ! »

    Il se tourna subitement vers un bâtiment, portant le regard au-delà du parapet. Elle était là, il le savait. Se sachant vue, l’ombre disparut. Les premiers rayons du soleil poindraient bientôt.

    * * *


    Bien des jours auparavant.

    Le petit haut-parleur grésillait, victime de la médiocre qualité de la communication. Malgré tout, le discours de l’interlocuteur demeurait intelligible.

      Le mieux serait de se croiser sur Ryloth. C’est là qu’on aura le plus de facilités. J’enverrai le point de rendez-vous la veille.

    Puis silence radio pendant douze jours. Le Poing de l’Ombre fonçait alors vers Nar Shaddaa.

    * * *


    Le jour du rendez-vous.

    L’Odonata était à quai depuis une paire de jours.

    Il faisait nuit noire. Le rendez-vous allait avoir lieu bien avant le lever du soleil local, dans un coin crasseux d’une banlieue mal connue. Le cadre était incertain, mais les coordonnées précises. Cette histoire prenait une tournure ridicule. Si bien que la Sith avait déjà envisagé de tout annuler pour trouver un fournisseur moins frileux, mais en contrepartie moins discret. C’était également aujourd’hui que Marak devait retrouver Ranath, elle venait de lui préciser le lieu de leur rencontre, mais disposait encore de huit heures devant elle pour assurer la transaction pour laquelle elle était initialement venue sur Ryloth.

    La Mirialan trouva l’endroit sans mal, situé dans un parc d’ateliers et de petites raffineries. Progressant dans la rue, elle concentrait son attention sur un exercice qui lui avait déjà donné du fil à retordre. Après des mois de pratique, elle se sentait prête à passer à une application sur le terrain. L’illusion avait intérêt à prendre.

    En faction devant la porte à double battant, un lourdaud montait la garde, une main enfoncée dans la poche jusqu’à son arme. La Sith s’arrêta quand on lui fit signe, donna son nom quand on le lui demanda.

      « Jama, pour Priar. »

    Et repoussa sa capuche. Elle devait rester concentrée. Le teint viridien avait laissé place à une peau satinée et lisse, dissimulant les traits tirés de Ranath. Ses cheveux ébènes noués en catogan s’accordaient à l’encre noire de ses iris factices. Le lourdaud la toisa un instant, puis la laissa passer.

    À l’intérieur, un seul néon crépitant éclairait un recoin. Ils étaient quatre, l'un d’eux se leva. Aussi musclé que l'imbécile qui gardait la porte, il avait cependant l'air moins bête.

      « C'est à quel sujet ? »

    Elle répéta l'opération.

      « Jama, pour Priar. »

    Un sourire vide de sens se dessina sur le visage tanné du type.

      « C'est moi. »

    Il n'était pas Humain. Il en avait l’apparence pourtant. Ranath se risqua à laisser promener un peu son esprit aux alentours. Il y avait, ici, quelque chose de déplaisant, une présence, ou une entrave. Le sourire de l’autre disparut. Sa prudence devint méfiance.

      « Où est ma commande ? »

    Les trois autres larrons se levèrent. Chacun d'eux était armé.

      « Juste là. »

    Le proche Humain fit ouvrir deux containers et recula d'un pas, laissant à son acheteuse tout le loisir d'admirer la marchandise. La Sith ne jeta qu'un coup d'oeil.

    Se foutent de ma gueule.


      « Permettez ? »

    L'autre hocha brièvement la tête. Elle préleva de la première caisse une vibrodague et l'examina. De l'acier. Du plastique. Pas la moindre trace de sa commande.

      « Où les avaient vous trouvé ?
      Ah, ça ma belle, ça ne regarde que nous. »

    Tournant autour du container, elle leva les yeux vers lui et d'une main tira de l’autre caisse un fusil.

      « J'ai déjà traité avec Kehera. »

    Personne ne répondit. La Sith poursuivit.

      « La même commande. Je n'ai pas acheté ces m*rdes la première fois. Qu'est ce qui vous fait croire que je vais me laisser avoir aujourd'hui ? »

    D'un imperceptible mouvement, le proche Humain resserra sa prise sur son arme.

      « On est juste là pour la livraison. Si ça te plait pas, casse toi. »

    Tous désormais affirmaient leurs appuis. On ne sortait pas sans acheter. La première fois avait été un coup de poker. Ceux là avaient dû recevoir des ordres spécifiques.

      « Tu vas dire à Kehera qu’il me fait perdre mon temps. Je veux le rencontrer en personne. »

    Ranath reposa le blaster dans sa boîte. L'autre s’avança.

      « Ça suffit. »

    Le senseur crânien de la Mirialan envoyait des signaux contradictoires. La Force indiquait néanmoins du mouvement sur la droite. Un autre lourdaud s'approchait. La Sith serra le poing au creux duquel elle tenait toujours la vibrodague. D'un geste vif, accompagné d'un pas sur le côté, elle perfora la trachée de celui qui venait vers elle. Son comparse réagit aussitôt, braquant une arme sur elle. Il s'effondra, lame plantée dans la tempe, tout aussi brusquement que le premier. Entre temps, le colosse de la porte était entré. L’entrave devenait, avec le temps, plus oppressante.

    Le troisième larron, effrayé par le sort de ses camarades, ouvrit le feu en direction de Ranath. Un bond, elle dégaina sa propre dague et lui creva un oeil. Le colosse était déjà à sa portée. Il lui asséna un coup de crosse violent qu'elle contra de justesse, sa dague se faufila jusqu'aux tripes du gars qui se mit à hurler comme un porc. Tous des idiots.

    Une main se glissa sous la gorge de la Mirialan et tira sa tête en arrière. Elle ne put se dégager que par la toute relative précision d’un coup de coude dans le bas ventre. Elle fit volte-face, Priar avait disparu. Pesait sur elle un poids inhabituel. Le poids d'une chaîne mentale qui inhibait ses sens. Elle se trouvait alors incapable de détecter son ennemi. Il surgit de nulle part, la frappa au visage et l’envoya au sol d'une prise qu'elle ne sut identifier.

      « Ha, je peux enfin voir à quoi tu ressembles vraiment. »

    Le masque était tombé. L'illusion n'avait pas tenu. Rien d'étonnant.

    Tandis que la Mirialan se relevait, Priar la saisit par la gorge. Elle put alors constater que les brassards du proche Humain étaient ornés de lames brutes. Il allait frapper. Elle dégaina son sabre qui vrombit furieusement, tranchant l'air devant elle. L'autre l'avait déjà lâchée et se tenait à distance.

      « J'avais raison de me méfier. »

    Il attrapa dans son dos ce qui semblait être un tube d’acier. De deux mouvements secs, il activa les lames métalliques de chaque côté du tube. Face à un Jedi, il paraissait confiant. La Sith attaqua, poussant son Djem So avec une agressivité rare. Le sabre laser s’abattit sur Priar qui para sans mal de sa simple lame métallique. Il la repoussa. Le métal rougeoyait mais n’avait pas rompu. Il retrouva rapidement sa couleur d'origine. Constatant la surprise de son adverse, le proche Humain laissa échapper un rire moqueur. Il attaqua à son tour, passant toutes les parades pour frapper encore et faire reculer la Mirialan.

    L'autre, le colosse au sol, avait fini de geindre, il se tenait le ventre d'une main, et de l'autre, levait son arme en direction du combat.

      « PRIAR ! »

    Il tira sans autre avertissement, laissant à peine le temps à son patron de s'écarter du champ. Mais la Sith n'était déjà plus là et les traits du blaster se fichèrent dans la paroi de bidons qui se mirent à fuir par les perforations toutes fraîches. Croyant, de ses yeux embués par la douleur, apercevoir l'ombre de son ennemi, il tira encore.

    L’explosion souffla la moitié du contenu du local, laissant à ses occupants le loisir de se réfugier derrière un amoncellement de caisses métalliques. Ne restait que Priar et Ranath. Ils échangèrent encore quelques prises de fer. La lame de métal céda enfin sous les coups du laser qui entailla la chair de son ennemi. Il le rendit d’un autre coup brutal dont il avait le secret. Le dos de la Mirialan heurta le mur derrière elle. L'incendie se propageait à toute vitesse, un autre groupe de bidons explosa à son tour. Il était temps de partir. Priar était hors de vue. Ranath se précipita à la sortie la plus proche. Derrière elle, une autre explosion.

    Le soleil se levait à peine. Les sirènes des secours retentissaient déjà. Avec bien peu d’adresse, la Sith se hissa sur le toit d'un bâtiment voisin et s’accroupit derrière le parapet. De là, elle observait les flammes dévorer la toiture synthétique au bout de la rue. Un premier speeder de lutte contre le feu arriva. Les drones se déployèrent, aspergeant le feu de poudre rougeâtre.

      « Il y a quelqu'un ! »

    Il ne fallut que quelques minutes aux secours pour extraire un Priar à moitié carbonisé qui se mit à jurer et à gesticuler.

      « Je vais la buter … »

    Il avait survécu. Elle l'avait laissé vivre. Sa résistance était hors norme.

    Le proche Humain se tourna dans sa direction, la Sith se fondit dans le Voile et quitta sa cachette.

    * * *


    Au moins était elle à l'heure pour son rendez-vous avec le Zabrak. Elle avait malgré tout eu le temps de prendre une douche et de se débarrasser de cette odeur de sang et de cendre. Mais l'eau chaude n’avait pas eu raison de ses blessures superficielles, notamment une éraflure sur la joue qui lui donnait un air mauvais, plus mauvais que d’habitude. Assise seule à une table de la cantina, Ranath guettait l’arrivée du Général.


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By Aldrax Kist
#33219
05:30, heure locale
Ryloth - parc d’ateliers et de petites raffineries...


Le soleil se levait à peine. Les sirènes des secours retentissaient déjà. Avec bien peu d’adresse, la Sith se hissa sur le toit d'un bâtiment voisin et s’accroupit derrière le parapet. De là, elle observait les flammes dévorer la toiture synthétique au bout de la rue. Un premier speeder de lutte contre le feu arriva. Les drones se déployèrent, aspergeant le feu de poudre rougeâtre.






8 mois auparavant… 23:30, heure locale
Nar Shaddaa - Secteur Corellien...




Tout allait bien, pour une fois… la chasse était bonne ces temps-ci, la compagnie (KIG) venait tout juste de s’installer dans leur toute nouvelle Cité Mobile Spatiale, et les commandes commençait à entrer tranquillement. Vraiment c’eut été une belle journée… et la soirée s’annonçait torride… Marak ne déambule pas de sa démarche habituel non-chalente dans les rues couvertes de lumières aux couleurs des néons fluos des quartiers chauds du secteur Corellien… il Shuffle !!

Mais aujourd’hui, Marak avait gagné le jackpot. Façon de parler. Pourtant, pas de fric, ni de matos à tester... non !, Et on parle même pas d’avoir un harem rien que pour lui, mais ça aurait été cool ! En vrai, ça aurait pu être un beau début de harem, quand l'incident est survenu.

il était là, entrain de m'intéresser à des blasters légers en vente pour offrir à son apprenti sa première arme de point, tenu par une vendeuse Zeltronne, chaude et canon à souhait. Elle arrêtais pas de me reluquer depuis mon arrivé, pourtant il était pas seul dans la place, d’autres clients auraient pu avoir besoin de conseil quant à leurs achats potentiels.. mais non la fille n’en avait que pour lui… Était-ce l’âme soeur qui venait de trouver sa douce moitié séparé depuis leur dernières vie ?... Une histoire de phéromone ?... un trip physique?... ou juste l’uniforme ! On ne saura jamais…

Marak était sur le point de faire un premier contact avec la Zeltronne… Et ce con de machin à fourrure s'était jeté sur toi en sortant de nulle part, tout content et joyeux, s’interposant du coup entre toi et ta cible. Ça se tournait autour en se frottant sur ton corps, pire qu’une danseuse de cabaret qui doit absolument conclure avec un client et lui faire les poches après une bonne baise simulé de A à Z, au risque de se faire passer à tabas par son pimp.

Disons que sur l’instant présent, l’image du mec viril venait de partir en fumée, ne sachant trop comment réagir à cette boule de poil inattendu ! Les autres clients semblaient vouloir se foutre de la gueule de Marak… 1 seul l’a fait… un crétin de Rodien qui s’était échappé un fou rire… qui se mérita pronto un coup de poing sur sa tronche de mouche… ça donna l’exemple pour les autres qui pourrait avoir envie d’en faire autant… Exception faite de la Zeltronne, qui rit légèrement, mais avec un air et une expression faciale tel que elle donna juste plus envie de l'affranchir pour assouvir ses bas instincts à volonté plutôt que de refaire le même coup qu’au crétin de Rodien !


    « Marak: Mais c’est quoi ce truc !? » demanda-t-il !

La Zeltronne répondit avec une voix douce et chaleureuse

    « Zeltronne: Ben c'est un Bondissant mon chou ! »

La Zeltronne l'avait récupéré quelques années plus tôt, expliqua-t-elle, de passage sur la planète pour livrer une cargaison, et le Bondissant s’était épris d’elle... Jusqu'à maintenant !!

    « Zeltronne: Félicitations, te voilà proprio d'une boule de poils qui semble t'adorer de manière incongrue et complètement incompréhensible. Cadeau de la maison, si tu m’accorde une faveur… »

    « Marak: Ça parle ce truc !? tu l’appels comment ? »


    « Zeltronne: Ça parle, si on veut… ça pas de bouche, mais ça sait se faire comprendre, tu verras… c’est “spécial” au début mais tu t’y feras.. »

Marak et la fille se dévisageais… l’une d’un regard félin désireuse d’avoir son morceau de viande pour bien finir la soirée, anticipation de cette faveur, l’autre d’un regard un peu désemparé… Oh mais attends, tu sens ça? On dirait que quelqu'un utilise la Force dans le coin.

    « Bouncer: Toi es gentil monsieur pas vrai? »

Okey… Gentil n’aurait pas été le premier mot qui me serait venu à l’esprit pour le décrire, mais bon… Le Bondissant, qui communique via télépathie fixa de ses grands yeux brillants, plein d'espoir, désireux d’être adopté.

    « Marak:Et c’est quoi cette faveur ? Parce que je paye pas pour avoir ça… »

    « Zeltronne: Je termine mon quart de travail dans 10 min !! … »

    « Marak: Ooooh ! Cette faveur là… »






Quelques jours plus tard...
Vaisseau personnel Black One - dans la salle d'entraînement


    « Marak:Okey… Voyons voir ce qu’on peut faire de toi… est-ce que tu as déjà un nom, ou dois-je t’en trouver un ? »

    « Bondissant via télépathie: Yuwee !! »

    « Marak:Yuwee !?… ça me va ! Alors? outre parler dans ma tête, tu sais faire quoi d’autre ? »

    « Yuwee via télépathie: Parler, planer, ressentir les émotions des gens et je peux les influencer légèrement… »

    « Marak:Tout ça grâce à la force ? »

    « Yuwee via télépathie: j’imagine ! »

    « Marak:C’est tout ce que tu peux faire où tu peux apprendre d’autre truc ? »

    « Yuwee via télépathie: Je sais pas, pour moi c’est naturelle tout ça, j’ai jamais eu à l’apprendre, je le fais c’est tout ! »

    « Marak:Oooo...key ! Faudra travailler sur ces détails prochainement... »




05:35, heure locale
Ryloth - le matin de leur rencontre, dans une chambre d'hôtel...


Marak et Yuwee se tenait l’un devant l’autre, les yeux fermés, tout deux échangeant des informations, se synchronisant sur la journée à venir… l’un comme l’autre s'apaisant mutuellement, leur rythme cardiaque battait à l’unisson… bientôt chacun d’eux lévitait un en face de l’autre, démonstration de leur concentration. Depuis leur rencontre, Yuwee s’était relativement discret au yeux de la plupart des gens, même dans l’entourage proche de Marak… et pourtant Yuwee était toujours là dans l’ombre, avec Sam surtout au début, mais depuis leur première méditation fusionnel, Yuwee s’était mis au diapason avec Marak, pour devenir un peu plus dark certe, à l’image de son hôte, mais pour la bonne cause… il aidait Marak à garder le cap, garder le morale, le conseiller dans les moments plus critiques… Yuwee avait mis du temps à s’habituer au style de mon meilleur ami… tout comme Sam à l’époque… avec le temps en apprenant toutes les épreuves traversées par le Général, Yuwee ne pouvait qu’être compatissant à son égard, malgré le fait que Yuwee n’est vu qu’un seul côté de la médaille, le point de vue de Marak uniquement…

Désormais, le duo effectuait leur Katas de routine, des attaques de Marak que Yuwee devait esquiver… c’était de loin des coups télégraphié, plus une simulation, une chorégraphie, qu’un combat, mais il reflétait la réalité, la chose à faire en situation réel de combat… Au début il bougeait lentement, comme pour mesurer l’ampleur des mouvement dans l’Espace disponible, prendre conscience de son environnement, puis lentement les enchaînements de faisait de plus en plus rapidement, à fur à mesure que leur concentration augmentait, les réflexes s’affûtaient et la vitesse d’exécution elle aussi prenait du rythme...

Une explosion tira Marak et Yuwee de leur méditation matinale... Leurs regards fûrent attirés vers une colonne de fumée...


    « Yuwee via télépathie: C’est elle ? »

    « Marak:Possible ! Elle a des fourmis dans les jambes facilement !! Mais c’est pas les criminels qui manque ici »

    « Yuwee via télépathie: On peut lui faire confiance ? »

    « Marak:Yuwee… je devine ce que tu penses… je t’abandonnerai pas… Si vraiment elle ne te plait pas… on fera la cérémonie de transfert avec Sam et tu l’épauleras dans ses épreuves à lui… et Mya prendra sa place qui lui revient…, je lui ai offert cette place, comme je t’en ai offert une également, si elle le désire, elle sera de ma Famille bientôt… Aussi bien te faire une raison tout de suite et faire de ton mieux pour bien d’entendre avec, ou juste rien lui dire, c’est toi qui voit ! »

    « Yuwee via télépathie: Je vais te protéger, c’est tout ce qui compte pour moi »

    « Marak:Mouais… on verra ! Mya est une combattante redoutable, ça fait parti de son charme tu verras… c’est sans doute moi qui devrais te protéger cette fois si tu la provoques… Allons plutôt repérer le coin… c’est une cantina pas très loin »




Le duo s’équipa… le kit du chasseur de prime, ses pistolets qui lui ont été si utile dans les bas-fonds de Taris… Sabres laser, armure médium, la veste de l’Ordre Gris, macro jumelle, datapad, comlink… Le duo se posta en hauteur pour avoir en visuel la Cantina et observait de loin avec les jumelles, anticipant l’arrivée de Ranath, mais aussi d’une possible surprise… une Jeny désireuse de prendre sa revanche… L’heure du rendez-vous arriva… il y avait toujours une chance pour que ça tourne mal… mais pour le savoir, il fallait se pointer sur place !

Marak s’y dirigea alors, sans même tenter de cacher sa présence dans la force… il arriva à bord d’un speeder assez bruyant, probablement une perte d’air dans l'exhaust de ventilation de la turbine… un problème mineur qui sonne cool, mais qui compensait par un manque de discrétion… Marak se dirigea vers la porte à double-battant, typique des cantinas de cette région… le poids de sa démarche résonnait sur le sol dallé de l’établissement…
Il entra seul, alors que Yuwee gardait ses distances, sur un point d’observation à distance télépathique, montant la garde, avant les présentations officielles… Marak inspecta la pièce centrale de gauche à droite… alors que les battants de la double-porte jouait sa petite musique grinçante ! Il avança lentement, avec assurance, vers la dame sombre… prenant place à ses côtés, un oeil sur le portes, un oeil sur la dame sombre… il demeura silencieux, l’invitant ainsi à briser la glace, après tout, on était ici à sa demande, une fois de plus !


#33245
    Le temps lui semblait ralentir alors que ses secondes devenaient des minutes. Son cœur pourtant poursuivait avec un rythme soutenu. Mais la Sith ne savait dire ce qui causait de telles palpitations, la survie de Priar ou l’arrivée imminente de Marak. Pour tromper l’impatience, elle commanda une boisson inhabituelle. Elle crut alors se rappeler que son dernier verre du breuvage avait été pris en compagnie d’Helera et que cela avait été écoeurant. Alors, privée de sa conviction, Ranath se perdit dans la contemplation du liquide piqué de brun. Quand le Zabrak approcha de la cantina, bien avant que le bruit du moteur ne parvint aux oreilles virides, les sens de la Sith s’éveillèrent. D’un regard anxieux, elle guettait la porte, mais s’attendait également à une agression surprise, juste partie remise de leur dernière rencontre.

    Le Général, bien élevé, entra par la porte. Il n'avait pas revêtu cette sale armure. Il la vit dès son entrée et vint vers elle. La Mirialan se redressa sur son siège. Les battements de son coeur en devenaient douloureux. Elle crut le sentir exploser quand enfin Marak s’assit. Il y eut un instant de silence. Il avait appris à se taire. C'était dommage. Ranath aurait aimé qu’il initiât le dialogue cette fois. Elle tenta de se montrer aussi calme que possible, mais ses mains tremblaient imperceptiblement, sans qu'elle put véritablement identifier pourquoi. Cet état lui était méconnu.

      « J'avais imaginé que tu ne viendrais pas après ce qu'il s'est passé sur Nar Shaddaa. »

    Des yeux, elle observait les traits du Zabrak, faisant courir un regard attentif le long des lignes tatouées. Elle-même ne s'était parée d'aucun tatouage, elle camouflait simplement ses iris dorés derrière les lentilles cobalt acquises sur Mirial et portait un chignon tressé réalisé avec flegme.

    Il fallait dire quelque chose sur cette histoire.

      « Je pensais que ta présence aiderait Jeny. Mais quand elle a commencé à douter de moi également, je n'ai pas eu d'autre choix que de la rassurer. Tu comprends ? Avec ton armure tu ne risquais pas grand chose. »

    C'était maintenant la Mirialan qui avait besoin d'être rassurée. Tu comprends ? Tu es fâché ? Elle l'avait attaqué sans crier gare, il avait de quoi être fâché. Il imaginait peut-être encore faire face à cette folle furieuse à qui il avait avoué, sur Taris, ses sentiments pour Mya. La Sith appréhendait une réponse négative. Elle avait toujours espéré que, quoi qu'elle fît, Marak la comprendrait. Si toutefois elle s'était trompée, elle repartirait aussitôt. Tuer Priar d'abord, puis quitter Ryloth et ne plus jamais songer au Zabrak. Oublier serait facile, croyait-elle.

      « Elle aurait fui. Au moins, elle va rester avec moi. »

    Ranath s’entêtait finalement à garder la louve près d'elle. Après l'avoir ignorée, abandonnée, après avoir tenté de la chasser, de la confier à Marak, elle s'était faite à l'idée qu'elle ne se débarrasserait pas si facilement d'elle. Et elle se révélait si dévouée… c'était effrayant.

    Avec une pointe d’anxiété dans le regard, la Mirialan guettait les réactions du Général. Quelques mots suffiraient à calmer l'angoisse qui l’habitait depuis dix jours, encore fallut-il qu'il vint à choisir les bons. Une maladresse pouvant entraîner bien des complications.
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By Aldrax Kist
#33484
Marak était assis devant elle, exprimant un non-verbal attentif à la Mirialan, une stature décontractée, le regard pas trop insistant, se promenant en alternance entre le contact des yeux, et la verdure de sa peau… et des égratignures récentes…

    « Ranath: J'avais imaginé que tu ne viendrais pas après ce qu'il s'est passé sur Nar Shaddaa… »

    « Marak: … Je suis là ! »

    « Ranath: ...Je pensais que ta présence aiderait Jeny. Mais quand elle a commencé à douter de moi également, je n'ai pas eu d'autre choix que de la rassurer. Tu comprends ?... »

    « Marak: … Je comprends… et t’en prendre à moi… était la chose logique à faire, Cependant… »

    « Ranath:... Et avec ton armure tu ne risquais pas grand chose ! … Elle aurait fuit. Au moins, maintenant, elle resterras avec moi. »

    « Marak: … cependant… malgré toute la considération que j’ai pour Jeny, aujourd’hui c’est pour toi que je suis venu… Comment vas-tu ? »

À cette question, Marak déposa ses mains sur le table… étirant l’une d’elle paume vers le haut, cherchant à aller à la rencontre d’une homologue féminine… Il n’avait qu’une seule envie, c’était de réussir une fois de plus à lui voler un autre baiser… qui en fin de compte, qu’elle lui aurait offert de son plein gré… mais la table posais obstacle, quoique… elle pourrait servir d’accessoire plus tard… mais les autres clients, le barman…tout ce public indiscret, aiguisa sa patience, se contentant de lancer des invitations aux rapprochements…

Ses pulsations cardiaque étaient toujours sous contrôle, rien ne servait de s’emballer, du moins à ce stade-ci, ni à aucun stade d’ailleur… mais plutôt d’apprécier le moment présent en sa compagnie, et tout mettre en oeuvre pour créer un souvenir le plus inoubliable, ne sachant si telle occasion se représenterait de si tôt… il fallait en profiter au mieux… les enfants, en principe, ne devraient pas être en mesure d’avoir la chance de ruiner cette étincelle naissante entre les deux prétendants… Mais c’est souvent quand on les évoquent, pensant être à l’abri, que les emmerdes débarquent !
#33527
    Comment vas-tu ?

    Ranath se trouva surprise et ne le cacha pas. Qui demandait ça ? Depuis combien de temps on ne lui avait pas posé cette question ? Elle hésita. Il y avait cette main devant elle, paume vers le ciel, qui attendait. Qu’attendait-elle ? Qu’on la prenne ? La Mirialan tendit la main à son tour, retenant son geste d’abord, puis posant ses doigts sur ceux de Marak.

      « Ça va … bien, je crois. »

    À part le petit accrochage du matin … Mais très vite elle revint à la confrontation qui avait eu lieu sur Nar Shaddaa.

      « Et Sam ? Il a dû être choqué par son face à face avec Jeny … ça va ? »

    Elle ne savait plus, de ses pensées, laquelle était la plus importante. Elle voulait poser mille questions. Des banalités pour la plupart. Fallait-il vraiment perdre du temps avec ça ? Le Zabrak finirait bien par demander pourquoi on l’avait fait venir sur cette planète pourrie. Eh bien … Ranath n’avait pas la réponse. Elle n’en savait rien. Dans la précipitations de la fuite, la dernière fois, elle avait donné rendez-vous au Général, pour le simple plaisir de le revoir. Elle avait beaucoup à se faire pardonner. Deux fois déjà elle l’avait abandonné, laissé en plan.

      « Tu ne m’en veux pas ? »

    Elle était inquiète, ça ne faisait aucun doute. Son regard se promenait sur le visage du Zabrak, incapable de s’ancrer et encore moins d’affronter directement son regard à lui. Son coeur commençait à peine à se calmer.

      « Tu as fait quoi pendant ces dix jours ? »

    Oui, vraiment des banalités. La Mirialan avait perdu de son assurance. La situation était inédite. Une situation banale. Elle en avait déjà vécu, bien évidemment. Elle se souvenait de son dernier séjour sur Dargul, avec Isabo. Que des banalités. Mais cet échange-ci, aussi banal fut-il, avait quelque chose de stressant. Il y avait un enjeu, oui, Ranath ressentait le poids d’un enjeu. Elle tenait à Marak. Il était important qu’il tint à elle en retour.

      « Ça va ? »

    Ils discutèrent un moment, peut-être plusieurs heures. La Mirialan trouva le moyen de se laisser rassurer, jusqu’à confier sa seconde main au Zabrak. La conversation en vint finalement aux événements du matin.

      « J’ai commis une erreur tout à l’heure. Je me suis fait un nouvel ennemi et je l’ai sous-estimé. »

    Elle raconta brièvement son aventure, sans pour autant mentionner l’objet de la transaction. Elle décrit Priar, son incroyable résistance, et son arme, qui avait fini par rompre sous les coups de sabre répétés.

      « Il est toujours en vie. »

    Elle haussa les épaules. Ce point là ne l’inquiétait pas davantage. Au plus, c’était fâcheux, pas un véritable problème en soi.

      « Tu as faim ? »

    Pourquoi ne pas chercher un autre endroit pour partager un repas ?
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By Aldrax Kist
#33647
    « Marak: Comment vas-tu ? »
    « Ranath: Ça va … bien, je crois. »

    « Ranath: Et Sam ? Il a dû être choqué par son face à face avec Jeny … ça va ? »
    « Marak:Sans doute que oui… il a rarement eu l’occasion de faire l’étalage de ses pouvoir en dehors de l’entraînement, ça dû le fouetter un peu… mais je ne m’en fais pas trop… il apprend vite et il est coriace en plus d’être rusé… Il n’a même pas 12 ans, et il n’a même pas atteint son premier plateau d’évolution… il stress… mais se contrôle de mieux en mieux… »

Si au départ il rechigna à le prendre sous son aile… imposé en quelque sorte par la volonté d’un holocron, détenu par Ranath justement… Aujourd’hui, on pouvait voir dans ses yeux le reflet de la fibre paternelle s’être développée aux fils des expériences que le duo père-fils exploraient ensemble…

    « Ranath: Tu ne m’en veux pas ? »
    « Marak: Non ! … quoique, je suis curieux de voir où toutes ces péripéties vont nous mener, tous ces rendez-vous mysterieux, avec toutes ces surprises qui viennent avec ! »

    « Ranath: Tu as fait quoi pendant ces dix jours ? »
    « Marak: … … un peu de recrutement, un peu d’argent, de la méditation, de l’entraînement, assurer la gestion à distance de mon entreprise, tout pour garder l’esprit occupé... pas que je suis contre… mais 10 jours… ça été long ! Surtout après ne s’être que croisé sur Nar Shaddaa… fallait que je fasse quelque chose de ma peau … »

Ce n’était qu’une demi-vérité… quelques détails d’une certaine soirée étaient passées sous silence

    « Ranath: Ça va ? »
    « Marak: Oui… maintenant ça va… »

    « Ranath: J’ai commis une erreur tout à l’heure. Je me suis fait un nouvel ennemi et je l’ai sous-estimé. »

Était-elle déjà au courant de ce qui s’était passé sur Nar Shaddaa ? ou parlait-elle de quelque chose d’autre !? dans les deux cas… essayons de s’en sortir avec une réponse qui sonnera bien dans les deux cas ! Juste pour prévenir le coup…

    « Marak: Tout le monde en fait des erreurs... mais je m’en suis douté… j’ai cru ressentir quelque chose tout à l’heure »

Puis elle raconta sa première aventure du jour… Fiew! On est pas encore totalement grillé… j’dis pas quand pendant 6 mois pas de nouvelle… elle peut rien dire contre… mais là entre deux rencontre à 10 jours d’écarts… c’est jouer avec le feu, un peu !

    « Ranath: Il est toujours en vie. »
    « Marak: Venant de toi… c’est soit qu’il méritait de vivre, soit pour laisser un message clair au véritable coupable… je me trompe !? Faut s’attendre à se faire pourrir l’ambiance plus tard par ce type !? »

Ne sortez jamais sans votre sabre, disait-elle… Pas qu’on soit sans défense si on faisait autrement, mais pourquoi courir le risque !? Et Marak se faisait un point d’honneur de traîner les siens partout, légal ou pas. Ceux qui voudrait, ou pourrait, sensitif ou pas, l’en empêcher n’était pas sur place… La seule embûche aurait été quelqu’un d’aussi entraînée que Ranath, ou elle-même… mais dans les deux cas il était sûr de ne pas avoir à confronter personne

    « Ranath: Tu as faim ? »
    « Marak: Toujours ! »

Pourquoi ne pas chercher un autre endroit pour partager un repas ? L’idée était bonne, peu importe dans quel sens on pouvait tourner la question !
#33688
      « Viens. »

    Ils quittèrent la cantina. Ranath avait abandonné sans mal la boisson immonde qu’elle avait commandé en arrivant. Ils se dirigèrent tous deux en direction de l’astroport, sa proximité assurait une activité certaine et la présence de nombreux établissements de tous genres. Cantina, boutiques, maisons closes. L’ambiance ici était effervescente. Sur le chemin, on essaya de leur vendre, à la volée, tout un tas de produits douteux. La Sith ignora les invitations, jusqu’à trouver une échoppe de rue qui proposait plusieurs plats réputés ‘typiques’. Chacun commanda ce qui lui sembla le plus appétissant, ou le moins effrayant. Puis ils s’éloignèrent de la foule et de son insupportable brouhaha pour gagner des environs de la ville moins étouffants.

    C’est là que les complications revinrent à la charge. Plusieurs heures avaient passé depuis que Marak avait rejoint Ranath. Il semblait n’y avoir personne ici. Pourtant, à travers la foule, on les avait suivis jusqu’ici, et l’effervescence avait suffi à camoufler les ennuis approchant. Ils étaient cinq, et armés. Ils s’imposèrent au duo, lui barrant la route. La Mirialan n’en reconnut aucun d’eux, impossible de dire alors ce qui les amenait. Mais alors qu’elle observait le groupe, elle remarqua que l’un d’eux tenait fermement l’une de ces armes mystérieuses dont la lame pouvait contrer le laser d’un sabre.

      « Ce sont eux, mon erreur du matin. »

    Ranath et Marak échangèrent un regard. Les yeux de la Sith n’exprimait que son envie de meurtre. Elle n’attendit pas l’accord du Zabrak pour dégainer une dague et se ruer sur l’homme qui portait l’arme anti-laser. Les autres tiraient déjà dans sa direction, ainsi que dans celle du Général. Tous avaient suivi un entraînement performant, des tueurs dans l’âme, mais aucun n’était en mesure de tenir tête aux deux sensitifs. La quadruple exécution fut rapide. Au terme d’un affrontement honteusement déséquilibré, la Sith s’approcha du dernier survivant. Elle s’accroupit à côté de lui. Il gémissait continument, souffrant de l’entaille qui lui avait rompu les ligaments des genoux.

      « Où est Priar ? »

    Mais il n’était déjà plus en mesure de répondre. Elle eut beau lui planter violemment sa dague dans le torse et triturer lentement la plaie, il ne répondit pas. La seule présence de Marak encouragea Ranath à achever son souffre douleur. Elle se releva après avoir ramassé l'arme qui l'intriguait et se tourna vers le Zabrak, elle affichait un air désolé.

      « Je pense qu’on en croisera d’autres … »

    Le soleil rejoignait l’horizon, la nuit tombait doucement. La Mirialan aurait du mal à se détendre après ça. La colère de son échec était certaine, et la frustration de gâcher ce peu de temps avec Marak n’aidait pas. Elle n’avait pas envie de passer toute la nuit à chercher Priar. Mais avant qu’elle ne put exprimer ce qu’elle avait sur le coeur, une sirène retentit tout proche. Quelqu’un avait dû assister au conflit et prévenir les autorités. La Sith attrapa la main du Zabrak et l’entraîna loin des cinq cadavres. Le temps de s’assurer d’avoir mis une bonne distance avec la scène du crime, la nuit était tombée.

    Ils marchaient tous deux vers une destination aléatoire.

      « Je suis désolée, nos rencontres n’ont jamais rien de normal. »

    Un pas après l’autre, elle se rapprochait un peu plus de lui.

      « Et j’avoue que je ne comprends pas bien pourquoi je te plais. »
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By Aldrax Kist
#33831
    « Ranath: Je suis désolée, nos rencontres n’ont jamais rien de normal. »

Une rencontre normal…. c’est quoi ça finalement !?... Marak fît simplement un signe d’approbation de la tête qui donnait raison à Ranath, accompagné d’un demi-sourire, visible du coin de la lève… Mais en même temps… une rencontre, «normale», c’est jugé trop souvent, tellement ennuyeux pour des gens comme nous, qui en comparaison avec la majorité de la galaxie, les êtres sensibles sont souvent confrontés à des phénomènes qui dépassent souvent les capacités des non-sensibles, sans vouloir les diminuer pour autant…

Un mâle, alors que Marak ce citait lui-même en exemple dans sa propre réflexion !, Un être, soi-disant, supérieur à la moyenne, doué d’un talent certain…
Un être sensible à la force, forgé dans une éducation endoctrinant le développement de cette connection…
Un Chevalier, un champion, représentant ceux qui ne peuvent se défendre, se battant au nom de ceux-ci, moyennement contrepartie… crédits, respect, gloire, ou mieux encore…
Un Demi-Dieu, règnant sur son domaine, néanmoins dépendant d’elle, de la confiance qui lui est accordé



MAIS… Aussi rare soient-ils, les doux moments de quiétude et de silence resterons toujours les bienvenus, du moins c’était le cas pour Marak, prendre le temps de vivre et goûter à la vie, faire comme le petit peuple qui s’y réfugie pour fuir l’ennui... Un pas après l’autre, elle se rapprochait un peu plus de lui.


    « Ranath: Et j’avoue que je ne comprends pas bien pourquoi je te plais. »

Marak ouvrit son bras, en guise d’invitation, pour qu’elle pénètre dans son espace vitale. Il alla réfugier sa main paluche à la base de sa nuque, caressant de ses doigts son cuir chevelu, puis lentement sa main descendait tout en caresse vers la clavicule, l’épaule, le bras… quitta le membre vers son tronc, la hanche… et la ramena tout doucement vers lui pour lui faire face… Son autre main alla se joindre à cette hanche, cette appui si invitant pour cette main en approche, pour doucement glisser plus bas, d’un geste vif et tout en contrôle, il agrippa les fesses de Ranath pour la soulever de terre, ses mains continuèrent leur descente encore un peu dépasser le grand fessier pour guider les jambes dans ce bref moment d'apesanteur, alors qu’instinctivement ses bras allèrent s'agripper au cou du colosse pour conserver son équilibre. Ils étaient maintenant face à face, nez à nez, les yeux dans les yeux, son front apposé au sien !

    « Marak:Ce n’est pas juste une question de plaire, enfin si un peu ! Mais surtout de pouvoir être qui on est vraiment ! Ne pas avoir à toujours filtrer ses émotions. Avec, la plupart des gens, les dirigeants de l’OG, ce n’est pas possible, Marak est un personnage, une quasi-légende vivante !...Avec Yuwee, avec Sam, il y a une connection particulière qui permet cela, et avec toi, c’est un peu le même phénomène, je peux me permettre d’être qui je suis… de prendre le temps, de vivre, de t’aimer, tel que tu es. »
#33934
    Ils n’avaient pas été suivis, et ici il ne semblait y avoir personne. Marak en profita. Alors qu’ils marchaient tous deux côte à côte, il prit les devants et lui barra la route. Il se tenait face à elle. Elle s’apprêtait à râler. Mais d’une prise inconvenante que la Mirialan n’eut pas le temps de contester, il la souleva du sol. Machinalement, Ranath glissa ses bras autour du cou du Zabrak et laissa ses jambes prendre fermement position sur ses hanches. Il la portait ainsi sans effort apparent. Plus question de le réprimander. La jeune femme en avait le souffle coupé. Lui, parla de Sam, de Yuwee …

    Qui est Yuwee ?

    Ça n’avait pas d’importance. Elle n’entendit pas ce qu’il avait à dire. Elle écoutait le son de sa voix, qui couvrait le brouhaha ambiant de la ville, mais les mots n’avaient alors aucune sorte de signification. Dans sa cage d’os, le coeur de Ranath martelait sans relâche. Elle ne touchait plus terre. Le monde autour d’elle avait disparu. Le Zabrak l’avait arrachée à la réalité de Ryloth. Il n’y avait plus que lui, si près d’elle, à peine éclairé par la lumière vacillante des vieux lampadaires crasseux. Et ce coeur, qui la poussait toujours un peu plus avant, à la rencontre des lèvres de Marak.

    Comme pour s’assurer qu’elle ne fuirait pas encore, le Général resserra son emprise, passant une main dans le dos de la Mirialan. Ainsi, elle se tenait encore plus près de lui, prisonnière de ses bras, à l’abri de tous les dangers. Pas question de fuir alors. Et comme pour signifier qu’il ne se contenterait pas cette fois de la surprenante timidité de Ranath, le Zabrak donna à ce baiser une intensité intrusive qui fit bondir le coeur de la jeune femme. Elle était dépassée par ce qui arrivait, son émotion la submergeait, et ce n’était qu’un baiser. Son deuxième, en toute une vie.

    Aussi surprenant que cela pût lui paraître, le dos de la Mirialan toucha le mur. Elle n’avait pas conscience d'avoir été si près dudit mur quand ils avaient cessé de marcher. Et elle n’avait pas conscience que le Zabrak s’était déplacé tandis qu’il la serrait contre elle. Voilà maintenant qu’elle était piégée, paniquée de constater qu’il avait désormais les mains libres et qu’il les faisait courir sur elle en caresses voluptueuses. Mais il ne l’avait pas posée pour autant, les jambes de Ranath enserraient toujours les hanches de Marak. Et si la situation, et surtout l’appréhension de ce qui arriverait ensuite, la paralysaient, elle le suppliait silencieusement de ne pas arrêter, poursuivant ses lèvres à chaque fois qu’elles semblaient s’éloigner.

    Lui, irradiait de désir. Et elle aussi. Et bien qu’elle n'eût jamais été confrontée à pareille sensation, elle l’identifia d’instinct. Ici, dans la rue, hors des halos de lumière des lampadaires grésillant, ils étaient à l’abri, dans l’obscurité de la nuit. Le tableau avait-il de quoi satisfaire le Zabrak.
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By Aldrax Kist
#34043
Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer.


    « Marak:T’es sûre... que tu veux faire... ça ici ? Allons... chez-moi, on sera... tranquille ! »

.. avait-il pu marmonner aux fils de plusieurs baisers où Ranath ne cessait de revenir à la charge à chaque tentative de Marak de placer un mot… Ce n’était pas comme ça qu’il s’eut imaginé conquérir une femme de ce calibre, au détour d’une rue et d’une ruelle sombre, mais bon chacun ses fantasmes ! Malgré tout, Marak insista, voyant à quelques 100 mètres plus loins une affiche supposant la location d’un gîte pour la nuit… ne serait-ce que pour s’éviter le sol sablonneux… c’est sale, irritant et ça s’infiltre partout…

Ranath ne toucha jamais le sol… Marak la trimballait, toujours ses jambes bien ancrées aux hanches, les bras autour de son cou… Les deux s’échangeaient des baisers alternant les lèvres et le cou de l’autre, histoire de voir où Marak posait les pieds, aurait pas fallu endommager la cargaison si précieuse en ces temps de désirs intenses. À peine entré dans le lobby, comprenant très bien de quoi il en retournait, Marak reçu sa clé, sans devoir arrêter sa démarche, en échange d’une donation qui devait couvrir pour la chambre, la discrétion de leurs réels identités, et des inconvénients sonores qui pourraient survenir au cours de cette nuit d’apparence paisible et silencieuse…

Le duo entra dans la chambre, pas très luxueuse, assez rustique, mais amplement fonctionnel avec tous les équipements requis, lit, combo bain avec l’option douche téléphone, une panoplie de serviettes assorties aux couleurs terreuses… elles étaient là pour leur utilité plus que pour l’esthétique… sinon quelques meubles standards, bureau, mini-frigo faiblement garni, une écran avec l’holonet, et la clim fonctionnel, pour faire changement !

Marak referma la porte derrière lui d’un léger coup de talon, s’assied au pied du lit et s’allongea doucement, laissant Ranath dominer sa montagne de muscle, se laissant porter au gré des désirs de la Dame sombre… Jusqu’au moment où elle sembla ralentir dans son élan, peut-être une hésitation… une opportunité pour Marak de l’initier à ses mains expertes, conquérir une territoire jusqu’alors inconquis, blessée, tailladée, brulée… peut-être! mais jamais abandonnée ou soumises à ce point… Marak échangea de place avec son amante… Ranath se retrouvait étendue sur le lit, sur son dos, tandis que Marak s’installa à sur son flanc agenouillé au sol tout juste à côté d’elle…


    « Marak:Détends-toi, respire profondément et laisse-toi guider par mes pensées, et je te ferai découvrir une nouvelle facette de toi-même que tu ignores depuis toujours… fais-moi confiance ! »

Normalement c’est toujours quand on spécifie de faire confiance… que le doute et la méfiance se pointe le bout du nez ! Cependant, Marak ne fit rien de soudain à priori, il ne fit que s’installer confortablement en position de méditation aux côtés de Ranath, qui demeurait étendue, avec tout ses vêtements, toujours aussi brûlante de désir, le fait qu’il ne la touche pas comme elle l'appréhenda, la déstabilisa quelque peu… ce qui la résigna à se conformer aux instructions...

Marak allait dévoiler à Ranath, un talent de la force
obscur que peu d’être sensible ou non-sensible à la force est pu subir. Marak fût conçu pour mener une vie de gladiateur, mener des troupes au combat, un survivant, pas nécessairement le plus dévastateur, nombre de ses rencontres du NOJ ou des Sangs-Purs était plus fort que lui… Mais Marak savait encaisser… mais cachait bien ancré au fond de lui, ce petit talent farouchement imprégnée de romantisme. En fait, c’est carrément de la torture comme concept… mais en bien ! Et Ranath en était la victime !

Lentement Marak patienta contempla avec les yeux de la force le corps de Ranath, jusqu’à ce qu’elle se conforme aux instructions… puis initia lentement une douce étreinte, imperceptible au non-initiés… l’immobilisant partiellement, ancrée au matelas… comme si deux mains fantômatique émergant du matelas la retenait sur place…

Au début c’était en toute simplicité, des mains fantomatique s’ajoutaient, se promenaient un peu partout sur son corps… tout en caresse à plusieurs endroits simultanéments, chaque mains additionnelle créais un nouvel effet, comme une douce mélodie auquel s’ajouta des instruments un à un pour créer un tout. Puis lentement, les mains se firent plus exploratrices, plus intrusives, comme si on lui caressait les seins, les fesses, le dos, les jambes de douces caresses simultanées… puis finalement Marak senti arriver ce qu’il attendait patiemment avant de passer à l’étape suivante…

D’abord, une première bouffée de chaleur, ensuite le coeur qui palpite légèrement, signe qu’elle est prête… des tiraillements dans le bas du ventre… le bassin de la Mirialan qui s’active par de léger mouvement… S’ajouta ainsi l’ultime supplice, certaines des mains d’étreintes lentement convergèrent vers l’entre-jambes de la victime… alors que d’autres demeuraient à leur positions, qui accessoirement entretenait une procuration de plaisir à la dame sombre. Lentement les mains écartèrent les jambes de la cible, pour de meilleures sensations… 1 mains pour chaque seins, où les pointes des mamelons était constamment stimulées, et 1 mains pour chaque fesse qui massaient leur zone assignée. La main qui géra l’entre-cuisse vagabondait de caresses… tournant autour de l’objectif, s’approchant de plus en plus à chaque passage au vif du sujet, laissant le loisir à la dame de découvrir et de profiter de cette nouvelle expérience, car rien ne pressait pour Marak, il avait encore le contrôle de ses pulsions, plus il attendrait le contact charnel, meilleur serait leur union… La nuit était encore jeune !

Au bout d’un moment, Marak senti l’excitation de sa compagne augmenter drastiquement… jusque là silencieuse… elle brisa ce silence, ajoutant des vocalises à cette torture sexuelle mélodieuse, dont Marak battait la mesure ! Le corps de Ranath commençait à s’agiter de plus en plus… tranquillement Ranath arriva au bout de cette tolérence, de la résistance à se laisser aller… Marak redoubla d’ardeur… devenant plus insistant à caresser les zones sensibles de l’entre-cuisse… Marak improvisait la mélodie, il y allait au son… le pouce sur le clito contrôlait les aigus, les 2 doigts fantomatiquement introduit à l’intérieur de son sexe gérait les notes médianes… et Marak lui fredonna la basse pour compléter l’accord… jusqu’au moment culminent du point d’orgue, où combinaison de cri de jouissance, de contorsion du corps suivi de spasmes dans le bas du ventre, comme ces crampes qu’on réussi à éviter, mais qu’on sait qu’elles vont reprendre de façon incontrôlées, et finalement la note tenue fît une descente chromatique parsemée de trémolo, qui fit sourire Marak…

Tranquillement Marak relâcha son emprise envers son amante… Elle était toujours habillée, pourtant elle n’avait pas rêvée, comme elle aurait pu s’y attendre au départ, car elle était bel et bien mouillée, son corps encore tout excité… vestiges de son orgasme, orchestré d’une main de Maître, par le «Général»


    « Marak: Alors !? ça t’as plu ? »

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«Telle est la nature de l’univers… on lutte contre elle, on la combat, on la renie, mais sous notre apparence d’équilibre, la vérité c’est que nous sommes… COM-PLÈ-TE-MENT hors de contrôle !... la causalité.. pas moyen d’y échapper, à jamais asservi !»
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