L'Astre Tyran

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Monde d'origine des célèbres Twi'lek, Ryloth est un monde rocailleux dont l'une des faces est perpétuellement exposée au soleil tandis que l'autre reste toujours dans l'ombre. Important carrefour de contrebande, le monde est également l'unique producteur du Ryll, une épice illégale dans la plupart des mondes de la Nouvelle République.
Gouvernement : Nouvelle République - Empire ?
#34069
    Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer.

    Ou pas, j’en sais rien ^-^



    Confiance. Et il se détacha d’elle. Loin de la confiance, un début d’incertitude. Et une déception. Pourquoi tu t’éloignes ? Confiance. Elle avait commencé par se relever, suivant le mouvement du Zabrak, mais se résigna. Si Mya n’avait jamais connu d’intense désir physique, elle avait également été épargnée de la frustration qui l’accompagnait généralement, jusqu’à ce jour, où l’un après l’autre l’avaient assaillie. Marak aurait peut-être dû se contenter de saisir sa chance au pied d’un lampadaire, plutôt que de temporiser jusqu’à la chambre pour s’adonner à l’exercice d’artifices aux résultats incertains.

    Le Zabrak choisit, pour initier le contact, l’instant où Ranath détourna le regard. Elle crut d’abord qu’il était revenu à ses côtés, mais constata d’un simple coup d’oeil qu’il n’avait pas bougé, et que seul son esprit exerçait son emprise. D’incompréhension, elle fut d’abord tentée de résister. Confiance. Mais la pensée toujours présente de Marak l’apaisait, et elle accepta finalement l’expérience. Chaque sensation, chaque réaction, était inédite. L’aspect immatériel de ce contact à la fois léger et oppressant dérangeait néanmoins. Et chaque nouveauté appelait une multitude de questions muettes. Si bien que la jeune femme éprouva une difficulté particulière à accepter de se laisser submerger par son émotion.

    Paupières closes, Ranath contrôlait et contraignait ses réactions, certainement trop pudique pour apprécier pleinement ce qui lui était offert. Elle concentrait ses pensées sur la présence de Marak, qui se tenait juste là, à côté d’elle. Et à mesure qu’elle renforçait son lien avec lui, elle percevait qu’il était entièrement tourné vers elle, et qu’il était partout. Impossible alors de se contenir davantage. Toute l’œuvre du Zabrak n’était plus perçue que comme une caresse unique et brûlante, insistant jusqu’à saturation des sens, et enfin, la libération. Paroxysme de la tension nerveuse, musculaire et émotionnelle, attendu depuis le commencement, redouté, désiré. Un sentiment de complétude absolue. Elle voulut tout d’abord que cela ne s’arrêtât jamais, puis se trouva prête à supplier afin de tout stopper, mais au moindre relâchement, regretta que cela ne dura pas davantage, suspendue entre deux états. Finalement, à bout de souffle, la Mirialan obtint grâce et Marak la lâcha.

    Machinalement, toujours allongée sur le dos, Ranath cacha de ses mains ses yeux clos, et jambes pliées, ramena ses genoux l’un vers l’autre. Au terme de plusieurs secondes de silence, la voix de Marak lui parvint. La jeune femme se décida en fin de compte à ouvrir les yeux. Un mélange de gêne et de satisfaction. Elle se redressa, assise sur le lit.

    Plu ? Oui. Non. Peut-être.

      « Oui. »

    Évidemment.

      « Mais … »

    Fallait-il dire ce genre de choses. Fallait-il être honnête en cette circonstance.

      « … j’aurais préféré que ce soit toi. »

    Ranath ne s’était pas attendue à une telle expérience. Depuis sa rencontre avec Marak, et le constat d’un désir charnel croissant, la Mirialan n’avait toujours imaginé que le plus classique des ébats. Et en définitive c’était peut-être cela qui lui faisait véritablement envie encore à l’heure actuelle. Quelque chose de banal, de normal. Il n’en fallut pas plus néanmoins pour faire revenir le Général auprès d’elle. Il la débarrassa de ses vêtements avant de se défaire des siens. Et ils s’allongèrent tous les deux.

    Il l’embrassa tandis que ses mains couraient sur la peau d’émeraude. La Mirialan n’osait plus bouger. Avec douceur, il se rapprocha, le plus près possible. Le moindre de ses gestes déclenchait chez Ranath des frissons d'appréhension et paradoxalement de désir. Dans un élan de courage, elle passa finalement les bras autour du cou du Zabrak qui se tenait au-dessus d’elle et retint son souffle alors qu’il lui donnait précisément ce qu’elle avait demandé.

    * * *


    Dehors, il faisait nuit noire. Même les lumières des lampadaires avaient fini par s’éteindre. La Mirialan coupa l’eau de la douche, qu’elle avait trouvé trop froide après ce qu’il venait de lui arriver. Elle s’enveloppa d’une serviette moche et rugueuse mise à disposition des locataires et revint dans la chambre où Marak l’attendait. Elle s’assit près de lui, sur le lit.

      « Ça va ? »

    Un sourire discret traînait sur les lèvres sombres de la jeune femme.

      « Tout à l’heure tu as parlé de quelqu’un. Qui est Yuwee ? »

    Ranath songeait à cette femme que lui avait montré le Zabrak lors de leur rencontre sur Taris. Elle semblait être la source d’un souvenir triste.
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By Aldrax Kist
#34135
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Elle ne s’y attendait pas de cette manière, elle appréhendait quelque chose d’autre, cela pouvait se sentir dans l’atmosphère… ainsi il demanda si elle avait appréciée...

    « Ranath: Oui…mais j’aurais préféré que ce soit toi. »

Si tu savais… ce n’est qu’un réchauffement très chère ! Il n’en fallut pas plus pour faire approcher le Général dénudé de sa carapace, auprès de la dame sombre. Il la débarrassa de ses vêtements avant de se défaire des siens, découvrant ainsi plusieurs vestiges de son passé empreint de violence, s’allongèrent tous les deux, côte à côte, se faisant face l’un à l’autre...

Ils s’embrassèrent, tandis que ses mains couraient sur la peau d’émeraude. La Mirialan redécouvrit, avec l’approche physique classique, les caresses, les baisers, les petits coup de langue ça et là parcourant ses seins, les papillion qui s’agitent de désirs charnel dans le bas du ventre, si arden qu’elle n’osait plus bouger. Avec douceur, il se rapprocha, le plus près possible, provoquant un contact de peau à peau. Le moindre de ses gestes déclencha chez Ranath des frissons d'appréhension et paradoxalement de désir. Dans un élan de courage, elle passa finalement les bras autour du cou du Zabrak qui se tenait maintenant au-dessus d’elle, croisa également ses jambes de nouveau à ses hanches et retint son souffle

Il y allait doucement, sans brusquer, le calme avant la tempête. Les deux organes s’apprivoisaient avec de douces caresses, qui provoquaient de part et d’autres des réactions… Lentement la gardienne de la porte du “Palais de Jade” laissa tomber une à une ses défenses, abandonnant la sécheresse désertique de la solitude, laissant entre-voir légèrement la cours intérieur du Palais de Jade, un oasis, un havre de paix, un sanctuaire… pour qui savait ouvrir les portes… lentement Marak lui présenta [î]”Le Maître des clés”[/i], fier et dur de sa pleine expansion, pour lentement présenter ses respects au Gardien du Palais, lui offrant caresses, louanges, observant du coin de l’oeil cet oasis fertile où il serait bon de s’installer... tout ça histoire de gagner sa confiance, jusqu’à ce que finalement, elle l’invite à entrer, mais il n’en fit rien, pas tout de suite entouka… il prenait son temps, jouant de diplomatie, empruntant chaque détour possible pour faire durer le plaisir de l’invitation et ce jusqu’à ce qu’elle supplie, et ce ne fût qu’à ce moment précis, qu’il entra dans le palais de jade, lui donnant précisément ce qu’elle avait demandée.
* * *

Dehors, il faisait nuit noire, les lumières des lampadaires avaient fini par s’éteindre. Ranath sortait de la douche, qu’elle avait trouvé trop froide après ce qu’il venait de lui arriver. Elle s’enveloppa d’une serviette moche et rugueuse mise à disposition des locataires et revint dans la chambre où Marak l’attendait. Elle s’assit près de lui, sur le lit.


    « Ranath: Ça va ? »

Un sourire discret traînait sur les lèvres sombres de la jeune femme, alors que Marak contemplait des yeux son royaume, un simple petit hochement de tête répondi à sa question positivement

    « Ranath: Tout à l’heure tu as parlé de quelqu’un. Qui est Yuwee ? »

Ranath songeait à cette femme que lui avait montré le Zabrak lors de leur rencontre sur Taris. Elle semblait être la source d’un souvenir triste. Ce fût au tour de Marak d'afficher un rictus du coin de la lèvre

    « Marak:Yuwee… c’est ma nouvelle addition à mon équipage… une créature sensible à la force qu’on appel un bondissant ou un Bouncer, me souviens plus le terme exacte… pendant mon séjour sur Nar Shaddaa je me suis retrouvé en sa présence, entre deux contrats en cherchant à passer le temps. Elle appartenait à la proprio d’une échoppe quelconque, et depuis qu’elle m’a aperçue… elle me suit partout. Si tu prêtes attention, tu devrais sentir une présence qui nous observe de loin... C’est elle ! Paraît qu’historiquement les Bouncers qui se lient avec des jedis, c’est souvent en lien avec une prophétie… Si je me fis à la proprio de l’échoppe, ou bien c’était que du bluff de sa part »

    « Yuwee via télépathie: C’est bon là je peux venir ? »

    « Marak via télépathie:Attends ! »

    « Marak:Tu veux la voir ?... ou on se fait un deuxième tour avant ? on a encore plusieurs heures avant le lever du Soleil… Y’a encore pleins de positions que t’aimerais expérimenter j’en suis sûre! »
#34216
    En entendant parler de Yuwee, la Dame Sombre se leva pour se poster près de la fenêtre. Son regard explorait les alentours, la rue plongée dans la nuit artificielle de la ville souterraine, et son esprit cherchait le bondissant. Marak avait raison, il était là, discret. Le sourire de la Sith s’était mué en moue contrariée.

      « Elle te suit partout … »

    Toujours vêtue de sa serviette, Mya pivota vers le Zabrak. Elle revint près de lui mais cette fois ne s’assit pas, le toisant de sa hauteur, lui sur le lit. Son coeur se trouvait saisi d’un nouveau sentiment. Un sentiment amer qui l’enserrait et qui rendait la Mirialan nerveuse. Jalousie. Elle lui jetait un regard sombre, elle n’était pas vraiment fâchée, elle ne savait pas. Elle se tenait pourtant tout près de lui, il lui suffisait de tendre les mains pour l’attirer à lui.

      « Combien de femmes as-tu connu ? »

    Cette question-là, il fallait toujours qu’on la pose. Et pour Ranath, la nécessité d’une réponse devenait maladive. Plus que jalouse elle était possessive. Avant de connaître Marak, la Mirialan n’avait jamais désiré quelqu’un à ce point, le voir auprès d’elle, le posséder. Elle avait bien éprouvé quelque amitié, un attachement, une nostalgie à l’égard d’une ou l’autre de ses connaissances, un manque vis-à-vis de son apprentie, de l’inquiétude. Mais ce désir, ce besoin de pouvoir sur le Zabrak, elle le ressentait pour la première fois.

    Elle devint presque timide, son assurance s’était envolée.

      « Tu es … à moi, maintenant ? »

    Elle n’osait plus bouger, guettant seulement ses réactions d’un regard attentif. D’une certaine manière, elle avait peur de la réponse de Marak. Peur des mensonges.

    * * *


    Ranath avait oublié le bondissant, et elle avait oublié sa mésaventure du matin. Pourtant son nouvel adversaire, lui, n’en avait pas fini. Toute la journée, il n’avait songé qu’à sa vengeance. Il fulminait. On lui avait conseillé d’être prudent, il n’avait pas écouté. Ici, sur Ryloth, il avait suffisamment de mouchards pour retrouver la trace de la Mirialan en quelques heures. Plusieurs de ces rats avaient déjà repéré des profils similaires à celui de cette femme, et Priar avait juré de payer une belle somme pour toute piste fructueuse.

    À chaque fois qu’un indicateur avait cru bon de le prévenir, il avait envoyé une poignée de mercenaires vérifier l’information. Beaucoup étaient revenus bredouilles, avaient défoulé leurs nerfs sur les mouchards mal informés. Et d’autres, allaient être plus chanceux, d’un certain point de vue.

    Ce gars-là louait des chambres pour pas grand chose, il voyait défiler du monde toute la journée. Mais le couple de tout à l’heure l’avait marqué, un Zabrak et une Mirialan, et la fille était armée, une dague, peut-être deux. Priar avait aussitôt demandé confirmation. Une petite visite. Ils étaient six, bien armés, bien entraînés, des gros durs qui n’avaient pas peur de tuer. Un détail pour les deux sensitifs. Fallait-il encore ne pas se laisser surprendre, et se trouver en position de riposter.

    * * *


    D’ici quelques minutes …

      « Tu es … à moi, maintenant ? »

    … on ferait irruption dans la chambre, six mercenaires, ouvrant le feu sans sommation.
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By Aldrax Kist
#34296
En entendant parler de Yuwee, la Dame Sombre se leva pour se poster près de la fenêtre. Son regard explorait les alentours, et son esprit cherchait le bondissant. Marak avait raison, il était là, discret. Le sourire de la Sith s’était mué en moue contrariée.

    « Ranath: Elle te suit partout … »

Toujours vêtue de sa serviette, Mya pivota vers le Zabrak. Elle revint près de lui mais cette fois ne s’assit pas, le toisant de sa hauteur, lui sur le lit. Elle lui jetait un regard sombre, elle n’était pas vraiment fâchée, elle ne savait pas. Elle se tenait pourtant tout près de lui, il lui suffisait de tendre les mains pour l’attirer à lui.

    « Ranath: Combien de femmes as-tu connu ? »

Et pour Ranath, la nécessité d’une réponse devenait maladive. La Mirialan n’avait jamais désiré quelqu’un à ce point, le voir auprès d’elle, le posséder. Mais ce désir, ce besoin de pouvoir sur le Zabrak, elle le ressentait pour la première fois.

    « Marak: Combien ? … je sais pas moi, je comptabilise pas ça ! Le plus précis que je peux être c’est, beaucoup… Suffisamment, pour savoir ce que je fais au lit ! J’ai pas été élevé dans un environnement typique tu sais… La monogamie ne faisait pas partie des valeurs de ma tribu… L’amour non plus à vrai dire, j’ai découvert ce concept, beaucoup plus tard dans ma vie. »

Elle devint presque timide, son assurance s’était envolée.

    « Ranath: Tu es … à moi, maintenant ? »

Elle n’osait plus bouger, guettant sa réaction d’un regard attentif.

    « Marak:Si tu acceptes d’être ma… »

    « Yuwee via télépathie: C’est pas que je veuille casser l’ambiance, mais y’a de l’activité dehors, ça converge vers vous… Et à ce que j’entends, ce sera pas pour prendre le thé… plutôt “Tirer à vue” »

    « Marak: … fait chier ! Dit dont, il est tenace celui là, tu lui as fait quoi au juste !?! »

Marak sorti du lit d’un bond, dans sa version la plus dénudée des apparences, jeta un coup d’oeil sur la scène extérieur, pourtant tout avait l’air tranquille ! N’eut été de Yuwee, ils auraient sans doute pu surprendre le duo sur le fait dans un 3e tour de sexe, mais grâce au bondissant, l’option en serait tout autre ! Par prudence pour son engin de reproduction et ses sacoches de munitions, il enfila son pantalon, refila son énorme t-shirt à la dame sexy à ses côtés pour couvrir l’essentiel de ses atouts physique, ça lui descendrais pratiquement jusqu’au genous ! Le reste devrait attendre. Ranath tamisa la lumière ambiante, tandis que Marak prenait un angle mort pour prendre les assaillants de flanc, tandis que Ranath ferait “distraction”

    « Yuwee via télépathie: Ils viennent d’entrer dans le bâtiment… 30 secondes top chrono... »

30 secondes, Juste assez pour relaxer un peu… prendre une grande respiration, focaliser sur l’instant présent…rediriger tout le sang qui traine encore dans la cavité sanguine sous la ceinture vers les coeurs qui pompera à sont tour vers les muscles... 30 secondes c’est sans doute tout le temps que durera cette bagarre. L’esprit de Marak alla vers celui de Ranath, pour synchroniser la riposte.

Elle pouvait presque palper, sentir, tout la puissance de la force s’infuser en lui, Torse nu et immobile dans la pénombre de la pièce, il se tenait prêt à exploser, chaque battement de ses coeurs résonnaient comme un mortier sur le champ de bataille. Soudainement la porte s’ouvrit… l’ont fît éruption dans leur moment de sérénité… quand tout le comité fût entré… Ranath su EXACTEMENT où et quand bouger, ses sens et ses réflexes semblaient inexplicablement efficace et en total harmonie avec les agissements du colosse, chacun de leur côté de la pièce ils tournoyaient tous les deux comme deux vautours, désarmant, neutralisant, assommant leurs proies, pour interrogation futur. Après 2 fois, il fallait en finir avec ces jeux stupides de chasseur de prime à 2 cr.


#34352
    Ma … ma quoi ?! Le mot était resté prisonnier, Ranath l’attendait mais il ne venait pas. Alors quoi ?

      « … fait c!#?r ! Dit dont, il est tenace celui là, tu lui as fait quoi au juste !?! »

    Pardon ? Ah, oui … celui-là ...

      « Euh … je … »

    Mais Marak était déjà à la fenêtre, de retour à ses affaires, il enfila un pantalon, jeta une tunique à la Mirialan qui en abandonna sa serviette. Et plutôt que de le harceler de questions, la Dame Sombre projeta son esprit autour d’elle. Elle les vit. Tous les cinq. Sans attendre, elle s’habilla. Marak s’armait de son sabre. Ils montaient les marches. D’un geste fluide, la Sith attira à sa main une dague qui trainait sur la chaise avec son pantalon. Ils longeaient le couloir. Elle se plaça face à la porte. Elle n’avait que trente secondes pour ériger son bouclier, trente secondes.

    La porte s’ouvrit en trombe. Sans sommation. Les blasters crachèrent leur feu. Les cinq gars avançaient, canons pointés sur leur unique cible. Idiots. Ils étaient déjà morts. Les tirs n’atteignaient pas leur objectif. Ils n’étaient pourtant pas de mauvais tireurs. Mais il était un paramètre sur lequel ils n’avaient aucun contrôle. La Sith s’avançait vers eux. Ils la virent brandirent son arme, insensible à leurs attaques, et se jeter sur eux. Le premier succomba sous les coups de la dague. Aussitôt, les autres s’arrêtèrent de tirer. Le Zabrak les prit en tenaille. Ils étaient finis. Incapables de bouger, de tirer à nouveau. La peur les tétanisait. Ils entendaient, en leur pensée, la voix de la Dame Sombre, qui ne louait que leur mort.

    Un deuxième s’effondra, transpercé du sabre du Général. Et alors que Marak s’occupait du troisième, la Sith saisit la gorge du quatrième, le plaqua contre le mur, transperçant son poignet de sa lame d’acier pour le clouer au mur. Elle le lâcha, il ne pouvait plus bouger. Elle attrapa le dernier par les cheveux, la lame laser lui ouvrit le ventre au même instant. Comme un seul être, les deux sensitifs se tournèrent vers le dernier survivant. Il avait depuis longtemps lâché son arme et trempé son pantalon. Il dévisageait ses bourreaux de ses yeux exorbités, injectés de sang. De sa main droite, il cherchait à libérer son poignet gauche.

    La voix de la Sith fendit l’air, brisant le silence qui s’était momentanément installé, sifflante, presque stridente.

      « Tu me demandais, ce que je lui ai fait. Je l’ai brûlé vif. »

    Son regard d’or était braqué sur le pauvre homme. Elle tendit la main vers son sabre, par la Force s’en saisit. La lame pourpre jaillit en vrombissant, chantant à l’oreille de l’Humain mal en point.

      « Je dois en finir avec Priar. »

    Sa voix, il l’entendait de son oreille, et dans son esprit, elle résonnait en lui.

      « Mais toi, tu as encore une chance, une seule chance de vivre. »

    Il se mit à pleurer. C’était lamentable.

      « Attends … attends … pardon … »

    Sa main tirait sur son poignet, il élargissait la plaie qui suintait déjà de sang et de lymphe. Il était prêt à s’arracher le bras pour se soustraire à l’emprise de la Sith. Elle découvrait là un nouvel aspect de son pouvoir, encore incapable de le maîtriser, le Côté Obscur déformait l’enseignement d’Isabo pour une saturation terrifiante des sens, ce n’était plus de la simple télépathie.

    La lame brûlante se rapprochait lentement de la gorge de la victime.

      « … il … non … attends … c’est le … l’Utopie … sur la … sixième … un casino .. un truc … comme ça … »

    La chair glissa sur l’acier, buta contre la garde, arrachant à l’Humain un cri d’une souffrance nouvelle pour lui. Il hurlait comme un goret. D’un geste sec et assuré, la Dame Sombre le fit taire. La lame laser lui trancha la gorge, séparant ainsi sa tête de sa nuque. Le tout roula au sol. La Mirialan rangea sa lame et récupéra sa dague.

    Ranath jeta un coup d’oeil vers Marak.

      « C’est dégueulasse. »

    Il y en avait effectivement partout, du sang, des tripes. Ni l’un ni l’autre n’avait fait dans la dentelle.

      « L’Utopie. Ça doit être un endroit assez classe. Aucun de nous n’est assez bien habillé pour une sortie de ce genre. »

    En quelques pas, elle rejoignit le Zabrak et se glissa dans ses bras. Pour la classe, on repasserait, pas de tunique du côté du Général, pas de pantalon du côté de la Mirialan.

      « Tu étais en train de me dire quelque chose ? »
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By Aldrax Kist
#34457
    « Ranath: Tu étais en train de me dire quelque chose ? »

    « Marak:J’allais dire, si tu acceptes d’être ma… “Mienne” ! Alors je serai ton “Tiens”…

    Le baiser que tu m'as donné en partant de la station médical de Chandrilla, à travers le voile j’ai cru que je pouvais te ressentir à travers l'absence, parce que tu étais déjà dans mon coeur. Il y aura sûrement pleins d’obstacles, mais en cet instant on se sent, on se touche, on s'unit. Pendant longtemps, je n’ai pas eu aucune nouvelle, et cependant je t'ai, je te vois là, tes yeux charmants se fixent sur mes yeux, je te parle, et je te dis : M'aimes-tu ?

    Je me suis repassé ce moment dans ma tête tous les jours depuis Taris… Et chaque fois j'entendais ta voix émue me répondre tout bas : Oui. Est-ce une illusion, ou une réalité ?

    Tu es bien là, oui, et pour t’empêcher de fuir à nouveau, mon cœur te fait présent de lui-même. L’envie de ton amour m’a fait rôder partout autour de moi un fantôme adoré et souriant. Et puis, néanmoins, tout me manque ; je ne suis pas longtemps dupe de moi-même, je n'ai qu'à demander un baiser de ce fantôme pour qu'il s'évanouisse, je ne peux le coucher près de moi qu'en rêve, jusqu’à aujourd’hui.

    Vois-tu, c'est charmant de songer à toi, mais j'aime encore mieux te tenir, te parler, te prendre sur mes genoux, t'entourer de mes bras, te couvrir et te brûler de mes caresses. Te voir pâlir et rougir sous mes baisers, te sentir frissonner dans mes embrassements, c'est la vie, la vie pleine, entière, vraie, c'est le rayon de soleil, c'est le rayon d’un paradis ! Je t'aime, et je ne voudrais pas devoir attendre encore aussi longtemps avant de te revoir.
    »

En fait… sa déclaration s’était initialement limité à la première phrase, mais dans ce dénouement d’action, et peut-être quelques idées romancées soufflées par Yuwee, Marak saisit l’opportunité d’en mettre un peu plus que prévu, afin de tester la réciprocité de ces dires... Il y avait encore beaucoup à faire pour se réconcilier avec son passé, mais si au moins il avait la Dame Sombre pour l’épauler, ce serait un bon début… Quoiqu’il en soit, alors que le Mirialan, glissée dans les bras du Dathomirien de Naissance, ce couple d’un soir à moitié dénudé, chacun sa moitié… Comment avait-on pu retrouver leur trace, alors que Ranath avait pris soin de mettre suffisamment de distance entre ici et la dernière altercation ??

    « Marak via télépathie: Yuwee, est-ce que tu ferais le tour des environs desfois que tu trouverais une personne ayant des infos juteuse pour nous, soit cet “Utopie” ou comment ils ont fait pour nous retrouver !? »

    « Yuwee via télépathie: Déjà fait !... Je vous suggère une petite discussion avec celui qui vous a loué la chambre ! C’est la dernière personne à vous avoir vu, et s’il est encore en vie, c’est louche ! »

    « Marak via télépathie: Merci Yuwee...Garde les yeux ouverts, on sait jamais… »

Marak embrassa Ranath, d’un baiser somme toute assez simpliste, mais efficace… léger contact, la main baladeuse sous la tunique qui flirtait entre la base de son dos et le début des fesses, pour terminer avec un petite caresse, nez à nez alors que leurs lèvres reprenaient leurs distances, provoquant un léger frissons parcourant la colonne vertébrale de haut en bas…

    « Marak: Habille-toi… je reviens dans 2-3 minutes »

Marak sorti de la chambre en prenant soin de refermer la porte derrière lui, un peu d’intimité pour la Dame Sombre était de mise… On pouvait entendre, la discrétion avec pris la sortie côté court, ou c’était côté jardin ? m’enfin peu importe y’en avait plus ! Le mobilier encaissait d’indéniable dégâts plus bas au rez-de-chaussé, des objets étaient audiblement projetés un peu partout dans la pièce, et des cris intermittent d’une tierce personne s’exclafait après chaque impacts sur une structure solide, probablement les mûrs, dans une langue locale.

Puis les bruits se firent plus silencieux, on entendit Marak remonter à l’étage, la porte se fît défoncer par le corps de la victime de Marak et s’écrasa sur les corps inertes au sol, où de l’équipe d’intervention arrivé plus tôt gisaient, encore tout chaud. Il resta là immobile quelques secondes avant de se rendre compte dans quel genre liquide sa moitié de visage trempait, une marre de sang et de tripes qui fut un parfait décor macabre pour cette interrogation…

Marak fît son entrée à la suite de son « invité », suivi de près par Yuwee, lévitant avec une petite houle, comme un navire suivant les mouvements de l’eau, sur lequel il flotte. Une petite bête intelligente


    « Marak: Désolé j’ai oublié de frapper avant d’entrer, les mauvaises habitudes du célibat je suppose ! »

Marak ramassa une chaise qu’il plaça au centre de la pièce, posa le fessier de l’interrogé sur la chaise…

    « Marak: Bon ! Allez… Dis-nous tout ! on a plus toute la nuit… Parle dans ta langue si tu veux… Yuwee traduira pour les besoins de la cause. Commence par la base… C’est qui ces mecs ? À qui t’as parlé ? Combien t’as eu pour les infos que tu as donnés ? C’est quoi l’Utopie, un casino, un quartier générale d’une gang de rue ? … Il existe un moyen de sortir d’ici en vie, un seul moyen, tous les autres scénarios se termine comme tes copains au sol là… sans tête ou sans tripes, c’est au choix du chef. Dis-moi ce que je veux savoir, et tu marches hors de cette chambre en vie... »

Évidemment il fallait faire un sans faute pour sortir d’ici vivant, et rare sont ceux qui sont encore vivant pour préciser ce détail... important !

#34524
    Ma … mienne. Ton tien. En toute logique. Oui.

    La suite était assez inattendue. Marak évoqua Taris, Chandrilla, leurs échanges, son amour. Il semblait cultiver cette adoration depuis longtemps. Elle se souvint que leur première rencontre n’avait pas été anodine pour lui. Elle avait honte de songer que le Zabrak ne lui avait alors pas laissé un souvenir impérissable. Pour elle, leur rencontre la plus marquante avait été Taris, Ranath s’était montrée plus sensible que Mya. Et désormais, le tas d’émotions informe qu’éprouvait la Sith apportait un certain crédit au charme du Général. Elle ne savait pas vraiment ce que c’était ni ce que ça voulait dire. Il y avait seulement cette envie de se trouver près de lui.

    Encore une fois, il le lui répéta, il l’aimait. Elle aussi, croyait-elle. Mais de là à le lui dire ! Pourtant cela marchait ainsi, il fallait répondre, on attendait une réponse. Mya était blottie contre Marak, elle entendait encore ses derniers mots, bien qu’il eût fini sa déclaration. Elle releva un peu le menton pour lui jeter un regard discret.

      « Moi aussi … je t’aime. »

    C’était dit. Son cœur fit un bond. Le Zabrak la serra un peu plus fort. Ce fut sa seule réaction, celle qu’il fallait pour signifier à la Mirialan que le dire ne coûtait rien. Leur petite et niaise bulle d’amour dénotait particulièrement avec la nouvelle décoration de la chambre, sang et boyaux. Aussi revinrent-ils à la réalité : on les avait retrouvé. Le mystère du comment restait entier.

    Marak s’écarta légèrement, provoquant l’émoi de sa compagne. Reste. Pour consolation, il l’embrassa. Son cœur se serra à nouveau, c’était une sensation indescriptible, entre le sursaut discret et le poids de l’émotion, comme si le Zabrak avait directement tenu ledit cœur au creux de sa main. C’était en l'occurrence impossible, la main en question se promenant sur la courbe de ses fesses, et de plus en plus bas, si bien que les muscles se crispèrent d’eux-mêmes.

    Il la lâcha finalement.

      « Habille-toi … »

    Un conseil que la Mirialan jugea judicieux après nouveau constat de l’état de sa tenue, réduite à la seule tunique de Marak. Pour réponse, elle hocha simplement la tête, et le laissa filer.

    Entre enfer et paradis, elle était un peu perdue. Ce mur-ci avait été de moitié repeint de sang. Et c’est morceaux-là … D’où ça pouvait venir. Le regard de la Sith courait entre les cadavres. Ah, c’était lui. Ça c’était l’œuvre du Général. Comme lasse, Ranath laissa échapper un soupir. S’habiller. Là, les vêtements. Ils avaient été épargnés, heureusement. Elle attrapa son pantalon, l’inspecta, l’air perplexe. La tête vide de toute pensée, elle se mit en quête de sa culotte. Marak l’avait jetée par là. Voilà.

    Depuis le rez-de-chaussée, provenaient de grands fracas, des bruits sourds, que la Mirialan identifia comme un saccage. Elle tendit aussitôt son esprit vers le Zabrak. Elle se trouva un instant avec lui, il avait ravagé la pièce. Elle renforça son accroche, elle était bien avec lui. Soudain, elle réalisa que son compagnon remontait déjà les escaliers. À toute vitesse, elle enfila son pantalon. Le Zabrak fit violemment irruption dans la pièce, au moins était-elle décente, mais il ne pourrait pas encore récupérer sa tunique.

    Bien plus que l’état de choc de l’invité, ce fut la présence de Yuwee qui frappa d’abord Ranath. Un bondissant. Évidemment, qu’avait-elle imaginé ? L’espace d’un instant, la Sith esquissa un sourire à la signification méconnue. Mais pas le temps de s’attarder, Marak avait déjà installé leur hôte, qui cloué à sa chaise, tremblait comme une feuille sous le vent d’automne, son regard était rivé sur le Zabrak, il se forçait à regarder les vivants pour ne pas voir les morts.

      « La … la base ? »

    Rongée par l’impatience, la Dame Sombre enveloppa de son esprit le fil perturbé de la pensée du Twi’lek qui les avait sûrement balancés, et se porta au niveau de Marak. Aussitôt que le contact fut établi, l’interrogé se tourna vers elle.

      « Je … je les connais pas ! Pas personnellement ! »

    Le regard apeuré revint au Zabrak.

      « J’ai … on me donne des … quelques crédits, tous les mois, pour des infos … »

    Il déglutit. La présence de la Mirialan se faisait plus oppressante, il pouvait nettement percevoir le lien qu’elle avait ancré en lui.

      « Mais … là … pour vous, y a une prime … et … et … »

    Elle ne pouvait plus attendre. La brève et nerveuse inspiration qu’elle prit marqua la rupture. Concentrant toute sa force mentale, la Sith brisa les dernières barrières de l’esprit twi’lek, et sans véritablement s’en rendre compte, son geste avait accompagné sa volonté. Elle s’était soudainement avancée vers lui pour lui saisir le crâne de sa main libre, l’autre enserrant encore une dague. Et plus sa pensée progressait dans les souvenirs de l’invité, plus la prise se refermait, plus les ongles pénétraient la peau violacée des tempes de la victime. Arracher de cette cervelle vide les informations nécessaires à la traque de Priar était devenu l’unique objectif de la Dame Sombre, et le Twi’lek faisait les frais d’un acharnement violent.

    De son regard d’or, Darth Ranath ne voyait plus les traits crispés de sa proie, ni même sa bouche tordue de douleur qui laissait échapper un cri rauque. Elle ne voyait que sa pensée, incertaine, discontinue. Une série d’images floues qui défilaient sans fil conducteur. Elle se vit elle-même par les yeux du Twi’lek, elle aperçut d’autres silhouettes, et elle discerna le visage de son ennemi. Priar. La rage de la Sith devint plus brutale encore, au point que la victime porta ses deux mains au poignet de son bourreau, espérant se soustraire à son emprise.

    Le fil s’obscurcit, les images se ternirent, jusqu’au noir complet. Aussi brusquement qu’elle l’avait attrapé, Ranath lâcha le Twi’lek qui s’effondra haletant de la chaise. Elle s’accroupit près de lui, tirant sur le col de sa veste usée.

      « Qu’est-ce que c’est, l’Utopie ? »

    Pour seule réponse, elle obtint un balbutiement désarticulé. Elle le secoua un peu.

      « … casino … t’peux pas l’rater … »

    Et il perdit connaissance.

    Ranath se releva, pivota vers Marak, l’interrogeant du regard.

      « C’est un indic’ de notre ami. On dirait qu’il a des taupes planquées partout. Son petit réseau est peut-être alimenté par le casino. »

    Tout ceci n’était que supposition. Peut-être que s’il n’avait pas été mentalement violenté, le Twi’lek aurait été plus bavard. Tant pis, c’était trop tard. La Mirialan se glissa dans les bras de son compagnon.

      « Ça te tente, d’aller boire un verre et flamber tes crédits au casino ? »

    Avec tout ça, elle avait un peu oublié Yuwee.




#35126
    Marak, lui, n’avait pas oublié Yuwee. Et une fois rendu le dernier souffle de leur informateur, il procéda aux présentations officielles. La présence du bondissant n’était pas désirée. Cependant, la Mirialan ne voulut pas priver son ami d’un collaborateur. Elle la toléra donc. Puis d’un échange habile de vêtements, Ranath rendit sa tunique au Zabrak, dont le regard trahissait l’envie, et enfila la sienne propre. Ils étaient de nouveau tous les deux parés. Ils allaient trouver l’Utopie. Ils allaient exploser le crâne de Priar. La Sith songeait déjà à la mort qu’elle lui donnerait. Lente, et douloureuse. Mais pour l’heure, ils avaient à se rendre présentable. La Dame Sombre avait en tête une idée très précise de la marche à suivre. Le Général en serait d’accord, sans aucun doute.

    Image Ils s’accordèrent un temps de préparation. Pour l’instant, ils ressemblaient à ce qu’ils étaient. Des guerriers aux mains couvertes de sang. Il leur fallait effacer de leur image cette violence trop évidente. Ruser simplement avec quelques atours nouveaux. Un ensemble tunique, veste, pantalon en cuir et lin, brun et gris pour le Zabrak. Une robe élégante noire et un manteau anthracite pour la Mirialan.

    On dissimula les armes qu’on jugea bon d’emmener, bien que la réunion de leur puissance les dispensait certainement de l’usage des sabres. Avant le départ, Ranath procéda à une recherche sommaire. L’holonet regorgeait d’informations en tous genres, et celles concernant l’Utopie ne faisaient pas exception. Qui en était le propriétaire ? Qui en était le directeur ? Et bien sûr, quel était le chemin le plus court pour s’y rendre ?

    Eastyn Walden, le premier. Titus Kellett, le deuxième. Et ils y seraient pour l’ouverture.

    La Sith retarda cependant leur entrée au casino, préférant se cacher encore une partie de la journée artificielle pour gagner l’endroit une fois l’heure plus avancée, et le nombre de clients plus important. L’objectif était somme toute assez simple : y aller, jouer, se montrer. Ils appliquèrent le plan à la lettre. Passa une heure sans que rien d’anormal ne survint. Perdant patience, constatant que la surveillance de Priar était une vantardise injustifiée, la Mirialan, d’une manipulation habile, changea le destin d’un dé. Pas l’un de ses dés, celui d’un de ses voisins de table. L’homme venait de gagner gros, et déjà la clameur attirait les regards. Encore quelques tours, et de nouveau ledit voisin remporta la partie. Deux fois qu’il gagnait. On le disait en veine. Un attroupement se formait autour de la table.

    Plus loin, Marak se tenait en retrait. La Dame Sombre l’avait chargé de surveiller ses arrières. Après une remarque grivoise, il s’était mis en place. Ranath quitta la table du veinard pour changer d’exercice. Elle passa devant le Zabrak avec un sourire assuré. D’une pensée, il lui fit savoir qu’ils étaient repérés. Des gars armés, mal sapés pour l’endroit, avaient gagné la salle par la porte de service et étaient montés à l’étage. Compris. La Mirialan s’installa à une table presque vide, où l’on jouait un jeu de cartes à vingt-et-un points. Elle expérimenta une ou deux parties, les perdit. Un homme vint chuchoter au croupier et le fit remplacer. Sur les trois parties suivantes, la Sith gagna.

    C’était grossier, ils étaient idiots. Rapidement, on vint s’intéresser au cas de cette femme qu’on avait jamais vu et qui soudain gagnait. On la soupçonnait de tricher, on l’informa que le Directeur souhaitait s’entretenir avec elle.
#35240
      « Pas sans mon associé. »

    La réponse était ponctuée d’un sourire. Du doigt, elle désignait le Zabrak qui l’accompagnait et la surveillait à distance. L’autre commença par refuser, mais face à l’obstination de la dame, et à l’insistance implicite du directeur, il lui accorda cette condition. Marak alors rejoignit la Mirialan, et l’un des employés du casino guida les deux invités jusqu’à l’étage et au bureau de la direction.

    Titus Kellett, le directeur, attendait assis à son bureau. On lui avait demandé d’organiser cette convocation, il avait obéi, bien que cela ne lui fît pas plaisir. Par précaution, il avait également fait venir deux hommes de main, armés, qui veilleraient sur lui. Quand le Zabrak et la Mirialan se présentèrent devant lui, il soupira. On ferma la porte du bureau. Il ne tarda pas à s’exprimer.

      « On vous a pris en train de tricher. Ici, on n’est pas du genre à donner des avertissements. Ce qu’on va faire … »

    Ça n’intéressait pas la Dame Sombre.

      « Nous sommes à la recherche de Priar. »

    Les deux autres, au fond de la pièce, réagirent imperceptiblement. Le directeur, quant à lui, se redressa, pour finalement se lever.

      « Je crois que vous n’avez … »

    La pensée de la Sith effleurait déjà son esprit, et il pouvait sentir ce contact. Dans le même temps, Ranath fit signe à Marak. Surveille les deux autres. Le Zabrak tiendrait les mercenaires à distance, au besoin.

      « Est-ce qu’il travaille pour vous ? Ou c’est vous qui travaillez pour lui ?

      - Je ne sais pas de quoi vous parlez. »

    Il avait reçu des instructions, il allait appliquer la consigne. La main de la Sith se crispait lentement, s'arquant en une prise invisible dont la proie était la gorge du directeur.

      « Je suis à la recherche de Priar. Où est-il ? »

    Il ne put pas répondre. Les mercenaires jugèrent bon d’intervenir, mais le Zabrak qui leur faisait obstacle leur était martialement bien supérieur, et ils furent rapidement hors d’état de nuir. Pendant ce temps, la pensée de la Dame Sombre s'immisçait en l’esprit du directeur. Bien malgré lui, il écoutait la question se répéter à rythme régulier. Il réalisa alors qu’elle l’avait rejoint et se tenait près de lui. L’air lui manquait maintenant, et l’intrusion devenait de plus en plus oppressante. Il ne pouvait se soustraire à l’emprise de la Sith.

    Ainsi brutalisé, l’esprit de l’Humain livrait ses premiers secrets. Il connaissait Priar, il l’avait déjà vu, il lui avait déjà parlé. Ranath reconnut la silhouette et le visage de son ennemi. Elle le vit tel qu’elle l’avait rencontré, et le découvrit tel qu’elle l’avait défiguré. Elle vit sa haine. Elle comprit quel rapport de force s’était installé entre lui et le directeur. Ce dernier était tombé à genou et se tenait la gorge, implorant en silence pour un peu d’air. La Mirialan le lâcha et rappela à elle sa pensée. Elle toisait sa victime avec dédain.

      « Je t’en débarrasserai. Dis-moi simplement quand il viendra ici. »

    L’air qui circulait de nouveau provoquait chez le directeur des hoquets douloureux. Il lui fallut de longues secondes pour retrouver la voix.

      « Il vient ce soir … il vient chercher sa part … en bas … dans le coffre … »




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By Aldrax Kist
#35242
    « Ranath: Ça te tente, d’aller boire un verre et flamber tes crédits au casino ? »

    « Marak: Avec plaisirs, mais mon code vestimentaire se résume pas mal à mon armurerie… Je suis pas convaincu de passer le test d’étiquette haut la main… ou de trouver un ensemble compatible à ma stature facilement. Les Twi’lek sont plutôt du genre “petit” en comparaison ! Soit on prend le temps, soit je passe à mon vaisseau… les deux sont risqués de se faire reprérer »

Pour l’instant, ils ressemblaient à ce qu’ils étaient. Des guerriers aux mains couvertes de sang. Il leur fallait effacer de leur image cette violence trop évidente, ils avaient à se rendre présentable. La Dame Sombre avait en tête une idée très précise de la marche à suivre, et le Général accepta l’idée. Ruser simplement, avec quelques atours nouveaux.

D’un agencement habile de vêtements, Une robe élégante noire et un manteau anthracite pour la Mirialan, dont le regard de Marak trahissait l’envie, et un ensemble tunique, veste, pantalon en cuir et lin, brun et gris pour le Zabrak. Ils étaient de nouveau tous les deux parés. Ils allaient trouver l’Utopie.

Avant le départ, Ranath procéda à une recherche sommaire. L’holonet regorgeait d’informations en tous genres, et celles concernant l’Utopie ne faisaient pas exception. Qui en était le propriétaire ? Qui en était le directeur ? Et bien sûr, quel était le chemin le plus court pour s’y rendre ?

Le directeur ? Titus Kellett,
Le proprio ? Eastyn Walden

Et tous deux y seraient pour l’ouverture.

On dissimula les armes qu’on jugea bon d’emmener, bien que la réunion de leur puissance rendait l’usage de ses sabres, légèrement futile.

L’objectif était somme toute assez simple : Une fois l’heure plus avancée, et le nombre de clients plus important, y aller, jouer, se montrer… Et le moment venu, faire une offre ! Ils appliquèrent le plan à la lettre. Passa plus d’une heure sans que rien d’anormal ne survint. Constatant que la surveillance de Priar était une vantardise injustifiée, la Mirialan activa un peu les évènements, d’une manipulation habile d’un dé. Pas l’un de siens, mais celui d’un de ses voisins de table. La clameur attirait les regards. Encore quelques tours, et de nouveau le dit voisin remporta la partie. Deux fois qu’il gagnait. On le disait en veine. Un attroupement se formait autour de la table.

Plus loin, Marak se tenait en retrait. La Dame Sombre l’avait chargé de surveiller ses arrières. Après une remarque grivoise, il pris position de manière à pouvoir étudier les aller-retour du personnel, les points de sortie à couvrir, l’A-B-C de l’agent black ops en infiltration de reconnaissance.


    « Marak:Tes arrières ont pas besoin de surveillance… d’un peu d’amour en revanche…. !?! Absolument ! »

Des gars armés, mal sapés pour l’endroit, avaient gagné la salle par la porte de service et étaient montés à l’étage. D’une pensée, Marak lui fit savoir qu’ils étaient repérés. Ranath quitta la table du veinard pour changer d’exercice, s’installa à une table presque vide, où l’on jouait un jeu de cartes à vingt-et-un points. Elle expérimenta une ou deux parties, les perdits. Un homme vint chuchoter au croupier et le fit remplacer. Sur les trois parties suivantes, la Sith gagna.

Rapidement, on vint s’intéresser au cas de cette femme qu’on avait jamais vu et qui soudain gagnait. On la soupçonnait de tricher, on l’informa que le Directeur souhaitait s’entretenir avec elle. Elle passa devant le Zabrak avec un sourire assuré… C’était grossier, ils étaient idiots.




    « Ranath: Pas sans mon associé. »

La réponse était ponctuée d’un sourire. Du doigt, elle désignait le Zabrak. Après un premier refus, la dame faisait preuve d'obstination, et vu l’insistance implicite du directeur, on lui accorda cette condition. Marak alors rejoignit la Mirialan jusqu’à l’étage et au bureau de la direction, alors qu’il avait entamé une discussion avec un semblant de Barman.

Titus Kellett, le directeur, assis à son bureau, fut sommé d’organiser cette convocation, il avait obéi, bien que cela ne lui fît pas plaisir. Pour la forme, deux hommes de main, armés, veillaient sur lui. Quand le Zabrak et la Mirialan se présentèrent devant lui, il soupira. On ferma la porte du bureau. Il ne tarda pas à s’exprimer.


    « Titus Kellett: On vous a pris en train de tricher. Ici, on n’est pas du genre à donner des avertissements. Alors, ce qu’on va faire … »

Ça n’intéressait pas la Dame Sombre.

    « Ranath: Nous sommes à la recherche de Priar. »

Les deux autres, au fond de la pièce, réagirent imperceptiblement. Le directeur, quant à lui, se redressa, pour finalement se lever.

    « Titus Kellett: Je crois que vous n’avez … »

Ranath fit signe à Marak. Surveille les deux autres.

    « Ranath: Est-ce qu’il travaille pour vous ? Ou c’est vous qui travaillez pour lui ? »

    « Titus Kellett: Je ne sais pas de quoi vous parlez. »

    « Ranath: Je suis à la recherche de Priar. Où est-il ? »

Déjà le «nous» avait été rétrogradé au JE, Jouer en équipe, dans son cas, datait un peu fallait-il le préciser… Néanmoins, Titus ne put pas répondre. Les mercenaires jugèrent bon d’intervenir, mais le Zabrak qui leur faisait obstacle leur était martialement bien supérieur, et ils furent rapidement hors d’état de nuir. Une jambe à l’abdmoen à l’un, une clé de bras à l’autre, puis l’aller-retour d’une savate chacun leur tour à la tête, suffit à mettre un terme temporairement à leur motivation à vouloir intervenir.

Pendant ce temps, la pensée de la Dame Sombre s'immisçait en l’esprit du directeur. Il réalisa alors qu’elle l’avait rejoint et se tenait près de lui. L’air lui manquait maintenant, et l’intrusion devenait de plus en plus oppressante. Il ne pouvait se soustraire à l’emprise de la Sith. Ce dernier était tombé à genou et se tenait la gorge, implorant en silence pour un peu d’air. La Mirialan le lâcha et rappela à elle sa pensée. Elle toisait sa victime avec dédain.


    « Ranath: Je t’en débarrasserai. Dis-moi simplement quand il viendra ici. »

L’air qui circulait de nouveau provoquait chez le directeur des hoquets douloureux. Il lui fallut de longues secondes pour retrouver la voix.

    « Titus Kellett: Il vient ce soir … il vient chercher sa part … en bas … dans le coffre … »





Quelques minutes plus tôt...


Le plan fonctionnait comme prévu, quasiment à la lettre ! Tranquillement réussir à sortir Ranath de la foule pour un tête à tête avec le Directeur, avec peut-être le Proprio et Priar en bonus… Comme une promenade de santé, tandis que pendant ce temps, les types mal sapés pour l’endroit revenaient au compte-gouttes tranquillement dans la salle de jeux, faiblement armé, mais en nombre, se postant à distance de Marak éparpillés dans la foule faisant fît de jouer, ou à couvrir une sortie. Marak les repéra dès le départ, il n’y avait donc aucune raison qu’il ne puisse pas le faire une seconde fois ! Cependant, leur répartition dans la salle le fît sourire, alors qu’il sirotait un verre, comptant les minutes, puis les secondes, laissant Ranath la chance d’avoir un semblant de discussion avec les conjureurs avant de pimenter un peu les choses.

Tout en finesse, si on peut dire ça dans ces termes, l’étau se resserra peu à peu sur Marak, voyant qu’il ne bougeait pas. En fait, il les laissaient approcher près du bar où il prenait place, laissant croire qu’il n’était qu’un innocent pris au piège sans échappatoire à sa portée. Le barman se fît relever de ses fonctions, alors qu’un «mal sapé» venait prendre sa place et initier une conversation avec le Zabrak.


    « Fake Barman: Alors ! Belle soirée n’est-ce pas !? »

    « Marak:Ouais ! … et elle est encore jeune ! J’imagine pas dans quelques heures, le feu qu’il va y avoir comme ambiance ! »

    « Fake Barman: Bon, sans vouloir te brusquer… qu’est-ce que tu fous ici avec ta gonzesse là ?? Il y a plein d’avis de recherche sur vous deux venu de nul part !?? »

    « Marak: Moi j’fais rien ! mais paraît que ma gonzesse a eut maille à partir avec un certain Priar »

    « Fake Barman: Priar tu dis ? ça explique certaines choses alors. »

    « Marak: Faudra que tu m’expliques... »

    « Fake Barman: C’est la grosse pointure des environs, tu vois ici ?... ce casino ? c’est à lui… Pas à lui sur papiers, mais disons qu’on a su être «convaincant» avec la direction que ce serait bien de marcher main dans la main… »

    « Marak: Ah… je vois… donc en voulant se dissimuler dans la foule du casino, en fait on s’est jeté carrément dans la gueule du loup, c’est ça ? »

    « Fake Barman: Je crois que ça résume bien ta situation ! »

    « Marak:Et vous êtes venu nombreux pour venir me cueillir ? »

    « Fake Barman: Nombreux !? Pour toi ? Non je dirais pas ça… On a juste mis les ressources nécessaire pour vous empêcher de sortir. »

    « Marak:Toutes résistances est futiles, je suppose ? »

    « Fake Barman: Bah tu peux, mais à mon avis ce serait une grosse perte de temps de tenter la chance sur ce coup... Si tu la joues finement, peut-être que je pourrai convaincre Priar et les autres de t’épargner, ça ne sera pas sans mal, mais au moins t’as une chance de t’en sortir… Par contre, ta gonzesse, je peux rien pour elle... »

    « Marak: Aucune chance que je puisse faire une contre-offre ? »

    « Fake Barman: Bah faut voir ! t’as de quoi négocier ? »

    « Marak: Et si… je parvenais à convaincre la direction, en tout ou en partie, de les soulager du poids de Priar de sur leurs épaules en devenant partenaires d’affaires !? S’ils sont d’accords, je leur propose ceci, La dame règle ses comptes avec Priar… si la dame remporte, on s’assis tous ensemble et on jase affaire, si Priar l’emporte, vous poursuivez selon votre plan initial… C’est Gagnants-Gagnants, Priar obtient ce qu’il veut, et nous on se la joue finement sans bagarre inutile… Ou alors je tente la chance, on se bastonne et je ferai la même offre tout à l’heure à qui sera au commande de l’action, sauf qu’entre-temps beaucoup de tes collègues seront blessés ou mourront de leur blessures. Et ça, disons simplement que je préfèrerais t’éviter cette peine… »

    « Fake Barman: En effet, ça mérite rélfexion. Mais tu sais combien ça vaut en endroit pareil ? J’espère que t’as de quoi couvrir les frais de ce que t’avance ? »

    « Marak: Dans les faits, SI ! mais en réalité j’en aurais pas besoin… On est dans un Casino non ? Donnes-moi 15 minutes et j’aurai assez de jetons pour m’auto-financer une mise de fond, pour être inviter à la tables des grands, assis juste à côté de ma gonzesse. »

    « Fake Barman: Alors là, j’te jure… si tu réussi ce coup là… ah et puis merde… j’vais te dire, rien que pour voir ça, je suis même prêt à t’avancer 100 Crédit. »

    « Marak: Deal !? »

    « Fake Barman: DEAL !! Et je crois même que j’ai le jeu parfait pour l’occasion, vite fait bien fait. »

Tout au long de la conversation, le reste des hommes de mains se rameuta, une quinzaine au total au fil de la conversation… ils allaient partir tous ensemble vers un endroit un peu plus à l’écart de la salle de jeu principale, quand Marak se fit interpeller, pointé du doigt par une superbe et sexy Mirialan, on lui fît signe de la rejoindre… sous bonne escorte Marak renoua le contact de cette magnifique créature !

    « Marak: Ah... Apparement ma réputation me précède ! Dommâge les mecs… se sera pour plus tard, ce n’est que partie remise ! »
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