- mer. 5 déc. 2018 22:30
#34425
Darth Varadesh / Zygmunt Molotch
La manœuvre était osée mais risquée. L'indication subtile sur la possibilité de se trouver d'autres partenaires pour faire tomber Requud que les Starfyre sonnait comme une menace des plus désagréables aux oreilles de l'hapienne. Piquer l'orgueil d'une Duchesse pouvait être aussi bien une bonne idée qu'une très mauvaise, car elles n'appréciaient guère cela mais d'un autre côté, elles pouvaient saisir l'appât en n'y voyant que du feu. L'hapienne fronça les sourcils, rejetant une mèche de cheveux en arrière, songeuse.
Voyons Duchesse Maad, dois-je vraiment tomber dans le trivial en les nommant ? Ceux qui désapprouvent vos actions récentes.
La Duchesse fut quelque peu surprise et pour dire les choses franchement, déçue. Alemidna Zannar-Maad lui avait pourtant fait bonne impression, lui apparaissant presque digne de se prétendre hapienne malgré l'évidence qu'elle n'en était pas une pure souche. Mais vouloir dire les choses de manière crue, entre 2 Duchesses comme elles, quel manque de goût et de raffinement. Il fallait toujours savoir rester propre, autant dans ses actes que ses gestes et ses propos. En public en tout cas.
Vos insinuations me blessent profondément Dame Maad. Moi qui pensais que nous étions comme des amies.
Ce qui voulait dire en langage courant qu'elles s'appréciaient ou en tout cas se supportaient suffisamment pour ne pas se compter comme ennemies mortelles au sein du noble jeu. Ça voulait tout dire. Histoire d'en rajouter un peu, la noble se composa une mine honteusement chagrinée à la pensée d'avoir été trahie par son "amie". Encore une fois, une simple manière de jouer un rôle. Rien de plus, rien de moins.
Votre offre est intéressante et la Maison Starfyre l'accepte. Si la Marine consent à ce marché, il ne faudra pas longtemps pour que la Maison Requud se retrouve en situation si précaire qu'elle consentirait même à céder une de ses Ladies en mariage pour sceller une alliance et sa survie. Dame Maad, je vous souhaite une bonne journée.
Une inclinaison polie de la tête, d'une Dame à une autre puis la réception fut coupée. Nul besoin d'aller plus loin dans cette conversation, les détails seraient réglés par leurs représentants respectifs. Quant à la Marine, restait encore à lui proposer ce marché et la faire accepter.
La demande d'audience auprès de la Maison Vespasian fut reçue, sa réponse très simple : oui, Maad pouvait envoyer pour la représenter Lady Poole. Elle serait reçue avec tout les égards dûs à son rang et saurait apprécier l'hospitalité de ses hôtes. Et parce qu'elle était au courant que la lady était âgée, des serviteurs lui seraient envoyés pour l'accueillir une fois arrivée sur Andalia, à l'extrémité Ouest de l'Amas, l'un des nombreux domaines de la Maison. Lorsqu'elle serait prise en charge, les serviteurs satisferaient à ses moindres désirs pendant toute la journée jusqu'au soir, excepté celui de la mener au domaine familial. Les instructions étaient très claires.
Lorsqu'il se ferait tard, elle serait conduite au domaine ou on lui permettrait de se préparer pour le dîner avec le Comte Solaran Vespasian, époux de la Comtesse et son représentant officiel. Comme tout les hapiens, le Comte était, malgré son âge avancé de presque 60 ans, d'une beauté et d'une vivacité à faire pâlir nombre d'hommes étrangers. Avec force respect et galanterie, il complimenta Lady Poole tandis qu'il la menait au dîner. Là, des plats succulents et parfaitement adaptés furent servis, soigneusement préparés pour ravir les yeux autant que le palais sans pour autant risquer de paraître inconvenant en les mangeant ni de perdre sa ligne.
Le dîner se passait très bien, diverses banalités étant échangées, le Comte n'hésitant pas à questionner la Lady sur des sujets aussi triviaux que son opinion sur les nouvelles chaussures unisexe à la mode à la Cour ou d'autres, plus sérieux, comme son opinion sur l'ostracisme dont avait été frappée la Maison Zand suite à la découverte de ses origines paysannes honteuses qu'elle avait dissimulé pendant des siècles. Mais rusée comme elle l'était, la lady ne pouvait pas ne pas remarquer un fait intéressant : le Comte n'évoqua pas une seule fois depuis leur rencontre 2h plus tôt la raison de sa présence chez lui.
Quant à la Maison Calpernia, elle fut flattée de l'intérêt que lui portait soudainement Maad - sa réponse à la demande d'entrevue était parsemée d'expressions grandiloquentes - et très enthousiaste à l'idée de rencontrer une représentante. Sa réponse fut toutefois quelque peu surprenante car elle indiqua ne pas pouvoir recevoir encore Lady Jinn à son propre domaine, s'excusant de contretemps déplorables et malheureux. A la place, elle proposa que cette dernière ne rejoigne Lady Salma Calpernia à l'adresse jointe. C'était, constata-t-on après recherche, un opéra très en vogue sur le monde de Dreena.
Si ce contretemps malheureux dont ne cessa de se lamenter la Maison Calpernia ne dérangeait pas trop Lady Jinn, la rencontre pourrait se dérouler là-bas, affirma-t-on avec force enthousiasme. Et toujours cette politesse presque trop belle pour être vraie.
Voyons Duchesse Maad, dois-je vraiment tomber dans le trivial en les nommant ? Ceux qui désapprouvent vos actions récentes.
La Duchesse fut quelque peu surprise et pour dire les choses franchement, déçue. Alemidna Zannar-Maad lui avait pourtant fait bonne impression, lui apparaissant presque digne de se prétendre hapienne malgré l'évidence qu'elle n'en était pas une pure souche. Mais vouloir dire les choses de manière crue, entre 2 Duchesses comme elles, quel manque de goût et de raffinement. Il fallait toujours savoir rester propre, autant dans ses actes que ses gestes et ses propos. En public en tout cas.
Vos insinuations me blessent profondément Dame Maad. Moi qui pensais que nous étions comme des amies.
Ce qui voulait dire en langage courant qu'elles s'appréciaient ou en tout cas se supportaient suffisamment pour ne pas se compter comme ennemies mortelles au sein du noble jeu. Ça voulait tout dire. Histoire d'en rajouter un peu, la noble se composa une mine honteusement chagrinée à la pensée d'avoir été trahie par son "amie". Encore une fois, une simple manière de jouer un rôle. Rien de plus, rien de moins.
Votre offre est intéressante et la Maison Starfyre l'accepte. Si la Marine consent à ce marché, il ne faudra pas longtemps pour que la Maison Requud se retrouve en situation si précaire qu'elle consentirait même à céder une de ses Ladies en mariage pour sceller une alliance et sa survie. Dame Maad, je vous souhaite une bonne journée.
Une inclinaison polie de la tête, d'une Dame à une autre puis la réception fut coupée. Nul besoin d'aller plus loin dans cette conversation, les détails seraient réglés par leurs représentants respectifs. Quant à la Marine, restait encore à lui proposer ce marché et la faire accepter.
La demande d'audience auprès de la Maison Vespasian fut reçue, sa réponse très simple : oui, Maad pouvait envoyer pour la représenter Lady Poole. Elle serait reçue avec tout les égards dûs à son rang et saurait apprécier l'hospitalité de ses hôtes. Et parce qu'elle était au courant que la lady était âgée, des serviteurs lui seraient envoyés pour l'accueillir une fois arrivée sur Andalia, à l'extrémité Ouest de l'Amas, l'un des nombreux domaines de la Maison. Lorsqu'elle serait prise en charge, les serviteurs satisferaient à ses moindres désirs pendant toute la journée jusqu'au soir, excepté celui de la mener au domaine familial. Les instructions étaient très claires.
Lorsqu'il se ferait tard, elle serait conduite au domaine ou on lui permettrait de se préparer pour le dîner avec le Comte Solaran Vespasian, époux de la Comtesse et son représentant officiel. Comme tout les hapiens, le Comte était, malgré son âge avancé de presque 60 ans, d'une beauté et d'une vivacité à faire pâlir nombre d'hommes étrangers. Avec force respect et galanterie, il complimenta Lady Poole tandis qu'il la menait au dîner. Là, des plats succulents et parfaitement adaptés furent servis, soigneusement préparés pour ravir les yeux autant que le palais sans pour autant risquer de paraître inconvenant en les mangeant ni de perdre sa ligne.
Le dîner se passait très bien, diverses banalités étant échangées, le Comte n'hésitant pas à questionner la Lady sur des sujets aussi triviaux que son opinion sur les nouvelles chaussures unisexe à la mode à la Cour ou d'autres, plus sérieux, comme son opinion sur l'ostracisme dont avait été frappée la Maison Zand suite à la découverte de ses origines paysannes honteuses qu'elle avait dissimulé pendant des siècles. Mais rusée comme elle l'était, la lady ne pouvait pas ne pas remarquer un fait intéressant : le Comte n'évoqua pas une seule fois depuis leur rencontre 2h plus tôt la raison de sa présence chez lui.
Quant à la Maison Calpernia, elle fut flattée de l'intérêt que lui portait soudainement Maad - sa réponse à la demande d'entrevue était parsemée d'expressions grandiloquentes - et très enthousiaste à l'idée de rencontrer une représentante. Sa réponse fut toutefois quelque peu surprenante car elle indiqua ne pas pouvoir recevoir encore Lady Jinn à son propre domaine, s'excusant de contretemps déplorables et malheureux. A la place, elle proposa que cette dernière ne rejoigne Lady Salma Calpernia à l'adresse jointe. C'était, constata-t-on après recherche, un opéra très en vogue sur le monde de Dreena.
Si ce contretemps malheureux dont ne cessa de se lamenter la Maison Calpernia ne dérangeait pas trop Lady Jinn, la rencontre pourrait se dérouler là-bas, affirma-t-on avec force enthousiasme. Et toujours cette politesse presque trop belle pour être vraie.