- lun. 16 déc. 2013 21:37
#6289
Le retour à bord du destroyer stellaire impérial parût prendre une éternité. Grunger se sentait entre deux dimensions, valsant entre des éclats de couleur aveuglants et les silhouettes immobiles de ses aides de camp. La navette semblait tanguer dangereusement, le moindre son devenait un bruit assourdissant. Et l’air… effroyablement étouffant, comme se vidant peu à peu de tout oxygène.
Josef ramena sa belle cape blanche sur ses épaules, l’enroulant comme une toge autour de son corps secoué de légers spasmes. Il vit l’un de ses subalternes s’approcher de lui, le visage déformé par le nuage laiteux recouvrant la vision de l’officier. Venait-il de bouger les lèvres ? Que disait-il ?
Josef posa sa main froide sur l’épaule du soldat et le repoussa mollement.
- " Je vais bien… bien… "
Lorsque le transport atterrit enfin à bord de l’Agresseur, le Grand-Amiral se leva péniblement et prit le chemin de son bureau, puisant dans ses forces pour garder l’équilibre. Des frissons parcoururent son épaisse carrure. Il se tourna un instant vers son escorte. Que demandait donc l’homme à ses côtés ? L'infirmerie ?
" Non ! Mes quartiers ! "
Le ton avait dégagé une telle force, une telle autorité, que les aides de camp se cloîtrèrent dans un mutisme affligé. Josef était de cette fibre de militaires où la souffrance et la faiblesse ne devaient jamais transparaître. Il fallait continuer à avancer, coûte que coûte, sans laisser les dérobades du corps affecter la résolution de l’esprit.
Il arriva dans ses appartements, entrant seul et laissant ainsi son entourage sur le pas de la porte. Comme à son habitude, l’officier pianota une brève combinaison sur le terminal proche, verrouillant le sas. D’un geste précipité, il ouvrit un tiroir et en sortit une tube métallique dont il s’injecta le contenu pressurisé sur la carotide. Ainsi avait-on voulu l’empoisonner ? Soit ! Ce cocktail d’antidotes dont disposaient les plus hauts membres des SSI pouvait encore le sauver, avec un peu de chance.
Quelques secondes s’écoulèrent avant que le Grand-Amiral ne retrouve un peu de ses forces. L’homme s’assit sur un siège donnant sur une grande baie vitrée dévoilant l’immensité galactique. Quelle décision devait-il prendre désormais ? Le despote était-il responsable de cette grossière tentative d’assassinat ? Il espérait pouvoir profiter de ces instants d’isolement pour réfléchir posément à la situation. Pourtant, hélas pour notre kuati, il n’était pas le seul entre ces quatre murs...
Josef ramena sa belle cape blanche sur ses épaules, l’enroulant comme une toge autour de son corps secoué de légers spasmes. Il vit l’un de ses subalternes s’approcher de lui, le visage déformé par le nuage laiteux recouvrant la vision de l’officier. Venait-il de bouger les lèvres ? Que disait-il ?
Josef posa sa main froide sur l’épaule du soldat et le repoussa mollement.
- " Je vais bien… bien… "
Lorsque le transport atterrit enfin à bord de l’Agresseur, le Grand-Amiral se leva péniblement et prit le chemin de son bureau, puisant dans ses forces pour garder l’équilibre. Des frissons parcoururent son épaisse carrure. Il se tourna un instant vers son escorte. Que demandait donc l’homme à ses côtés ? L'infirmerie ?
" Non ! Mes quartiers ! "
Le ton avait dégagé une telle force, une telle autorité, que les aides de camp se cloîtrèrent dans un mutisme affligé. Josef était de cette fibre de militaires où la souffrance et la faiblesse ne devaient jamais transparaître. Il fallait continuer à avancer, coûte que coûte, sans laisser les dérobades du corps affecter la résolution de l’esprit.
Il arriva dans ses appartements, entrant seul et laissant ainsi son entourage sur le pas de la porte. Comme à son habitude, l’officier pianota une brève combinaison sur le terminal proche, verrouillant le sas. D’un geste précipité, il ouvrit un tiroir et en sortit une tube métallique dont il s’injecta le contenu pressurisé sur la carotide. Ainsi avait-on voulu l’empoisonner ? Soit ! Ce cocktail d’antidotes dont disposaient les plus hauts membres des SSI pouvait encore le sauver, avec un peu de chance.
Quelques secondes s’écoulèrent avant que le Grand-Amiral ne retrouve un peu de ses forces. L’homme s’assit sur un siège donnant sur une grande baie vitrée dévoilant l’immensité galactique. Quelle décision devait-il prendre désormais ? Le despote était-il responsable de cette grossière tentative d’assassinat ? Il espérait pouvoir profiter de ces instants d’isolement pour réfléchir posément à la situation. Pourtant, hélas pour notre kuati, il n’était pas le seul entre ces quatre murs...