- lun. 8 mai 2017 07:42
#27910
Ambiance
De son regard azur, elle observait la vie qui s’éteignait petit à petit. Les lueurs des astres disparaissaient, tandis que disparaissaient les lumières naturels. Le jour n’était désormais plus très loin. Les sons baissaient en intensité. Seuls quelques animaux étaient encore dans les parages, miaulant et aboyant leur mécontentement. Des animaux comme elle qui ne dormaient pas, qui ne dormaient plus. Pourtant bien que les premiers signes de fatigue ne se manifestèrent, elle savait que dès lors qu’elle fermerait l’œil, ce serait pour voir. Voir ce qu’elle n’arrivait plus à assumer, à combattre. Alors elle restait là, sur ce toit, à humer l’air humide qui s’échappait d’une trape de vapeur d’eau à côté. A laisser le vent qui la caressait, la bordait d’une main si douce. Les cheveux dans le vent, elle se laissait imerger par cette tendresse. Elle se sentait adorée, entretenue, presque aimée. Un fin sourire se dessina enfin sur son visage, après tout ce temps où il s’était égaré dans les contrés lointaines de son esprit. Peut-être qu’il existait de l’espoir après tout. Dans un monde qui cherchaient absolument à se détruire, peut-être que quelque chose restait encore à faire, à sauver. Helera se redressa et regarda l’horizon avec un œil nouveau, ravivé d’un nouvel espoir fou que le lendemain était possible. Alors même que la Force était en proie à la fureur, tout n’était pas perdu. Par cette simple pensée elle se sentit comme râvivée, revigorée. Tout restait encore à faire et rien n’était gagnée, bien au contraire. Pourtant … Pourtant elle était encore sur ce toit, à chercher, à se morfondre. Le sourire disparut alors et une mine plus sévère s’afficha. Ces belles paroles n’étaient que cela, des idées, des pensées. Et puis avec ce bras, comment pouvait-elle espérer faire quoi que ce soit ? C’était de la folie … Helera se laissa tomber à nouveau sur la rambarde, avec seule main pour ne pas chuter. Les cheveux sur le côté du visage, la machoire serrés, les yeux également, alors que des traits se dessinait sur les côtés.
« Je vous ai tous trahit … »
Une larme coula le long de sa joue, encore. Helera reprit sa respiration par un hoquet, puis un second. Pourquoi était-elle comme cela ? Pourquoi n’arrivait-elle plus à se concentrer sur le but ? En quoi un bras pouvait changer quelque chose ? Ce n’était pas juste, ce n’était pas possible après tout. Puis son regard se figea et elle regarda le bas, la hauteur qui la séparait du sol. Son cœur accelera tandis qu’une vulgaire pensée foudroya son esprit. Helera se redressa et mit un pied sur la rambarde. Elle pouvait sentir l’adréanaline qui montait jusqu’à ses tempes et tembourinnait pour la prévenir. Mais elle n’écoutait pas. Une fois debout devant le vide, elle jeta un autre regard vers le bas et sa respiration se fit plus saccader. Ses yeux se fermèrent, et elle écarta les bras, laissant le vent s’insinuer de partout. Doucement, elle souffla et tenta en vain de calmer sa tension. L’appel du vide était plus fort, et il était peut-être la solution définitive à tous ces problèmes.
« Helera, arrête ! »
Elle se retourna vivement et manqua de perdre l’équilibre. Remuant les bras, elle le retrouva rapidement, tandis que son cœur allait sortir de sa poitrine. Son regard chercha l’origine de la voix, et elle vit la silhouette qui avançait dans sa direction. Il ôta sa capuche et elle le reconnut tout de suite. Ses pensées embrouillées, elle demanda pour elle-même.
« Papa ? »
« Ma fille, ne fais pas cela. »
« Et pourquoi ? A quoi ça sert tout ça ? Vous m’avez tous abandonnés ! Pourquoi vous ne m’aimez pas ?! Qu’ai-je bien pu faire pour que tous ceux que je rencontre meurent, deviennent des monstres ou se détournent de moi. Tu n’existes plus, je t’ai tué ! »
Elle fit volte face et regarda une dernière fois le vide et se prépara à sauter, quand elle fut brusquement poussée en arrière par une main invisible. D’abord sous le choc, Helera se débattu pour tenter de s’extraire de l’emprise, sans vraiment de volonté non plus pour y arriver. Elle était totalement hystérique et donnait des coups dans le vide, jusqu’à éclater totalement en sanglot et se laisser tomber à terre. L’homme, son père, accompagna jusqu’au sol et la garda dans ses bras, mais plus pour la réconforter.
« Pourquoi vous m’avez fait ça ? Je vous aimais et vous m’avez abandonné ! Je vous aimais … On m'a torturé, brisé, violé ! »
Son père garda le silence encore quelques secondes et passa sa main dans ses cheveux. Il reste interdit mais il y avait une faille dans sa défense. Il contenait difficilement ses émotions.
« Nous aussi nous t'aimons. Et ta mère et moi continueront à t’aimer jusqu’à notre dernier souffle. C'est notre faute, notre échec. »
Elle s’accrocha à la tunique de son père tout en continuant à pleurer, se blotissant davantage contre lui. La tête contre son torse, elle n’arrivait plus à s’enlever, ni s’arrêter. Elle pu à peine placer un mot.
« Alors pourquoi tout ça ? Vous auriez pu me protéger comme Loran. J’aurai pu devenir une grande Jedi, j’aurai pu … »
« Ta mère et moi t’avons livré à une amie, car tu devais être plus en sécurité avec elle. Cela a été très difficile pour nous, mais nous étions persuadés que tu serais loin de l’empire, loin des Sith. Nous voulions que tu vives ta vie, alors que nous avions pour projet de lutter contre le régime impérial. »
Il prit quelques secondes et sembla lui-même sur le point de perdre son sang froid. Il se frotta rapidement le visage pour essuyer toute trace.
« Mais nous avons échoué ma chérie. Quand nous t’avons revu, notre joie a été mêlé à l’horreur, tu étais devenue l’une d’eux. A la solde de l’obscurité. Je n’ai pu me résoudre à te combattre. Ta mère … est morte en croyant en toi. Elle savait que tu reviendrais dans la lumière. »
« Je l’ai tué papa ! J’ai tué ma mère, ta femme, de sang-froid. Comment après ça tu espères que je vive normalement ? »
Le père s’essuya de nouveau le visage, alors que la tristesse l’avait lui-même envahie.
« Elle a rejoint la Force ma fille. Ce n’est pas toi qui l’as tué, ce sont les Sith. Tu n’es pas coupable de sa mort. Elle connaissait les risques, nous les connaissions tous… »
« Papa, je suis désolée, tellement … »
Il la prit dans ses bras et fit des mouvements en avant et en arrière tout en tentant de la réconforter. Il laissa ses doigts errer sur ses joues et lui essuya les larmes. Sa mère avait été tué parce qu’elle l’avait insulté de Sith. Par simple pulsion, elle lui avait ôté la vie. Comment se remettre de cela ? Helera avait tant de remords à ce sujet, et elle aurait tant aimé revenir en arrière, tout changer, recommencer.
« Tu sais, quand vous êtes partis, Loran s’est occupé de moi et m’a soigné. Il s’est juré de te ramener à la lumière. Il tient beaucoup de ta mère tu sais, il est convaincu, déterminé et sage. Plus sage que je ne le serai jamais. »
Helera étira un sourire car se rappelait de la première vraie rencontre avec son frère, où effectivement il lui avait dit cela. Elle l’avait ensuite vu grandir et aujourd’hui il était à la tête des Gris.
« Il a réussi. C’est quelqu’un de bien… »
« Helera, toi et moi sommes des sensitifs différents des autres. Quand j’étais dans l’ordre Jedi, mes comparses ne me voyaient pas d’un bon œil. Je n’aimais pas suivre les ordres, j’avais besoin de bouger, de voir le monde. J’ai aimé alors que cela était défendu. Quand l’ordre 66 a résonné dans la galaxie, j’avais déjà quitté mon ordre et commençé à sortir avec ta mère. »
Helera se redressa et le regarda fixement, yeux bleus dans yeux bleus.
« Tu veux dire que tu étais un gris aussi ? »
« Oui. Nous sommes nés avec une attirance toute particulière avec le côté obscure, sans jamais vraiment toucher le fond. Et nous avons un vrai problème avec les ordres également. »
Il sourit et elle l’accompagna. Le fait qu’il lui parle de son passé, de sa ressemblance avec lui, cela lui donnait une sorte de point d’attache. Peut-être pour la première fois de sa vie, elle sentait qu’elle ressemblait à quelqu’un. Est-ce que tout était réglé ? Non, bien sûr que non. Rien ne l’était même. Mais pour le moment, elle n’avait pas envie de se concentrer sur autre chose.
« Il y a un dicton qui m’a été souvent reproché, et qui pourtant n’a fait que guider ma vie : Quand les lois des hommes tentent de te dicter ta voie, souviens-toi qu'aucune voix ne peut prétendre à prévaloir sur la tienne, puisse-t-elle venir de ceux qui disent citer ton Dieu. En cela rappelle-toi que rien n'est vrai. Quand les chaines d'un asservissement quelconque te retiennent, souviens-toi que tu es libre de tes actes, et que personne ne peut retenir l'élan de la liberté. En cela rappelle-toi que tout est permis. Rappelle-t’ en. »
De son seul bras valide, elle resta accrochée à son torse. Ce dicton lui correspondait tout à fait. Car jamais elle ne suivrait d’ordres qui étaient contraire à ces principes. Ni même n’essaierai de plaire à un quelconque gouvernement. Elle aimait ce dicton, car reflétait son dogme. Puis elle se reconcentra sur son père qui continuait à la bercer.
« Ne t’en va plus papa … J’ai besoin de toi, je t'en supplie , ne pars plus. »
« Je resterai à tes côtés ma puce. J’ai mis du temps à te retrouver, mais maintenant, je reste. Il est temps que je sois un vrai père pour vous deux. Je ne rattraperai pas ce que je n'ai pas eu la force ni le courage d'entreprendre, mais je resterai avec vous. »
Helera étira un sourire et se laissa aller contre lui. Elle était si heureuse de l'avoir avec lui, de pouvoir lui parler, le toucher, l'entendre. Ce spectre de son passé était la seule attache qui la rappelait à sa vie d'avant, de petite fille, sur Kuat. Une vie où tout n'était que bonheur, où le vent chahutait les plaines verdoyantes de sa planètes, dans laquelle elle jouait à se cacher. Une vie sans obscurité, sans lumière, sans guerre ... Une vie calme à l'abri de tout. La Grise se rappela de ces instants passés là bas, et finalement réussit à trouver le sommeil, paisiblement.
« Je vous ai tous trahit … »
Une larme coula le long de sa joue, encore. Helera reprit sa respiration par un hoquet, puis un second. Pourquoi était-elle comme cela ? Pourquoi n’arrivait-elle plus à se concentrer sur le but ? En quoi un bras pouvait changer quelque chose ? Ce n’était pas juste, ce n’était pas possible après tout. Puis son regard se figea et elle regarda le bas, la hauteur qui la séparait du sol. Son cœur accelera tandis qu’une vulgaire pensée foudroya son esprit. Helera se redressa et mit un pied sur la rambarde. Elle pouvait sentir l’adréanaline qui montait jusqu’à ses tempes et tembourinnait pour la prévenir. Mais elle n’écoutait pas. Une fois debout devant le vide, elle jeta un autre regard vers le bas et sa respiration se fit plus saccader. Ses yeux se fermèrent, et elle écarta les bras, laissant le vent s’insinuer de partout. Doucement, elle souffla et tenta en vain de calmer sa tension. L’appel du vide était plus fort, et il était peut-être la solution définitive à tous ces problèmes.
« Helera, arrête ! »
Elle se retourna vivement et manqua de perdre l’équilibre. Remuant les bras, elle le retrouva rapidement, tandis que son cœur allait sortir de sa poitrine. Son regard chercha l’origine de la voix, et elle vit la silhouette qui avançait dans sa direction. Il ôta sa capuche et elle le reconnut tout de suite. Ses pensées embrouillées, elle demanda pour elle-même.
« Papa ? »
« Ma fille, ne fais pas cela. »
« Et pourquoi ? A quoi ça sert tout ça ? Vous m’avez tous abandonnés ! Pourquoi vous ne m’aimez pas ?! Qu’ai-je bien pu faire pour que tous ceux que je rencontre meurent, deviennent des monstres ou se détournent de moi. Tu n’existes plus, je t’ai tué ! »
Elle fit volte face et regarda une dernière fois le vide et se prépara à sauter, quand elle fut brusquement poussée en arrière par une main invisible. D’abord sous le choc, Helera se débattu pour tenter de s’extraire de l’emprise, sans vraiment de volonté non plus pour y arriver. Elle était totalement hystérique et donnait des coups dans le vide, jusqu’à éclater totalement en sanglot et se laisser tomber à terre. L’homme, son père, accompagna jusqu’au sol et la garda dans ses bras, mais plus pour la réconforter.
« Pourquoi vous m’avez fait ça ? Je vous aimais et vous m’avez abandonné ! Je vous aimais … On m'a torturé, brisé, violé ! »
Son père garda le silence encore quelques secondes et passa sa main dans ses cheveux. Il reste interdit mais il y avait une faille dans sa défense. Il contenait difficilement ses émotions.
« Nous aussi nous t'aimons. Et ta mère et moi continueront à t’aimer jusqu’à notre dernier souffle. C'est notre faute, notre échec. »
Elle s’accrocha à la tunique de son père tout en continuant à pleurer, se blotissant davantage contre lui. La tête contre son torse, elle n’arrivait plus à s’enlever, ni s’arrêter. Elle pu à peine placer un mot.
« Alors pourquoi tout ça ? Vous auriez pu me protéger comme Loran. J’aurai pu devenir une grande Jedi, j’aurai pu … »
« Ta mère et moi t’avons livré à une amie, car tu devais être plus en sécurité avec elle. Cela a été très difficile pour nous, mais nous étions persuadés que tu serais loin de l’empire, loin des Sith. Nous voulions que tu vives ta vie, alors que nous avions pour projet de lutter contre le régime impérial. »
Il prit quelques secondes et sembla lui-même sur le point de perdre son sang froid. Il se frotta rapidement le visage pour essuyer toute trace.
« Mais nous avons échoué ma chérie. Quand nous t’avons revu, notre joie a été mêlé à l’horreur, tu étais devenue l’une d’eux. A la solde de l’obscurité. Je n’ai pu me résoudre à te combattre. Ta mère … est morte en croyant en toi. Elle savait que tu reviendrais dans la lumière. »
« Je l’ai tué papa ! J’ai tué ma mère, ta femme, de sang-froid. Comment après ça tu espères que je vive normalement ? »
Le père s’essuya de nouveau le visage, alors que la tristesse l’avait lui-même envahie.
« Elle a rejoint la Force ma fille. Ce n’est pas toi qui l’as tué, ce sont les Sith. Tu n’es pas coupable de sa mort. Elle connaissait les risques, nous les connaissions tous… »
« Papa, je suis désolée, tellement … »
Il la prit dans ses bras et fit des mouvements en avant et en arrière tout en tentant de la réconforter. Il laissa ses doigts errer sur ses joues et lui essuya les larmes. Sa mère avait été tué parce qu’elle l’avait insulté de Sith. Par simple pulsion, elle lui avait ôté la vie. Comment se remettre de cela ? Helera avait tant de remords à ce sujet, et elle aurait tant aimé revenir en arrière, tout changer, recommencer.
« Tu sais, quand vous êtes partis, Loran s’est occupé de moi et m’a soigné. Il s’est juré de te ramener à la lumière. Il tient beaucoup de ta mère tu sais, il est convaincu, déterminé et sage. Plus sage que je ne le serai jamais. »
Helera étira un sourire car se rappelait de la première vraie rencontre avec son frère, où effectivement il lui avait dit cela. Elle l’avait ensuite vu grandir et aujourd’hui il était à la tête des Gris.
« Il a réussi. C’est quelqu’un de bien… »
« Helera, toi et moi sommes des sensitifs différents des autres. Quand j’étais dans l’ordre Jedi, mes comparses ne me voyaient pas d’un bon œil. Je n’aimais pas suivre les ordres, j’avais besoin de bouger, de voir le monde. J’ai aimé alors que cela était défendu. Quand l’ordre 66 a résonné dans la galaxie, j’avais déjà quitté mon ordre et commençé à sortir avec ta mère. »
Helera se redressa et le regarda fixement, yeux bleus dans yeux bleus.
« Tu veux dire que tu étais un gris aussi ? »
« Oui. Nous sommes nés avec une attirance toute particulière avec le côté obscure, sans jamais vraiment toucher le fond. Et nous avons un vrai problème avec les ordres également. »
Il sourit et elle l’accompagna. Le fait qu’il lui parle de son passé, de sa ressemblance avec lui, cela lui donnait une sorte de point d’attache. Peut-être pour la première fois de sa vie, elle sentait qu’elle ressemblait à quelqu’un. Est-ce que tout était réglé ? Non, bien sûr que non. Rien ne l’était même. Mais pour le moment, elle n’avait pas envie de se concentrer sur autre chose.
« Il y a un dicton qui m’a été souvent reproché, et qui pourtant n’a fait que guider ma vie : Quand les lois des hommes tentent de te dicter ta voie, souviens-toi qu'aucune voix ne peut prétendre à prévaloir sur la tienne, puisse-t-elle venir de ceux qui disent citer ton Dieu. En cela rappelle-toi que rien n'est vrai. Quand les chaines d'un asservissement quelconque te retiennent, souviens-toi que tu es libre de tes actes, et que personne ne peut retenir l'élan de la liberté. En cela rappelle-toi que tout est permis. Rappelle-t’ en. »
De son seul bras valide, elle resta accrochée à son torse. Ce dicton lui correspondait tout à fait. Car jamais elle ne suivrait d’ordres qui étaient contraire à ces principes. Ni même n’essaierai de plaire à un quelconque gouvernement. Elle aimait ce dicton, car reflétait son dogme. Puis elle se reconcentra sur son père qui continuait à la bercer.
« Ne t’en va plus papa … J’ai besoin de toi, je t'en supplie , ne pars plus. »
« Je resterai à tes côtés ma puce. J’ai mis du temps à te retrouver, mais maintenant, je reste. Il est temps que je sois un vrai père pour vous deux. Je ne rattraperai pas ce que je n'ai pas eu la force ni le courage d'entreprendre, mais je resterai avec vous. »
Helera étira un sourire et se laissa aller contre lui. Elle était si heureuse de l'avoir avec lui, de pouvoir lui parler, le toucher, l'entendre. Ce spectre de son passé était la seule attache qui la rappelait à sa vie d'avant, de petite fille, sur Kuat. Une vie où tout n'était que bonheur, où le vent chahutait les plaines verdoyantes de sa planètes, dans laquelle elle jouait à se cacher. Une vie sans obscurité, sans lumière, sans guerre ... Une vie calme à l'abri de tout. La Grise se rappela de ces instants passés là bas, et finalement réussit à trouver le sommeil, paisiblement.