- ven. 17 nov. 2017 15:02
#30424
Quelques temps, durée indéterminé, après les évènements qui bousculèrent la petite vie de la petite fille aux petites mains couvertes des déchets de sa petite négligence. Tout cela était bien trop insignifiant pour en parler, et pourtant, nous étions tous ici pour discourir sur un futur incertain, parsemé de l’obscurité de l’ombre qui la planait. C’était merveilleusement mal, en réalité. L’oxymore de la vérité qui avait déjà lié son destin de ses doigts pustulescents. On lui avait donné rendez-vous pour visiter une flotte nouvelle créée. Flotte d’un pirate sans importance, offerte de bon cœur par les gris, afin qu’il n’oublie pas vers qui allait son allégeance. Foutue engeance que ce profiteur. Pillant les marchants dans le but de s’enrichir. Et maintenant les gris eux-mêmes lui fournissaient de quoi faire encore davantage le mal. On marchait sur la tête … Comment pouvait-on caresser d’une main et frapper de l’autre. Il y avait un problème, un grain de sable dans ce rouage. Les Gris avaient perdus les pédales ces derniers temps, cherchant le profit davantage que la liberté des gens. Ils avaient oublié l’essence même de leur mission. La vocation qu’ils s’étaient donnés quand avaient été instauré l’ordre gris sur Arkania. Mais pas elle, Jeny Mirkeley, de son nom impérial, Jeny Ganffrey. Dame d’Arkania, membre des Gris et de la première génération. La béta test comme certain osaient déjà les appeler. La génération d’apprentis qui aujourd’hui rivalisait avec les plus anciens. Jeny se souvenait de ce pourquoi ils s’étaient battus, sa sœur et elle sur la planète délabré de Cyborrea, en proie aux flammes à la destruction et la mort que donnaient les siens. Elle se souvenait de la mission suicide de Tatooine, visant à récupérer tous ces esclaves utilisés comme engrais pour Sith. Pourquoi tous les autres eux n’en avaient plus rien à faire ? Qu’est ce qui avait changé ? Hein ?
L’espoir, c’est comme la liberté. Plus on s’en nourrit, plus on devient fort. Mais dès lors qu’on l’enlève, quelque chose de terrible s’en suit. La petite vagabondait son regard autour du spatioport de Jagga II. Tous étaient heureux, le sourire aux lèvres. Dégoutants petites fentes qu’elle leur aurait enlevées bien volontiers en les traînant dans la merde galactique. S’ils savaient … Elle perdait son temps dans cet endroit, Jeny en avait réellement conscience, et c’est ce qui la mettait le plus en rogne. Tout cela pour obéir à une mission donné par un interlocuteur dont elle n’avait même pas le nom. C’était cela être un chevalier Gris et partager les idéaux de la liberté ? Escorter un putain de renégat vers son arme de crime. La galaxie marchait vraiment sur la tête, et les gris aussi. Que de désillusions en désillusions elle avançait d’un pas alerte, sans se retourner. Les gens la regardaient, qu’avaient-ils ? Quelqu’un voulait en découdre ? Bande de porcs qui lorgnait sur elle, surtout les hommes. Ses dents serrèrent et grogna à la manière Nelvaan quand un individu lui tendit un grand sourire. Ce dernier eut un mouvement de recul et accéléra le pas. Qu’ils restent tranquille cette bande de focus… Le spatioport faisait partie de ces énormes bâtiments construits en pôle de croissance par la Prima Tega, la mère adoptive de sa sœur. Neuf, propre et entretenu, il étincelait de la puissance économique du secteur. Tout ici semblait être paré de la richesse et de l’opulence, de la luxure et de la noblesse. On se sentait presque quelqu’un à l’idée de s’identifier à un confédéré. Pas comme tous ces marchands qui eux ne faisaient qu’enrichir la planète. Qu’ils ne restent pas, personne ne les voulaient ici. Foutus aliens … Sa sœur avait bien de la patience de tolérer ces étrangers…
Arrivée au centre du bâtiment, elle chercha le quai que la petite voix au bout du micro lui avait indiqué. Elle passa devant les cabines de surveillance. On la scanna, elle exprima son nom de famille, qui fut confirmé. Passe-droit ouais. Elle dépassa la foule en esquissant un sourire mauvais, prenez ça ! Ils étaient trop pauvres pour passer, et trop riche pour qu’ils soient considérés comme esclaves et qu’elle ait envie de leur venir en aide. La classe moyenne, quelle plaie. Jeny au moins n’avait rien. Juste son sabre et ses habits qui la faisaient ressembler à une mercenaire ou à une vagabonde d’un monde post-apocalyptique. Vivant aux grés des vents, le moindre sous servait à sa propre subsistance. C’était cela être un gris pieux et alerte envers les autres. Vivre pour aider, un point c’est tout. En réalité, à quoi lui aurait servi des crédits… Elle n’était pas stable, vagabonde. Seule avec son pantalon milite et son veston. Et dans son veston, elle avait ces trucs. Peut-être que les crédits pourraient lui servir finalement … Elle attrapa une pilule et l’ingurgita d’un coup. La Grise pénétra ensuite dans le couloir blanc et une euphorie s’empara d’elle ainsi qu’un sentiment de puissance et d’invincibilité. Elle inspira un grand coup et s’arrêta dans le couloir. Son regard resta figé en l’air tandis que le monde tournait autour. Ses bras écartés, elle laissa chaque centimètre de sa peau profiter de cette extase, de cet orgasme bien plus puissant que tout ce qu’elle connaissait. Jeny ferma les yeux tandis que sa tête ne comprenait plus rien. Le haut, le bas, la droite, la gauche. Tout était mélangé. Non … Pas besoin de crédits. Cela acheva sa réflexion.
Elle se retrouva en dehors du couloir, sans même se rappeler l’avoir déjà quitté. Un groupe de bonhomme étaient regroupés et admirait les différents bâtiments qui se préparaient au départ. Jeny se racla la gorge et cracha par terre une glaire digne des plus grands illettrés et homme de la ville. La petite s’approcha davantage et chercha l’homme qu’on lui avait indiqué. Les silhouettes dansaient les unes à côté des autres et elle n’était pas sûre que les unes appartiennent aux autres. Déroutant cette affaire. Elle secoua la tête et se frotta les yeux, dont l’orbite était déjà devenu d’un noir bien trop présent et étendu. La Grise avait dû mal à rester stable, elle s’appuya sur une caisse tout en désignant de la tête celui qu’elle pensait être le client.
« C’est toi le pirate robot ? C’est moi le chevalier qui dois t’escorter je ne sais où. Inauguration on m’a dit ou un truc dans le genre. Il parait que tu serais au courant alors je te suis. J'espère que tu as de quoi se désaltérer, j'ai la gorge tellement sèche ... »
Etonnement, sa voix ne tremblait pas ni ne déraillait. Elle s’en félicita elle-même. Il y avait du progrès. Enfin une chose positive dans cette journée perdue.
L’espoir, c’est comme la liberté. Plus on s’en nourrit, plus on devient fort. Mais dès lors qu’on l’enlève, quelque chose de terrible s’en suit. La petite vagabondait son regard autour du spatioport de Jagga II. Tous étaient heureux, le sourire aux lèvres. Dégoutants petites fentes qu’elle leur aurait enlevées bien volontiers en les traînant dans la merde galactique. S’ils savaient … Elle perdait son temps dans cet endroit, Jeny en avait réellement conscience, et c’est ce qui la mettait le plus en rogne. Tout cela pour obéir à une mission donné par un interlocuteur dont elle n’avait même pas le nom. C’était cela être un chevalier Gris et partager les idéaux de la liberté ? Escorter un putain de renégat vers son arme de crime. La galaxie marchait vraiment sur la tête, et les gris aussi. Que de désillusions en désillusions elle avançait d’un pas alerte, sans se retourner. Les gens la regardaient, qu’avaient-ils ? Quelqu’un voulait en découdre ? Bande de porcs qui lorgnait sur elle, surtout les hommes. Ses dents serrèrent et grogna à la manière Nelvaan quand un individu lui tendit un grand sourire. Ce dernier eut un mouvement de recul et accéléra le pas. Qu’ils restent tranquille cette bande de focus… Le spatioport faisait partie de ces énormes bâtiments construits en pôle de croissance par la Prima Tega, la mère adoptive de sa sœur. Neuf, propre et entretenu, il étincelait de la puissance économique du secteur. Tout ici semblait être paré de la richesse et de l’opulence, de la luxure et de la noblesse. On se sentait presque quelqu’un à l’idée de s’identifier à un confédéré. Pas comme tous ces marchands qui eux ne faisaient qu’enrichir la planète. Qu’ils ne restent pas, personne ne les voulaient ici. Foutus aliens … Sa sœur avait bien de la patience de tolérer ces étrangers…
Arrivée au centre du bâtiment, elle chercha le quai que la petite voix au bout du micro lui avait indiqué. Elle passa devant les cabines de surveillance. On la scanna, elle exprima son nom de famille, qui fut confirmé. Passe-droit ouais. Elle dépassa la foule en esquissant un sourire mauvais, prenez ça ! Ils étaient trop pauvres pour passer, et trop riche pour qu’ils soient considérés comme esclaves et qu’elle ait envie de leur venir en aide. La classe moyenne, quelle plaie. Jeny au moins n’avait rien. Juste son sabre et ses habits qui la faisaient ressembler à une mercenaire ou à une vagabonde d’un monde post-apocalyptique. Vivant aux grés des vents, le moindre sous servait à sa propre subsistance. C’était cela être un gris pieux et alerte envers les autres. Vivre pour aider, un point c’est tout. En réalité, à quoi lui aurait servi des crédits… Elle n’était pas stable, vagabonde. Seule avec son pantalon milite et son veston. Et dans son veston, elle avait ces trucs. Peut-être que les crédits pourraient lui servir finalement … Elle attrapa une pilule et l’ingurgita d’un coup. La Grise pénétra ensuite dans le couloir blanc et une euphorie s’empara d’elle ainsi qu’un sentiment de puissance et d’invincibilité. Elle inspira un grand coup et s’arrêta dans le couloir. Son regard resta figé en l’air tandis que le monde tournait autour. Ses bras écartés, elle laissa chaque centimètre de sa peau profiter de cette extase, de cet orgasme bien plus puissant que tout ce qu’elle connaissait. Jeny ferma les yeux tandis que sa tête ne comprenait plus rien. Le haut, le bas, la droite, la gauche. Tout était mélangé. Non … Pas besoin de crédits. Cela acheva sa réflexion.
Elle se retrouva en dehors du couloir, sans même se rappeler l’avoir déjà quitté. Un groupe de bonhomme étaient regroupés et admirait les différents bâtiments qui se préparaient au départ. Jeny se racla la gorge et cracha par terre une glaire digne des plus grands illettrés et homme de la ville. La petite s’approcha davantage et chercha l’homme qu’on lui avait indiqué. Les silhouettes dansaient les unes à côté des autres et elle n’était pas sûre que les unes appartiennent aux autres. Déroutant cette affaire. Elle secoua la tête et se frotta les yeux, dont l’orbite était déjà devenu d’un noir bien trop présent et étendu. La Grise avait dû mal à rester stable, elle s’appuya sur une caisse tout en désignant de la tête celui qu’elle pensait être le client.
« C’est toi le pirate robot ? C’est moi le chevalier qui dois t’escorter je ne sais où. Inauguration on m’a dit ou un truc dans le genre. Il parait que tu serais au courant alors je te suis. J'espère que tu as de quoi se désaltérer, j'ai la gorge tellement sèche ... »
Etonnement, sa voix ne tremblait pas ni ne déraillait. Elle s’en félicita elle-même. Il y avait du progrès. Enfin une chose positive dans cette journée perdue.