L'Astre Tyran

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By Jen'Ari Nekanasaza
#34834
    La souffrance de la jeune Pantoran était intense, visible sur ses traits, mais perceptible par le sixième sens du maître sensitif. Ranath enveloppa de son esprit la pensée de Darth Varadesh. Ainsi déjà bien occupée, elle ne put néanmoins s’empêcher d’approcher l’holocron. Une présence la saisit aussitôt, comme pour la happer et l'entraîner au plus profond des abîmes de l’artefact. La Sith se rétracta au plus vite, fuyant la relique pour se cantonner à la pensée de son apprentie. Elle ne savait pas ce qu’elle pouvait trouver ici-bas, mais l’évolution récente de ses craintes et préoccupations la poussait à ne pas retenter l’expérience.

    Quoi qu’il se passa au cœur de l’holocron, une lutte acharnée entre les deux entités, le Gardien et la novice, Varadesh reprit conscience, avec encore un effort de souffrance violent, sa dernière épreuve. La Pantoran articula quelques mots, comme une variante très à propos de leur cher Code Sith, avec son éternelle allusion aux chaînes. L’Apprentie se libérait de son passé. Ranath croyait savoir quelle était la dernière chaîne. Elle savait aussi que la jeune femme en viendrait finalement à bout. Ce jour-là, le Maître s’effacerait sans protester.

    Pour l’heure, Varadesh avait encore besoin d’un maître, mais ce ne serait pas toujours vrai, la vie n’irait pas toujours ainsi. On préparait la fin. La Mirialan ne travaillait que pour ce jour, le jour de la fin, et du renouveau à la fois. Elle, Ranath, ne serait jamais la Dame Sombre tant attendue. Elle ne connaîtrait jamais la suprématie, il était déjà trop tard. Et ce n’était pas une faiblesse de l’admettre, tout en continuant de se battre corps et âme pour atteindre la toute puissance. Cependant, la victoire était pour Varadesh, et la Sith faisait tout pour servir cet objectif. L’Apprentie n’en avait certainement pas conscience. Elle qui se trouvait esseulée, malmenée, était une reine.

    La Pantoran revint triomphante de son épreuve, en larmes et en sueur, épuisée. Son maître la soutint, les yeux brillants d’une pleine satisfaction, une main posée sur sa joue luisante, l’autre sur son épaule tremblante, apaisant son esprit par une pensée gratifiante. Le lien n’avait jamais été si plein de cette pensée, et l’ultime compliment émergea.

      Si parfaite … tu es parfaite …

    Elle l’aimait tant, et si fort. Elle avait réussi, son élève était forte, déterminée, elle deviendrait la Dame Sombre que ce monde attendait. La fierté de Ranath était à son paroxysme, non pour l’exploit accompli, mais pour la conséquence engendrée. L’aura de Varadesh rayonnait désormais tout autrement, elle battait d’une puissante pulsation. Pourtant, la jeune femme avait encore tant à apprendre, elle en savait déjà tellement. Elle fendrait de sa lame l’arrogance des chiens du passé, Odion, Lyria, Krayt, et tous les fantômes encore trop impertinents. L’extase de la Sith remontait le lien pour soutenir son élève et lui partager tous ses espoirs.

    Finalement, la Mirialan s’écarta.

      « Regarde. »

    Elle s’était tournée vers l’holocron. La silhouette de Pall s’éleva au-dessus de la pyramide ouverte par la cime comme une fleur éclose. Une silhouette de fumée. Sa voix lointaine résonnait comme une mélodie aux deux paires d’oreilles présentes.

      Le faible finira toujours par plier, mourir ou être réduit en esclavage. Seul le fort survivra et conservera sa liberté. Nous qui suivons les enseignements des Sith acceptons cette vérité fondamentale. Contrairement aux Jedi. C'est la Règle du Fort, que les Sith ont toujours suivi. Le pouvoir est à celui assez fort pour le prendre. Les Faibles doivent servir les Forts car c'est la nature même qui l'exige et nul n'est plus Fort qu'un Sith.

      Cette vérité fondamentale doit s'appliquer en toute chose. Pas davantage qu'aux faibles, le Fort ne doit se plier à ses semblables. Il doit les affronter et les vaincre comme tous ses autres ennemis. Seuls les plus Forts survivront et renforceront ainsi la société toute entière qu'ils ont bâti. Le conflit doit être permanent et sans merci entre les Forts. S'il est vaincu par un autre Sith, alors ce dernier était suffisamment Fort pour le supplanter. Un chef Fort donne de la force à son empire.

      Entends ma sagesse et mon savoir, découvre qui je fus, ce que j'ai fait, ce que j'ai vu, le pouvoir dont j'ai bénéficié. Un millier de mondes pliait le genou devant moi qui fût le maître suprême de notre empire, nul ne put jamais mettre en doute ma parole ou ma puissance. Par mes mots, tu deviendras plus que ce que tu as jamais été, Darth.

    La Dame Sombre avait déjà entendu le discours, les mémoires du premier Seigneur Noir, mais elle les écoutait de nouveau avec tout autant d’intérêt. L’histoire défilait sous leurs yeux d’or, l’histoire de l’Empire Sith, l’histoire de leurs prédécesseurs, et leurs leçons. Et Varadesh pouvait y glisser son esprit, pour n’en rater aucun mot, pour parcourir le récit de Pall, ses exploits, ses défaites.

    Quand il eut fini, Ranath glissa quelques mots à son apprentie.

      « Il reste un dernier secret dans cet holocron, une dernière leçon que le Seigneur Noir prétend donner. Garde-le un peu, tu auras peut-être des questions.

      Va te reposer maintenant, nous allons partir tôt demain.
      »

    La Sith regarda son apprentie quitter la pièce, l’artefact caché au creux de ses mains.

      « Varadesh. Je suis très fière de toi. »

    Plus, c’était bien plus que cela. Elle tuerait pour elle. Elle aurait volontiers égorgé le père d’Ophillia, lui qui avait osé poser la main sur le saphir de sa peau. Elle tuerait Jeny. Elle tuerait la jeune Tega. Elle tuerait Marak. Par jalousie. Par passion.


    * * *


    Dès lors que l’Apprentie fut seule, la pensée d’Isabo accrocha son esprit.

      Pardon, Dame Varadesh.

    La jeune Humaine était là, plantée au bout du couloir, une moue timide agrafée au visage.

      Je vais vous montrer votre chambre.

    Elle la guida dans le manoir, par les escaliers, et un large couloir. Elle ouvrit une porte, s’écarta pour laisser entrer la Pantoran.

      Elle vous plaît ? J’ai pensé que vous y seriez bien.

    La pièce était spacieuse, et cachait, derrière une porte dérobée, une salle de bain privative. Malgré la nuit tombante, la chambre demeurait lumineuse. De plus, en cherchant derrière l’une des tapisseries, la Pantoran trouverait un coffre encastré dans l’un des murs, vide, dont elle pourrait disposer à l’avenir.

    Le regard d’Isabo était posé sur les mains de Varadesh, abritant la relique. Comme n’importe qui, la gamine était attirée par l’aura de l’objet. Elle l’avait déjà vu pourtant, déjà tenu, mais encore une fois, son murmure l’attirait.

      Pardonnez-moi …

    Osait-elle ? Un pied de nez à sa timidité maladive …

      Pourrais-je .. pourriez-vous … me montrer votre sabre ?

    Elle-même n’en avait pas, et nourrissait une certaine fascination à l’égard de cette marque de puissance.
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By Zeph Mathuin
#34837
La douleur. Tout revenait toujours à la douleur et la souffrance. Toute vie était douleur et toute douleur rappelait au bon souvenir de la vie. De retour dans son corps, Varadesh frissonna sous la torture qu'elle avait subie, laquelle se répercutait de son esprit à son corps. Elle était épuisée, il avait fallu une simple exploration mentale de l'holocron pour la faire se sentir plus faible qu'un nouveau-né. Exploration qui avait duré... Elle regarda l'horloge électronique accrochée au mur et fronça les sourcils. Il s'était produit entre 5 et 10 minutes depuis le moment ou elle avait projeté sa pensée dans la matrice de l'artefact. S'il fallait si peu pour la fatiguer alors c'est qu'elle avait encore de sacrés progrès à faire.

Perdue dans ses pensées, l'esprit fichtrement embrumé par la fatigue, elle sentit tardivement les effluves psychiques de son maître qui l'entourait, comme une caresse d'une douceur infinie, un baume passé sur ses plaies à vif qui faisait cicatriser le tout. Elle réalisa seulement maintenant que la Mirialan la soutenait une main posée sur l'épaule et l'autre contre sa joue, les yeux brillants d'une émotion à peine contenue. De la fierté ? De la joie ? De l'exaspération peut-être ? Un murmure ou une pensée suivit, qui confirma les premières impressions et ne manqua pas de l'étonner par sa sincérité. Encore étourdie, l'apprentie ne réagit pas immédiatement.

Toutefois, le contact de la main verte tatouée restait encore et engendrait des sentiments puissants en elle. D'abord un léger mouvement de recul dû à la surprise et au dégoût né de la haine qu'elle vouait à son maître puis cela devint tout à fait autre chose. Une forme de satisfaction et de plaisir particulières qu'elle peinait à identifier, il n'était pas uniquement question d'apprécier le contact de la main verte mais ce qu'il impliquait. Cela lui rappelait des journées ensoleillées dans le froid de se monde natal, à jouer dans la neige avec sa mère disparue depuis longtemps. C'était là une chose dangereuse, la renaissance d'un lien évanoui depuis un an entre le maître et l'apprentie. Mais au fond, n'était-ce pas également leur lot que d'en venir à s'apprécier et s'aimer en sachant qu'il n'y aurait qu'une fin à tout ça ?

Frissonnant, Varadesh soutint le regard de Ranath et étira un fragile et mince sourire, bougeant son visage comme pour chercher un peu plus le contact avec la main de son maître. Que leur arrivaient-elles au juste ? Elle renifla bruyamment puis se passa les coudes sur le visage pour essuyer les larmes. Elle se sentait un peu honteuse d'avoir ainsi dévoilé sa sensibilité, une faiblesse passagère qu'il lui faudrait combler au plus vite. Elle tourna la tête de nouveau vers l'holocron, quelque peu sur ses gardes et remarqua alors la silhouette encapuchonnée fantomatique qui émergeait du sommet de l'artefact. La représentation de Pall en personne leur adressa la première et la plus importante des leçons.

Puis l'image changea pour montrer Korriban la majestueuse, la somptueuse et terrible planète natale des Sith. Elle se montra telle qu'elle avait été, peuplée et vivante sous le règne des premiers Seigneurs Noirs. La vision leur montra ensuite Ziost et d'innombrables autres mondes, la richesse de l'Empire, sa grande puissance et son étendue, le savoir ancestral des anciens Sith et bien d'autres choses. Tout un héritage historique d'une valeur inestimable et qui n'appartenait qu'à elles deux, légataires de l'Ordre. La matinée et l'après-midi passèrent à une vitesse inouïe tandis qu'elles se plongeaient dans les profondeurs des connaissances de l'holocron. Elles ne pensèrent même pas à manger ni boire durant ce laps de temps, absorbées qu'elles étaient.

Enfin, il fut temps pour la jeune fille de prendre congé, épuisée comme elle était elle avait sacrément besoin de repos et elle soupçonnait que Ranath avait besoin d'être un peu seule également. Elle se releva maladroitement, se sentant balourde et peu à l'aise sur ses pieds, un peu comme à cette soirée avec Alayna ou elle avait trop bu pour son bien. Alors qu'elle était sur le pas de la porte, prête à partir, elle entendit l'ultime compliment de son maître et se figea. Était-ce une autre manipulation de sa part ou de la sincérité ? Varadesh voulait croire à la première possibilité, elle en avait besoin. Aussi baissa-t-elle la tête en rougissant, se retourna en direction de la Mirialan et lui adressa un sourire rayonnant.

L'honneur d'être ton apprentie vaut toutes les joies du monde, maître.




Le calme qui régnait dans ce manoir avait ça de bon, en plus du personnel réduit au minimum en dehors des 3 femmes présentes, qu'il permettait de se remettre de ses émotions sans avoir à composer avec la conversation impliquant un contact social. Avantage vite perdu lorsqu'elle sentit l'appel télépathique de la petite rouquine croisée le matin à son arrivée, Isabo. Quelle curieuse petite chose, à peine plus vieille qu'elle et terriblement timide et craintive. Elle lui rappelait un peu elle-même à ses débuts, c'était peut-être cette raison qui faisait que la Mirialan la gardait auprès d'elle.

Elle ne daigna pas répondre à son appel au début, bien que ce fut plus par son intense fatigue que par méchanceté ou besoin d'intimité. Du reste, la petite humaine semblait si naïve et innocente qu'on pouvait aisément ignorer son pouvoir latent. Sans avoir besoin de trop se fouler, l'apprentie ressentait le potentiel de l'humaine, pour peu qu'elle se donnât la peine de le travailler ou qu'on lui trouve quelqu'un pour l'encadrer. Elle suivit Isabo jusqu'à la chambre réservée à son effet, holocron en main. L'artefact continuait de la fasciner, protégeant un trésor dans ses profondeurs qui n'attendait que d'être découvert et remonté à la surface.

Merci pour ta diligence. Tu n'as pas besoin de passer par la télépathie pour me parler tu sais, tu peux utiliser ta langue.

Elle ricana brièvement de son jeu de mot involontaire. Oh oh oh, utiliser sa langue. Elle avait vraiment besoin de dormir si elle en venait à plaisanter aussi stupidement avec une gamine tout juste éveillée à ses pouvoirs. Varadesh surprit le regard de convoitise en direction de l'holocron, ce qui l'amusa. Comme elles semblaient avoir des points communs en pagaille toutes les deux. Jeunes, curieuses, aussi introspectives à leurs débuts l'une que l'autre, avec du potentiel et recueillie par la Mirialan. Peut-être y aurait-il là une occasion à creuser plus tard.

La question soufflée si bas qu'elle avait presque failli ne pas l'entendre même dans son esprit - quoique la fatigue jouait probablement là-dessus aussi - la fit sourire. Une pensée cruelle lui vint, consistant à ne rien lui montrer et la planter là en fermant la porte ou pire encore, lui montrer l'arme en la lui enfonçant dans le ventre mais ces pensées disparurent aussi vite qu'elles se formèrent. Du repos et vite, pour se remettre. Elle prit la poignée de son sabre laser et la tendit à Isabo. Lorsque la jeune fille sembla hésiter, elle lui adressa un nouveau sourire rassurant et charmant. Elle alla ranger l'holocron dans le coffre de sa chambre, revint devant la jeune fille et lui prit les 2 mains qu'elle leva à hauteur de sa poitrine.

Voilà, les mains à cette hauteur comme ça, tu les gardes ouvertes et tendues et tu ne discutes pas. Tu voulais le voir ? Eh bien j'ai mieux, tu vas pouvoir le toucher et l'examiner dans ses détails. J'insiste, je ne veux pas entendre de protestation. Ne baisse pas la tête te dit-je ! Voilà, c'est bien, tu me regardes dans les yeux et c'est tout. Dans la vie il n'y a que 2 genre de personnes, celles qui baissent les yeux et celles qui regardent devant elles. Ne laisse personne te dicter ta vie, c'est à toi de choisir qui tu veux être et comment te comporter.

Lentement, avec un grand soin et douceur, la Pantoran prit son sabre à sa ceinture et le posa sur les paumes ouvertes d'Isabo puis le laissa là, à la merci de la curiosité de l'humaine. Celle-ci sembla fascinée, comme elle-même l'avait été la première fois qu'elle en avait tenu un. 2 ans déjà, le temps filait vite. Prenant les mains d'Isabo dans les siennes, Varadesh les força à se refermer sur la poignée du sabre qui pointait vers le haut. Elle se décala de façon à ne pas risquer un accident fatal puis, se plaçant derrière la jeune fille, les mains toujours collées aux siennes, elle murmura au creux de son oreille :

Vas-y, allume-le. Regarde ce qui pourrait t'appartenir un jour.
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By Jen'Ari Nekanasaza
#34838
    La Sith se laissa aller en arrière. Son dos rencontra le sol de la salle de méditation. Elle inspirait et expirait à rythme régulier. Elle ferma les yeux, avec une précaution démesurée considérant ce geste si simple. À la seconde même où le vitrail coloré de la fenêtre disparut de son champ de vision, la silhouette fit irruption derrière ses paupières.

    As-tu trouvé ?

    Elle pensait savoir que c’était une femme, grande et svelte. Elle l’avait toujours vu immobile, mais l’imaginait puissante et agile.

    As-tu compris ?

    Ranath se tenait face à la silhouette sans visage. La seule ombre de son manteau ne suffisait pas à camoufler tant ses traits, il y avait autre chose. Cet être n’avait pas de visage.

    Tu n’as pas cherché !

    L’une et l’autre se jetèrent en avant, dague à la main, l’une à gauche, l’autre à droite, singeant le moindre geste de l’adversaire. Au sortir d’un contre temps, l’inconnue gifla la Mirialan, avec tant de force que le coup envoya valser le regard d’or dans l’herbe. La pierre tombale scintillait d’un éclat nouveau, réfléchissant tel un miroir les rayons de lune. La Sith étouffait, le souffle court. Elle se remit en garde, mais l’autre avait disparu. Alors elle s’autorisa de porter sa main à sa gorge, et c’est là qu’elle frappa. La lame d’acier pénétra la chair, s'immisçant entre ls côtes. Le cimetière avait disparu, elles étaient rendues dans cette ruelle sombre, les pieds dans l’eau. La silhouette s’écarta, lâchant son arme pour laisser à Ranath tout le loisir d’apprécier la douleur.

    La Dame Sombre roula sur le côté, se redressa, accroupie dans la salle de méditation, le flanc douloureux. Elle passa la main sur la plaie. Il n’y avait rien. Mais la fraîche blessure de son ventre l’ennuyait de nouveau. Elle en venait à se demander, si elle avait fait ça toute seule, ou si on l’y avait poussée, ou si la silhouette … était réelle.

    Épuisée, elle gagna sa chambre pour s’y enfermer et somnoler dans un fauteuil.

    À l’étage supérieur, les deux mains d’Isabo se refermaient sur la poignée du sabre.

      « Vas-y, allume-le. »

    Elle ne regardait plus le sabre, mais seulement la Dame Sith. Et le contact timide de sa pensée se fit plus présent, presque oppressant. Elle était partout, au-delà des oreilles de la Pantoran, par delà ses sens et ses perceptions. L’inspection ne dura que quelques secondes. Isabo, en un claquement de doigts, avait fait le tour de Varadesh. Elle revint à elle tout aussi vite qu’elle avait quitté son corps. Les Pantorans n’étaient pas si différents des Humains, un cerveau similaire, un tour d’horizon facile et rapidement exécuté pour cette spécialiste du cerveau humain. C’est alors qu’elle répondit à la première remarque, d’une voix presque tremblante, extirpée de cordes vocales trop peu sollicitées.

      « Je n’aime pas trop parler. »

    Dans le même temps, elle appuya sur le bouton du sabre. Elle le trouvait si léger, et si beau. Elle avait imaginé qu’avec la lame, il serait plus lourd, elle s’était trompée. La lumière de l’arme captura son regard brillant. D’un coup d’oeil rapide, elle s’assura ne trouver sur son périmètre aucun obstacle, et tenant la poignée à deux mains, esquissa quelques passes simplistes que lui avait montré son professeur. Oh oui, un jour elle en aurait un. Oui, oui, oui. L’Humaine se laissa aller à un sourire discret.

    Elle éteignit la lame, et rendit le sabre à sa propriétaire.

      « Merci. Et pardon. Je vous laisse vous reposer. »

    Isabo fila à toute vitesse, descendant les escaliers en trombe légère. L’inspection l’avait menée à des conclusions bien peu engageantes. Elle préférait ne pas prendre le risque de côtoyer davantage une Apprentie fatiguée.


    * * *


    Quand Darth Varadesh quitta sa chambre et gagna le rez-de-chaussée, son maître était déjà prête, habillée, équipée, armée. Elle lui adressa un sourire amusé. Il n’était question ni de moquerie, ni de retard. Ranath n’avait pas véritablement fermé l’oeil, s’était tenue prête bien avant le lever du soleil.

      « Tu as faim ? »

    Elle lui désigna la direction de la cuisine d’un geste de l’index.

      « On part quand tu es prête. »

    Isabo aussi se tenait dans le salon, vêtue comme à l’accoutumée de sa tunique claire. Elle semblait contrariée. Hors de la portée de Varadesh, se tenait une discussion muette.

      Pourquoi ?

      - C’est trop dangereux.

      - Juste pour une enfant ?

      - Non, il y a autre chose.

      - Quoi ?

      - Je pense que ça vient de moi, je ne sais pas si c’est réel.

      - Tu reviens quand ?

      - On fait juste le voyage aller et retour.

    La gamine abandonna.

      Ça s’est bien passé avec Varadesh ?

    Elle hocha seulement la tête.

      Son sabre ?

    Un autre hochement. De sa ceinture, la Dame Sombre décrocha le sabre du Jedi et le tendit à son élève.

      Entraîne-toi. Tu me montreras quand on rentrera.
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