L'Astre Tyran

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By Helera Kor'rial
#35588
Le voir s’endormir la veille fut pour elle comme une sorte de délivrance. Non pas qu’elle veuille être tranquille particulièrement, ou qu’elle cherche à le faire taire. Mais elle souhaitait lui apporter la plénitude et la satisfaction de l’instant. Alors le massage qu’elle avait commencé avait pris le temps qu’il avait fallu, une heure, peut-être deux, mais elle ne s’était pas arrêtée avant d’être sûr qu’il ait trouvé le repos. Il le méritait, plus que quiconque. A la suite de cela, la reine s’était lentement éclipsée de son corps, de son radeau, son armure de désir et de force. Telle l’eau ruisselante sur la surface polie d’une pierre de cascade, elle avait glissé hors du lit. Debout, désormais seule et dans le silence le plus totale, elle termina de se sécher les cheveux et de s’habiller de manière adéquat. Comprenant alors une simple culotte et bien évidemment le débardeur trop grand de l’agent. Son odeur ainsi ne pourrait jamais la quitter, question de fétichisme. Enfin à ce moment-là, elle décida de se plonger sous les draps. Pendant un long moment encore, elle le regarda dormir, sans le toucher. Par peur de le réveiller davantage que par pudeur. Le sommeil avait décidé de toquer à sa porte et c’est seulement à ce moment que sa main s’était imperceptiblement glissée dans celle de l’agent. Seul contact physique. Peut-être le plus important …




Au réveil, il y eut comme des tremblements. Comme une mer déchainée qui s’agitait. Quelle heure était-il ? Sûrement trop tôt. Et pourquoi toute cette agitation ? Ses yeux ne répondirent pas quand elle leur ordonna de s’ouvrir. Son esprit restait embrumé par la nuit calme qu’elle venait de passer. Quel était tout ce tumulte.

-Zygmunt ?

L’évocation de ce nom la réveilla instantanément. Elle croisa alors l’agent qui à pas de chat tentait de sortir du lit. Son radeau était devenu la tempête même et le lit en avait été le témoin. Malgré sa discrétion, son esprit alerte en fut rapidement averti. Personne ne pouvait tromper la vigilance d’une sensitive. Personne. De son regard endormi, ses cheveux dans des positions qui n’étaient pas les bonnes, sous une mine affreusement horrible, elle l’interrogea dans le silence. Le fautif fit la grimace et elle tendit sa main en retour.

« Reste avec moi, » implora-t-elle.

Sa grimace tirée fut si emprunte du chagrin que l’on ne pouvait résister à un tel appel. Ou alors était-ce à cause de sa tête globalement hideuse. Il revint alors dans le lit et elle le récompensa d’un baiser unique. Alors, elle se tourna du côté du bord droit du lit et attrapa son gauche. Ses jambes se croisèrent avec les siennes et elle se colla de nouveau à lui, frottant de manière insolente son fessier contre le déclencheur de sa bombe émotionnelle. C’était une sorte de récompense pour avoir décidé de rester. La main gauche capturée quelques temps plutôt fut amené sous le débardeur pour être superposé à son sein. La main royale, instigatrice du complot, étendit ses doigts pour les passer entre ceux de l’agent, l’enfermant alors tel un sandwich. Dans cette position, elle se sentait apaisée, protégée et avec assez de désir pour faire battre son cœur. Pourtant, dans cette cuillère improvisée, la reine trouva de nouveau le sommeil pour une heure supplémentaire. Deux peut-être, si la Force le voulait.

A ce terme, elle put avoir pleine possession de ses moyens et être parfaitement à l’aise avec son corps. Notamment pour ce qui était de garder les yeux ouverts. D’un geste las, elle s’était retournée face à l’agent et avait étiré son plus beau sourire, compte tenu de la situation et de l’heure matinale. Leurs regards se croisèrent, son bras s’entoura autour de son torse comme à son habitude.

« Salut beau gosse. T’es toujours aussi frais dis-moi. »

Elle rigola de sa bêtise et étira un grand sourire, puis l’embrassa tendrement sans que l’un ou l’autre ne se force. Juste à se laisser aller l’un contre l’autre et s’embrasser. Il y avait de cette fraicheur, littéralement, à prendre de son agent. Comme la rosée du matin était pure, son visage était vierge de ses baisers, vierges de ses attentions. C’était sans doute le meilleur moment pour sa salive et jouer des lèvres, les croquer et les garder entre ses lèvres.

« Dis, je pensais à un truc. Officiellement on est en cavale c’est ça ? Du coup on n’est pas obligé de porter nos uniformes moches. Je peux prendre mon armure ? Tu sais celle de Yaga Minor, chez les sensitifs enfermés. »

Un sourire mesquin fut montré, mesquin et malicieux.

« Bien sûr, cela implique récompense, évidemment. Attend, je vais te montrer ! »

Sans même qu’il ne réponde, elle se dirigea dans sa penderie et fouilla. L’armure fut très rapidement trouvé, entreposée avec soin dans le coin, protégé par un long tissu. Un clin d’œil fut envoyé à son agent avant de disparaître dans la salle de bain. Il fallait faire vite, et ce n’était pas chose aisée. Tenue renforcé en cuir clouté et matelassé, renfermant tout un système d’exosquelette sur les jointures. Inutile de l’enfiler complètement cependant, pieds, mains et tête furent laissés libres. Une fois prête, elle réapparut dans la chambre en un bond, imitant une combattante des temps anciens.

« Yaah ! »

L’agent Zai se déplaça à petit pas jusqu’au bord du lit et s’inclina. Puis, comme le moulin prit au vent, tourna sur elle-même pour montrer toutes les coutures.

« Alors ? J’ai le droit ? »

Dans un cas comme dans l’autre, elle sauta sur le lit, avec l’agent en dessous. Mais toute prévoyante qu’elle était, c’est sur ses extrémités qu’elle atterrie, et pas directement sur lui. Elle resta à quatre pattes, le dominant de sa largeur.

« Impressionné par l’agent Zai ? »
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By Zygmunt Molotch
#35589
Le repos lui avait été salvateur, en cela qu'il lui avait permis de récupérer de la folle journée précédente qui avait été d'une chaleur infernale, sans oublier les blessures reçues dans l'appartement et la tension accumulée. S'il n'en avait assurément pas autant à subir que celle qui devait peser sur les épaules de la belle, il s'en ajoutait automatiquement, s'octroyant la responsabilité de leur échec à avoir empêché l'attentat du palais. Trouver les responsables devait être sa croix à porter, le pardon qu'il devait obtenir pour l'exorciser de cette faute qu'il n'avait pas commise. Et à présent qu'il était lié à la conseillère, il lui apparaissait d'autant plus vital d'atteindre cet objectif.

Il se réveilla petit à petit, avec une certaine difficulté à cause de la fatigue toujours présente. Ordinairement, il ne la ressentait jamais mais là c'était différent. Comme si, en lui faisant le don de sa passion, Helera avait ramené à la vie son corps mort qui ne fonctionnait alors plus que par habitude, réveillant sentiments et sensations longtemps enfouis mais également d'autres choses plus ennuyeuses comme la fatigue. Elle avait surement ce pouvoir là, il n'aurait pas été surpris d'apprendre qu'elle pouvait même décrocher la lune pour s'en faire un collier si l'envie lui en prenait.

Elle dormait à côté de lui, vaguement habillée pour ce qu'il en distinguait dans le noir de la chambre et alors qu'elle dormait sous la couverture, sa main serrée dans la sienne. Il prit quelques minutes à la contempler, l'esprit galopant à toute allure tandis que son cœur se serrait. Rien en ce monde n'aurait pu décrire toute la perfection physique et spirituelle qu'elle irradiait, même dans son sommeil. Et lui n'en était pas digne. Doucement, il enleva sa main, s'extirpant des draps dans le but d'aller trouver quelque chose à manger pour tout deux, bien que la pensée de simplement la laisser seule pour s'en aller avant de lui faire plus de mal qu'il n'en avait déjà fait s'incorpora brièvement dans sa tête.

Mal lui en prit de vouloir bouger car cela réveilla instantanément la jeune femme qui lui jeta un regard inquiet et lui adressa une supplique qu'il ne pouvait ignorer. Entendant sa voix dans laquelle il crut percevoir une nuance de désespoir, il soupira intérieurement puis abdiqua et retourna s'allonger à ses côtés, la laissant guider ses mains sur son sein et contre la sienne. Le contact de sa peau tandis qu'il avait le visage collé sur sa nuque le firent frissonner et c'est avec difficulté qu'il ferma les yeux pour se rendormir un peu. Son sommeil fut agité, parsemé de visions fantasmagoriques et de rêves puissamment érotiques, la faute à la proximité de la jeune femme assurément.

Quelques heures après, il fut de nouveau réveillé en sentant lui échapper la belle, qui l'embrassa longuement. Cela le réveilla pleinement, car quel meilleur nectar peut-il exister en ce bas monde que les lèvres de la reine des neiges ?

Salut sexy reine. J'ai l'habitude de dormir assez peu donc bon.

Sans attendre, la voilà qui se mit à s'agiter en tout sens, visiblement excitée qu'elle était à l'idée de ne plus avoir à porter l'uniforme du Bureau. Ou alors c'était parce qu'ils étaient maintenant des fugitifs, au choix. A la réflexion, il espérait que c'était la première possibilité, l'autre eut été légèrement bizarre et inquiétante. Il était vrai qu'il n'avait pas songé à cela mais à présent qu'ils avaient enfreint les directives du Colonel Severian, il y avait à parier qu'ils seraient eux aussi pris en chasse. Oh, connaissant Aemos, il ne leur arriverait rien de mal s'ils se faisaient pincer, lui se ferait engueuler comme il faut et elle... Bah vu qu'il fallait la protéger, on lui dirait juste quelques mots pour la forme et direction la sécurité.

Pas le temps de répondre que la voilà qui déjà s'esquivait dans sa penderie pour prendre la tenue citée puis de se glisser dans la salle de bains. Perplexe, l'agent encore allongé redressa un peu sa posture, patientant jusqu'à ce qu'elle débarque en faisant de grands moulinets avec ses bras et ses jambes, telle un ninja d'une galaxie lointaine. Le spectacle le fit rire par son côté exagéré et hors de propos et il fit mine d'applaudir exagérément.

Je ne sais pas trop, ça me parait un peu voyant quand même et on doit essayer de se faire discrets. D'autant que je n'ai pas oublié que tu as été une vilaine fille hier soir...

En osant abuser de son gage pour lui offrir repos et paix alors que c'était elle la reine que l'on devait contenter. Décidément, on ne pouvait plus faire confiance aux vieilles traditions de nos jours. Elle bondit sur le lit et atterrit souplement, à quatre pattes au-dessus de l'agent. Il sourit, de nouveau amusé.

Oh oui, je suis très impressionné par ta souplesse. Nul doute qu'avec cette armure, personne ne pourra t'égratigner ni te toucher. Agente Zai, vous venez de marquer des points pour votre dossier. Par contre ça m'a l'air bigrement serré contre le corps...

Ni une ni deux, Molotch plaqua ses mains contre la tenue, cherchant l'air de rien un moyen de l'enlever. Il le faisait en pensant uniquement au bien-être de la jeune femme, pour qu'elle puisse respirer mieux et être à son aise, rien d'autre. Il comprit que l'armure était conçue pour rester collée tant qu'on ne trouvait pas un bouton ou interrupteur responsable. Le chercher se révéla être une tâche plus compliquée qu'il n'y paraissait puisqu'il fallait bien évidemment ne pas éveiller les soupçons de la belle. Tâche d'autant plus complexe qu'elle était juste là et devait aisément sentir ses mains parcourir l'armure. Une diversion, presto.

En quoi est faite cette armure ? Ça semble résistant et en même temps plutôt léger à porter. J'imagine que c'est du fait sur mesure.

Croisant le regard de la jeune femme, il lui adressa un sourire espiègle et faussement innocent. Non, ces mains qui tâtent à tout va ne cherchent pas à attenter à votre pudeur mamzelle, promis juré, parole d'agent. Il crut voir alors, sur le côté du cou, une sorte de minuscule bouton. Pensant détenir la clé de sa délivrance, il remonta sa main juste entre leurs corps proches mais bien séparés et la passa sur les cheveux, faisant mine de les caresser.

Ils ont beau t'aller très bien, je préfère vraiment quand ils sont blancs naturels et plus longs. Vivement que ça repousse et que cette teinture ne soit plus nécessaire.

En vérité, le fourbe doigt perdu dans ses cheveux se déplaça et, frénétiquement, toucha chaque centimètre carré de la veste intérieure autour du cou jusqu'à trouver le bouton cherché. L'autre main, qui attendait le signal pour agir, se mouva prestement et, avec l'aide de celle qui avait ouvert le tout, entreprit de faire glisser la fermeture éclair jusqu'à pouvoir enlever l'armure de la jeune femme. Evidemment, à ce moment là il était devenu impossible d'espérer faire croire quoi que ce soit à la belle. Elle l'observait d'un regard effronté et il ricana, ne se départissant pas de son air innocent pas du tout crédible.

Attirant le royal visage au sien, il y déposa un rapide baiser non pas sur les lèvres mais la joue, à dessein, esquivant les siennes et se délectant de sa confusion momentanée. A ce petit jeu on pouvait être deux milady. Ce ne fut qu'ensuite qu'il attrapa ses lèvres, les ouvrit avec les siennes et y chercha sa langue. En parallèle de ce petit jeu, il défit totalement l'armure et la jeta de côté. Maintenant qu'il pouvait de nouveau caresser la peau de la reine, il la sentait frémir sous ses doigts experts. Saisissant la jeune femme à la taille en l'entourant de ses deux bras, il les fit basculer tout deux, inversant les rôles et la dominant maintenant de sa taille. A grand-peine et à regret, il lâcha ses lèvres et son corps et se redressa.

Maintenant ma douce, j'aimerais que tu enlèves ce débardeur et que tu t'allonges sur le ventre. Que tu te laisses faire et que tu te détendes au maximum. Et comme je n'ai pas de gage pour t'y contraindre, je vais devoir abuser de mon autorité d'agent senior sur son agente junior. Tu ne comptes tout de même pas désobéir encore une fois à un ordre direct du Bureau j'espère ?

Éclatant de rire, Molotch chatouilla la jeune femme aux côtes et aux aisselles jusqu'à ce qu'elle cède. Sans se presser, admirant le dos, les fesses et les jambes de la belle, il posa ses mains sur ses épaules et commença son massage. Lent, précautionneux, doux et professionnel, il entreprit d'offrir à la conseillère ce qu'elle avait donné la veille et bien plus encore. La réalité les rappellerait bien assez tôt mais pour l'heure, n'existaient que ses mains se promenant sur le corps royal et prodiguant caresses et quiétude en égale mesure.
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By Helera Kor'rial
#35593
« Quoi ? Comment ça ? Tu veux dire que ce n’était pas assez bien ? Comment ça vilaine fille ? Déjà, ça fait très porté culture des sévices physiques ce mot. »

La reine avait bondit comme un félin, du bord du lit jusque sur l’agent. Toute contente qu’elle était de lui montrer sa super armure, un grand sourire arborait son visage. C’était cela le réveil nelvaan, énergique. C’était de plus un honneur de lui montrer à lui, sachant qu’il devait connaître beaucoup de spécificités sur les armes et armures.

« Ils pourront, si. Mais je pourrais leur rendre la pareille sans me soucier des éventuels dommages sur mon corps. Et puis, tu es là pour me protéger de toute manière. »

Un battement de sourcil révélateur de son air mesquin sous-jacent.

« C’est serré à même le corps, ouaip. Comme cela je ne suis pas gênée dans mes mouvements. En gros ça chasse l’air pour se plaquer, puis c’est maintenu via des servomoteurs sur la colonne vertébrale et les jointures principales. Je suis totalement protégée sur les endroits les plus sensibles. »

Les mains de l’agent ne demandèrent pas leur reste pour s’incruster sur les bords de cette armure noire au touché de cuir. Le métal était recouvert de cette fine couche pour éviter de transmettre trop de chaleur de l’extérieur. Dommage pour elle cependant, puisque l’armure faisait bien son travail, et l’isolait de l’extérieur. Aussi le touché de l’agent ne fut pas ressenti directement, mais imaginé. C’était peut-être encore plus sensuel ainsi. Comme un membre fantôme, tout était dans la perception que l’on avait de ses autres sens. Cette conception lui fit des frissons dans la colonne vertébrale. Toujours à quatre pattes, ses cheveux noirs pendaient de part et d’autre de son crâne, mais n’étaient plus assez long pour lui tomber sur le visage.

« C’est de l’utrachrome, renforcé avec des lames de duracier. Pour cela, oui, c’est du sur mesure. »

Les caresses remontèrent le long de son visage, de son cou et surtout de son crâne, tandis que la reine lui laissait découvrir cette nouvelle peau. Il y avait une sorte d’érotisme à tout ceci, et Helera comptait bien le cultiver jusqu’au bout. Même si au final, tout se passait dans sa tête.

« Mes cheveux sont morts en blanc. De base ils sont noirs comme cela. Je t’expliquerai. Mais je me suis habituée à ce blanc et je trouve qu’il va très bien. »

Il y avait une grande différence entre les apparences, et ce qui les avait déclenchés. Les cheveux étaient nés du côté obscure uniquement, cicatrice d’un combat perdu. La guerre de l’ombre était beaucoup plus meurtrière qu’elle n’y paraissait et chaque rencontre laissait de profondes marques. Son corps en était paré. Aussi, revenir vers sa famille et s’occuper de sa planète était pour elle comme une délivrance à toutes les affaires sensibles de la galaxie. Il y avait eu des Sith, il y en avait et il y en aurait. Tout comme les criminels, ils allaient et venaient, s’entre tuaient et parfois prenaient le contrôle. Ce n’était plus son problème. Cela la fatiguait. Le relâchement de pression, semblable à un « Pshhhht » la tira de sa rêverie solitaire.

Alors la main dans son dos s’infiltra dans le port à demi ouvert et y créa la faille pour enfoncer davantage encore son bras. L’armure s’enlevait à partir du dos, comme une robe de grand couturier, puis descendait le long des fesses, pour se séparer en deux sur les bords intérieurs des cuisses, là où se joignaient au niveau des genoux, les pivots des servomoteurs. Le regard qu’elle lui lança quand elle comprit qu’il n’en avait rien à faire de l’armure, fut celui du choc. Faussement choquée, en réalité. La reine s’était alors remise assise, un morceau de l’armure pendant sur tout le côté de son dos. Ainsi, elle ne servait plus à rien.

« Comment osez-vous, monsieur Molotch ! »

Malgré son air innocent, elle donna une petite tape sur son pectoral. En réponse, il attira son visage et au dernier moment, l’embrassa sur la joue. La reine fronça les sourcils et faillit faire une nouvelle remarque ironique, mais il ne lui laissa pas le temps. Non, il força le passage et vint caresser sa langue avec la sienne. Son timbre de pouls augmenta frénétiquement et elle se laissa un peu plus tomber sur lui, tandis que sa langue contre attaquait avec la sienne d’une manière douce et avisée. Alors l’agent défit ce qui le gênait. Du moins essaya-t-il. Aussi avait-il de la chance qu’elle ne fût pas cruelle et l’y aida à se dévêtir de cette armure de combat. Cela entachait ses plans visiblement. Et bien soit. Sans transition, l’armure fut à peine tombée qu’il la renversa, la dominant. Il chercha alors à couper le contact, mais le visage de la reine suivit un instant jusqu’à ne plus pouvoir supporter la torsion du cou. Elle se laissa retomber sur le lit.

« T’as qu’à me l’enlever toi-même si t’es un homme, lâcha-t-elle en signe de défi. »

Ce qu’il fit d’ailleurs. Plongeant sous ses aisselles, il la harcela de ses doigts, glissant et caressant des endroits érogènes, qui n’étaient chez elles qu’une source de torture. Elle se débattit dans tous les sens en riant. Ses bras s’accrochèrent à ceux de l’agent tandis qu’elle essayait de résister et ses jambes battaient de haut en bas. Aussi ne tint-elle pas très longtemps et leva les bras en signe de soumission. Le débardeur pu être enlevé à la suite.

« Attend, bouge pas ! »

D’un geste habile, elle glissa sous les cuisses de l’agent et sortit du lit. Rapidement, elle fit plusieurs choses. D’abord, elle alluma le téléviseur, avec seulement le son, le réglant sur une musique douce d’un violon et d’un piano en duo. Puis, elle éteint toutes les lumières à l’exception de celles de part et d’autres du lit, et enfin, disparut dans la salle de bain. A peine quelques secondes plus tard, elle en ressortit avec une petite fiole qu’elle agita de gauche à droite et une serviette dans l’autre main. De la même manière qu’elle était sortie du lit, elle reprit sa place et s’installa ventre sur sa serviette.

« Utilise ça. Senteur des bois en plus. Et ça fait briller le corps. »

Elle le laissa l’observer, avec la petite bouteille d’huile de massage et déjà avait-elle fermé les yeux. Dès les premiers mouvements, elle lâcha un soupire de contentement. Il est vrai que ses mains étaient divines, à cet agent spécial masseur. Et plus encore avec cette huile aux senteurs de la forêt, cette musique et la lumière, c’était divin. Malgré tout, elle crut bon de préciser.

« Peut-être que l’on ne t’a pas appris cela, mais j’espère que tu ne te contenteras pas du dos cette fois. »

Une demande sous-jacente qu’elle accompagna en remontant exagérément sa culotte, puis en rabattant les côtés en forme de string. Enfin, elle put profiter de ses mains expertes qui malaxaient sa peau dans tous les sens, qui étiraient autour qu’elles compressaient. Descendant sur les omoplates puis dans le creux du dos. S’y arrêtant plus que de raison. Helera en crut qu’il n’oserait pas descendre plus bas, malgré ses demandes. Mais il y alla, passant sur ses fesses, que l’on savait davantage zone érogène que zone de massage. Pour qui cependant ? Le masseur ou la massée ? Cela restait à déterminer. La jeune femme ne bougea pas cependant et ressentit simplement le bonheur de ses doigts. Le postérieur couvert d’attention qui lui donnait de nouveaux des désirs. Elle en cambra légèrement le bassin, jusqu’à ce qu’enfin la torture prenne fin, et qu’il s’en prenne à ses cuisses. Musclée à souhait, elles étaient assez fermes pour y caresser, sans vraiment s’amuser avec la peau. Quoi que … Le masseur aurait peut-être des solutions. Cela se terminant enfin sur les mollets, lui procurant un corps brillant qui dévoilaient tous ses charmes. La reine n’était pas dupe, c’était à dessein.
Aussi, ne lui laissa pas le temps de rebondir et se retourna sur le dos. Peut-être voudrait-il y revenir plus tard, qui sait ? Elle plaça une serviette sur sa poitrine et ses mains derrière sa nuque. Son regard croisa celui de l’agent et un sourire pervers sur le coin des lèvres. Ses yeux étaient tuméfiés par la fatigue et la complaisance inspirée, mais profondément contentés par l’agent.

« Ce côté aussi tu sais faire ? »
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By Zygmunt Molotch
#35596
La culture des sévices physiques, ce n'était pas son truc. Ces histoires de cordes et autres liens entravant la mobilité durant un moment de détente commun lui paraissaient à l'opposé du but visé mais après tout il ne connaissait pas bien le sujet. A la limite, une petite fessée coquine ne pouvait pas faire de mal et intensifiait le bon côté des choses mais au-delà... Disons que sa curiosité à ce sujet était plus scientifique qu'autre chose et pas non plus bien grande. Dire "vilaine fille" était simplement une façon joueuse d'approfondir leur complicité mais quelque chose lui disait qu'elle le savait et le taquinait par jeu elle aussi. Ce qui rendait ses réflexions légèrement inutiles de fait.

En revanche, lorsqu'elle fit mine de ne pas vouloir s'exécuter en se débarrassant du débardeur gênant, il fronça exagérément les sourcils comme s'il allait la gronder, brandissant un doigt menaçant devant son visage comme un professeur admonestant un élève récalcitrant.

Ah ouais ? Puisque c'est comme ça, je m'en vais te l'enlever de force, parfaitement madame !

Visant les points faibles et sensibles de la belle, il chatouilla pour l'empêcher de se défendre, passant au passage sur la poitrine pour l'heure protégée histoire de lui rappeler que lui aussi pouvait stimuler les hormones à sa guise. Ensuite, le débardeur fut prestement enlevé et jeté au pied du lit, elle n'en aurait de toute façon pas besoin la friponne. Ce qui ne l'empêcha pas, alors qu'il s'apprêtait à appliquer son art, de lui échapper pour aller effectuer quelques menus préparatifs auxquels il n'avait pas songé. Il la regarder allumer l'holoTV pour diffuser de la musique avant d'éteindre quasiment toutes les lumières puis de disparaître dans la salle de bain et d'en revenir un flacon à la main.

Elle consentit enfin à s'installer pendant qu'il ouvrait le flacon et en reniflait l'odeur, pas désagréable du tout bien que pas spécialement à son goût. L'agent était né et avait toujours vécu en zone urbaine, c'était peut-être pour ça que les odeurs rappelant la forêt et autres milieux sauvages, il n'y était pas tant sensible. Cela n'allait toutefois pas l'empêcher de faire son devoir. Faisant basculer le flacon, il versa un peu de liquide sur ses mains qu'il frotta l'une contre l'autre pour s'en imprégner suffisamment. Alors seulement se pencha-t-il sur le corps allongé et immobile qui requérait ses services. Commençant par les épaules, il progressait dans cet ordre : ses mains descendaient sur quelques centimètres avant de remonter avec une différence d'un centimètre par rapport à leur position d'origine.

Ainsi, très lentement et doucement, progressait-il vers le bas, tantôt tirant la peau, tantôt la relâchant, tantôt la décontractant. Ses gestes étaient mesurés, précis, calculés pour détendre au maximum le corps de la patiente et la faire se perdre dans un océan de relaxation. Petit à petit, il déplaça ses mains des épaules à tout le dos avant d'arriver aux fesses, partiellement révélées par la jeune femme qui fit de grands moulinets pour rabattre sa culotte. Amusé, l'agent sourit, une réaction quelque peu inutile étant donné qu'elle était allongée sur le ventre, sans oublier la luminosité un peu faible qui pouvait compliquer les choses.

On ne m'a rien appris, je l'ai fais tout seul, sur le tas. A force de pratique. Même si je dois avouer que tu es assurément la plus sexy des femmes que j'ai pu masser et de loin.

C'était un peu à dessein qu'il avait fait ce petit commentaire, escomptant la rendre légèrement jalouse. Oh, bien sûr, il n'était pas du genre jaloux à croire qu'elle n'avait connu personne avant lui - elle avait 2 preuves vivantes du contraire de toute façon - et inversement d'ailleurs. Mais, comme les petits surnoms et mots doux, les petites piques pimentaient les choses et rendaient le jeu encore plus divertissant, n'est-ce pas ? Tant qu'il n'y avait rien de sincèrement cruel ou méchant qui fusait, il n'y avait pas de mal à se tourner autour et s'asticoter.

S'il était indéniable qu'il se délectait de caresser la peau et le corps de la belle qui dégageait des picotements le long de ses doigts considérablement agréables, il n'était en revanche pas du genre à en profiter pour peloter en toute impunité. Professionnel il l'était jusqu'au bout des ongles et caressait mais pas plus que de raison, se contentant d'offrir un plaisir simple et relaxant à la jeune femme tandis que le sien lui venait de la sensation de sa peau et la certitude qu'elle prenait plaisir à ce que son corps soit le théâtre d'une telle performance. Son sens du professionnalisme fut toutefois mis à rude épreuve lorsqu'il dût tracer son chemin sur les fesses royales mais il tint bon, difficilement.

La route le mena ensuite jusqu'aux jambes, divines et sculptées comme s'il avait à faire à une nymphe en chair et en os. Toutes fermes qu'elles étaient, elles n'empêchèrent pas l'agent de prodiguer ses caresses et même de tirer légèrement la peau, assez pour diffuser une sensation discordante par rapport aux caresses quoique pas désagréables mais pas au point de faire mal. Le dos des pieds signa la fin de son parcours, du moins le pensait-il lorsqu'elle se retourna, cachant toujours ses charmes sous la serviette et l'observant avec un sourire qui semblait le provoquer, l'inviter à aller plus loin. La question posée fut comme une bénédiction apposée et ce fut en retournant son sourire qu'il répondit.

Quel genre de masseur serais-je si je ne savais pas m'occuper de chaque partie du corps je te prie ?

Reprenant un peu d'huile de massage qu'il frotta contre ses mains, il promena son regard ça et là. La faible luminosité avait ça d'intéressant qu'elle créait des zones d'ombres par endroits, y compris sur les corps féminin et masculin, stimulant l'imagination qui, ne pouvant tout voir, devait s'enflammer toute seule. Cette fois-ci, il entreprit de partir tout en bas pour aller jusqu'au sommet. D'abord les pieds et leurs doigts, entre lesquels les siens passèrent pour y déposer le liquide de massage, avant de passer aux pieds proprement dit puis de retourner aux jambes divines. Il ne se lassait vraiment pas de les toucher et en apprécier la souplesse et la fermeté sous ses mains expertes décidément.

Vint alors le premier dilemme lorsqu'il se rapprocha de l'aine et donc de la zone sensible. Il hésita quelques secondes sur la marche à suivre, ne sachant trop s'il pouvait aller aussi loin ou non. Finalement, il préféra opter pour la sécurité et ne poussa pas son avantage, couvrant les alentours de ses attentions et caresses en laissant intacte la porte d'entrée vers le royaume. Toutefois, dans un souci de provoquer un peu plus, ses mains passèrent très près à plusieurs reprises, baladeuses mais professionnelles. Le nombril fut la source de plusieurs tours d'honneur, tout comme le bassin et les hanches, avant qu'il ne remonte jusqu'au ventre. Toutefois, subsistait un obstacle intriguant et gênant pour la suite de la séance.

Je sais bien que tu tiens à te vertu mais il va falloir faire un petit sacrifice si tu veux que le massage soit entier.

Il l'avait dit d'une voix douce et charmeuse, les yeux brillant de malice tandis qu'il observait la magnifique créature. Finalement, décidant de ne pas lui laisser le choix, il prit lui-même la serviette qu'il posa à côté d'elle. Elle pourrait toujours la remettre ensuite, pour l'heure, il convenait de laisser l'artiste effectuer son oeuvre. La poitrine et les seins firent l'objet d'une attention particulière et, s'il était clair que Molotch se délectait d'autant plus du travail qu'il faisait, les yeux brillants d'excitation, il restait toujours prudent, ne dépassant jamais les bornes. Il lui fallait rester concentré s'il voulait que le massage soit parfait. Enfin, le cou et le visage furent atteints et cette fois il fut beaucoup plus lent et précautionneux, ne désirant pas que l'huile ne risque de lui aller dans les yeux.

Ce qui avait pris facilement une heure pour chaque côté du corps prit pas moins de 45 minutes pour tout le visage, opérant avec une minutie et une douceur prudente infinies. Lorsqu'il en eut fini, ses mains allèrent chercher celles de la jeune femme sous sa nuque, qu'elles posèrent contre le lit. Avec application, il entreprit de faire briller les dernières onces de peau encore vierges de ses attentions. Quand il en eut fini, il serra les mains de la belle dans les siennes et se pencha jusqu'à ce que son nez ne touche celui de la reine. Ils restèrent ainsi de longs instants, sans rien faire d'autre que se toucher les mains et le bout du visage, s'observant l'un l'autre.

Par contre je crois que j'ai oublié le thé... Désolé, tu veux que j'aille en chercher ?
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By Helera Kor'rial
#35598
Son regard empli de malice, son sourire en coin dévoilant quelques dents et ses sourcils haussés eurent raison de la retenu de l’agent. La question rhétorique sonna le début des hostilités sur l’avant de son corps. Il débuta par les pieds, une zone qui assurément était piégeuse, pour quelqu’un dont les chatouilles étaient une vraie torture. Il passait ça et là entre les orteils, donnant à ses petits doigts une attention toute particulière, slalomant entre ces cinq pics. Etrangement, cela faisait du bien. Plus que l’érotisme des fétichistes, il se trouvait en cette partie une douceur et des sensations qu’elle n’aurait pas soupçonnée. Les jambes ensuite furent massées. Les tibias dans un premier temps furent rapidement caressés, par manque de peau. Les cuisses en revanche eurent droit à davantage de passage. Toute la chaire se trouvait à l’avant de toute manière et avec elle, son lot de sensations. De là, il y avait le chemin vers les jardins secrets. Un endroit où il avait évidemment accès, et dont elle aurait sans doute appréciée qu’il y fasse un tour. Néanmoins, il resta d’un professionnel étonnant. Jamais ses sourcils ne doutèrent, jamais ses mains ne s’arrêtèrent. C’était comme si cela ne lui procurait aucune sensation. La reine à l’inverse, aimait à le masser parce qu’elle pouvait vraiment tout toucher. Probablement à mettre sur le fait qu’elle était tactile de naissance et dont que plus de sensations passaient par ses mains.

Ses mains derrière sa nuque, elle l’observait et se laissait faire, se délectant de ses mains expertes. Ses lèvres furent mordus tandis qu’il s’attaqua au ventre, puis plus en hauteur encore. Sa vertu, comme il l’appelait, fut dévoilé sans même qu’elle n’ait son mot à dire. Tout cela lui était toujours offert en tout bien, tout honneur. Alors sa poitrine fut de nouveau couverte par ses mains chauffées par l’exercice. Savait-il à quel point le simple fait de les toucher provoquait des envies en elle ? Alors quand on les caressait de cette manière, quand on les dorlotait à tout va, que l’on titillait ses sommets charnus, ses envies étaient décuplés. Le rouge monta rapidement au visage et sa respiration sembla plus profonde, plus bruyante également. A mesure qu’il distribuait ses soins, la reine levait plus haut son buste, par inconscience du désir qui s’enflammait en elle. Feu sacré purificateur qui semblaient jamais ne vouloir s’éteindre. C’est donc avec une certaine amertume qu’elle constata l’exode de ses mains vers son cou, moins sensible. Le visage termina ce voyage et c’est les yeux et bouche fermés que la reine l’accueilli. Une dernière étape bien plus longue que tout le reste du corps, mais pourtant Ô combien parfaite à souhait. L’ensemble formant un tableau de massage des plus satisfaisants. Mêmes les mains furent pleines d’huile au bout du compte.

Mains qui croisées dans les siennes conclurent l’union qui les rassemblait. Son nez contre le sien, elle bougea la tête de gauche à droite pour l’y caresser le sommet. Lentement, avec attention. Son esprit était reposé, son corps détendu. Le thé fut proposé, mais la reine ne répondit par tout de suite. Elle lâcha ses mains qui vinrent se ficher dans son dos, là où ses cuisses remontèrent le long des siennes et entourèrent sa taille par la réunion de ses deux pieds. Alors elle tira vers elle et comme un serpent le garda dans son emprise. L’huile fut partagé, à la fois par les mains qui caressaient son dos, et par ses mollets qui faisaient des allées retour entre son bassin et son fessier. Elle glissa sa langue contre la sienne et l’embrassa longuement à en perdre son souffle. Lui n’était toujours pas habillé, elle ne portait que sa culotte. Une peinture digne des plus grands.

« Merci mon bel agent pour tout cela. Je sens dans tes actions l’envie de me combler, mais j’ai l’impression que tu refuses que je fasse de même. Pourquoi donc ? C’est moi qui vais aller chercher le thé. »

Lentement, elle se sépara de lui et après un ultime baiser, bascula sur le côté. Elle récupéra rapidement de quoi grignoter et boire. Le thé en question et évidement du chocolat. Rien ne devait être laissé au hasard. La reine revint avec son corps luisant dans la chambre, un plateau entre les mains, déposé sur la table de chevet. Ils allaient bientôt avoir l’habitude de tout cela. Enfin, elle revint dans le lit et s’assit à côté de lui. D’abord, elle lui proposa quelques morceaux de chocolat. Sa tête fut posée sur son épaule pendant qu’elle mangeait le sien. Meilleur aliment de la galaxie.

« J’ai l’impression de vivre en dehors de la réalité. Et je ne peux pas cacher une appréhension d’arriver sur Nouane. Comme si … tout cela allait finir. Je ne veux vraiment pas que ce soit le cas, je suis trop bien avec toi. Dis-moi que tu resteras avec moi après tout ça … »

Les yeux dans le vague, elle réfléchissait à cette traque qui prendrait plusieurs semaines encore. Pendant lesquelles l’anxiété serait au rendez-vous, la peur et surtout la douleur. L’un et l’autre allaient probablement être blessés. Ils allaient devoir courir après les méchants, faire des choses qu’ils regretteront, d’autres qui à l’inverse auraient dû être faite. Tout cela pour finalement rétablir l’ordre et la sécurité dans l’empire. Si elle pouvait ne rester qu’avec lui, cela lui allait aussi bien. Son regard fut attiré par le dernier morceau de chocolat qu’il avait entre les doigts. Ses pensées parasites furent chassées et fit mine de vouloir l’attraper avec la bouche. Encore quelques instants hors du temps avant d’y retourner. L’agent dans un mouvement vif l’échappa à ses dents vengeresses. Elle essaya alors de se faufiler, n’hésitant pas à lui monter dessus pour récupérer ce morceau de chocolat récalcitrant. Les deux amants tombèrent dos sur le lit, la reine dominant l’agent. Ce dernier tendit les bras le plus loin possible pour l’empêcher de récupérer le morceau, mais elle poursuivit son chemin, passant même sur son visage. Et faute davantage de taille, elle récupéra son met. Ou parce qu’il le lui avait laissé.

La reine croqua le chocolat et même les deux doigts qui le tenaient, sans évidemment serrer la mâchoire. Dans un mouvement de lèvre, elle ne prit que le morceau de chocolat. C’est alors qu’elle se rendit compte qu’en glissant sur l’agent, elle était presque dans le vide, d’une part, et surtout que c’était sa poitrine qui était au-dessus de son visage. Helera en ricana et se positionna sur ses coudes, tenant ses mains entre les siennes et surélevant légèrement son buste. Sans pour autant sortir de ce piège.

« Ca va de ton côté, la vue est satisfaisante ? Moi ça va je suis bien. »

Le chocolat mangé ne la contenta pas et il restait encore ses doigts enduits, et visiblement bloqués dans cette position. Sans pouvoir bouger également les mains, elle approcha de nouveau sa bouche de son index et le prit dans sa bouche. Ses lèvres passèrent et passèrent sur le pauvre doigt. Le chocolat avait été récupéré, alors ne restait que ce dernier. Elle s’en délecta en le caressant de ses lèvres, puis redescendit, distribuant des bisous de part et d’autres de ses bras. Son visage revint sur le sien et elle y distribua également son dû, sans pour autant s’arrêter, descendit sur son cou et s’arrêta sur sa poitrine, pour y embrasser le pectoral, prenant alors dans ses dents le téton qui y pointait difficile, passant des coups de langue dessus.

« Si tu veux ton thé c’est maintenant, » prévient-elle. « Ce massage m’a requinquée. Et en plus j’ai pas mangé, donc j’ai faim. »

Elle mangeait son corps, distribuant coup de langue et baiser. Le pectoral était la cible, mais elle ne tarderait pas à reprendre son chemin, sauf s’il l’arrêtait.
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By Zygmunt Molotch
#35601
Curieuse question que celle-là. Refusait-il vraiment d'être comblé par elle ? Nullement, bien au contraire. Chaque geste, chaque parole, chaque action de sa part le faisait frissonner et l'emplissait de désir, d'envie et d'autres choses moins avouables encore. La royale demoiselle occupait ses pensées à chaque instant et constituait à présent son obsession, au point que plus rien ne semblait avoir d'importance à ses yeux à part elle. En vérité, c'était plus compliqué que ça et lui-même n'était pas certain de bien le comprendre, alors l'expliquer. Mais il s'y essaya, attendant qu'elle revienne avec le thé et ce fameux chocolat dont elle raffolait tant. La tête posée sur son épaule, elle mangeait joyeusement tandis qu'il sirotait la tasse.

C'est pas que je refuse tout de toi, c'est plutôt que... J'estime que tu mérites toutes les attentions, à chaque instant et qu'il serait foutrement égocentrique de ma part d'en prendre ne serait-ce qu'une once. C'est toi qui compte, en fait. Et te combler, t'offrir tout ce que tu veux, c'est ce qui me comble quand à moi. C'est comme ça.

Tandis qu'ils mangeaient sans se presser, elle sembla soudainement mélancolique et un peu triste et s'en expliqua. Oui, lui aussi avait le même sentiment, celui de ne plus vouloir revenir dans le monde réel, ou les attendaient une traque extrêmement dangereuse durant laquelle il leur faudrait pourchasser les traîtres tout en évitant leurs potentiels tueurs aux aguets. Sans oublier qu'ils étaient à présent des fugitifs aux yeux du Bureau, qui ne manquerait probablement pas de les ramener dans le droit chemin, lui serait vertement engueulé pour insubordination et elle, expédiée dans une planque au secret absolu pour son bien, maintenue dans l'ignorance et forcée à l'inactivité. Et seule.

Assurément, tout ça n'était pas très réjouissant comparé à la perspective de vivre éternellement dans ce vaisseau spacieux et relativement luxueux, ensemble, à vivre en paix et à éprouver leur passion l'un pour l'autre continuellement. C'était un beau rêve que seul un fou aurait renié. Mais c'était bien le problème. Ce n'était qu'un rêve. Et tout rêve finit par prendre fin. Le leur n'en était plus très loin, ils le sentaient.

Rien ne m'empêchera de rester à tes côtés, reine de mon cœur et impératrice de mon âme. Rien.

La gravité de l'instant passa lorsque la belle voulut se saisir du morceau de chocolat restant qu'il s'apprêtait à déguster. Souriant en faisant non de la tête, il l'éloigna autant que possible de ses attentions indélicates, bien décidé à le garder pour lui mais la bougresse n'en voulut rien savoir et se jeta sur lui pour essayer de l'attraper. Dans un concert de cris et de rires, ils se débattirent, lui devant en plus se démener pour ne pas que le chocolat ne tombe par terre et devienne immangeable. C'est ce qui le perdit et condamna le précieux trésor à finir entre les dents de la jeune femme tout comme ses doigts qui le tenaient à grand-peine. La sensation fut agréable mais pas autant que la vision des charmes féminins plaqués juste au-dessus de son visage. Hum... Réflexion faite, ce n'était pas si cher payé que ça.

Ma foi, j'ai un magnifique panorama si j'ose dire. Par contre si tu pouvais abaisser un tout petit peu plus... Ah voilà, parfait.

Tandis qu'elle s'attaquait à son doigt pour l'en nettoyer du chocolat restant, lui couvrit de baisers ardents la poitrine à découvert de la jeune femme avant d'honorer ses seins avec sa langue, lentement et à dessein, les sentant durcir à son contact. Sa main libre caressait avec application le royal dos, partant du haut du dos jusqu'au fessier avant de repartir en sens inverse. Hélas, cela ne dura pas assez longtemps à son goût puisqu'elle lâcha son doigt avant de basculer jusqu'à être au niveau de ses pectoraux qu'elle honora de la même manière qu'il venait de le faire. Frissonnant par anticipation, l'agent songea combien il n'existait décidément rien de plus excitant que se retrouver ici, collé au corps de la belle.

Il s'apprêtait à répondre aux avances fort à propos de la jeune femme lorsque la voix automatique de l'ordinateur d'astrogation résonna, informant les passagers qu'ils arrivaient en vue de leur destination. Cela eut pour effet inévitable de les stopper dans leur élan, momentanément immobilisés, comme assommés par la nouvelle. La dure réalité reprenait le dessus, pour leur plus grand malheur. Croisant son regard, Molotch y lut la même déception qu'il ressentait et ce qu'il pensait être une certaine frustration. Enlaçant la reine à la taille et la serrant contre lui, son visage à quelques centimètres du sien, il lui offrit son plus beau sourire, quoique légèrement triste lui aussi, avant de murmurer à son oreille une promesse ardente.

Le temps qu'on arrive en orbite et même jusqu'à l'astroport, on doit pouvoir trouver un moyen de te rassasier, tu ne crois pas ? Et puis, je crois bien qu'avec toi, ma faim ne sera jamais complètement assouvie...

Alors, saisissant la jeune femme avec tendresse, il prit ses mains dans les siennes et l'installa sur lui. Ensemble, ils entamèrent le voyage qui les mènerait au bout de leur extase partagée et librement acceptée. Suffoquant sous la chaleur insupportable, il attrapa les lèvres de la belle dans les siennes, échangeant son oxygène avec ses baisers dans le vain espoir de pouvoir respirer. Et chaque nouvelle inspiration prise était aussitôt aspirée par la jeune femme, comme elle buvait sa vitalité avec avidité qu'il lui offrait librement. En retour, elle exigeait une réponse à son ambassadeur pénétrant dans son royaume et il la lui fournissait. Unis comme ils l'étaient, ils oublièrent momentanément tout le reste, ne pensant qu'à leur étreinte passionnelle et à la fusion de leurs corps. Lorsqu'ils arrivèrent au bout du voyage, c'était son nom qu'il avait sur les lèvres et c'était celui-ci qu'il criait.




Nouane, la bien-nommée. Ancien monde indépendant, le Consul du Premier Triumvirat, Feyet Kiez, l'avait persuadée de revenir dans le giron impérial. Ses académies qui parsemaient sa surface faisaient sa fierté et son orgueil et ses universités avaient engendré parmi les plus grands penseurs, philosophes, scientifiques, théoriciens, poètes et artistes de la galaxie. Et par-dessus tout, Nouane pouvait se vanter d'un haut fait dont nul autre monde ne disposait. Elle avait abrité la dynastie qui avait engendré celui que l'on nommait de nos jours Empereur Astellan. Rien que pour cela, son rayonnement déjà considérable s'en était retrouvé décuplé dans tout l'Empire et même au-delà. L'Empereur, que l'on savait être homme sévère, n'était selon une croyance populaire, heureux et bien portant que lorsqu'il revenait passer du temps dans sa patrie. Une exagération qui venait, disait-on là encore, du recteur de l'université ou il avait étudié étant jeune et qui avait été un mentor pour le futur Empereur.

Fables que tout cela ? Peut-être. Nul autre qu'Astellan n'aurait pu révéler la vérité à ce sujet et il ne l'avait jamais fait. Par méconnaissance de la rumeur ou par désintérêt total ? On ne saurait le dire. Et au fond, on ne voulait pas le savoir. Une légende urbaine restait tenace même lorsqu'on prouvait qu'elle était fausse après tout.

Le vaisseau atterrit sans problèmes à l'astroport. Nulle fouille ne fut entreprise et nul comité d'accueil armé ne les attendait, ce qui était bon signe. Bien que l'attentat de Yaga Minor était maintenant connu de tous dans l'Empire, depuis presque 2 semaines qu'il avait eu lieu, bien que les autorités planétaires étaient sur le qui-vive dans toute la glorieuse nation impériale, Nouane jouissait d'une certaine tolérance quant aux forces armées présentes sur son sol comparé à d'autres mondes impériaux. Et son Gouverneur ainsi que son Moff, tout deux natifs de ce monde, avaient fait en sorte que malgré une importante garnison en place, on la voyait bien moins dans les rues et en activité, par crainte de perturber la vie des habitants qui battait au rythme des universités et écoles en tout genre.

Molotch avait délaissé l'uniforme du Bureau, beaucoup trop voyant maintenant qu'ils devaient se faire discrets, pour le troquer contre sa tenue de civil confortable et bien plus à son goût. Toutefois, il avait conservé son badge du BSI, des fois que. Il avait tout de même suggéré à sa compagne d'enfiler quelque chose par-dessus son armure, peut-être un peu trop voyante à son goût, en espérant qu'elle y réfléchisse au moins, à défaut de le faire. Ils quittèrent le hangar, n'échangeant que très peu une fois sortis du vaisseau. A présent que la traque reprenait, les gestes d'amour, les regards provocateurs et les mots doux ne pouvaient rester d'usage. Du moins pas en public.

Allons voir ce fameux Winston, d'après Aemos il pourra nous aider à localiser notre cible. Je me demande s'il ne l'a pas aussi contact après notre départ, ça lui ressemblerait bien.

Appelant un taxi, le duo d'agents fugitifs repartait en chasse.
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By Helera Kor'rial
#35604
Le chocolat, c’est la vie. Cette phrase n’avait jamais été aussi vraie. Même si l’index tendu de l’agent n’en était plus couvert, la reine continuait de le harceler de ses lèvres. Son ironie frappa l’agent qui rétorqua aussitôt dans cet échange de bon procédé. Elle descendit sous sa demande bien qu’elle ne soit concentrée qui sur ce doigt, devenu sa glace, sa confiserie à apprécier avec patience et délectation. Aussi eut-elle un soubresaut quand les lèvres de l’agent trouvèrent le chemin vers sa poitrine. Elle s’arrêta un instant pour regarder ce qu’il faisait, un fin sourire parcourant son visage, et une électrisation globale. Le rajout de la langue fut la goutte de vin en plus dans ce bouquet global. Ses sourcils se froncèrent et elle s’appuya un peu plus sur lui. Son torse se levait à chaque décharge, et chaque décharge étaient envoyée pour tous coups de langue. Ses mains qui caressaient dos et fesses vinrent l’y ajouter des frissons dans l’échine, et une envie dangereuse qui pulsait dans son antre intérieur. Une envie de lui.

C’est avec regret qu’elle dû se séparer, mais pour préparer quelque chose d’encore meilleure. Elle était excitée désormais et comptait bien ne pas laisser s’enfuir son désir. Le doigt ne la contentait plus et elle s’était dirigée vers sa poitrine à lui quand avait raisonné la voix monocorde de l’intercom. La reine se laissa tomber contre son torse en signe de protestation, un grommellement proféré entre ses dents. Helera remonta vers lui pour l’y croiser le regard et échanger quelques baisers. Le murmure qu’il lui adressa lui éclaircit le visage par un grand sourire. A son tour, elle baissa la tête pour chuchoter quelques mots.

« La mienne non plus. Maintenant, je ne suis pas d’accord avec tes paroles dernières mon bel agent. Cette relation sera basée sur le partage. Et je te donnerai. Ça aussi, c’est comme ça. »

S’il ne comprenait pas vraiment où elle voulait en venir, et bien il n’aurait pas eu de nouvelles explications. Rien d’autres que des mouvements de sourcils et un regard digne des plus grands comploteurs. Helera aurait refusé de prendre sans donner, tout autant qu’elle n’aurait pas apprécié d’être considérée comme une reine, avec un servant. Pire encore, un esclave. Elle s’était assez battue pour ne pas avoir à souffrir d’esclave dans son entourage. Aussi le ferait-elle changer, pour ou contre son gré, ce n’était pas son problème. Qu’il se prépare à recevoir, car elle n’allait pas le lâcher. Sa première mission fut donc de glisser sur son corps musclé, bien facilement grâce à l’huile qui lui parcourait encore le corps.

Elle descendit encore et encore, distribuant des baisers sur le passage. Rien n’allait pouvoir lui faire obstacle désormais. Aussi arrivée devant l’attribue masculin, lui fit-elle l’éloge. Bien que les présentations aient déjà faite, elle entama une danse avec lui. Une danse redondante, parsemé des caresses de la reine sur ses abdos et ses cuisses. Zygmunt ne pouvait pas lui rendre honneur ? Et bien il prendra son mal en patience, car la reine exigeait. Elle se demandait même si ce n’était pas une bonne idée d’en parsemer ce mat de chocolat. Allier plaisir et plaisir, c’était toujours bon, disait-on. Pour plus tard sans doute. Après plusieurs minutes à s’occuper de sa virilité, elle disparut hors du lit, pour quelques secondes. Seulement quelques secondes avant qu’elle ne réapparaisse, un morceau de tissu tournoyant autour de son index avant d’y être jeté dans un coin. Le dernier rempart ainsi enlevé, elle revint lentement vers son agent tout excité et se colla lentement à lui, un grand sourire jusqu’aux oreilles. Ainsi purent-ils s’unir dans une passion sauvage qui n’avait alors été qu’un murmure. Helera semblait fière d’avoir réussi à frustrer tout autant qu’exciter son agent. La récompense était à la hauteur de cet effort.




Nouane, c’était comme Naboo, en plus impériale. Des soldats épars, et surtout des drapeaux de leur fier gouvernement. Si l’on rajoutait la myriade de statue qui se vantait de leur corps, dans des positions athlétiques, alors on rentrait dans un univers d’égocentrique notoire. Et comme les hasards, c’était de cette planète que l’empereur venait. Nul doute que sa statue devait être représentée dans chaque coin de rue. Les colonnades ne seraient alors que des représentations de lui-même, en train de soutenir le monde. Lui soutenait l’empire, en partie détruit par des terroristes qui avaient fait l’impossible. L’empire intouchable devenait colosse aux pieds d’argiles. La paraphrase s’arrêtera en citant ce qui représentait les deux agents, toujours debout. Un grand dam d’ailleurs, bien que l’air pur soit à son aise, le corps de Zygmunt était trop loin du sien.

Suivant ses conseils comme des ordres, elle n’était pas parée de sa splendide armure, mais plutôt pour se fondre dans le paysage. Chemisier blanc cassé par-dessus une jupe bleutée arrivant au-dessus du genou. Le tout surmonté d’une paire de botte. Evidemment, sous la jupe, il y avait un short de sport, au cas où tout cela pouvait dégénérer. Et cela allait dégénérer, sans l’ombre d’un doute. Elle portait alors son sabre laser, proche de sa cuisse arrière, caché par la jupe.

« On ne sait rien de Winston, on ne sait même pas à quoi il ressemble. Tu l’as déjà vu toi ? »

Ils quittèrent l’astroport, furetant çà et là vers les passants occupés à leurs tâches quotidiennes. Ici, pas de contrebande de passage ou encore de marché noir douteux. Tout était encadré et procédural. Presque, en tous cas, car à peine leurs pas claquèrent contre le marbre blanc de la grande allée qui sortait du spatioport, encadré par d’immenses jardins aux bosquets représentant des gens nues, décidément, qu’un homme à l’allure parfaite mais au chapeau fort original ne vint les accoster.

« Je ne vous attendais plus, parbleu. Etes visibles comme un pustule au milieu de Zeltron. On n’a pas de temps, suivez-moi pour le brieffing. »
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By Zygmunt Molotch
#35608
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Agent Senior Winston Garvey


Grognon et acariâtre comme pas deux, Winston était comme son vieux compère Aemos, un vieux de la vieille, un type à l'ancienne génération. Sans humour, droit comme un I au point d'avoir comme tout impérial qui se respecte un énorme balai dans le cul, il était la terreur des agents juniors qui en répondaient à lui tant ses accès de colère frisaient la folie, sans parler de son obsession pour le contrôle qui en faisaient un vrai tyran aimant à gérer tout lui-même, allant jusqu'à prendre l'ascendant sur les affaires de ses "gars", comme il aimait à dire. Il bénéficiait d'une sacrée carrière au sein du Bureau qui avait été pourtant parsemé de nombreuses plaintes de la part de ses agents, ce qui lui avait valu de prendre sa retraite "sur le monde le plus frais du Nord" comme il aimait à dire.

C'était Nouane et ce n'était pas pour son climat tempéré plutôt agréable à toute saison ni pour sa population plus énergique que dans d'autres mondes impériaux (qu'il ne pouvait de toute façon pas souffrir) et encore moins pour son vin réputé. Non, c'était à cause de ses universités en pagaille, terrain idéal de recrutement de jeunes hommes et femmes pour en faire des mouchards et des recrues de choix à leur sortie de cursus, tout comme c'était parfait pour cerner lesquels avaient des idées un peu rebelles. De la chair fraîche, en somme.

Le fait qu'il fut totalement dénué d'humour était paradoxal et proportionnel à son amour pour les tenues disons excentriques. Avec un chapeau de cow-boy des vieux holos sur les chaînes pirates, un manteau de fourrure qui le faisait ressembler à un grizzly et une moustache aussi classe que la barbe de l'Empereur, le gaillard avait visiblement oublié le sens du mot "discrétion". Ou il n'en avait rien à faire, ce qui était plus proche de la vérité. "Si tu peux pas te planquer, fais-toi voir de tout les couillons autour de toi", était l'un de ses dictons préférés. "Et fais en sorte qu'ils te prennent pour un monstre de foire, ils verront rien venir quand tu les enverras rejoindre dieu le père". Sacré personnage assurément.

Le vieillard mena le duo jusqu'à un speeder qui semblait venir des années - 40 au moins, si ce n'était plus. Il était de ces gens qui aimaient les vieilles choses pour leur côté rétro et simple, loin des gadgets criards et hors de prix dont raffolaient les jeunes de nos jours. Là encore, on pouvait oublier la discrétion avec ce genre de véhicule. Molotch y posa un regard critique, tout comme sur le vieil homme mais ne dit mot. Winston avait pourtant vu son regard renfrogné et y répondit par moult grommellements et injures particulièrement fleuries.

Sacré bon sang, vous aimez pas ma Bertha ? Bah vous ferez avec et c'est tout. Quoi, vous trouvez qu'elle est trop voyante ? Et d'après vous, des agents du BSI, fugitifs qui plus est, se baladeraient dans ce genre de demoiselle pour pas se faire voir par ceux qui veulent leur tête ? Uber m'avait dit que vous étiez futé, faites marcher votre cervelle, gamin ! Morbleu !

L'agent échangea un regard mi-amusé mi-interloqué avec la jeune femme, haussa les épaules et monta. Il en avait connu des hurluberlus un peu étranges dans sa vie, mais des comme ça, jamais. Le véhicule démarra... Et ils durent se cramponner malgré leurs ceintures attachées. Non content d'être original, Winston conduisait encore plus follement qu'un corellien. Il serait de bon ton de préciser qu'il en était d'ailleurs un, ceci expliquant cela.

Vous avez été prévenus par l'agent Aemos j'imagine.
Evidemment, sinon je serais pas venu là chaque matin depuis 2 jours à surveiller l'astroport. Vous avez d'autres questions idiotes comme ça petit ?
Que savez-vous ?

Winston marmonna encore des propos incompréhensibles avant d'ouvrir la vitre de son speeder et de cracher au-dehors. Un vrai gentleman.

Tout ce que j'ai besoin de savoir. Des corniauds ont fait péter le palais de notre Empereur bien-aimé à la capitale, vous avez réussi à sauver les meubles et la conseillère qui a failli y passer 2 fois si j'compte bien, puis vous vous êtes mis en chasse avec elle à vos basques pour sa sécurité. Et vous avez appris que votre client s'était fait la malle sur Nouane pour remettre le couvert, ce qui vous a conduit à envoyer chier Severian et à peu près toute votre hiérarchie pour continuer tout seuls comme des grands. Et moi, mordicus, j'me retrouve embarqué dans vos conneries !

C'était un résumé grossier mais plutôt correct de la situation. Molotch sourit légèrement, malgré ses airs rude, le vieil agent avait l'air d'un bon gars et doué. Il commençait à l'apprécier.

Vous avez des pistes sur Harkin ?
Vous avez pensé à vous laver avant d'venir ?
Je ne vois pas le rapport.
Oh, vous me prenez pour un débutant ou quoi, gamin ? Vous n'étiez pas né que je chassais déjà du rebelle dans les pires bouges de Coruscant. Et croyez-moi, personne n'aime descendre aux niveaux inférieurs de ce furoncle ambulant.

De nouveau, l'agent regarda l'agente assise à l'arrière. Si ça continuait comme ça ils allaient finir par l'inviter au restaurant juste pour le voir s'énerver après le cuistot. Ou bien ils l'étrangleraient d'ici 5 minutes.

Qu'est-ce que vous pouvez nous dire ?
Votre client a débarqué sous un faux nom y a un jour seulement donc il n'a pas une grosse avance sur vous. Mes gars ont découvert ça ce matin et ils ont pu remonter jusqu'à une adresse au centre-ville. C't'un cabaret fréquenté par toutes sortes de richards locaux et tout ces morveux rejetons d'aristos qui veulent se détendre après une dure journée à l'école. J'te foutrai tout ça au pain sec et à l'eau et direction le camp de formation du Bureau moi...
Winston.
Ouais ouais j'y viens. Il y traîne depuis hier votre gaillard, je sais pas ce qu'il cherche ou qui mais ça a l'air de l'exciter c't'endroit. Ça devrait même pas m'étonner, les jeunes pensent tous qu'à ça au lieu de faire leur devoir pour la nation...
Winston !
Oh la ferme, c'est moi qui conduit oui ou non ? Bon, ou j'en étais. M'est avis qu'il doit attendre un contact d'une cellule locale pour préparer son prochain coup fourré. Va falloir qu'on s'occupe de son cas à c't'oiseau d'malheur.

Le véhicule volait à une vitesse démentielle depuis qu'il avait démarré de l'astroport. Si le vieux cherchait à les tuer ou les rendre malades, il se débrouillait foutrement bien. Mais peut-être que l'agente junior avait quelque chose à lui dire pour mettre les points sur les I, qui sait.
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By Helera Kor'rial
#35609
ImageWinston était de ces gens perdus dans le temps et l’espace, pour qui il n’existait rien d’autre que leur existence. Ce n’était pas de l’orgueil ou de la vanité, pas plus qu’ils étaient centrés sur eux même. Simplement, les gens comme lui étaient dans leur monde. Celui qu’il s’était créé, avec leur mode de vie, leurs habitudes et surtout leur moustache. Par biens des manières, on pouvait associer à ces gens une sorte d’intelligence supérieurs, car ne comprenaient pas le monde dans lequel ils vivanent. Sans parler de surdoué, on pouvait aisément comprendre une précocité sous-jacente, inhérente à ses comportements. Helera était une représentante de cette catégorie de personne. Décallée, blamée ou même répudiée pour sa capacité à ne jamais faire comme on lui demandait. Un négationisme passif des ordres et lois qui n’avaient pas de sens. L’isolement sur Nelvaan n’avait pas été qu’une opportunité pour l’ordre Gris de l’époque, mais également un moyen pour la reine de cultiver sa différence avec les siens. Plutôt que dans cet endroit où son intelligence n’avait jamais été sollicité. Cette aventure la stimulait, malgré le fait qu’elle soit reposée sur un évènement horriblement malheureux. Aussi, la reine conscience de son état n’en avait pas fait étalage et semblait bien déterminer à ne pas changer la chose. Trouver quelqu’un comme elle était juste particulièrement intéressant.

Helera à peine montée dans le véhicule, assurément pas à l’avant bien entendu, avait étiré ce grand sourire amusé, tout en lachant ce petit commentaire :

« Au moins le bruit ne trahira pas nos discussions. »

L’engin faisait un barouf de tous les diables. On sentait que les pistons avaient bien besoin de recevoir un coup d’huile. Tout rouillé qu’ils devaient être. Une technologie archaïque bien entendue. La reine lançait bien trop souvent des regards à l’agent, souvent amusés. Winston conduisait ou pilotait plutôt, sans vraiment regarder sa route, se fiant à ses intuitions tout autant qu’à ses rapides coups d’œil. C’était un des talents des sensitifs qu’il avait là. Peut-être un sensible refoulé, comme tant d’autres, que l’empire a bien fait taire tout le long de sa vie. Peut-être. Vu son âge, ce n’était pas elle qui allait l’entraîner. Trop vieux disait-on. Helera écouta en silence la suite de la discussion, sur l’état actuel des choses, tout autant que sur la phrase loufoque lancée à Zygmunt pour le faire passer pour un idiot. Ce a quoi la reine avait bien sûr répondu :

« Trois fois. »

Le vieux lui avait lancé un regard sans vraiment comprendre, ou avait compris et s’était gardé de le faire remarquer. Visiblement, Harkin était arrivé ici quelques jours avant leur arrivé, ce qui ne leur laissait finalement que peu de temps. Cela voulant également dire qu’il y aurait un autre personnage qui guidait la cellule de Nouane. Méfiance, donc. Le vieux monsieur s’expliqua alors, ne regardant cette fois plus du tout. La route, tandis que l’agent s’accrochait de plus en plus à sa portière. Jusqu’à ce que Zygmunt se mette à hurler réellement pour le faire prendre conscience qu’il conduisait comme un ivrogne. Helera resta amusée derrière et lançait par moment quelques ricanements.

« Ca vous fait rire jeune fille ? Vous attendez pas à ce que je vous appelle Conseillère, hein. Z’avez pas plus le rôle qu’un Rodien à la tête de l’empire. Conseillère religieuse dans un gouvernement laïque, j’pense que vous vous êtes fait pigeonner et en beauté. »

« Un véhicule sur la droite, dans quatre secondes. »

« Hein ? » Le vieux se retourna, elle lui fit un geste de la tête par l’avant. « Dedieu j’l’ai pas vu débarquer le con. ENFOIRE ! Ces cons-là faudraient les enfermer aussi. Bref. Tout ça pour dire que le mysticisme c’est pas vraiment une affaire de gouvernement m’voyez, faudrait laisser cela à des personnes vraiment compétentes. Ces gens là ils sont malheureusement chez nos ennemis, et vous avez donné l’ordre de les flinguer ‘vec votre loi. Vous avez énervé un paquet de monde. »

« Tant que ça ? »

« Entre les gars qui voient une femme au gouvernement, ceux qui trouvent que vous êtes arrivistes, les gars « spéciaux » pour qui vous avez ordonné leur arrestation, et tous les autres qui sont pas contents parce que c’est des cons … Priez moi de vous dire que vous êtes dans une belle merde. »

« Ouais, et bien je crois bien que je les emmerde tous autant qu’ils sont. S’ils sont pas contents, je leur laisse la place. »

Le vieux ricana et se tourna vers Molotch.

« Elle a vite compris comment ça fonctionne vot’ petite. »

« Non mais surtout, qui a envie d’une vie de bureau, à penser à un système de loi sans intérêt pour des gens dont on a tenté de les massacrer pour leur capacité spéciale. Ca encourage pas tellement à prendre l’initiative de se dévoiler. C’est une vie sans intérêt et sans sens. Et je ne suis pas faite pour ça. »

« Alors vous êtes partis chasser le méchant. »

« Non, pas vraiment. Je fais ça depuis plus de sept ans maintenant. »

« Etes pas dans le BSI depuis aussi longtemps. »

« Je parle des grands méchants. Ceux qui lancent des éclairs, on des yeux oranges et des sabres rouges. »

« Ah, ceux là. Ces corniauds là faut tous les enfermer … »

« Les tuer. »

Il ricana de nouveau et évita de justesse un camion qui prenait trop de temps à redémarrer. Tout cela en l’invectivant de tous les noms des rebelles, prétendument en pensant être des insultes. « Face de poulpe », « poilus des forêts » et autres joyeusetés sur les différences physiques des aliens. Cela aussi, c’était assez marrant. Mais bon, c’était raciste et le vieux de la vieille ne s’arrêterait pas là. Ils terminèrent leur voyage, la reine sur son siège arrière et les deux agents devant. Elle n’était pas énervée et énonçait des vérités générales. S’il fallait être aussi bourrue que le Winston, elle savait faire et cela semblait lui plaire. Tout cela jusqu’à ce qu’ils n’arrivent enfin devant la boite de nuit, la cantina, ou quel que soit l’établissement devant lequel ils devaient aller

« C’est là qu’ils se cachent tous. Mes agents sont déjà sur place. Ce que je vous propose, c’est que l’on se sépare. On repère rapidement Harkin, on voit avec qui il discute, et on embarque tout le monde. Ce soir, on se reposera devant une bonne bouteille de ‘sky. Parbleu, c’est moi qui vous le dis. »

La technique était celle d’un agent en mal de finesse, mais pouvait-on réellement lui en vouloir. Helera suivrait de toute manière. Quant à Zygmunt, c’est finalement lui qui donnerait le ton finale.
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By Zygmunt Molotch
#35616
A en juger par la conversation entre la jeune femme et le vieux, ces deux-là étaient faits pour s'entendre, copains comme cochons qu'ils semblaient être, à échanger en plaisantant et avec force jurons et familiarités sur tout et n'importe quoi. Lui écoutait majoritairement sans rien dire, perplexe et un peu surpris de voir la jeune femme s'exprimer comme elle le faisait. Autant pour le ton que pour le contenu d'ailleurs, il la savait un peu amère sur le sujet de son travail de conseillère mais à ce point... Quand à la fameuse loi Kor'rial dont on avait fait tant de cas, il ne voyait pas ou était le problème pour sa part. Eh quoi, il aurait fallu maintenant que l'on se lamente à l'idée d'envoyer dans l'autre monde tout Jedi ou aspirant Jedi qui aurait dans l'envie de se promener dans l'Empire, infectant ses habitants avec leurs idées archaïques et dangereuses ?

Certainement pas, c'était une bonne chose que fut légalisée l'interdiction pour ces terroristes et ennemis de l'Empire de s'y promener. Qu'ils restent dans leur prétendue République corrompue et continuent à y répandre leur credo corrompu et qu'ils laissent l'Empire en paix, merci bien. La remarque à son attention le fit hausser les sourcils en revanche et intervenir, histoire de mettre les points sur les i avec Winston.

Ce n'est pas "ma petite".

Il fallait après tout qu'elle ne soit pour l'heure et en public qu'une simple agente junior ou, au pire, pour ceux au courant, une VIP au secret pour sa sécurité. Certainement pas sa petite ou quoi que ce fut d'autre. Du reste, le terme en lui-même était faux. Elle n'était pas sa petite, elle était bien plus que ça. Le trajet continua et avec lui son lot de tonneaux et de virages beaucoup trop serrés pour leur bien. Assurément, l'agent senior avait eu son permis la même année de sortie de son véhicule, c'est-à dire quelques décennies en arrière vu comme il conduisait. Après avoir dûment injurié un conducteur de camion, il se calma lentement jusqu'à les déposer non loin du bâtiment qui accueillait le cabaret en question.

Non sans avoir au passage pris le temps de vociférer après une bande de jeunes étudiants qui avaient foncé à toute vitesse alors même qu'il s'apprêtait à ouvrir sa portière. Les injures faisaient état des rapports incestueux de leurs parents, de la tendance au dévergondage rétribué de leur mère et d'une flopée de malédictions sur les mômes et leurs rejetons jusqu'à la 13e génération.

Ah attendez voir bande de p'tits cons, je m'en vais consulter les caméras du coin pour avoir vot' plaque et vos visages, on va voir qui rigolera quand j'enverrai mes gars vous embarquer pour accusation de trahison... Va y avoir des merdeux qui vont chialer leur mère...

Ils sortirent finalement et, évidemment, la tenue insolite ainsi que les manières de Winston furent promptes à les faire remarquer et attirer l'attention des personnes présentes dans la rue et à l'entrée du cabaret. Molotch soupira, comment faire son boulot avec un tel hurluberlu, franchement ? Il jeta un regard furtif en direction du vieux qui marmonnait comme d'habitude dans sa barbe.

Arrêtez de faire la gueule gamin, j'vois bien que vous êtes pas jouasse. C'est quoi le problème ?
C'est-à dire qu'on est censés se faire tout petits le temps de coincer Harkin. Expliquez-moi comment on fait avec vous qui êtes aussi voyant.
Eh, et à votre avis il va se dire que le vieux taré qui gueule à tout bout de champ est un type du BSI ? Moi on risque pas de me coincer ni la p'tite. Enfin si, elle va surement se faire coincer mais pas dans ce sens-là m'est avis. Vous par contre, vous puez tellement l'espion que vous allez vous faire griller par tout les mioches du coin.
Qu'est-ce que vous me chantez ? J'ai pas du tout l'air d'un espion avec ma tenue, plutôt d'un...
... D'un foutu trentenaire qui se balade dans un cabaret pour la jeunesse étudiante locale. Ouais y a pas de doute, on vous prendra pas du tout pour un type qu'est pas à sa place.
Bouclez-la un peu. On peut très bien me prendre pour un prof en congé ou un type venu s'encanailler avec les jeunes.
Vous encanaillez pas trop gamin, on travaille là morbleu !

Molotch gratifia le vieil agent d'un regard aigri, lequel l'ignora royalement tout comme il ignora la jeune femme et s'avança à grands pas sans un regard en arrière en direction de l'entrée. Agitant ses bras dans des gestes grandiloquents, il poussa sans ménagement les jeunes gens qui étaient devant lui pour entrer le premier. Discret, encore une fois. L'agent soupira, il regrettait déjà de s'être levé ce matin. Déjà qu'un Aemos ce n'était pas facile tout les jours, alors un encore pire... Croisant les bras le temps que la jeune femme soit à ses côtés, il faisait mine d'observer les nombreux jeunes hommes et femmes qui se pressaient, toujours plus nombreux, pour entrer.

Prête à plonger dans la folie de la jeunesse ? Bigre, rien que de les voir tout ces gamins, je me sens bien vieux...

Ils ne se regardaient pas, concentrés qu'ils étaient à maintenir les apparences. Pourtant, Molotch aurait bien voulu lui serrer même brièvement la main, comme pour lui donner du courage autant que pour s'en donner à lui-même. Il osa tout de même frôler l'épaule de la jeune femme de la sienne avant de commencer à se diriger lui-même vers la porte. Tandis qu'ils progressaient côte à côte mais séparés tout de même, il parvint à glisser :

Et évite de te faire draguer par un de ces premiers de la classe, je préférerais éviter d'avoir à en cogner un juste parce qu'il a été trop entreprenant.

Il rit légèrement mais était-il sérieux ? C'était possible. Un seul moyen de vérifier, qui heureusement ne se verrait pas appliqué, n'est-ce pas. Ils entrèrent puis se séparèrent peu après, Molotch montant déjà à l'étage pour se mêler à la foule attablée, allant jusqu'à un bar ou il s'adossa l'air de rien. L'endroit ressemblait à un café à plusieurs étages mais il y faisait étrangement sombre, tout les volets ayant été fermés et les seules sources de lumière étant des bougies et des candélabres illuminant un peu partout chaque zone. Surement une façon de poser une ambiance plus décontractée et intime, supposa-t-il. Il y avait également quelques tables qui disposaient de rideaux qu'on pouvait tirer pour plus de tranquillité.

Ce qui ne fut pas pour le rassurer car si Harkin se cachait dans l'une d'elle ou comptait s'y rendre, cela compliquerait leur tâche. En entendant des rires suivis de cris tonitruants, il remarqua que Winston, accoudé à un autre bar, s'esclaffait avec une petite troupe de jeunes étudiants, semblant leur raconter de bonnes histoires bien salaces et autres plaisanteries. Malgré lui, Molotch en fut amusé. Le barman, qui était une barman, lui demanda poliment ce qu'il désirait, le ramenant à sa situation présente.

Whisky corellien si vous avez, un demi-verre. Je préfère commencer tout doucement.

Quelques individus étaient également au bar à sa droite et à sa gauche. La plupart semblaient être des jeunes gens, bien qu'il vit également au moins 2 hommes dont les tenues les identifiaient comme des professeurs d'académie. Il y avait également un type à l'allure bizarre, avec un chapeau que n'aurait pas renié Winston, un poncho rouge et des bottes hautes. L'homme n'avait aucune ressemblance avec la jeunesse étudiante ni personne qui soit de cet univers, il en était certain. Ce ne furent pas les yeux de l'inconnu qui lui firent penser cela, malgré leur tendance à rester vigilants et constamment à l'affût. Pas plus que ce ne fut le rictus mi-méprisant mi-amusé sur son visage. Non, ce qui le fit songer à cela, c'était le bras entièrement cybernétique reposant sur la plaque du bar.

Etant juste à côté de lui, par chance, Molotch l'observa à la dérobée, discrètement. Plus il l'observait, plus il se disait que ce type était encore moins à sa place ici que Winston, jurant grossièrement avec le décor ambiant. Fumant un gros cigare, l'inconnu avait le visage partiellement caché par le chapeau, lequel se tourna brusquement dans sa direction.

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