- mer. 3 mars 2021 17:48
#39129
Je suis Moto Yabuchi, une aristocrate influente, riche et libre. Pour ce dernier point, cela n'a pas toujours été le cas. Qu'importe le luxe, les crédits et le faste, il y a certaines choses qui durent et perdurent, la domination des hommes sur les femmes, voire des mâles sur les femelles en est une.
C'est pour m'en libérer quelques temps que j'avais créé un club privé, que nous avions baptisé "Le tricot" à ses premières heures. Son nom a changé à de multiples reprises, en fonction de nos mari, de nos gouvernants, nos régimes, mais le club existe toujours. Aussi longtemps que je vivrais, j'ai l'ambition de le faire exister.
Aujourd'hui encore, la porte de mon "salon de thé" reste ouverte aux femelles qui le demande et j'y invite mes amies, mes partenaires et mes ennemies. Cet espace, je le veux un lieu de rassemblement au-delà des rivalités, au-delà des tendances politiques ou des intérêts imédiats, pour nous rassembler autour d'un point bien plus intime, bien plus personnel, à la fois notre condition, mais aussi notre aptitude à donner la vie, avec le poids, les responsabilités et le pouvoir que cela supposait. Bien entendu, en parler loin des hommes était une chose indispensable pour pouvoir nous émanciper et émanciper notre progéniture, si elle se trouvait féminine.
Aujourd'hui j'ai décidé d'y convier des alliées, des amies peut-être. Ouvrir mon club à la CSU m'est bien normal, mais aussi une nouvelle étape dans ma vie, je ne peux m'empêcher de ressasser les délicieux moments partagés durant les années de la CSI et la sororité que j'y avais trouvé. Un espace où nous pouvions à loisir discuter de nos aventures, nos craintes et nos espoirs quant à notre cher nouveau gouvernement. C'est aussi là que la disparitions progressive de mes amies j'ai appris à haïr et me méfier de la République et plus encore, des Jédis.
Parée de mes plus beaux atours, je porte un kimono de soie noir corbeaux, aux subtils reflets noirs, la silhouette d'un cerisiers en fleur brodé en fil d'or rose, avec je porte un hakama de la même couleur et en dessous une combinaison de coton rose pâle.
La pièce est sobrement décorée, avec quelques paysages saisis en peinture et un trio de sculptures de fleurs figées dans le verre. Le sol est un plancher de bois noble sur lequel on se déplace nu pied ou en patin. Une douce odeur fruitée parfume la pièce où il fait agréablement chaud.
De confortables fauteuils et banquettes sont disposées de façon à pouvoir discuter sans élever la voix, avec chacune une petite table pouvant servir de vide-poche, et surtout y disposer un verre, une tasse et quelques bouchées.
Honno est avertie de la venue de nos invitées et s'est proposée pour les accueillir et les conduire jusqu'au salon. La Bith est elle aussi coutumière de ces entrevues et même si elle se montre discrète, apprécie grandement ces moments de quiétude.
C'est pour m'en libérer quelques temps que j'avais créé un club privé, que nous avions baptisé "Le tricot" à ses premières heures. Son nom a changé à de multiples reprises, en fonction de nos mari, de nos gouvernants, nos régimes, mais le club existe toujours. Aussi longtemps que je vivrais, j'ai l'ambition de le faire exister.
Aujourd'hui encore, la porte de mon "salon de thé" reste ouverte aux femelles qui le demande et j'y invite mes amies, mes partenaires et mes ennemies. Cet espace, je le veux un lieu de rassemblement au-delà des rivalités, au-delà des tendances politiques ou des intérêts imédiats, pour nous rassembler autour d'un point bien plus intime, bien plus personnel, à la fois notre condition, mais aussi notre aptitude à donner la vie, avec le poids, les responsabilités et le pouvoir que cela supposait. Bien entendu, en parler loin des hommes était une chose indispensable pour pouvoir nous émanciper et émanciper notre progéniture, si elle se trouvait féminine.
Aujourd'hui j'ai décidé d'y convier des alliées, des amies peut-être. Ouvrir mon club à la CSU m'est bien normal, mais aussi une nouvelle étape dans ma vie, je ne peux m'empêcher de ressasser les délicieux moments partagés durant les années de la CSI et la sororité que j'y avais trouvé. Un espace où nous pouvions à loisir discuter de nos aventures, nos craintes et nos espoirs quant à notre cher nouveau gouvernement. C'est aussi là que la disparitions progressive de mes amies j'ai appris à haïr et me méfier de la République et plus encore, des Jédis.
Parée de mes plus beaux atours, je porte un kimono de soie noir corbeaux, aux subtils reflets noirs, la silhouette d'un cerisiers en fleur brodé en fil d'or rose, avec je porte un hakama de la même couleur et en dessous une combinaison de coton rose pâle.
La pièce est sobrement décorée, avec quelques paysages saisis en peinture et un trio de sculptures de fleurs figées dans le verre. Le sol est un plancher de bois noble sur lequel on se déplace nu pied ou en patin. Une douce odeur fruitée parfume la pièce où il fait agréablement chaud.
De confortables fauteuils et banquettes sont disposées de façon à pouvoir discuter sans élever la voix, avec chacune une petite table pouvant servir de vide-poche, et surtout y disposer un verre, une tasse et quelques bouchées.
Honno est avertie de la venue de nos invitées et s'est proposée pour les accueillir et les conduire jusqu'au salon. La Bith est elle aussi coutumière de ces entrevues et même si elle se montre discrète, apprécie grandement ces moments de quiétude.