L'Astre Tyran

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Je suis Moto Yabuchi, une aristocrate influente, riche et libre. Pour ce dernier point, cela n'a pas toujours été le cas. Qu'importe le luxe, les crédits et le faste, il y a certaines choses qui durent et perdurent, la domination des hommes sur les femmes, voire des mâles sur les femelles en est une.
C'est pour m'en libérer quelques temps que j'avais créé un club privé, que nous avions baptisé "Le tricot" à ses premières heures. Son nom a changé à de multiples reprises, en fonction de nos mari, de nos gouvernants, nos régimes, mais le club existe toujours. Aussi longtemps que je vivrais, j'ai l'ambition de le faire exister.

Aujourd'hui encore, la porte de mon "salon de thé" reste ouverte aux femelles qui le demande et j'y invite mes amies, mes partenaires et mes ennemies. Cet espace, je le veux un lieu de rassemblement au-delà des rivalités, au-delà des tendances politiques ou des intérêts imédiats, pour nous rassembler autour d'un point bien plus intime, bien plus personnel, à la fois notre condition, mais aussi notre aptitude à donner la vie, avec le poids, les responsabilités et le pouvoir que cela supposait. Bien entendu, en parler loin des hommes était une chose indispensable pour pouvoir nous émanciper et émanciper notre progéniture, si elle se trouvait féminine.

Aujourd'hui j'ai décidé d'y convier des alliées, des amies peut-être. Ouvrir mon club à la CSU m'est bien normal, mais aussi une nouvelle étape dans ma vie, je ne peux m'empêcher de ressasser les délicieux moments partagés durant les années de la CSI et la sororité que j'y avais trouvé. Un espace où nous pouvions à loisir discuter de nos aventures, nos craintes et nos espoirs quant à notre cher nouveau gouvernement. C'est aussi là que la disparitions progressive de mes amies j'ai appris à haïr et me méfier de la République et plus encore, des Jédis.

Parée de mes plus beaux atours, je porte un kimono de soie noir corbeaux, aux subtils reflets noirs, la silhouette d'un cerisiers en fleur brodé en fil d'or rose, avec je porte un hakama de la même couleur et en dessous une combinaison de coton rose pâle.

La pièce est sobrement décorée, avec quelques paysages saisis en peinture et un trio de sculptures de fleurs figées dans le verre. Le sol est un plancher de bois noble sur lequel on se déplace nu pied ou en patin. Une douce odeur fruitée parfume la pièce où il fait agréablement chaud.

De confortables fauteuils et banquettes sont disposées de façon à pouvoir discuter sans élever la voix, avec chacune une petite table pouvant servir de vide-poche, et surtout y disposer un verre, une tasse et quelques bouchées.

Honno est avertie de la venue de nos invitées et s'est proposée pour les accueillir et les conduire jusqu'au salon. La Bith est elle aussi coutumière de ces entrevues et même si elle se montre discrète, apprécie grandement ces moments de quiétude.
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Chazwa. Il s'agissait de la planète qui avait connu la plus grande ascension sous le gouvernement de sa défunte mère. Le monde qui était jusqu'alors un monde banal, sans grand intérêt et sous la menace constante de pirate profitant de la zone de conflit avec l'empire était devenu l'un des diamants de la Confédération. Une industrie agroalimentaire prospère c'était développée grâce aux investissements de la Précédente Prima. Puis, avec une seconde vague de projet gouvernementaux, l'industrie s'était généralisé et on trouvait à présent beaucoup d'activité économique sur la Planète. Ce dynamisme avait amenait bien du monde sur Chazwa et l'ancien agrimonde était devenu l'un des monde les plus influents de la Confédération.

Alayna était donc coutumière des visites sur la planète. Régulièrement, elle s'entretenait avec les dirigeants planétaires pour aborder les quelques problèmes qu'une telle prospérité avait amené : criminalité galopante et immigration soudaine. Suite à la sécurisation de l'orbite et à l'afflux de capitaux, les pirates s'étaient reconverties dans une criminalité plus traditionnelle. Arnaque, cambriolage, vol, meurtre. Ce que l'agrimonde n'avait pas connu, le joyaux le découvrait doucement. Et Alayna ne pouvait laisser faire. Des lois et des moyens avait été officialisé pour mettre fin aux entreprises criminelles de quelques malfrats. Quand à l'immigration, Alayna dédirait bientôt un budget afin d'accueillir au mieux tout ses nouveaux travailleurs. Une loi paru quelques jours plutôt permettait déjà aux privés d'être accompagné par l'état pour paraît au problème tout en générant de substantiel revenu.

Tout allait donc pour le mieux sous le soleil de Chazwa. Et alors que la visite officielle d'Alayna touchait à sa fin et qu'elle aura dû rentrait sur Mrisst, elle ne se dirigea pas vers le spacioport. Non, accompagné de ses deux apprentis, elle pris la direction d'une riche demeure.


« Mesdemoiselle, nous allons participer à un Salon de Thé. Ewilya, je sais que tu es coutumière de ce genre de moment. Luna, même si tu connais un peu moins ce monde, tu devrais t'y sentir à l'aise. Surtout, rester courtoise, celle que nous verrons ici serons des alliées et peut être des amies »


Le groupe de trois jeunes femmes arriva bientôt à l'entrée de belle demeure. Alayna avait revétue une robe blanche brodé au fil d'or tandis qu'Ewilya portait un haut blanc blousant accompagné d'une jupe rouge. A coté de la Prima, une holoplateforme de petite taille permettait de porter un petit arbuste dans le moindre effort. Les jeunes femmes furent accueillis par une Bith et elle la suivirent jusqu'à une salle à la fois sobre et élégante. Des paysages peint servant de décors et quelques statues de verre complétées l'espace. Des fauteuils et canapés permettait de prendre place pour la dégustation du thé. Au milieu de la pièce, une femme à l'allure jeune mais à l'age bien trompeur se tenait début. Alayna l'avait déjà rencontrer, sur Mrisst, et c'est à cette occasion que l'entrepreneuse l'avait invité.

« Moto, c'est un grand plaisir de vous revoir ! Merci pour cette invitation ! Je vous présente Ewilya et Luna, mes deux jeunes suivantes qui apprenne à mes côtés. Je me suis permise de vous apporter un petit présent en signe de notre amitié. Il s'agit d'un arbre à thé issu des jardins princiers de Chandrila. L'une des espèces les plus reconnus pour ses valeurs gustatives. »


Joignant le geste à la parôle, la princesse avait fait avancé la sorte de plateau sur lequel se trouvait le petit arbuste. Il ne devait pas dépasser une soixantaine de centimètre mais pourrait un jour atteindre plus de trois mètre si la maîtresse des lieux lui permettait de s'épanouir.
Modifié en dernier par Alayna Tega le lun. 15 mars 2021 09:46, modifié 1 fois.
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By Helena
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Héléna se tenait devant une belle bâtisse, il s'agissait d'un club uniquement féminin et cela lui remémorait sa vie antérieure, étant petite elle y venait avec sa mère.

La jeune femme avait vêtu pour l'occasion une tenue qui en imposait, de façon à montrer que malgré ses frasques, elle n'en restait pas moins sérieuse selon les occasions.

Mais cette fois ci la jeune femme venait surtout pour essayer d’élargir ses relations, en effet, seule elle n’avait pas les moyens de mettre en œuvre la chute de son maudit Oncle.

L’Echanie était maintenant devant la porte du salon thé et toqua et fut reçu par une Bith qui la conduisit dans une salle à part que l'on appelait "Le salon de Thé".

Elle remarqua qu'hormis la chef des lieux il y avait 3 autres femmes, elle attendit derrière elles avant de se présenter devant Moto.
Modifié en dernier par Helena le lun. 15 mars 2021 09:42, modifié 3 fois.
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Luna observa la belle devanture. Elle était soignée et tout à fait charmante. Portant une joli robe bleu turquoise lui arrivant aux chevilles accompagnées de sandales dorés. Ses cheveux étaient remontés en chignon en haut de sa tête en laissant quelques mèches de ses cheveux bouclés encadrer son visage. Dans son chignon, il y avait des petites perles et des accessoires dorées afin de rappeler ces sandales et de mettre ces yeux bleus en valeur

Elle écouta patiemment Alayna exprimer leur reconnaissance pour cette invitation et le cadeau qu’elle avait rapporté. Elle espérait secrètement qu’Ewilya resterait près d’elle. Etant d’une nature timide malgré son masque de jeune femme sociale celle-ci avait terriblement peur du regard des autres et encore plus de se sentir observer

La jeune femme intriguer observa Moto et son habit. Il était charmant à son visage et son sourire. Elle semblait être une personne tout à fait formidable et charmante. Elle tenta d’observer ses yeux afin de découvrir quelle pouvait être le sentiment de celle-ci au vu de la venue d’Alayna et de ses suivantes ainsi que du cadeau qu’elles lui offrirent. Ce n’était pas un cadeau ordinaire, il s’agissait peut-être d’un moyen stratégique de conclure un lien ou une alliance entre elle. Une alliance de femme, cela allait avoir de la prestance auprès de ces chers mercenaires pensant les femmes souvent trop fragile et comparable à un bouquet de fleur. Il ne fallait pas portant oublier que les femmes ont des piquants et savent tout aussi bien charmer que mordre.
Souriant doucement et voulant se montrer sociable auprès de leur hôte :


« Merci infiniment en effet de nous accueillir ici, votre établissement est tout simplement charmant et l’hôte l’ai tout autant. J’espère pouvoir découvrir de nouvelles saveurs de thé en venant ici, j’en suis très friande »
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Au fur et à mesure de l'arrivée de mes convives, un sourire sincère se dessine sur mon visage, comprendre par un sourire sincère, un léger arc posé sur mes lèvres et une très légère plissure sur mes joues. J'avais appris de ma mère et de mes perceptrices à rester de marbre, à minimiser mes expressions, les dissimuler, les garder profondément et intimement en moi. Ce que l'on m'avait inculqué sous le nom d'éducation était aujourd'hui une prison, une frontière infranchissable. Toutefois, avec les années, j'avais fait de ces frontières mon territoire, mon identité, ma particularité; aussi, même si j'en étais capable, je ne sais si je renoncerais à ce comportement qui m'avait représentée durant la très grande majorité de mes 77 années.

Faisant face à mes convives, j'écarte légèrement mes bras, comme si je les embrassaient aussi bien du regard que de ma posture, mes amples manches tombaient en cascades de soies de mes bras. Un cérémoniel parfaitement maîtrisé et répété de nombreuses fois, durant de nombreuses années.

« Mesdames soyez les bienvenues en ma demeure, au salon de thé. C'est un honneur de vous avoir ici, de vous savoir favorables à cette rencontre. »

Je me tournais vers Alayna quand elle eu fini de présenter ses deux accompagnatrices. Tout en parlant je détaillais les tenues des trois femmes, avec le regard à la fois tendre et rigoureux des femmes de mon âge.
« Alayna, c'est avec un réel plaisir que je vous accueille ici, que vous ayez trouvé le temps de venir me ravie. » Je tournais ensuite mes yeux cybernétiques vers le présent qu'avait fait venir Alayna « Votre cadeau est une très douce attention, un nouvel arbre pour une nouvelle ère, voilà une poésie qui me porte. » Honno et une seconde Bith se présentèrent alors pour emporter l'arbre, elles le prépareraient afin de pouvoir, plus tard, l'exposer dans Le salon de thé. Celui-ci serait une nouvelle pièce maîtresse de ma collection.

Je posais ensuite un tendre regard sur celle qu'Alayna avait présentée comme s’appelant Luna :
« Luna, vos compliments me vont droit au cœur, tout comme la ravissante toilette que vous avez choisi pour venir. »

Je m'intéressais ensuite à la dernière arrivée, qui c'était montrée fort discrète :
« Vous êtes Héléna, si je ne m'abuse, je suis heureuse de vous rencontrer. Mettez-vous à l'aise et faites-moi savoir s'il y a quelque chose que je puisse faire pour vous y aider. » Je la regardais avec une tendresse presque maternelle, comme une rose contemplerait un bourgeon en train d'éclore.

Je saisi à côté de moi une minuscule clochette que je fis tinter une fois, un signal pour mon personnel que nous étions au complet. D'ici quelques instant, quelques bouchées sucrées seraient apportées dans le salon, et surtout une desserte qui faisait ma fierté, qui portaient un échantillon de chacun des thés qui composaient ma collection. Bien entendu il arrivait que certaines convives n'y trouvent pas leur bonheur, aussi les hôtesses avaient pour mission de combler au mieux les désirs de mes invitées.

« J'ai le grand plaisir de vous proposer l'ouverture de la 206ème séance du Salon de thé. » Dis-je avant de prendre place sur mon fauteuil.
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