L'Astre Tyran

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Planète d'origine des dugs colonisée par les Gran, la surface de Malastare est recouverte de forêts et de lacs de méthane. Plaque tournante de la contre-bande, le monde est également connu pour ses fantastiques courses de pod-racers.
Gouvernement : Nouvelle République
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By Cyan Gantu
#6842
Le soleil tapait fort sur la capitale de Malastare, Pixelito. Dans les rues, on cherchait les coins d'ombre, ou on ne sortait pas du tout, ce que faisaient la plupart des gens. Quelques soldats de la Nouvelle République traînaient dans les rues et surveillaient les ruelles, ce qui agaçait Cyan, qui avait espéré trouver un dealer pour se refaire une petite réserve de bâton de la mort, sont dernier s'étant fait volé par un clochard. Il marchait dans les rues peu encombrées de la ville après s'être trouvé un nouveau but, il marchait vers l'accomplissement de son but ; le manque de drogue se faisait ressentir en lui, mais il songea néanmoins que ce serait mieux pour lui. Il tenta de s'en convaincre.
Il tenta.
Et il échoua.

Après seulement quelques minutes, il s'aventura dans les ruelles, cherchant inlassablement un petit dealer de quartier à qui il pourrait voler sa drogue, le manque s'accentuant constamment en lui. Gantu finit par s'engouffrer dans une sombre ruelle dans laquelle l'ombre était omniprésente. Minuscule, elle contenait néanmoins un type louche, le genre de personne étrange dont on savait qu'elle avait quelque chose à caché à l'instant même où on la voyait. L’archétype parfait du petit dealer de quartier, qui vendait de petites doses et qui flippaient à mort, au point de tout essayer pour être discret alors qu'il ne l'était pas. Cyan s'approcha de lui, feignant de chercher la discrétion et, lorsqu'il fut arrivé devant le type, celui-ci lui dit "Je vends des bâtons de la mort, ça t'intéresse ?".
Cyan sourit. Il émit un petit rire rapidement étouffé, et attrapa le vendeur par la tête, avant de lui explosé le crâne contre l'un des murs comme un demeuré. Il frappa une fois, puis deux fois, puis trois fois, sans s'arrêté. Le sang giclait et éclaboussa bientôt tout le mur et le Kiffar, délirant à cause de son manque, remis le dealer debout, lui dit, non sans émettre de petits rires ponctuels, "Votre prix me convient, je prends tout votre stock" et le laissa s'écroulé avec fracas sur le sol avant de le dépouillé.
Immédiatement, il sortit une petite fiole d'alcool, y mélangea l'un des bâtons de drogue, apprécia un instant le breuvage, et but d'un coup tout le liquide avant de jeter la fiole par terre. Sa tête lui tourna et il se la tînt avec la main droite ; il perdit un peu l'équilibre, puis tout lui apparut bien plus vif et coloré. Il ne voyait plus la ruelle sombre comme quelques minutes auparavant, il la voyait brillante de couleurs toutes plus claires les unes que les autres.

Après quelques minutes, il rejoint une rue principale en titubant. Lorsqu'il vit trois soldats de la République en patrouille, sa vision déforma la chose, et il brailla, devant corrigé plusieurs fois chaque mot "M... Mon Dieu ! Les ca... can... canards rouges de l'espace attaque Mal... Uzer... pozef... Kdezjizv ! OSCOUUUUUR !" et il se mit à courir. Il courut sur une petite distance avant d'arrivé devant l'arène nouvelle construite sur la planète et de s'écroula devant celle-ci, à moitié endormis, à moitié délirant.

EDIT : Le Rp devient un flashback avec l'accord d'Ekiam.
Modifié en dernier par Cyan Gantu le sam. 18 janv. 2014 11:21, modifié 1 fois.
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By Ekiam Rul'mos
#6962
L'une des équipes chargée de la sécurité du périmètre du Cratère avait trouvé cet énergumène allongé, face au sol, la poussière de ce désert sec et rocailleux sur la figure. Il était surprenant qu'un homme ait fait le chemin jusqu'à l'arène à pied, sachant la distance pourtant grande -pour un piéton- qui séparait l'endroit de tout autre lieu civilisé. Quand les miliciens retournèrent l'homme, celui ci était à la limite de l'agonie, baragouinant des mots sans queue ni tête ponctuée d'onomatopée grotesques, un léger filet de bave à la couleur verdâtre coulant le long de son menton.
Il avait pourtant été question de le laisser pourrir sur place, certains des gars ne voulant pas apprécier la très probable trace de vomi qu'ils auraient à traîner un junkie pareil. Malheureusement pour eux, leur chef de patrouille semblait avoir un peu plus d'éthique et ils finirent par le traîner sans ménagement jusqu'au poste de soin du Cratère.

Cyan se réveilla dans une large pièce blanche à l'allure stérilisé à l'image de ces laboratoires quelques peu flippant. Il était allongé sur un brancard qui ne manquait pas d'inconfort alors qu'autour de lui des murmures se faisaient entendre, chuchotant de plus belle tandis que les yeux du drogués commencèrent à s'ouvrir. D'un poigne ferme, une main métallique le plaqua sur le brancard, l'empêchant de se relever, et lui fit avaler de force deux pilules blanches. Le droide médecin ne lui laissait absolument aucun choix.
Tandis qu'il se débattait faiblement, une voix s'adressa à lui :

"Tout doux Cyan, c'est pour ton bien ! T'en dois une aux gars d'ailleurs, sans eux c'était l'overdose paraît..."

A quelques mètres à peine du patient, assis sur une siège de cuir, bras et jambe croisé, le Bothan aux yeux d'un vert éclatant observait le Kiffar, entouré par cinq miliciens armés de diverses espèces. Il tenait en bouche un énorme cigare, laissant s'échapper une épaisse fumée vers le plafond d'un blanc immaculé.
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By Cyan Gantu
#6964
Perdu dans le monde des songes, un endroit des plus inextricables quand on y allait après avoir pris trop de substances illicites, abandonné dans le désert infini, seul dans le noir... Cyan n'avait pas une chance. Pourtant, le destin avait pris une décision des plus étranges ; et, par un heureux hasard, une patrouille de l'arène ramassa le corps avant l'overdose. Le Kiffar n'était plus vraiment dans ce monde, il était... autre part. Loin. Loin dans les délires produits par son esprit torturé et démolis par les bâtons de la mort qu'il ingurgitait trop régulièrement. Traîné comme un sac de patates sans même s'en rendre compte du fait de son état second, Cyan aurait une surprise au réveil...

-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

Le Kiffar se réveilla en criant. Il sortait d'un rêve des plus étranges dans lequel il voyait des canards rouges venant de l'espace pour envahir Malastare. Dedans, il avait une grosse mitrailleuse et il tirait sur les canards rouges, et quand il en tuait un il y avait un petit "+10" au-dessus de la tête du mort, et après il y avait un bruit bizarre, et il y avait toujours d'autres canards qui arrivaient ! Pleins de canards partout ! Partout ! PARTOUT !
Et tout d'un coup plus de canards. Plus rien. Des murs blancs avec des droïdes qui s'affairaient autour de lui. Ses yeux ne lui offraient encore qu'une vision floue de l'endroit où il était, mais les couleurs vives l'effrayaient : il sortait d'une phase "drogué" dans laquelle il avait tout vu en plus clair et en plus vif.

Les yeux rouges et la gorge sèche, il voulut se relevé et chercher quelqu'un de vivant pour lui expliqué ce qui se passait : pas le temps, une main étrangement froide, une main métallique, qui rappelait à tout être l'horreur de l'ombre rien qu'au touché le plaqua sur le brancard. Cyan se débattit, ses mains s'agitaient dans tous les sens, il cherchait son agresseur inconnu, il cherchait à se défendre, à empêcher la mort de venir. Il était trop tôt. En frappant, il se heurta à une surface métallique ; la mort n'était-elle qu'un droïde ?
Non, c'était seulement un droïde médical qui le forçait à ingurgiter des médicaments étranges. Gantu les avalas de force tandis qu'il avait l'impression qu'une voix parlait dans sa tête, une voix lui disant que tout irait bien, qu'il avait frôlé l'overdose... Non, ce n'était pas une voix dans sa tête, c'était un être vivant. Lorsque le droïde le laissa en paix, Cyan pu regarder sur le côté et distingua un Bothan entouré de cinq soldats. C'était lui qui avait parlé. Ses yeux verts éclatants perçaient l'âme et chassaient les ténèbres. L'enveloppe que formait la drogue se dissipait lentement du Kiffar alors qu'il tentait de réfléchir.

-T'es qui putain, t'es qui... Qu'est-ce que je fous ici ? QU'EST-CE QUE JE FOUS ICI BORDEL ? MARRE, MARRE !

Tout d'un coup, sans aucune raison, sans rien qui aurait pu laisser le prévoir, Cyan se leva de son brancard et frappa un droïde, s'explosant le poing en hurlant et s'étala de nouveau à terre, toujours épuisé et détruit intérieurement. Ses crises de nerfs étaient trop récurrentes, mais il ne pouvait pas s'en empêché.
Les yeux faiblement entrouverts il articula :

-Aide-moi... qui que tu sois, pitié... me laisse pas comme ça...
#7235
Le Kiffar était en plein délire, Ekiam le voyait bien. En un coup puissant il avait envoyé valser le pauvre droide à l'autre bout de la pièce avant de s'effondrer, épuisé, sur le sol. Le Bothan se souvenait bien de l'énergumène pour avoir brièvement travailler avec lui lorsqu'il s'était résigné à n'être qu'un pauvre mécano d'astroport pour le reste de sa vie. Mais leur chemin s'était séparé bien assez tôt, son ancien collègue ayant décidé que la vie avait mieux à lui offrir ailleurs... Ekiam n'avait d'ailleurs pas tarder à suivre son exemple, mais manifestement le Bothan avait l'air d'avoir bien mieux réussit que lui... les ravages de la drogue sans doute.

"Chopez le et attachez le fermement à ce foutu brancard. J'ai payé suffisamment cher mes droides pour pas qu'il fasse mumuse à les péter dans un accès de démence."

Les miliciens acquiescèrent avant de soulever sans ménagement le pauvre Cyan, de le plaquer violemment sur le brancard pour mieux l'immobiliser tandis qu'il essayait vainement de se débattre avec le peu d'énergie qu'il lui restait. Voyant la difficulté avec laquelle ses hommes semblaient avoir à l'attacher tout en le gardant tranquille, le Bothan se leva tranquillement, s'approcha de l'armoire où se trouvait les différents médicaments avant de choisir, après avoir suivi les différentes étiquettes, la seringue qui l'intéressait.

Empoignant le bras du Kiffar, il enfonça brutalement l'intégralité de la dose de morphine dans le bras du pauvre bougre. Ses mouvements se firent progressivement plus lent, facilitant la tâche des miliciens qui serrèrent les sangles du brancards au plus fort. Les yeux du Kiffar devinrent vitreux et regardèrent le Bothan sans vraiment le voir.


"Ekiam... Ekiam Rul'mos. Tu m'reconnais pas ? Pas grave, quand la merde que t'aurais injecté se dissipera t'auras l'esprit plus clair..."

Et tandis qu'il se dirigeait vers la sortie, il ordonna à ses hommes un ordre on ne peut plus simple :

"Vous le nourrissez trois fois par jour. Cinq minutes de marche toutes les heures puis il retourne sur son brancard. Tout les deux jours il aura une séance de sport de deux heures pour le remettre d'aplomb. Constamment je veux que vous ayez de la morphine et surtout vos blasters réglés sur le mode assommant. Pour ce qui est des sorties, vous rameuterez à chaque fois cinq gars supplémentaires. Soyez prêt à tirer à tout moment, on va faire de ce junkie un mec clean ! Et tout ça pendant un mois ... minimum !"
#7269
Le Kiffar était toujours à terre, pleurant à moitié et encore rouge de douleur quand quatre mains fermes l'empoignèrent de tous les côtés, le soulevèrent et le plaquèrent sur le brancard. Cyan ne voulait pas rester coincé dans cette salle ignoble, dans cet endroit qui semblait être un monde à part pour lui. Il se débattit comme il le put mais son poignet droit le faisait encore souffrir et il ne lui restait que trop peu d'énergie pour être efficace ; il aurait alors voulut se résigné à accepter son destin mais il n'y parvînt pas. Il devait combattre. Cyan Gantu n'abandonnait jamais.
Putain mais merde, je fous quoi ici... pourquoi... pourquoi je me suis pas déjà fait péter la cervelle ? Je n'ai plus ma place dans le cycle de la vie, pourtant je m'accroche à rester dans ce monde qui cherche à chaque instant à me tué. Le destin veut se débarrasser de moi ? Je résisterais !

Cyan tenta de frapper d'un coup de poing un des soldats qui le tenait mais un autre attrapa la main et la tordit. Le Kiffar poussa un cri. Tous ses membres, tous ses os, toutes ses articulations le faisaient souffrir et ces miliciens cherchaient apparemment tous les moyens possible pour amplifier cette douleur.
Soudain, une piqûre se fit sentir sur son bras. Un liquide entra dans son corps, envahissant ses veines et ses artères et le paralysant totalement. De la morphine. Gantu regarda celui qui lui avait fait ça : le Bothan. Il tentait de résister à l'emprise de cette nouvelle drogue mais n'y arrivait pas et, peu à peu, ses yeux se vidèrent de toute substance et son esprit divagua, s'égarant dans les méandres. Avant de s'écrouler comme une masse contre le brancard, Cyan murmura "Ekiam...".

Le Kiffar se réveilla la bouche pâteuse et le cerveau encore dans la brume. Ses muscles engourdis avaient besoin de fonctionner. Il ne se souvenait plus de grand chose et on ne lui laissa pas le temps de se souvenir : deux mains le mirent debout tandis qu'une voix lui ordonnait de marcher. Ce qu'il fit. Durant cinq minutes on le fit marcher en faisant le tour de la pièce, puis on le plaqua sans ménagement aucun contre le brancard.
Recouvrant progressivement la mémoire, Cyan se remémora ce qui s'était passé. Il regarda un des miliciens à côté de lui.

-Où est Ekiam ?

-Qu'est-ce que tu raconte ?

-Où est ce connard d'Ekiam Rul'mos, que je l'égorge ? Des années que je ne l'ai pas vu et lorsqu'on se retrouve il m'attache à un putain de brancard et me traite comme une merde ! Je vais l'étriper et lui faire bouffer ses tripes ! Je vais...

Une nouvelle dose de morphine. Plus petite cette fois, de quoi le faire dormir trois bons quarts d'heure. Lorsqu'il se réveilla à nouveau, on le refit marcher cinq minutes autour de la pièce. Enfermé dans cette pièce, le Kiffar avait perdu la notion du temps : il ne savait pas si c'était le jour ou la nuit, l'heure ou quoi que ce soit. Il savait seulement qu'il avait faim. Le repas arriva un peu après : un bout de pain, un peu de viande et quelques légumes, le tout avec un verre d'eau. Cyan ne se sentait pas de faire le difficile et il avala tout. Quelques vingt minutes après son repas on le fit marcher encore cinq minutes et on le rallongea.

Après de nombreuses heures, peut-être plus de trente, passées à répéter ceci en boucle, on emmena Gantu dans une autre salle. Il y avait de nombreux appareils de gym, de musculation, des machines de sport et autres. Deux heures durant il fit des étirements, il boxa un sac de sable, il courut... Deux heures, sans arrêt, sans rien. A la fin des deux heures on lui donna un verre d'eau et on le ramena au brancard.

Ce fut comme cela durant un temps incalculable. Les même mouvements, les même choses étaient répétées constamment. Cyan souffrait. Il ne supportait pas l'absence de drogue, le sport, le fait de ne pouvoir parler à personne ; lorsqu'il s'énervait, on l'assommait ou on l'endormait. Il ne pouvait pas se plaindre, il mangeait peu, il devait constamment marcher ou faire du sport. Ses temps de sommeil se réduisaient à une ou deux heures, puis on le réveillait pour le faire marcher. Au bout d'un moment on accorda au Kiffar une dizaine de minutes à passées dehors, mais on le forçait à rentrer bien vite. Sa garde était doublée lorsqu'il sortait.
Et ce fut comme ça longtemps. Bien trop longtemps.

Un jour cependant, après deux mois -bien que Cyan ne savait absolument pas depuis combien de temps il était plongé dans cette cure- un milicien appela son patron.

-Monsieur, je crois que c'est bon pour votre junkie, vous pouvez venir le cherché.
#7277
La nuit précédente, sous les yeux du Bothan, les miliciens avaient profité du sommeil de leur "patient" pour lui injecter une nouvelle dose de morphine, histoire de s'assurer que le junkie ne puisse pas bouger. Son corps devint aussi mollasson qu'un macchabée, son bras pendant sans vie sur le bord du brancard. Ekiam avait bien conscience que les conditions dans lesquelles il avait mis Cyan était particulièrement horrible, mais un drogué n'était pas le genre d'homme à qui l'on pouvait faire confiance.

Il avait espérer une quelconque reconnaissance de la part du Kiffar, mais au vu de ce que ses hommes lui murmurait, leur "patient" semblait lui tenir une rancune tenace, grandissante de jour en jour. Le Bothan répondit à cela par un haussement d'épaules. Qu'importe, l'essentiel est qu'il soit de son côté, d'une façon ou d'une autre. Mais en y réfléchissant plus profondément, il pouvait comprendre l'amertume de leur prisonnier : enfermé pendant deux mois sans n'avoir rien d'autre à faire que les habituelles minutes de marche et ses séances de sports épuisantes. De quoi en devenir fou.

Profitant du sommeil de ce qui était devenu un ancien drogué, le droide chirurgien s'approcha de celui ci. D'un geste précis et complètement mécanique - forcément -, le robot fit une profond entaille dans la voûte plantaire de Cyan. L'opération dura tout au plus dix minutes, et fut terminée par une large dose de pommade à base de bacta sur la plaie recousue. A l'intérieur du pied du Kiffar se trouvait un minuscule traceur qui permettrait ainsi au Bothan d'avoir un oeil sur tout ses déplacements.
Le Bothan n'avait pas perdu deux mois de temps et d'argent pour rien : Cyan était un investissement qu'il comptait bien mettre à profit. Ca lui apprendra à abuser sur les bâtons de la mort.


Cyan se réveilla tout doucement d'un sommeil des plus profonds dans un appartement luxueux. Assis tranquillement dans un confortable fauteuil en cuir, il faisait face à une émission holonet stupide relatant les soi disant aventures sexuelles de Leia Organa avec un acteur d'holofilms méconnu. Le laissant émerger, Ekiam se tenait dans l'embrasure de l'entrée, flanqué de deux miliciens lui servant de gardes du corps.


"J'ai des projets pour toi Cyan..."

finit-il par dire, dévoilant sa présence au Kiffar encore sous le gaz.
#7279
Cyan se réveilla avec un coup de barre insupportable. Ces réveils après des sommeils anormaux étaient atroces. Avait-il bu comme un trou pour fêter la fin de sa cure de désintoxication ? Même pas, on l'avait à nouveau drogué à la morphine pour qu'il replonge dans un lourd sommeil. Le Kiffar se leva lentement du lit confortable sur lequel il était allongé -il ne parvînt d'ailleurs pas à s'expliquer le changement entre le brancard et ce lit- et observa la vaste pièce dans laquelle il se trouvait. Un bel appartement absolument pas semblable à la salle où il se trouvait tantôt. Le Kiffar ne comprenait décidément pas ce qu'il se passait.
En se levant et en s’assaillant sur le lit, Cyan éteignit l'Holonet. Cette émission l'avait toujours soûlé à un point pas possible. En tournant la tête pour voir l'autre côté de la pièce, il vit le Bothan, légèrement dissimulé dans l'ombre de la porte d'entrée car se tenant dans l'embrasure ; autour de lui, deux gardes du corps bien armés. Mais Gantu n'en avait que faire. Il écouta à peine ce qu'Ekiam lui dit et se secoua rapidement la tête pour dissiper le gaz, puis il se leva. La brume était toujours présente dans sa tête bien qu'elle commença à s'éloignée et il marchait comme un zombie en direction du Bothan.

-Toi... toi... tu m'a fait subir les pires tortures possible ! Tu aurais mieux fait de me tirer une balle dans le crâne immédiatement plutôt que de me faire tant souffrir ! Maintenant je n'aurais de cesse de te détruire comme tu m'a détruis ! JE TE HAIIIIIIIIIIIIS !

A ces mots, il tenta de courir mais s'effondra à terre avec un mal de crâne horrible. Visiblement, les limbes étaient encore dans sa tête.
#7280
Ekiam leva les yeux au ciel alors que ses gardes du corps pointèrent leurs armes vers le Kiffar, prêt à tirer au moindre mouvement violent :

"Bla bla blaaa... je t'ai sauvé Cyan. Tu penses vraiment que si j'avais été doux avec toi, accro comme tu es était, tu serais resté tranquillement ici ? A la moindre occasion tu te serais enfui pour aller retrouver ta merde de Bâton de la mort... dis moi merci..."

Passant d'un pas tranquille devant un Gantu épuisé, suivit de ses deux gardes, il alla s'asseoir dans un somptueux siège faisant face au Kiffar. Prenant un cigare qui était à portée de main, il l'alluma à l'aide d'un zippo avant de dégager une épaisse fumée de sa bouche. D'un geste de la main, les miliciens ramassèrent Cyan pour le placer délicatement cette fois dans un autre siège afin que Bothan et Kiffar se fasse face. Sans savoir comment, l'ex-junkie se retrouva avec un cigare allumé en bouche et un verre de scotch en main.

"Je ne vais pas trop insister pour aujourd'hui, mais tu as les idées suffisamment claires pour que je puisse te parler Cyan.

Malgré que tu sois un con qui foute sa vie en l'air, j'ai quand même cru discerner un brin d'intelligence en toi quand nous nous étions rencontré la première fois. Alors certes, tes manières sont un peu rudes mais ça ne me freine pas. Tout ce que j'ai fait jusqu'ici, c'est te ré-offrir ta vie et une santé. Pourquoi ? Par amitié bien évidemment. Tu ne peux pas savoir le mal que ça m'a fait de te voir dans cet état."


Ekiam fit une mine faussement attristé, ses yeux verts émeraudes semblant luire légèrement d'humidité. Puis un sourire éclaira soudainement le visage du Bothan avant qu'il ne poursuivre :

"Mais tu vas bien maintenant ! Et j'en suis ravi ! C'est pourquoi il m'a semblé que tu étais désormais apte à pouvoir gagner ta vie. Certes, pas si honnêtement que cela, mais quand même.

Mon objectif est de bouter hors de Malastare tout les gangs criminels, et je peux te dire qu'il y a du boulot. Alors soit on les unit sous ma bannière, soit on les extermine. Sache que je suis fondamentalement contre la drogue et l'esclavagisme, j'en ai horreur... mais l'on ne peut malheureusement pas empêcher des plaisirs millénaires de tourner, même si elles coûtent la dignité d'autres créatures vivantes. Sauf que cela ne se passera pas sur Malastare...
Et c'est à toi que je confie cette mission !

Nous avons un budget de 500 000 crédits. Engage qui tu veux, fais ce que tu veux. L'essentiel est que les gangs et leurs activités me reviennent... tous ! Tu as de quoi diriger une petite armée avec ça...
Réussis à bien ta mission, et 200 000 crédits seront crédités sur ton compte en banque. Et j'envisagerais même de te faire comme bonus tout leurs stocks de drogues, ce qui peut s'élever à des centaines de milliers de crédits. Si le coeur t'en dis tu n'auras qu'à les revendre ou démarrer une petite activité du moment que cela se passe loin du secteur d'Enarc. Mais la condition est que TOUS les gangs criminels soient sous mon contrôle..."


Le temps qu'il avait mis à expliquer, son cigare avait diminué de moitié. Avalant d'un trait le reste de son verre de scotch, il se leva avant de se diriger vers la sortie, laissant dans le fauteuil un Cyan interrogateur :

"J'engagerais moi même les effectifs dont tu as besoin, histoire qu'ils sachent encore qui est celui qui paye. Je te demande juste de les diriger. Fait moi parvenir ce dont tu as besoin au plus vite. En attendant, je t'ai laissé un peu de compagnie pour fêter la fin de ta cure de désintoxication..."

Et tandis qu'il s'en allait après avoir ordonné aux deux gardes de surveiller l'entrée de l'appartement des invités, destiné actuellement à Cyan, une magnifique Twi'lek aux formes généreuses entra, s'approchant du Kiffar d'un pas lent, suggérant à Gantu le plaisir qui récompensera ses deux durs mois de labeur.
#7306
-Tu m'a pas sauvé, tu m'a détruis sale ordure ! Mais maintenant que c'est fait, c'est fait et je dois t'avoué que... ben... j'ai plus aucune envie de toucher au moindre bâton de la mort, et le floue de mon esprit se dissipe. Merci.

Ces mots étaient sortis de la bouche du Kiffar sans qu'il ne se contrôle. Remerciements sincères ou pure hypocrisie ? Sans doute sincères car tout était venu naturellement. Alors les deux gardes du corps relevèrent Cyan en le tenant par les bras -mais cette fois en marquant du respect et sans être trop brusque- et l'aidèrent à marcher jusqu'à un siège moelleux et confortable situé en face du Bothan. Les deux se trouvaient en vis-à-vis alors qu'il n'y a pas cinq minutes tout avait faillit dégénéré. Un milicien alluma un cigare et l'approcha de la bouche de Cyan, qui tira une bonne bouffée avant de recracher la fumée. C'était bon de se faire un peu mal au corps après tout ce qu'il avait subit. Il attrapa volontiers le petit verre que lui proposa l'autre garde du corps et but une petite gorgée sans exagération. Il commençait déjà à s'auto-modérer.

-Ekiam, tu es encore plus con que moi si tu crois que tout ce luxe que tu étale et les soldats que tu gardes en permanence autour de toi pourront te protéger de ma colère. Tu t'es mêlé d'affaires criminelles donc, par définition tu es vraiment un idiot. Mais un idiot pas si idiot que ça et c'est ce qui te vaux mon respect.
Franchement, tes marques d'amitié j'y crois pas une seconde. Si j'ai appris quelque chose au fil des années c'est que dans le milieu il n'y a que l'intéressement, au moins au début. Ce n'est qu'après de longues années de travail commun que ne se développe une réelle amitié.


Le Kiffar but une petite gorgée et se souvînt d'Edvar. Edvar, celui qui l'avait aidé, celui qui l'avait lancé...

-Je vois le genre de mission. On bute les petits dealers, on engage les gros poissons ou on les démolis s'ils refusent de taffer pour nous... Je suis personnellement pour la drogue et l'esclavagisme mais ça, on s'en fout, l'important pour moi à l'heure actuelle c'est que tu payes bien. Deux cent mille crédits c'est considérable au vu de mon état financier actuel... En plus, si j'ai accès à leurs stocks et à leurs moyens de production, je pourrais me refaire, et tu seras débarrassé de tout commerce de drogue dans les environs grâce à mon aide. Ca nous arrangera tous les deux.

Cinq cent mille crédits de budget ? C'est plus qu'assez. Je vais réfléchir quelques heures et demain je t'apporte une liste de tout ce qu'il me faut. D'ici peu de temps, il n'y aura plus rien de criminel sur Malastare qui ne soit sous ton contrôle ou que tu ne toléreras.


Clair, net et précis. Ekiam se leva alors sur une belle phrase qui laissa imaginer beaucoup de choses à Cyan, lorsqu'une belle, une magnifique Twi'lek entra dans la pièce. Le Kiffar eu une érection immédiate et ne chercha pas à la dissimulée. Il attendit que sa "récompense" arrive à son côté et entama une nuit toride...

***** Le lendemain *****


Après s'être réveillé, levé et habillé, Cyan frappa à sa propre porte et demanda aux gardes qui étaient devant de pouvoir discuter avec Ekiam...
#7315
Ekiam s'apprêtait à descendre afin d'inspecter le bon fonctionnement de l'atelier. De nouvelles commandes étaient arrivés et il voulait s'assurer avec son chef d'équipe que les mécanos avaient tout le nécessaire pour mener à bien leur boulot. A peine arrivé à l'ascenseur, l'un des miliciens arriva à sa hauteur :

"Monsieur Gantu désire vous parler monsieur."

Le Bothan acquiesça d'un grognement sonore avant de prendre la direction de l'appartement des invités. A son entrée il trouva le Kiffar dans la cuisine, fouillant de quoi déjeuner dans l'immense frigo. Un coup d'oeil en direction de la porte entrouverte de la chambre le laissa apercevoir une jambe féminine dénudée apparaissant de sous un draps. Si après la nuit qu'il avait passé, Cyan n'était pas calmé...

"J'ose espérer que tu as pu un peu décompresser..."

S'asseyant sur un haut tabouret, il s'accouda sur un petit comptoir de la cuisine, observant avec intérêt l'ex junkie.

"Je t'écoute..."

Un oeil discret se porta sur le couteau aiguisé qui était à portée de main... on ne sait jamais.
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