L'Astre Tyran

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Après l'explosion de l'étoile Démophon en supernova, toutes les planètes aux alentours dont Enarc furent réduites en poussière. La planète autrefois prospère n'est plus aujourd'hui qu'un amas de roches où de nombreux criminels et pirates ont élu domicile, la zone étant désormais complètement à l'abandon de tout passage hyperspatial.
Contrôle : Nouvelle République
#4921
[table border="0"]ImageLe Gouffre. Une station spatiale implantée en plein dans la nébuleuse d’Enarc était une installation où l’on pratiquait de nombreuses activités illégales, mais surtout où des combats de gladiateurs illégaux se produisaient. Construite avec l’aide de plusieurs investisseurs, elle n’était pas dirigée par une seule et même personne mais pas un groupement de maisons, de ludus, qui organisaient les combats. Elle tirait son nom de sa réalisation en hauteur mais aussi du fait que aucun esclave n'en sortait jamais. La sécurité y était ferme, mais pas optimale, à vraie dire il n’y avait jamais eu de problème, ici on savait maintenir ses esclaves en laisse… Enfin jusqu’à aujourd’hui.

Une goutte de sang dégringolait le long la lame, passant par les rainures et les imperfections de l’outil mortel. Kanjis_Jo'Ren-Dar, c’était le nom du Cathar se trouvant dans la fosse, entouré de deux cadavres wookies. Au sein de l’arène avec lui, se trouvait également un Miraluka, Kean Costigane. Kanjis ne bougeait plus depuis quelques minutes, à ses pieds la dépouille d’un Feeorin du nom de Feres, celui qui avait le plus ressemblé à un père pendant plus de six ans pour Kanjis. Mais ce n’était plus lui qu’il fixait, c’était le Barabel qui l’avait tué, là dans sa loge, la blaster toujours dans les mains, encore fumant. Celui-ci prit alors parole d’une dans un micro, pour que chaque personne, que ce soit dans l’arène ou autour, entende.

« Feres était un bon élément, mais il ne restait pas moins que mon esclave. Aujourd’hui, vous deux, vous avez la chance de vous battre pour le remplacer et devenir mon nouveau champion. Battez-vous et le vainqueur aura le droit à des privilèges jamais rêvés ! »

Ainsi c’était donc ça, il voulait que les deux hommes se battent. Le cathare regarda le proche humain. Ils étaient frères maintenant et personne ne pouvait changer cela. Mais la liberté avait un prix… Celui du sang.
Kanjis n’avait qu’une épée alors que Kean, lui avait en plus un bouclier. Le Barabel sourit alors, en voyant les deux adversaires tourner d’un même pas dans le même sens, tels des lions se guettant. Ils s’arrêtèrent alors, prêt à passer à l’action. Le Miraluka était positionné juste au-dessus la loge de son… maître. Les deux gladiateurs se regardèrent, Kean fit un hochement de tête alors que Kanjis se précipita sur son ami, courant à vive allure, la foule s’embrasa à la perspective d’un massacre. [/table]

Mais au lieu de s’arrêter ou de sauter sur son adversaire, le Cathar continua sa route en s’appuyant sur le bouclier du proche humain qui lui donna encore plus de puissance en projetant son bouclier vers l’arrière et de ce fait Kanjis par la même occasion. Celui-ci fit ainsi un saut de plusieurs mètres pour arriver au-dessus de la barricade que le Feeorin avait passée pour s’écraser plus bas. Son épée à deux mains, pointées vers le sol, son vol plané s’arrêta contre Dom Klee, le Barabel, qui fut projeté contre le mur. Des cris retentis, des ordres furent donnés, un goute tomba, puis un filet de sang. Kanjis, les dents serrées, agrippait son épée qui traversait le corps de son ancien maître. Il lisait sur son visage de l’incompréhension, son blaster à ses pieds, il recherchait du regard de l’aide. Deux hommes présents dans la logue voulurent intervenir, mais le cathar en fit voler dans l’arène, l’autre sentit ses os de la nuque se briser. Il se retourna vers Dom.


« Vous auriez dû me libérer. »
Le barabel essaya d’enlever la lame, mais il n’avait plus de force, alors que Kanji s’approcha du système de communication de la loge servant au plus fortuné à faire une annonce dans l’arène.

« Aujourd’hui se termine votre peur envers ceux que vous appelez maître, cette obligation de dire oui à chacun de ses caprices. Arrêtez dès maintenant de ployer les genoux et relevez-vous. »
Là dans l’arène, Kean prit les fusils de l’homme qu’avait fait tomber Kanjis et se précipita pour ouvrir la grille qui menait à la cage des gladiateurs. Pendant ce temps des hommes couraient dans les escaliers menant au poste de contrôle, voulant couper le micro de l’esclave rebelle.

« Lever la tête et faites face, dites leur non. Ne vaut-il pas mieux être un homme libre parmi ses frères, être prêt à se battre dans un dur combat que d'être le plus riche citoyen, engraissé par le travail des autres et entouré d'esclaves ? »
Kean avait disparu, et dans les escaliers en colimaçon les hommes couraient toujours.

« La mort nous sourit à tous, ce que l’on fait dans sa vie, résonne dans l’éternité, ne faites pas résonner votre servitude. Je suis Kanjis Jo'Ren-Dar, fils de Shan Jo'Ren-Dar et de Yui Jo'Ren-Dar, homme libre… dans cette vie ou dans l’autre. »
La liaison se coupa. Les esclavagistes étaient arrivés dans la salle de contrôle, trop tard… L’ascenseur menant à l’étage inférieur montait. Déjà certains esclaves s’agitaient et quand la cage d’ascenseur s’ouvrit sur des gladiateurs libérés... libre ou mourir. La station n’avait jamais connu de rébellion, soit, ce sera sa première.







Quinze minutes après.


Tout était partie en mini insurrection, et des massacres se produisaient un peu partout dans la station à vrai dire, les gardes ne s’étaient jamais préparé à une telle chose. Mais rien n’était gagné, Kean et Kanji se trouvaient dans la salle de contrôle, en compagnie de trois hommes étendus au sol. Ils piégeaient les renforts dans des salles, ouvrait certains sas pour éliminer des soldats, mais remarquaient aussi que plusieurs transports étaient partis et que des vaisseaux de guerre, notamment un Interceptor IV et plusieurs chasseurs s’étaient mis en position de blocus pour accueillir tout esclaves voulant sortirent, plusieurs transports en avaient déjà fait les frais. La station ne disposant d’aucun moyen de défense, il dû réagir. Il activa tous les signaux de communication pour émettre le plus loin possible et parla.

« Ici Kanjis Jo'Ren-Dar, de la station esclavagiste Le Gouffre, nous nous sommes rebellés contre nos oppresseurs, mais nous ne pouvons quitter la station sans se faire tuer… Aidez-nous, nous sommes nombreux, nous avons besoin d’aide ! »



Le message tourna alors en boucle, à l’attente d’un sauveur.
#4968
La Nébuleuse d'Enarc ... Une zone qui n'était ni régie par l'hégémonie impériale, ni par la dominance pseudo-républicaine. Non, ici on était indépendant. Parfois même trop, laissant les esclavagistes agir comme bon leur semblait, comme sur la fameuse station du Gouffre. Cette zone était une zone de plaisir, pour certains, de non-loi, d'amusement, de combat et de non-droit. Et l'une des activités favorites des propriétaires de cette station était probablement le combat de gladiateurs. Un combat qui opposait les plus forts des esclaves de la galaxie à d'autres, dans des combats en simple ou double, le tout pour amuser un public gras, lourd, ignorant.

Une chose qui avait toujours profondément déplu au Roi Coynite, Im'Toral IV. Ancien combattant, maître d'armes et plus puissant guerrier de sa nation, il avait passé une partie de sa vie en tant que combattant libre dans le Gouffre et avait pris l'habitude de consulter les nouvelles de cette station pour parfois acheter la liberté de puissants soldats pour leur permettre de se libérer de leur absence de vie. Et, comme les grands esprits se rencontrent souvent, et que les grands évènements précipitent ces rencontres, en ce jour étrange, le Roi était dans les parages pour affaires, tout en regardant le fameux combat du Miraluka et du Cathar contre les deux féroces Wookies. Il avait tout vu, il avait analysé les techniques de combat et avait été tout à fait enchanté de l'honneur dont faisaient preuve les deux gagnants. Un honneur sans mots, sans gestes. Juste présent. Ce qu'il fallait à tout guerrier, avoir un allié de poids, un compagnon d'armes. Dès la victoire et juste après cela, il savait qu'il méritait la liberté.
Et puis, des affaires communes l'avaient rattrapé, des documents et tout cela. Si bien que lorsqu'il releva la tête quelques minutes après, c'était un début d'apocalypse qui se préparait. Et les combats débuteraient. Que pouvaient-ils faire ? Un blocus était présent.

Le Roi Coynite prit alors la décision d'envoyer un message directement adressé à la station, ainsi qu'aux vaisseaux responsables du Blocus.

« Ici le vaisseau Prosperity ß du Seigneur de Guerre et Champion de l'Arène du Gouffre Im'Toral. Demandons un rapport de situation. Terminé. »
#4970
[font=Georgia]« Sir Emsar ! Nous avons intercepté une transmission longue portée. »[/font]

[font=Georgia]« Et je suis censé en faire quoi ? »[/font]

[font=Georgia]« Elle provient de la Station du Gouffre monsieur. »[/font]


Emsar haussa un sourcil. Le Gouffre ? Jamais entendu parler. Il demanda à son enseigne de patienter, le temps de faire des recherches. Ah, voilà, le Gouffre. Station de gladiateurs, un peu du genre de La Roue mais en pire, si c'était possible. Il demanda à son enseigne de lire le message.

« Ici Kanjis Jo'Ren-Dar, de la station esclavagiste Le Gouffre, nous nous sommes rebellés contre nos oppresseurs, mais nous ne pouvons quitter la station sans se faire tuer… Aidez-nous, nous sommes nombreux, nous avons besoin d’aide ! »


Emsar grommela.

[font=Georgia]« Pour un impérial, vous voilà bien conciliant pour un non-humain ! »[/font]


[font=Georgia]« Nous avons une chance de récupérer des esclaves monsieur ! »[/font]


Emsar resta silencieux, se demandant si c'était une blague... Et comme visiblement, ce n'en était pas une, il se leva, s'approcha de son enseigne, lui enleva ses galons, et l'envoya au cachot pour un mois. Il raccrocha les galons au premier pelé-tondu qui passait, et lui demanda de préparer une flotille.



Nébuleuse d'Enarc

[font=Georgia]« On arrive sur objectif monsieur. »[/font]


Fin de l'hyperespace. Emsar, dans sa frégate Impériale, ouvrit un canal de communication à l'attention de tout le monde.

[font=Georgia]« Ici le capitaine Emsar, de la frégate Liberty, vous, gérants du Gouffre, vous êtes rendus coupables d'esclavagisme. L'Empire ne tolérant plus ce genre de pratique, vous êtes dorénavant condamnés à mourir. La décision est sans appel. »[/font]


Il coupa la communication et pointa l'Intercepteur 4.

[font=Georgia]« Envoyez-moi ça par le fond. »[/font]


La flottille fit feu tandis que les chasseurs déchaînaient la mort sur les Z-95 antiques. Les bombardiers se chargeraient d'anéantir les tourelles, appuyés par des Broadside, tandis que des navettes d'assaut Gamma se chargeaient d'acheminer des troupes pour aller récupérer les esclaves.

Forces totales a écrit :- Une frégate Impériale-2
- 2 croiseurs Dragon
- 4 canonnières Braha'Tok
- 1 Porte-Missiles Broadside
- 4 croiseurs légers Trenchant
- 4 navettes d'assaut Gamma
- 72 Intercepteurs TIE
- 48 Bombardiers TIE

- 8 escadrons ( 2 voyages de navettes ) composés de :
- 5 SpaceTrooper
- 5 ShadowTrooper
- 15 StormCommandos
- 15 StormTrooper

Total :

- 40 SpaceTrooper
- 40 ShadowTrooper
- 120 StormCommando
- 120 StromTrooper


En parallèle, on demandant au croiseur Prosperity ce qu'il pouvait bien faire là.
#4990
Naboo

"Cyniosis, nous avons récupéré une transmission venant du gouffre. Vite il faut que tu l'écoutes."
Rex fit écouté la communication au jeune jedi, celui-ci prit un air grave.
"Des esclavagistes, informe Léia que nous partons pour le gouffre, nous devons stopper ces esclavagistes."
Keila, dit à Boum de transmettre les ordres à la flotte que nous partons. Je veux que dans moins d'une heure tout soit prêt. "

"Oui maître."
Une fois prêts, le jedi embarqua dans une navette qui devait l'emmener dans le croiseur Mon calamari qui l'attendait en orbite de la planète. Il était assez surpris car la République n'était pas au courant de l'existence de cette station. Il allait avoir l'aide du commandent Kalgar, il l'avait déjà cotoyé sur Coruscant. Voilà qu'aujourd'hui ils faisaient équipe.
Le passage en hyperespace ne se fit guère attendre et en peu de temps ils furent en vue de la station du gouffre. Malheureusement ils n'étaient pas seuls. Les impériaux faisaient feu sur les vaisseaux qui faisaient blocus.
"Que font-ils en territoire républicain?"
C'était un de ces lieutenant qui avait posé la question.
"N'intervenons pas, nous sommes ici pour sauver les esclaves, c'est notre priorité. je vais tout de même tenter de les contacter."
Il se dirigea aux communications brancha le système et tenta de joindre les esclavagistes, déjà acculés par l'Empire.
"A l'intention du chef, je suis Cyniosis Jugo général des armées républicaines, nous vous demandons de nous laisser passer afin que l'on puisse se rendre à terre, toute attaque contre nous ou à la surface sera sanctionné par des représailles immédiates."
Il coupa la communication pour ensuite s'adresser aux esclaves dans station.
"Ici Cyniosis Jugo, chevalier jedi et général des armées de la république, veuillez vous rendre à un hangar que l'on puisse vous rappatrier à nos vaisseaux au plus vite."
Il coupa puis se retourna, Rex prit alors la parole.
"Et pour les impériaux comment fait-on?"
"Laissons les pour le moment, je ne veux pas perdre d'hommes aujourd'hui, notre mission est de sauver des esclaves pas de détruire une flotte impériale. Commendant Kalgar, vous prendrez le contrôle de la flotte durant mon absence, Keila tu reste ici aussi. Je vais me rendre sur place pour aller chercher les esclaves. Dites au département médical des frégates nébulon de ce tenir prêt à accueillir des blessés ou des malades. Si vous voyez que je ne reviens pas assez vite, prévenez l'état major sur Coruscant."
Cyniosis ne perdit pas de temps, il se rendit aux navettes qui allaient les emmener aux esclaves.
Ils ne mirent guère de temps avant de repérer les esclaves. Il s'aperçut en regardant au dessus que les impériaux avaient eux aussi envoyés leurs troupes sur place.
Une fois posé il ne tarda pas à aller voir les esclaves. Il semblaient inquiets, en même temps après avoir passer du temps en captivité, il les comprenait.
"Je suis Cyniosis Jugo, c'est moi qui vous a contacté tout à l'heure. J'aimerai pouvoir vous remonter dans notre vaisseau de suite mais je crains que nous allons devoir parlementer avec ces gens qui arrivent."
Il leur montra les navettes impériales qui arrivaient. Heureusement que le hangar était grand sinon il n'aurait jamais pus accueillir autant de monde. Le jedi ne voulait pas de combat avec les impériaux. Il préférait parlementer avec eux. Pas de morts aujourd'hui.


Forces en présence:
- 1 Croiseur Mon Calamari MC80b
- 2 Frégates Nébulon-B 1 (Pour l'évacuation des réfugiés)
- Canonnières DP-20 (anti-chasseur)
- 24 chasseurs X-wing
- 200 soldats NR (infantrie)
- Personnels médicales et humanitaire naboo embarqués
#4993
La stratégie offensive valait son pesant de cacahuète. Les Trenchant avaient balayé les chasseurs et les TIE se chargeaient du reste. Les pertes seraient minimes, sinon inexistantes. Emsar se préparait à entrer dans la première navette d'assaut quand une communication le contraint à reporter le départ.

[font=Georgia]« Monsieur, une flotte républicaine supérieure en puissance de feu vient d'entrer dans le système. »[/font]


Emsar grommela. Il espérait être tranquille.

[font=Georgia]« Passez-le moi, liaison constante. »[/font]

[font=Georgia]« Bien monsieur, transmission en cours. »[/font]


Il y eut un bruit de parasites, puis un message.

"A l'intention du chef, je suis Cyniosis Jugo général des armées républicaines, nous vous demandons de nous laisser passer afin que l'on puisse se rendre à terre, toute attaque contre nous ou à la surface sera sanctionné par des représailles immédiates."

Emsar accusa réception aussitôt.

[font=Georgia]« Ici le Moff Emsar de Bandomeer, je suis déjà sur le coup. VOus pouvez vous poser sans soucis, on ne sera pas trop de deux pour évacuer les esclaves. Mais gardez à l'esprit que nous participons aussi à l'évacuation... Et que l'on aime guère qu'on nous attaque aussi. Enfin, on en rediscute sur place. »[/font]


Emsar coupa et donna le signe du départ. Les 4 navettes blindées se mirent en route et percèrent la coque des hangars, les pinces bloquant l'entrée d'où se déversaient en première ligne des soldats d'élites qui balayèrent les premiers rangs de soldats esclavagistes.

[font=Georgia]« Montez, vite ! Vous serez en sécurité ! »[/font]


Emsar lança son couteau en direction de l'oeil d'un contre-maître, et enchaîna quelques cabrioles incluant coups de la tranche de la main et côtes brisées pour aller le récupérer. Il mena ses troupes en avant dans les coursives, poussant les esclaves vers les navettes. On lui signala trois départs, puis un quatrième. Les navettes achemineraient d'autres troupes plus tard. On lui signala ensuite la présence d'un Jedi. Il détestait les Jedi. Il avait pas deux fois affronter leurs représentants, un apprenti et un maître. Le premier, trop arrogant pour être efficace, était mort sans dommage. Le second avait faillit le tuer et l'avait mit sur le carreau pendant un mois complet. Il n'était mort que par injection massive d'aconit après l'avoir effleuré avec sa bague poison de l'époque. Emsar l'avait perdu ce jour là d'ailleurs.

Il se dirigea naturellement vers les positions rebelles, dans un autre hangar, immense celui-ci. Dans son dos, les navettes amorçaient leur deuxième voyage. Il pointa la direction des niveaux supérieurs.

[font=Georgia]« Allez chercher les esclaves, faites en sorte qu'ils trouvent l'accès aux hangars ! Tuez tout les esclavagistes. »[/font]


Emsar se dirigea seul vers Jugo, ne tendant pas la main pour d'évidentes raisons.

[font=Georgia]« Moff Emsar, enchanté sieur Jugo. On est là pour les mêmes raisons que vous, acheminez les esclaves si vous le souhaitez, mais je vous serais gré de ne pas nous empêcher de faire de même. Je suppose que vous avez eu connaissance de la nouvelle constitution impériale ? L'esclavage est interdit et nous le prouvons. Bien, je ne sais pas vous, mais j'ai une folle envie de retrouver les gérants de cette station, nan ? »[/font]


Emsar partit en direction du centre de la station. Ses hommes avaient pour ordre de retrouver ce Kanjis. Les esclavagistes ne faisaient pas le poids face à des escadrons de 40 hommes, menés par des ShadowTrooper qui réduisaient à eux seuls à l'état de cadavres les maigres résistances des contre-maîtres.
#4999
"Bonjour Moff, vous avez raison, il est temps de nous débarrasser de ces esclavagistes. Toutefois, j'aimerais que l'on puisse garder en vie leur chef, pour que la république puisse l'interroger, si vous n'y voyez pas d’inconvénient. Je suis satisfait de voir que vous avez abolis l'esclavage mais cela n'influe en rien sur les nombreux crimes que vous avez fait. Bref nous ne sommes pas ici pour nous quereller. C'est la première et dernière fois que l'Empire et la République associent leurs forces, qui auraient cru cela possible?"
Il s'adressa alors aux pilotes des navettes qui les avaient amenés.
"ramenez ces gens à bort des Nébulons, puis revenez, les esclaves vont affluer vers les hangars. je veux que vous soyez à leur disposition quand ils seront là."
Les soldats républicains et impériaux se jaugeaient, certains avaient des regards pleins de haine, d'autres supérieurs et d'autres ignoraient complètement l'adversaire habituel.
"Je crois que nos hommes ne sont pas très heureux de travailler ensemble. Mais bon, allons donc mettre un terme à l'esclavagisme."
Il se tourna puis adressa une communication au vaisseau amiral.
"Commandent Kalgar, prenez le reste de nos forces puis venez nous rejoindre, nous avons besoin de tout le monde pour libérer tous les esclaves."
Il dégaina son sabre bleu nuit, fit quelques moulinets avec puis ce mit devant les troupes, quelques esclavagistes firent leur apparition et ouvrirent le feu sur eux. Cyniosis ne se fit pas prié, il sauta en l'air, et atterrit juste à coté d'eux, de 3-4 mouvements d'une précision et d'une vitesse incroyable il fit des 3 hommes de la chaire à saucisse. Bon il faut l'admettre, il avait voulu faire cela pour impressionner son confrère impérial.
Ils étaient devant un dilemme, en effet, il y avait deux couloirs en face d'eux.
"Emsar je propose que l'on se sépare, il faut que l'on sauve le plus d'esclaves possible. Nous avons plus de chance si on se sépare. Vous ne pensez pas?"
#5014
[font=Georgia]« Mouais... On l'interrogera tout les deux si ça vous ennui pas. Et sinon, rassurez-vous, je ne suis pas plus impérial qu'un kiwi. »[/font]


Il allait se mettre en marche quand une phrase l'interpela. Il offrit un sourire en coin à Cyniosis avant d'y aller.

[font=Georgia]« La première fois ? C'est fort possible ma foi. La dernière ? Je suis sûr que non. Je croyais que vous aviez un avis moins tranché sur l'avenir dans votre ordre... »[/font]


Emsar se mit en route, mais s'arrêta pour attendre Cyniosis. Si il y avait un impérial qui n'avait aucun à priori, c'était lui. Enfin, si, mais Cyniosis était visé comme Jedi, pas comme républicain. Il se demandait comment il avait pu abandonner sa vieille haine des rebelles... Cette connasse d'Impératrice qui m'a formaté, sans penser que je ferais un reboot. Il ne dissimulait pas ses pensées, au cas où le Jedi les détourne. Cyniosis commenta le comportement de leurs hommes. Emsar n'était pas resté aveugle face à certains gestes de ses hommes.

[font=Georgia]« Oui, c'est triste... Si il y a bien une connerie monumentale dans cette galaxie en ce moment, c'est la guerre, comme si il n'y avait pas assez de maux par la vaste galaxie... Ah, triste époque. Des fois je me dis qu'on devrait tous y passer pour reprendre à zéro, voir où ça a merdé. »[/font]


L'arrivée soudaine de quelques esclavagistes l'interrompit dans le monologue à venir. Il lança d'office son couteau dans la carotide du meneur, et entreprit une prise spéciale... Sauf que la victime était déjà morte. Sectionnée en deux comme une brique d'entraînement. N'importe qui aurait fait preuve de jalousie, mais en tant que Jar'Hal, Emsar était au dessus de tout ça, et il savait reconnaître les capacités de chacun. Même si posséder la Force c'était sacrément pratique. Mais bon, au moins il avait un point... Un autre apparut un seconde après, et Emsar fit sa prise ratée, qui consistait à poser le talon sur l'épaule adverse, ramener l'homme vers soi, pour passer l'articulation autour de l'épaule, et enlacer la partie alors que les deux concernés de la prise étaient presque au niveau du sol... Le but étant de ramener le cou en angle droit sur le parquet. Les cervicales subirent une pression de 180 kilos, le poids d'Emsar et celui du corps en voie de disparition, le tout à 90°, ce qui se termina dans un craquement sonore écoeurant. Lui aussi avait ses bottes secrètes pour se la péter. Il ne savait pas pourquoi il avait fait ça. Complexe du Clawdite, ton inconscient ne supporte pas d'être concurrencé et tu tentes de rétablir l'équilibre avec ton rival. Sûrement ça.

Puis le couloir. Enfin, les couloirs.

[font=Georgia]« Moui, séparons-nous. De toute façon, la configuration spiralée de ce genre de Station nous mènera au même point final. Le premier devant le gérant le ramène au hangar, on l'interrogera sur place. Allez, on est assez doués pour se débrouiller seuls un moment, nan ? Je prends à... droite ! »[/font]


Emsar s'engouffra dans le couloir de droite. Puis il revint chercher un pistolet blaster au cas où. C'était l'occasion de s'entraîner. Au bout d'une cinquantaine de mètres il croisa une demie-douzaine de gardes armés de piques. Il visa et tira. Un seul mort. Je devrais m'entraîner plus souvent, bordel de merde. Le Jar'Hal lâcha son arme inutile et sortit son couteau. Ca, il maîtrisait comme personne. Il prit son élan, et quand les deux groupes eurent parcourus une vingtaine de mètres chacun, Emsar bondit. Sur 5 mètres, il tomba net au milieu du groupe, perçant un cervelet avec un mouvement oblique, laissant fiché le couteau dans le haut de la nuque. Et alors commença un tourbillon de coups de pieds et de poings, les classiques coups au sternum pour couper la respiration, et un talon enfoncé dans la glotte pour la détruire, étouffant l'homme pour toujours. Il y eut deux respirations arrêtées, un nez avec un cartilage qui avait servi de poignard dans le cerveau, et le classique décrochage des reins, la plus lente des morts et une des plus douloureuses. Le dernier eut droit à un coup spécial... Emsar récupéra son couteau en se remettant au niveau du premier cadavre, bondit vers son adversaire, attrapa son col et se glissa dans son dos, pour y planter son poignard recourbé, et s'en servit... pour arracher des vertèbres. L'homme mourut assez lentement, dans des spasmes violents et sans pouvoir hurler. Emsar essuya négligemment son couteau et avança.

Ses troupes avançaient toujours, les Shadow ouvrant le feu, les Commandos enchaînant, et les Storm terminant le travail. Un rythme qui ne laissait aucune perte impériale derrière elle. Le Broadside mitraillait de ses missiles longue-portée les tourelles, les chasseurs qui décollaient et les parties sensibles, les Trenchants léchaient la chasse de ses quad-laser à cadence rapide, tandis que le reste terminait l'Interceptor 4. Du grand art.
#5022
La situation était, subitement, devenue chaotique. Que voulez-vous qu'un pauvre vaisseau de la Fédération, seul et esseulé, fasse dans un univers aussi ... Bipolaire ? Les deux grands ordres de cette galaxie étaient présents, aucun des deux n'appréciant plus que cela le jeune gouvernement, tous deux agissant dans le même but. C'était d'ailleurs un spectacle assez ... Surprenant, mais non pas désagréable. Si ces deux-là étaient capables de faire un break, pourquoi ne pouvaient-ils pas tolérer la Fédération ?

« Amiral, puisque les voies sont libres, posez-nous dans la station. Moi, et ma garde. »


Lui et sa garde, autant dire parmi les 20 meilleurs Coynites de la galaxie, tous armée jusqu'aux dents de leurs armures et armes traditionnelles. Ils disposaient également de blaster, de grenade et tout cela, mais les lames et le tranchant restaient leur prédilection.

« Ici navette Prosperity ß de la Fédération d'Eskyirt. Nous nous posons sur la station dans le but d'aider à lutter contre ces esclavagistes. Terminé. »


Le message avait été envoyé aux deux flottes présentes dans le système. Le rapport de force entre les trois gouvernements était quelque peu ... Ironique. Que voulez-vous ... Lorsque l'on est mal doté dès le départ, on ne fait que des étincelles lorsque d'autres en sont déjà à se réchauffer auprès du feu !
Mais c'était un début. Et puis, un autre message fut adressé à l'attention du gladiateur. Un message direct qui disait que le Prosperity l'attendrait.

L'escouade Coynite descendit alors dans Le Gouffre avec comme objectif premier de retrouver le gladiateur. Il avait une valeur aux yeux du roi, plus que les autres esclaves. Mais ça, on ne le dit pas. Sinon, tout esclave trouvé serait redirigé vers les zones d'embarquement, ayant le choix de monter dans les navires d'une des trois obédiences.

Visiblement, le message avait été fait au départ. Et à en juger par les traces de coupure, un Jedi était par là. Combattre auprès de ces guerriers avait toujours été un honneur. C'est sans doute la raison pour laquelle ils prirent le chemin de gauche, vers le maître Juno. Un maître qu'ils rattrapèrent non loin, en proie, lui et ses hommes, avec une dizaine d'esclavagistes. Immédiatement, les soldats de plus de 2m entrèrent en action, dès lors qu'Im'Toral IV eut tranché la carotide d'un homme ayant approché sa lame trop près des républicains.

« C'est un honneur de vous rencontrer, maître Jedi. Puissent nos lames vaincre la vermine comme nos deux ordres le faisaient par le passé. »


Peut-être qu'il saurait qui il était. Peut-être que cela ne l'intéressait pas. Quoi qu'il en soit, désormais, ils combattraient l'un à côté de l'autre.
#5050
Des minutes passèrent pendant qu’une véritable bataille se déroulait au sein de la station, déjà des signes extérieurs apparaissaient, des explosions, une d’abord puis une série et encore une recrachant sans pitié de pauvres esclaves avec leurs tortionnaires dans le vide sidéral. Là une réponse arriva.

Kanji s’accrocha au micro pour répondre. Mais le nom lui fit d’abord réfléchir. Im'Toral, il avait déjà entendu ce nom.
« Ici le gouffre ! Notre situation, elle se décrit en une centaine d’hommes et de femmes, qui veulent se libérer des chaines qui les oppressent et cela au péril de leur vie. Im'Toral, c’est ça . On dit que vous êtes l’un des meilleurs voir… le meilleur. Aidez-nous et sur mon honneur, je vous rembourserais cette dette. »

L’honneur d’un gladiateur, voilà qui avait de la valeur. Mais alors qu’il attendait une réponse, une flotte arriva. La Kanjis serra les dents, ce n’étaient pas ce qu’il avait prévu, ni la flotte qu’il aurait voulu voir. L’empire.

« Qu’est-ce qu’il foutent là. »

« Je n'en sais rien, mais ils sont efficaces… »

Puis un rapide autre bip, une autre flotte…

« La république, OUAI ça c’est mieux ! Ils vont débarquer on va les aider et… »

Là les signaux de la station s’emballèrent, des colonnes de couleurs montèrent, c’était l’énergie émise par la station quelque chose, était en train de se passer et pendant que les troupes conjointes pour l’heure de la république, de l’empire et de la fédération d'Eskyirt arrivaient dans le hangar, devant Kanji tous les écrans s’éteignirent. Une porte en métal prit la place de la pauvre porte défoncée par les deux gladiateurs et les enferma. Puis tout s’enchaîna. Les hangars se fermèrent tout seul. Un vaisseau de transport de l’empire faillit s’écraser dessus, heureusement que le pilote avait eu de bons réflexes. Si tout avait semblé facile, là, les choses se compliquèrent. Partout dans la station des portes se fermèrent et des tourelles se déployèrent. Quand l’interceptor IV s’ouvrit en deux avants d’être réduit en un amas de métal, toute la station était verrouillée. Bien sûr il était possible d’ouvrir ces dites porte, en les tranchants, en les détruisant mais cela prenait un certain temps…

Un temps qu’essayer de réduire les deux gladiateurs enfermés, Kean tira plusieurs fois sur la porte, alors que Kanji essayait de déverrouiller électroniquement mais rien à faire. C’est alors qu’elle s’ouvrit.
« Bien joué ! »
« Ce n’est pas… moi. »
Plusieurs bips s’ensuivirent, avec l’arrivée d’un petit robot astromécano.
« T7 ? »
De nouveau bip s’ensuivirent.
Code : Tout sélectionnerT7 + Kanji = Equipe ! // T7 = Piraté système // T7 = Détecté énergie en charge, estimation probable : explosif puissant, estimation : 15 minutes avant vaporisation de Station.


Rien ne pouvait être pire.

« Tu ne peux pas la désactiver ? »
Code : Tout sélectionner// T7 ≠ magicien, // surchauffe atteint seuil de non-retour.


Au même moment une voix s’éleva dans les airs, provenant sans aucun doute de l’arène en contrebas.

« KANJIS ! »

Le Cathar se mit sur la passerelle pour apercevoir un Falleen en plein milieu de l’arène. Tenant entre ses mains une jeune fille qui n’avait pas plus de 16 ans, blaster sur sa tempe. Le Falleen, semblait vieux, les yeux complètement ronds, avec cet air de fou qui faisait froid dans le dos.
« Qu’est-ce qu'il veut. »

« Je n'en sais rien, mais je ne vais pas laisser cette gamine mourir, va prévenir tout le monde que la station va pas tarder à exploser. Amène T7. »

« Bonne chance mon ami. »

Sur ces mots, les deux frères se séparèrent l’un courra vers la première porte ferma, où T7 était déjà en train de déverrouiller. Quant à Kanjis il sauta dans l’arène… une nouvelle fois.

« Qu’est-ce que tu veux ? Laisse cette fillette ! »

« Je vais te raconter une petite histoire. Tu veux ouai tu veux. Ahaha. Il y a bien longtemps des esclavagistes voulait construire une station discrètement dans cette partie de la galaxie. Alors alors… et bah ils engagèrent le meilleur dans son domaine, ouais forcément ! Il travailla pendant hooo, bien des années avant d’avoir fini sa merveille. Mais les esclavagistes décidèrent dans leur bonté que le bâtisseur serrait bien mieux dans les geôles de sa propre station, et d’être aux premières lors des combats… Dans l’arène ! Il l’avait trahi, alors le bâtisseur désireux de prendre sa vengeance décida de rapidement disparaître, faisant le mort après un combat. Avant de se faire éjecter dans l’espace il disparut ! Depuis lors on dit qu’il hante cette station enquête de vengeance ! Alors il a construit pendant des décennies une bombe de sa propre création ! »

Kanjis compris alors… « Qu’avait vous fait ?! »

« Mais alors qu’il allait mettre son plan en exécution… une rébellion au sein de la station se forma ! Elle tua hoooo beaucoup de personnes qu’il aurait voulu voir mourir dans son propre génie ! ...Mais non, KANJIS, tu m’as volé CE plaisir ! Alors tu vas mourir oui, tu as condamné toutes ses belles personnes avec toi… Ho mais, je suis content quand même..., il y a même l’empire et la république qui vont voir ... MON GENIE ! »


« Vous êtes fou ! »

« FOUFOU ? FOUUUU ? Non… non... »- Il braqua son arme sur Kanji - « NE ME DIS PAS QUE JE SUIS FOU ! »

Au même moment, la jeune fille prit le couteau qui se trouvait à la ceinture du Falleen et le planta dans sa cuisse. L’humanoïde cria et avec sa douleur tira un coup de feu, que Kanji évita. La fille se libéra et le gladiateur fonça sur lui, il finit par le plaquer contre l'un des murs en fer de l’arène.

« Comment on désamorce cette bombe ? Dites-le-moi »
« Héhé… on ne peut pas… c’est ça le génie ! Personne ne peut ! »

Prit d’effroi, il le lâcha… Il se retourna, regarda la fille, il devait faire quelque chose, il y avait encore tellement de personnes autour de lui en train d’essayer de se frayer un passage. Le tremblement de la station se fit plus fort. Il prit le Falleen par la gorge.

« Désactivez les portes ! »
« Seuls les hangars peuvent être déverrouillés, sécurité avant tout hé. »

Le lion tapa à côté, son poids s’écrasa contre le métal. Le fou sortit une petite tablette pianota quelques instants et les hangars furent déverrouillés.
« Vous avez un moyen de partir n’est-ce pas, vous savez qu'on n'aura pas le temps d'arriver aux hangars... Racontez moi... »
#5067
Le Commandant Kalgar avait était monté avec le général à bord d'un vaisseau amiral d'une flotte de la nouvelle république. La mission qui lui avait été affecté était d'aller libérer des esclaves et ainsi mettre fin à l'esclavagiste. Une fois arriver sur place, d'autres flottes étaient déjà présentent sur le site dont une impériale. Le général pris les devant et entra en communication avec le vaisseau amiral de la flotte impériale. Lors de la réponse, le commandant put reconnaitre la voie d'un officier impérial qu'il avait rencontrer il y a peu de temps, il était encore sergent à l'époque. Les officiers qui conversaient avaient entièrement raison, le but était de libérer les esclaves et non alimenter la haine qui pouvait exister entre les deux camps.

Le général pris la première navette pour la station, en attendant il motiva les hommes qu'il avait sous son commandement par un petit discours. Après quelques minutes, le général le contacta et lui signifiait qu'il pouvait le rejoindre avec le restant des hommes, ce qu'il s'empressa de faire. Sans perdre un instant, il sauta dans la première navette et pris la direction de la station.

Plus les minutes passèrent, plus on pouvait sentir l’excitation dans la voix de Marnus. Il pouvait sentir son sang bouillir, il savait qu'il allait pouvoir donner un coup d'épée dans les rangs des esclavagistes. Il sentit la navette ralentir, le moment était proche.

La navette se posa et la porte s'ouvrit devant des hommes qui étaient déjà en train de se battre. Le commandant pris les devants et mis en place un périmètre de sécurité, pour permettre aux esclaves de fuir cette endroit dans les meilleurs délais et les meilleurs conditions.


Kalgar : Équipe °1 sécuriser la zone, équipe n°2 placez vous là et là.

Marnus pointa du doigt deux zones protéger derrière à ce qui pourrait s’apparenter à des barricades de fortunes.


Kalgar : Pour les deux premières équipes vous allez assurer la sécurité et l'évacuation des esclaves que nous allons vous acheminer. Equipe n°3 suivez moi, nous allons rejoindre le général.

Marnus et l'equipe n°3 se dirigea vers le général qui était déjà accompagné de nombreuses personnalités. Le fait de voir autant de personnes réunis pour sauver les esclaves montrait bien qu'il y avait encore du bien en chacun d'entre nous, peu importe de quel camps on faisait partit et cela réjouissait le commandant. Tout en apportant soutien au général; marnus lui fit son compte rendu.

Kalgar : Général, la zone d'évacuation est sécurisé. Moi et le restant des hommes sommes là pour vous soutenir durant cet assaut.
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