- mar. 19 nov. 2013 22:24
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[table border="0"]Le Gouffre. Une station spatiale implantée en plein dans la nébuleuse d’Enarc était une installation où l’on pratiquait de nombreuses activités illégales, mais surtout où des combats de gladiateurs illégaux se produisaient. Construite avec l’aide de plusieurs investisseurs, elle n’était pas dirigée par une seule et même personne mais pas un groupement de maisons, de ludus, qui organisaient les combats. Elle tirait son nom de sa réalisation en hauteur mais aussi du fait que aucun esclave n'en sortait jamais. La sécurité y était ferme, mais pas optimale, à vraie dire il n’y avait jamais eu de problème, ici on savait maintenir ses esclaves en laisse… Enfin jusqu’à aujourd’hui.
Une goutte de sang dégringolait le long la lame, passant par les rainures et les imperfections de l’outil mortel. Kanjis_Jo'Ren-Dar, c’était le nom du Cathar se trouvant dans la fosse, entouré de deux cadavres wookies. Au sein de l’arène avec lui, se trouvait également un Miraluka, Kean Costigane. Kanjis ne bougeait plus depuis quelques minutes, à ses pieds la dépouille d’un Feeorin du nom de Feres, celui qui avait le plus ressemblé à un père pendant plus de six ans pour Kanjis. Mais ce n’était plus lui qu’il fixait, c’était le Barabel qui l’avait tué, là dans sa loge, la blaster toujours dans les mains, encore fumant. Celui-ci prit alors parole d’une dans un micro, pour que chaque personne, que ce soit dans l’arène ou autour, entende.
« Feres était un bon élément, mais il ne restait pas moins que mon esclave. Aujourd’hui, vous deux, vous avez la chance de vous battre pour le remplacer et devenir mon nouveau champion. Battez-vous et le vainqueur aura le droit à des privilèges jamais rêvés ! »
Ainsi c’était donc ça, il voulait que les deux hommes se battent. Le cathare regarda le proche humain. Ils étaient frères maintenant et personne ne pouvait changer cela. Mais la liberté avait un prix… Celui du sang.
Kanjis n’avait qu’une épée alors que Kean, lui avait en plus un bouclier. Le Barabel sourit alors, en voyant les deux adversaires tourner d’un même pas dans le même sens, tels des lions se guettant. Ils s’arrêtèrent alors, prêt à passer à l’action. Le Miraluka était positionné juste au-dessus la loge de son… maître. Les deux gladiateurs se regardèrent, Kean fit un hochement de tête alors que Kanjis se précipita sur son ami, courant à vive allure, la foule s’embrasa à la perspective d’un massacre. [/table]
Mais au lieu de s’arrêter ou de sauter sur son adversaire, le Cathar continua sa route en s’appuyant sur le bouclier du proche humain qui lui donna encore plus de puissance en projetant son bouclier vers l’arrière et de ce fait Kanjis par la même occasion. Celui-ci fit ainsi un saut de plusieurs mètres pour arriver au-dessus de la barricade que le Feeorin avait passée pour s’écraser plus bas. Son épée à deux mains, pointées vers le sol, son vol plané s’arrêta contre Dom Klee, le Barabel, qui fut projeté contre le mur. Des cris retentis, des ordres furent donnés, un goute tomba, puis un filet de sang. Kanjis, les dents serrées, agrippait son épée qui traversait le corps de son ancien maître. Il lisait sur son visage de l’incompréhension, son blaster à ses pieds, il recherchait du regard de l’aide. Deux hommes présents dans la logue voulurent intervenir, mais le cathar en fit voler dans l’arène, l’autre sentit ses os de la nuque se briser. Il se retourna vers Dom.
« Vous auriez dû me libérer. »
Le barabel essaya d’enlever la lame, mais il n’avait plus de force, alors que Kanji s’approcha du système de communication de la loge servant au plus fortuné à faire une annonce dans l’arène.
« Aujourd’hui se termine votre peur envers ceux que vous appelez maître, cette obligation de dire oui à chacun de ses caprices. Arrêtez dès maintenant de ployer les genoux et relevez-vous. »
Là dans l’arène, Kean prit les fusils de l’homme qu’avait fait tomber Kanjis et se précipita pour ouvrir la grille qui menait à la cage des gladiateurs. Pendant ce temps des hommes couraient dans les escaliers menant au poste de contrôle, voulant couper le micro de l’esclave rebelle.
« Lever la tête et faites face, dites leur non. Ne vaut-il pas mieux être un homme libre parmi ses frères, être prêt à se battre dans un dur combat que d'être le plus riche citoyen, engraissé par le travail des autres et entouré d'esclaves ? »
Kean avait disparu, et dans les escaliers en colimaçon les hommes couraient toujours.
« La mort nous sourit à tous, ce que l’on fait dans sa vie, résonne dans l’éternité, ne faites pas résonner votre servitude. Je suis Kanjis Jo'Ren-Dar, fils de Shan Jo'Ren-Dar et de Yui Jo'Ren-Dar, homme libre… dans cette vie ou dans l’autre. »
La liaison se coupa. Les esclavagistes étaient arrivés dans la salle de contrôle, trop tard… L’ascenseur menant à l’étage inférieur montait. Déjà certains esclaves s’agitaient et quand la cage d’ascenseur s’ouvrit sur des gladiateurs libérés... libre ou mourir. La station n’avait jamais connu de rébellion, soit, ce sera sa première.
Quinze minutes après.
Tout était partie en mini insurrection, et des massacres se produisaient un peu partout dans la station à vrai dire, les gardes ne s’étaient jamais préparé à une telle chose. Mais rien n’était gagné, Kean et Kanji se trouvaient dans la salle de contrôle, en compagnie de trois hommes étendus au sol. Ils piégeaient les renforts dans des salles, ouvrait certains sas pour éliminer des soldats, mais remarquaient aussi que plusieurs transports étaient partis et que des vaisseaux de guerre, notamment un Interceptor IV et plusieurs chasseurs s’étaient mis en position de blocus pour accueillir tout esclaves voulant sortirent, plusieurs transports en avaient déjà fait les frais. La station ne disposant d’aucun moyen de défense, il dû réagir. Il activa tous les signaux de communication pour émettre le plus loin possible et parla.
Le message tourna alors en boucle, à l’attente d’un sauveur.
Une goutte de sang dégringolait le long la lame, passant par les rainures et les imperfections de l’outil mortel. Kanjis_Jo'Ren-Dar, c’était le nom du Cathar se trouvant dans la fosse, entouré de deux cadavres wookies. Au sein de l’arène avec lui, se trouvait également un Miraluka, Kean Costigane. Kanjis ne bougeait plus depuis quelques minutes, à ses pieds la dépouille d’un Feeorin du nom de Feres, celui qui avait le plus ressemblé à un père pendant plus de six ans pour Kanjis. Mais ce n’était plus lui qu’il fixait, c’était le Barabel qui l’avait tué, là dans sa loge, la blaster toujours dans les mains, encore fumant. Celui-ci prit alors parole d’une dans un micro, pour que chaque personne, que ce soit dans l’arène ou autour, entende.
« Feres était un bon élément, mais il ne restait pas moins que mon esclave. Aujourd’hui, vous deux, vous avez la chance de vous battre pour le remplacer et devenir mon nouveau champion. Battez-vous et le vainqueur aura le droit à des privilèges jamais rêvés ! »
Ainsi c’était donc ça, il voulait que les deux hommes se battent. Le cathare regarda le proche humain. Ils étaient frères maintenant et personne ne pouvait changer cela. Mais la liberté avait un prix… Celui du sang.
Kanjis n’avait qu’une épée alors que Kean, lui avait en plus un bouclier. Le Barabel sourit alors, en voyant les deux adversaires tourner d’un même pas dans le même sens, tels des lions se guettant. Ils s’arrêtèrent alors, prêt à passer à l’action. Le Miraluka était positionné juste au-dessus la loge de son… maître. Les deux gladiateurs se regardèrent, Kean fit un hochement de tête alors que Kanjis se précipita sur son ami, courant à vive allure, la foule s’embrasa à la perspective d’un massacre.
Mais au lieu de s’arrêter ou de sauter sur son adversaire, le Cathar continua sa route en s’appuyant sur le bouclier du proche humain qui lui donna encore plus de puissance en projetant son bouclier vers l’arrière et de ce fait Kanjis par la même occasion. Celui-ci fit ainsi un saut de plusieurs mètres pour arriver au-dessus de la barricade que le Feeorin avait passée pour s’écraser plus bas. Son épée à deux mains, pointées vers le sol, son vol plané s’arrêta contre Dom Klee, le Barabel, qui fut projeté contre le mur. Des cris retentis, des ordres furent donnés, un goute tomba, puis un filet de sang. Kanjis, les dents serrées, agrippait son épée qui traversait le corps de son ancien maître. Il lisait sur son visage de l’incompréhension, son blaster à ses pieds, il recherchait du regard de l’aide. Deux hommes présents dans la logue voulurent intervenir, mais le cathar en fit voler dans l’arène, l’autre sentit ses os de la nuque se briser. Il se retourna vers Dom.
« Vous auriez dû me libérer. »
Le barabel essaya d’enlever la lame, mais il n’avait plus de force, alors que Kanji s’approcha du système de communication de la loge servant au plus fortuné à faire une annonce dans l’arène.
« Aujourd’hui se termine votre peur envers ceux que vous appelez maître, cette obligation de dire oui à chacun de ses caprices. Arrêtez dès maintenant de ployer les genoux et relevez-vous. »
Là dans l’arène, Kean prit les fusils de l’homme qu’avait fait tomber Kanjis et se précipita pour ouvrir la grille qui menait à la cage des gladiateurs. Pendant ce temps des hommes couraient dans les escaliers menant au poste de contrôle, voulant couper le micro de l’esclave rebelle.
« Lever la tête et faites face, dites leur non. Ne vaut-il pas mieux être un homme libre parmi ses frères, être prêt à se battre dans un dur combat que d'être le plus riche citoyen, engraissé par le travail des autres et entouré d'esclaves ? »
Kean avait disparu, et dans les escaliers en colimaçon les hommes couraient toujours.
« La mort nous sourit à tous, ce que l’on fait dans sa vie, résonne dans l’éternité, ne faites pas résonner votre servitude. Je suis Kanjis Jo'Ren-Dar, fils de Shan Jo'Ren-Dar et de Yui Jo'Ren-Dar, homme libre… dans cette vie ou dans l’autre. »
La liaison se coupa. Les esclavagistes étaient arrivés dans la salle de contrôle, trop tard… L’ascenseur menant à l’étage inférieur montait. Déjà certains esclaves s’agitaient et quand la cage d’ascenseur s’ouvrit sur des gladiateurs libérés... libre ou mourir. La station n’avait jamais connu de rébellion, soit, ce sera sa première.
Quinze minutes après.
Tout était partie en mini insurrection, et des massacres se produisaient un peu partout dans la station à vrai dire, les gardes ne s’étaient jamais préparé à une telle chose. Mais rien n’était gagné, Kean et Kanji se trouvaient dans la salle de contrôle, en compagnie de trois hommes étendus au sol. Ils piégeaient les renforts dans des salles, ouvrait certains sas pour éliminer des soldats, mais remarquaient aussi que plusieurs transports étaient partis et que des vaisseaux de guerre, notamment un Interceptor IV et plusieurs chasseurs s’étaient mis en position de blocus pour accueillir tout esclaves voulant sortirent, plusieurs transports en avaient déjà fait les frais. La station ne disposant d’aucun moyen de défense, il dû réagir. Il activa tous les signaux de communication pour émettre le plus loin possible et parla.
« Ici Kanjis Jo'Ren-Dar, de la station esclavagiste Le Gouffre, nous nous sommes rebellés contre nos oppresseurs, mais nous ne pouvons quitter la station sans se faire tuer… Aidez-nous, nous sommes nombreux, nous avons besoin d’aide ! »
Le message tourna alors en boucle, à l’attente d’un sauveur.
« Comment un homme peut-il mieux mourir,
Qu'en affrontant un destin contraire, pour les cendres de ses aïeux, et les temples de ses dieux »
Qu'en affrontant un destin contraire, pour les cendres de ses aïeux, et les temples de ses dieux »