- ven. 17 juil. 2015 19:15
#18848
"Je suis l'homme qui va en biais. Je marche en crabe, néanmoins j'avance : là git ma puissance, telle est ma victoire. Boiter, mais tenir le rythme, est ma fierté."
Tonalité du Sith borgne
Ça avait débuté. Des temps nouveaux, radicalement différents de tout ce que la Galaxie avait connu jusqu'alors, se profilaient. Vaguement. De loin en loin. D'une façon subtile, presque imperceptible, quelque chose d'inédit prenait place, au sein même de tous ceux qui étaient sensibles à la Force. Peut-être, au bout d'un moment, s'en rendraient-ils compte. Peut-être ressentiraient-ils, alors, une fois de plus, un trouble...mais celui-ci ne serait semblable à nul autre. Il devait en être ainsi. C'était un processus qui suivrait son cours, fatalement, sans que nul ne puisse espérer l'arrêter.
En arriver à ce point du plan avait été singulièrement compliqué, particulièrement long, et éprouvant. Mais enfin, on y était. Il y était. C'était une rupture presque totale avec son passé, du moins concernant l'action qu'il avait menée jusque là dans la Galaxie, en tant qu'apprenti Sith, et, conséquemment, serviteur du redoutable Darth Odion, Seigneur de Korriban. Ce maître effrayant, impitoyable et imprévisible, était, cependant, pour une raison mystérieuse, fréquemment absent. Les quelques instructions dont il avait hérité se limitaient à oeuvrer à la grandeur de l'Ordre.
Or, Darth Kane se trouvait avoir construit, à travers les années passées, dans un premier temps, à recevoir l'enseignement de Darth Avidius, puis celui d'Odion, avant de s'affranchir de façon douce et progressive de celui-ci, une conception très personnelle de ce qui devait assurer la gloire des Sith. Et, à bien des égards, on l'eut trouvé plus qu'hétérodoxe : absolument hérétique. Criminel, et traître patenté. C'était bien pour cette raison qu'il entretenait, à propos de sa vision de la Force et de la Galaxie, le secret le plus total, hormis à sa camarade, Darth Philon.
Hormis cette dernière, même les autres membres de son équipe rapprochée, en ignoraient, pour ainsi dire, tout. Il fallait dire qu'ils ne s'en préoccupaient pas trop : ils lui étaient inconditionnellement attachés, ce qui était, par ailleurs, réciproque. Aussi, lui faisaient-ils confiance, lorsqu'il disait s'absenter pour régler des affaires personnelles, ou se livrer, comme c'était, d'ailleurs, son habitude, à des retraites méditatives dans de hauts lieux spirituels. Présentement, l'alliance conclue depuis des mois avec la mystérieuse Helera Kor'Rial, outre qu'elle lui paraissait une façon d'apporter un peu de paix à la Galaxie, l'avait servi.
En effet, la navette qu'il empruntée au J.J Renaissance, n'était pas un modèle impérial, par chance pour lui. Tout à fait banale et neutre, c'était un simple vaisseau civil destiné au voyage, ainsi, accessoirement, qu'aux opérations d'infiltration qui faisaient la routine de l'équipage du croiseur. C'était donc, pour la tâche que Darth Kane s'était attribuée, l'engin idéal. Rallier le premier monde qui lui était venu à l'esprit, après que, quelques semaines plus tôt, sa partenaire lui eut présenté les premiers apprentis de l'Ordre Gris qu'ils étaient en train de monter, n'avait donc causé aucune difficulté.
Alors qu'il abordait ce tout jeune monde, florissant et superbe, composé, en termes de faune et de flore, d'espèces et spécimens provenant de toute la Galaxie, et qui semblait promis à un si bel avenir, Aldan Mabral résista à la tentation de s'attendrir sur le sort des colons éplorés, vivant dans le regret de l'Alderaan originelle, et de s’émerveiller devant la beauté de la planète. Tout en entamant l'entrée dans l'atmosphère même de la colonie, il pianota sur son ordinateur de bord, pour consulter les registres de la planète qui étaient ouverts à la consultation.
Il savait qu'il trouverait, quelque part dans cet endroit symbolique pour toute la Galaxie, des êtres sensibles à la Force, dont le profit correspondrait à ce qu'il était venu chercher. Il le fallait. Et la Force lui disait qu'il ne repartirait pas bredouille. Même moins d'une dizaines de personnes serait déjà un immense pas en avant.
En arriver à ce point du plan avait été singulièrement compliqué, particulièrement long, et éprouvant. Mais enfin, on y était. Il y était. C'était une rupture presque totale avec son passé, du moins concernant l'action qu'il avait menée jusque là dans la Galaxie, en tant qu'apprenti Sith, et, conséquemment, serviteur du redoutable Darth Odion, Seigneur de Korriban. Ce maître effrayant, impitoyable et imprévisible, était, cependant, pour une raison mystérieuse, fréquemment absent. Les quelques instructions dont il avait hérité se limitaient à oeuvrer à la grandeur de l'Ordre.
Or, Darth Kane se trouvait avoir construit, à travers les années passées, dans un premier temps, à recevoir l'enseignement de Darth Avidius, puis celui d'Odion, avant de s'affranchir de façon douce et progressive de celui-ci, une conception très personnelle de ce qui devait assurer la gloire des Sith. Et, à bien des égards, on l'eut trouvé plus qu'hétérodoxe : absolument hérétique. Criminel, et traître patenté. C'était bien pour cette raison qu'il entretenait, à propos de sa vision de la Force et de la Galaxie, le secret le plus total, hormis à sa camarade, Darth Philon.
Hormis cette dernière, même les autres membres de son équipe rapprochée, en ignoraient, pour ainsi dire, tout. Il fallait dire qu'ils ne s'en préoccupaient pas trop : ils lui étaient inconditionnellement attachés, ce qui était, par ailleurs, réciproque. Aussi, lui faisaient-ils confiance, lorsqu'il disait s'absenter pour régler des affaires personnelles, ou se livrer, comme c'était, d'ailleurs, son habitude, à des retraites méditatives dans de hauts lieux spirituels. Présentement, l'alliance conclue depuis des mois avec la mystérieuse Helera Kor'Rial, outre qu'elle lui paraissait une façon d'apporter un peu de paix à la Galaxie, l'avait servi.
En effet, la navette qu'il empruntée au J.J Renaissance, n'était pas un modèle impérial, par chance pour lui. Tout à fait banale et neutre, c'était un simple vaisseau civil destiné au voyage, ainsi, accessoirement, qu'aux opérations d'infiltration qui faisaient la routine de l'équipage du croiseur. C'était donc, pour la tâche que Darth Kane s'était attribuée, l'engin idéal. Rallier le premier monde qui lui était venu à l'esprit, après que, quelques semaines plus tôt, sa partenaire lui eut présenté les premiers apprentis de l'Ordre Gris qu'ils étaient en train de monter, n'avait donc causé aucune difficulté.
Alors qu'il abordait ce tout jeune monde, florissant et superbe, composé, en termes de faune et de flore, d'espèces et spécimens provenant de toute la Galaxie, et qui semblait promis à un si bel avenir, Aldan Mabral résista à la tentation de s'attendrir sur le sort des colons éplorés, vivant dans le regret de l'Alderaan originelle, et de s’émerveiller devant la beauté de la planète. Tout en entamant l'entrée dans l'atmosphère même de la colonie, il pianota sur son ordinateur de bord, pour consulter les registres de la planète qui étaient ouverts à la consultation.
Il savait qu'il trouverait, quelque part dans cet endroit symbolique pour toute la Galaxie, des êtres sensibles à la Force, dont le profit correspondrait à ce qu'il était venu chercher. Il le fallait. Et la Force lui disait qu'il ne repartirait pas bredouille. Même moins d'une dizaines de personnes serait déjà un immense pas en avant.
Aldan Mabral lance donc une recherche via les registres de New Alderaan auxquels il peut avoir accès, afin d'identifier tous les individus qui pourraient s'apparenter à des êtres sensibles à la Force, ou qui le sont d'une façon connue et certifiée.
Tonalité du Sith borgne