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L'Oreille

MessagePosté :ven. 26 août 2016 20:04
par Harlon Astellan
Trois missions étaient données en ce jour. Chacune d'elle serait accomplie au nom de l'Empire, mais avant tout, au nom du Grand Moff Harlon Astellan.

C'était un homme aux cheveux et à la barbe hirsutes, adipeux qui plus est, qui aurait pour mission d'assurer une mission capitale. La surveillance dans tout le Sur-Secteur Hydien.

« Major Esteban, vous avez été convoqué en raison de votre droiture et de vos penchants... disons, jusqu'au-boutistes concernant la surveillance intérieure de nos territoires. »

Harlon contourna son bureau et fixa cet homme qui entendrait ce que chacun chuchoterait sous peu.

« Comme vous, je partage la conviction qu'un peuple ne peut être heureux qu'en pleine sécurité. Et comment s'assurer que ceci marchera pleinement sans l'assurance pleine et entière que tout va pour le mieux ? Tout rôde ici, du tueur sociopathe sorti de l'hôpital psychiatrique à l'agent rebelle dormant.

Tout ici n'est qu'ennemi s'il n'est pas ami. Aidez-moi à redonner à ce secteur ses lettres de noblesse.
»

Le Major se lécha les lèvres, qui servaient plutôt de babines à voir le sourire de prédateur des brousses qu'il adressa à Harlon.

« Considérez la chose comme faites, Grand Moff. »
« Je n'en espérais pas moins de vous, Major. Votre réputation n'est plus à faire.

C'est une grande responsabilité que vous porterez, car vous devrez non seulement faire preuve d'écoute, au sens littéral du terme, mais aussi de compréhension. Car si tout le monde a des secrets, tous ne sont pas dangereux pour l'état. Fichons-nous des banalités, mais n'oubliez jamais de scanner tout ce qui est trop banal. Une conversation sur une baguette de pain peut cacher bien des secrets.

N'oubliez pas, Major, ceci n'est pas public, et doit resté privé. Ce que les gens ignorent ne pourrait leur faire de tort.

Allez, Major Esteban. Et ne me décevez pas.
»

Harlon le congédia et se rassit, satisfait, attendant le prochain rendez-vous.

Les impériaux n'auraient plus rien à craindre... s'ils n'avaient rien à cacher.