- mer. 26 août 2020 14:08
#38175
IDENTITE
Nom du Personnage : Hjalmar Bertolt
Race : Humain
Âge : 33 ans
Planète d'origine : Raxxus Prime
PROFIL
Métier : Aucun.
Faction : Aucune si ce n’est lui même, du moins pour l’instant. (Futur sith et futur criminel.)
Description Physique : Hjalmar est un homme dans la fleur de l’âge extrêmement bien bâti, il mesure un mètre quatre vingt quinze et chaque partie de son corps massif a été entraînée et musclée à la perfection… Il faut dire qu’avec le climat de vie extrêmement dangereux dans lequel notre homme doit vivre quotidiennement, il n’a pas vraiment eu d’autre choix, et on devine d’ailleurs les difficultés qu’il a dû traverser en observant en détail son corps balafré et par endroit mutilé.
Chaque cicatrice, chaque balafre, chaque trace de sang et de boue se voit à des kilomètres sur le corps de Hjalmar, car notre guerrier de la jungle a une peau pâle comme l’ivoire qui n’a pas été en contact direct avec les raillons du soleil depuis une dizaine d’années. Son visage aux traits sévères et carrés est orné par une barbe drue à peine entretenue, noire comme l’ébène. Son crâne quand à lui est couvert d’une petit masse de cheveux lisses grossièrement coupés courts se baladant sur son crâne au gré du vent et partageant avec la barbe cette couleur de jais bien spécifique.
Enfin, ses yeux rouges écarlates, corrompus par le côté obscur qui règne en maître sur la jungle de Dromund Kaas, semblent toujours à l’affût et observent chaque petit détail de ce qui l’entoure, toujours accompagnés d’une expression froide et sévère ne laissant retranscrire que très rarement un sourire. Cette apparence déjà peu hospitalière est accentuée par des tenues aux apparences tribales laissant apparaître au grand jour sa musculature saillante : Un pagne en peau de bête, une épaisse cape de fourrure, des gantelets en os, des bandelettes pour grossièrement protéger les mains et les pieds, des crocs d’animaux attachés sur la cape et sur le pagne, des crânes de Massassis en guise d’épaulettes, quelques plumes dans les cheveux. Tout cet attirail donne l’impression que le guerrier qui se trouve en face de vous est plus proche de la bête sauvage que de l’homme, et qu’il n’hésitera pas à vous sauter à la gorge pour y mordre si sa vie est menacée.
HISTOIRE
Il serait difficile de croire qu’avant d’être le chasseur brutal habitant Dromund Kaas que l’on connaît aujourd’hui, Hjalmar était un gentil garçon né de deux parents très affectueux… On aurait pas pu rêver des parents plus adorables que ceux que le petit Hjalmar a eu, car les deux étaient des Padawan Jedi fugitifs fuyant l’Ordre 66. Deux humains vivant dans la peur et dans l’effroi, mais dont la progéniture leur apportait réconfort et espoir. Ils avaient fui du temple à l’âge de dix-sept et dix-huit ans et vécurent cachés sur la décharge de Raxxus Prime durant de très longues années… l’idée n’était pas mauvaise après tout, certes Raxxus était une fonderie Impériale de Star Destroyer, mais d’un autre côté, personne ne pourrait soupçonner des Jedi de se cacher en plein territoire ennemi, juste sous le nez de l’armée. C’est donc pour cette raison que les deux utilisateurs du côté lumineux survécurent en ces lieux malgré une situation qui laisserait présager l’exact inverse. Ils vivaient paisiblement dans leur Cargo Corellien caché sous les débris et sous les ordures, loin des bases Impériales et du danger.
Le petit Hjalmar grandit donc dans un milieu hostile, certes, mais il était aimé, et ses pouvoirs de la force naissants étaient encadrés par ses parents qui lui apprirent les premières subtilités de cet étrange pouvoir né d’une volonté cosmique inconnue et pourtant omnisciente. Tout se passait pour le mieux, le couple Jedi se débrouillait toujours pour avoir de la nourriture, soit en volant aux Impériaux, soit en chassant des bêtes sauvages vivant dans les ruines crasseuses de la planète… Et ainsi allait la vie, le jeune homme continuait de grandir et était un véritable petit ange bien élevé et toujours prêt à aider ses parents lors de leurs phases de doute et de difficulté, les aidant même à chasser et à voler de la nourriture… Jusqu’au jour où l’erreur de trop eut lieu.
Un jour, le jeune Hjalmar se fit attraper la main dans le sac alors qu’il avait dix sept ans, en train de piller la besace de nourriture d’un Storm Trooper… Il s’échappa de peu en utilisant son pouvoir de persuasion sur son adversaire pour le distraire, mais à présent lui et ses parents ne pourraient plus jamais vivre en sûreté sur Raxxus, le Trooper avait vu les pouvoirs du jeune homme en action. Ils seraient chassés, persécutés et un jour ils finiraient par être tués, c’était une évidence. Aussi la petite famille ficha le camp de la planète en vitesse, utilisant leur vieux Cargo Corellien, et réussirent par miracle à percer le blocus grâce à leur pouvoir de la force. Mais ce n’était que le début de la descente aux enfers pour eux… Car planète après planète, année après année, camp improvisé après camp improvisé, la famille du côté lumineux était obligée de repartir aussi vite qu’elle s’était posée, car à présent les vils serviteurs de l’Inquisitorius les avaient dans le collimateur, et ils ne comptaient stopper leur traque que le jour où ils auraient enfin ces trois Jedi sous la main.
Plus le temps passait et plus chaque confrontation avec les Inquisiteurs manquait de mettre fin aux jours de nos protagonistes… Jusqu’au jour où une première vie prit fin, celle du père de Hjalmar qui se sacrifia vaillamment pour sauver sa compagne et son fils et leur permettre de se sauver, puis trois semaines universelles plus tard, la mère y passa à son tour, laissant son sabre laser à son fils avant de trépasser à son tour pour le sauver… A présent, le jeune homme âgé de vingt trois ans dérivait seul dans l’espace, les trois semaines qui suivirent la perte de ses parents furent chargées en doute, Hjalmar était en proie à une terreur et à une tristesse rarement égalée. Il n’arrivait pas à faire son deuil et se sentait profondément coupable, profondément seul, après tout c’est lui qui avait fait preuve d’imprudence et s’était fait attraper il y a de cela cinq ans, sans lui, ses parents auraient vécu heureux encore quelques temps, et ils ne seraient sans doute pas mort dela main des Inquisiteurs. Tout était de sa faute. Sans vraiment s’en rendre compte, un sentiment qu’il n’arrivait pas à comprendre grandissait en lui... Pour ne rien arranger il était complètement perdu, il n’avait aucune idée de vers où il faisait cap, il suivait simplement les indications des voix dans sa tête, ces voix qui lui susurraient de laisser libre court à sa rage, sa tristesse et sa peur… Il l’ignorait, mais ce n’était pas sa voix qui résonnait dans sa tête, bien qu’il aurait préféré croire cela, c’était une planète qui l’attirait inexorablement vers elle.
Il ne s’en rendit compte que trop tard, au moment où les Chasseurs TIE des Inquisiteurs le retrouvèrent en train de dériver dans le vide spatial et lui tirèrent dessus sans pitié, détruisant ses réacteurs et condamnant le cargo à s’écraser sur la planète au champ gravitationnel le plus puissant… Une planète oubliée où le jour n’existait pas, où la paix n’existait pas, où le bonheur n’existait pas, un lieu maudit nommé.. Dromund Kaas. Lorsque Hjalmar ouvrit les yeux, il se réveilla avec une tête à moitié dans les vapes, allongé dans la carcasse d’un vaisseau complètement compressé de bas en haut, il avait survécu par miracle, mais est-ce que miracle était réellement le bon terme à employer au vu de l’endroit sordide dans lequel notre protagoniste se trouvait ? Il s’extirpa de la carcasse du cargo, ignorant depuis combien de temps il était là, où il se trouvait avant d’atterrir ici, et pourquoi il se trouvait ici. Seuls les murmures de la planète accompagnaient sa traversée hasardeuse de la jungle alors qu’il traînait péniblement sa jambe droite engourdie dans ce lieu sombre propice à la démence et à la folie furieuse. Apeuré, épuisé, désespéré et complètement brisé, le jeune homme était sur le point de renoncer.
Lorsque trois Inquisiteurs sortirent de la jungle, sabre laser à la main et l’entourèrent, prêts à en finir, c’est là que les murmures devinrent des voix, et que ce chœur sonna à l’unisson avant de s’incarner en une unique mélodie vibrant dans la tête du padawan… Le temps sembla s’arrêter alors que les lames carmines des agents de l’Empire transperçaient la pénombre. La pluie cessa de tomber, les feuilles cessèrent de flotter, le vent cessa de souffler, seule demeurait la voix. Seule demeurait l’immense écho de la voix au milieu de cette forêt cauchemardesque éclairée par les éclairs et par les rougeoyants sabres laser. Seule la voix existait à présent, et seule elle comptait. Cette voix était calme, maniérée, avec une pointe de malice palpable, c’était la voix de Hjalmar, pourtant ce n’étaient pas les lèvres du padawan qui bougeaient. Tels furent les mots de cette voix irréelle et éthérée :
La paix est un mensonge, il n’y a que la passion.
Par la passion, j’ai le pouvoir.
Par le pouvoir j’ai la victoire.
Par la victoire, je brise mes chaînes.
La force me libérera.
Au premier abord le padawan ne comprit pas ce que cette voix voulait dire... Mais alors qu’il observait en détail les Inquisiteurs qui lui avaient pris sa mère et son père, la peur laissa place à un sentiment d’injustice, l’injustice que ces salopards puissent s’en sortir mais que lui non, alors qu’il se comportait comme quelqu’un de bon. L’injustice laissa place à la colère, la colère face à ces monstres qui méritaient de mourir comme les chiens qu’ils étaient. La colère laisse place à la haine, la haine envers cet Empire meurtrier et toutes les ordures à sa tête qui traquaient sans pitié des hommes pour le simple motif qu’ils étaient né avec le don de maîtriser la force. La haine laissa enfin place à la souffrance, une souffrance et une tristesse profonde. A cet instant précis, le Hjalmar angélique avait laissé place à un tout nouvel homme qui ne pensait qu’à une chose : Emporter ces inquisiteurs avec lui dans la tombe.
Il avait tout perdu, il était seul au milieu de ces figures aux tenues noires avec la ferme intention de les faire payer, plus rien d’autre ne comptait, le reste n’était que broutille… Et alors que ses yeux azurs devenaient peu à peu dorés, sans s’en rendre compte, aidé par les influences profondément néfastes de la planète corrompue, Hjalmar avait laissé place au côté obscur de la force dans son esprit meurtri et torturé. Le temps reprit lentement son court, et la lame bleue du sabre laser de sa mère s’illumina. Après ça, difficile de décrire le massacre qui eut lieu ce soir là… Le padawan se déplaçait comme une bête enragée, frappait en tous sens et déchaînait ses pouvoirs comme un dératé, ses manœuvres étaient grossières, pleines de failles, mais les inquisiteurs étaient tellement surpris face à une telle avalanche de haine qu’ils ne surent pas comment réagir et se firent un à un moissonner par la lame bleutée. Dans l’obscurité de la forêt, l’on ne pouvait décrire ce terrifiant spectacle que par une lumière bleue rapide comme l’éclair se déplaçant de droite à gauche en éventrant tout sur son passage…
Lorsque le combat prit fin, Hjalmar sentit le sang frais recouvrir ses vêtements, il sentit son sabre laser se briser sous sa poigne colérique, il sentit l’euphorie envahir ses sens et provoquer en lui l’extase de la vengeance et de la victoire, une extase exacerbée par les ondes négatives produites en masse sur la planète maudite qui lui servait de champ de bataille. Il avait compris ce que lui disait la voix, enfin il n’était plus dans le camp des perdants qui fuient, il était dans le camp des gagnants qui traquent. A présent il ne serait plus jamais le chassé, il serait le chasseur… Il ne serait plus l’esclave, il serait le maître.
Ainsi, pendant la décennie qui suivit, le guerrier du côté obscur oublia peu à peu son passé et se concentra sur le présent et sur sa survie dans cette jungle hostile. Son visage autrefois souriant devint méconnaissable, avec les années ses yeux d’or devinrent orange puis finirent par prendre une teinte écarlate perçant les ténèbres. Il devenait plus fort, plus rapide, plus instinctif, les années passèrent et le guerrier de la jungle n’eut plus peur de chasser les bêtes les plus féroce qui régnaient en maître sur ces lieux… Il finit même par croiser la route des féroces tribus Massassis et combattit contre eux avec rage et détermination, rien ne semblait plus effrayer celui qui autrefois vivait dans la peur d’être capturé.
Dix ans plus tard, Hjalmar était méconnaissable, sa musculature était Olympienne, sa peau était pâle, son corps recouvert de cicatrices il semblait plus proche de la bête que de l’homme… Son passé était flou, seule Dromund Kaas occupait ses pensées et ses souvenirs. Il vivait à présent dans une hutte en peau et en écailles solidement protégée par des pièges et des fortifications faites de bois et d’os. Cette bête se prétendant humaine passait ses journées à préparer ses armes et ses pièges et ne sortait plus que pour chasser et tuer. Il n’avait plus de sabre laser, il se battait à la place avec des armes fabriquées dans les ossements de ses ennemis les plus féroces et portait leur peau et leurs crânes sur lui pour leur inspirer la peur. Mais… Ce sentiment d’extase qu’il ressentait il y a dix ans, ce plaisir qui le faisait frissonner à l’idée d’exercer sa puissance sur ses victimes avait laissé place à une profonde lassitude, rien ne fut plus pareil. Le guerrier était las, il avait fait le tour de cette planète, il la connaissait par cœur, savait comment tuer chaque animal et le dépecer. Tout ça ne lui procurait plus aucun plaisir. Il voulait découvrir de nouveaux horizons, trouver quelqu’un qui pourrait lui apprendre à améliorer ses dons du côté obscur...
Le guerrier voulait quitter cette planète, il voulait partir d’ici.
PSYCHOLOGIE
Hjalmar est une brute épaisse qui ne vit que par la chasse, le combat et la survie… Dix ans passés dans les jungles maudites de Dromund Kaas ne font pas de cadeau : Soit vous y passez, soit vous devenez pire que la faune locale. Hjalmar, lui, a choisi de ne pas mourir, il a choisi de devenir lui aussi une bête et de se mettre du côté des prédateurs, pas des proies. Sa vivacité au combat et son instinct de survie sont donc très développés, le quitter des yeux c’est lui laisser des dizaines d’opportunités de vous tuer. Et ne croyez pas que le désarmer le découragera, il pourrait planter ses ongles dans votre peau pour y chercher vos veines ou bien mordre votre cou pour en extraire votre jugulaire, il n’a aucune limite.
Autant dire que sa détermination et sa volonté sont quasi impossibles à briser, il n’abandonnera sa vie que lorsque la mort viendra en personne pour le faucher. Cependant, ce n’est pas en passant dix ans seul dans une jungle que vous allez apprendre la subtilité, la finesse et la stratégie… Hjalmar a donc beaucoup de lacunes de ce côté là, de même que sa sociabilité n’est pas très développée et affinée. N’allons pas jusqu’à dire qu’il se comporte comme un animal, mais ce qui est sûr c’est qu’il est très rustre. Cependant, malgré une intelligence peu mise à l’épreuve, on est bien obligé de ruser pour vaincre des animaux trois fois plus grand que soi et des Massassis à la force colossale, Hjalmar est donc capable de ruser et il lui arrive même d’avoir des instants de pur génie aussi brefs qu’éclatants.
Le passé de Hjalmar est très flou dans sa tête, il se souvient à peine de ses parents et ce qui lui est arrivé avant de se crasher sur Dromund Kaas… Il comprends évidemment le Basic, sa langue maternelle, ainsi que le langage Sith vu que les Massassis qu’il combat depuis dix ans parlent cette langue, mais le reste dans sa tête est très vague. Il se souvient bien sûr des fondamentaux comme les vaisseaux, les blasters, les crédits et la façon dont fonctionne la société galactique de manière générale, mais le concept d’Empire et de République lui sont lointains.
Il connaît évidemment les Jedi et les Siths, passer dix ans de sa vie sur une planète Sith sans les connaître serait un comble, mais il est incapable de se souvenir qu’il a été Jedi dans une autre vie, dans son esprit il n’est qu’un utilisateur du côté obscur qui utilise la force pour sa survie depuis toujours. Il ne se considère donc pas comme un Sith car il ne connaît pas tout à fait leur philosophie et ne fait pas non plus partie de leur ordre. Cependant sa façon de penser n’est pas si éloignée que ça de celle des Siths, car pour lui le monde se divise en deux catégories : Il y a les forts, capables de survivre seuls sans l’aide de personne et il y a les faibles serviles qui ne peuvent pas assurer leur survie sans l’aide d’un fort pour les défendre… Une idéologie plutôt primale, et pour cause, on a tendance à réfléchir de cette façon quand on vit dans la jungle depuis toujours et que la loi du plus fort est la seule qui fasse légitimité.
En bref, Hjalmar est tout sauf un tendre, il est à l’image de la jungle dans laquelle il vit depuis dix ans, autant dire que ce n’est pas beau à voir.
INVENTAIRE
Crédits : Aucun
Armes : Diverses armes (épées, haches, lances) taillées dans les os de ses victimes, animales ou Massassis, dont la durabilité est extrêmement faible pour ne pas dire inexistante.
Équipement : Diverses tenues épaisses composées de peaux de bêtes et d’ossements de Massassis, elles protègent du froid et peuvent effrayer quelqu’un mais ne protègent pas du tout d’une attaque physique ou d’un tir de blaster.
Nom du Personnage : Hjalmar Bertolt
Race : Humain
Âge : 33 ans
Planète d'origine : Raxxus Prime
Métier : Aucun.
Faction : Aucune si ce n’est lui même, du moins pour l’instant. (Futur sith et futur criminel.)
Description Physique : Hjalmar est un homme dans la fleur de l’âge extrêmement bien bâti, il mesure un mètre quatre vingt quinze et chaque partie de son corps massif a été entraînée et musclée à la perfection… Il faut dire qu’avec le climat de vie extrêmement dangereux dans lequel notre homme doit vivre quotidiennement, il n’a pas vraiment eu d’autre choix, et on devine d’ailleurs les difficultés qu’il a dû traverser en observant en détail son corps balafré et par endroit mutilé.
Chaque cicatrice, chaque balafre, chaque trace de sang et de boue se voit à des kilomètres sur le corps de Hjalmar, car notre guerrier de la jungle a une peau pâle comme l’ivoire qui n’a pas été en contact direct avec les raillons du soleil depuis une dizaine d’années. Son visage aux traits sévères et carrés est orné par une barbe drue à peine entretenue, noire comme l’ébène. Son crâne quand à lui est couvert d’une petit masse de cheveux lisses grossièrement coupés courts se baladant sur son crâne au gré du vent et partageant avec la barbe cette couleur de jais bien spécifique.
Enfin, ses yeux rouges écarlates, corrompus par le côté obscur qui règne en maître sur la jungle de Dromund Kaas, semblent toujours à l’affût et observent chaque petit détail de ce qui l’entoure, toujours accompagnés d’une expression froide et sévère ne laissant retranscrire que très rarement un sourire. Cette apparence déjà peu hospitalière est accentuée par des tenues aux apparences tribales laissant apparaître au grand jour sa musculature saillante : Un pagne en peau de bête, une épaisse cape de fourrure, des gantelets en os, des bandelettes pour grossièrement protéger les mains et les pieds, des crocs d’animaux attachés sur la cape et sur le pagne, des crânes de Massassis en guise d’épaulettes, quelques plumes dans les cheveux. Tout cet attirail donne l’impression que le guerrier qui se trouve en face de vous est plus proche de la bête sauvage que de l’homme, et qu’il n’hésitera pas à vous sauter à la gorge pour y mordre si sa vie est menacée.
Il serait difficile de croire qu’avant d’être le chasseur brutal habitant Dromund Kaas que l’on connaît aujourd’hui, Hjalmar était un gentil garçon né de deux parents très affectueux… On aurait pas pu rêver des parents plus adorables que ceux que le petit Hjalmar a eu, car les deux étaient des Padawan Jedi fugitifs fuyant l’Ordre 66. Deux humains vivant dans la peur et dans l’effroi, mais dont la progéniture leur apportait réconfort et espoir. Ils avaient fui du temple à l’âge de dix-sept et dix-huit ans et vécurent cachés sur la décharge de Raxxus Prime durant de très longues années… l’idée n’était pas mauvaise après tout, certes Raxxus était une fonderie Impériale de Star Destroyer, mais d’un autre côté, personne ne pourrait soupçonner des Jedi de se cacher en plein territoire ennemi, juste sous le nez de l’armée. C’est donc pour cette raison que les deux utilisateurs du côté lumineux survécurent en ces lieux malgré une situation qui laisserait présager l’exact inverse. Ils vivaient paisiblement dans leur Cargo Corellien caché sous les débris et sous les ordures, loin des bases Impériales et du danger.
Le petit Hjalmar grandit donc dans un milieu hostile, certes, mais il était aimé, et ses pouvoirs de la force naissants étaient encadrés par ses parents qui lui apprirent les premières subtilités de cet étrange pouvoir né d’une volonté cosmique inconnue et pourtant omnisciente. Tout se passait pour le mieux, le couple Jedi se débrouillait toujours pour avoir de la nourriture, soit en volant aux Impériaux, soit en chassant des bêtes sauvages vivant dans les ruines crasseuses de la planète… Et ainsi allait la vie, le jeune homme continuait de grandir et était un véritable petit ange bien élevé et toujours prêt à aider ses parents lors de leurs phases de doute et de difficulté, les aidant même à chasser et à voler de la nourriture… Jusqu’au jour où l’erreur de trop eut lieu.
Un jour, le jeune Hjalmar se fit attraper la main dans le sac alors qu’il avait dix sept ans, en train de piller la besace de nourriture d’un Storm Trooper… Il s’échappa de peu en utilisant son pouvoir de persuasion sur son adversaire pour le distraire, mais à présent lui et ses parents ne pourraient plus jamais vivre en sûreté sur Raxxus, le Trooper avait vu les pouvoirs du jeune homme en action. Ils seraient chassés, persécutés et un jour ils finiraient par être tués, c’était une évidence. Aussi la petite famille ficha le camp de la planète en vitesse, utilisant leur vieux Cargo Corellien, et réussirent par miracle à percer le blocus grâce à leur pouvoir de la force. Mais ce n’était que le début de la descente aux enfers pour eux… Car planète après planète, année après année, camp improvisé après camp improvisé, la famille du côté lumineux était obligée de repartir aussi vite qu’elle s’était posée, car à présent les vils serviteurs de l’Inquisitorius les avaient dans le collimateur, et ils ne comptaient stopper leur traque que le jour où ils auraient enfin ces trois Jedi sous la main.
Plus le temps passait et plus chaque confrontation avec les Inquisiteurs manquait de mettre fin aux jours de nos protagonistes… Jusqu’au jour où une première vie prit fin, celle du père de Hjalmar qui se sacrifia vaillamment pour sauver sa compagne et son fils et leur permettre de se sauver, puis trois semaines universelles plus tard, la mère y passa à son tour, laissant son sabre laser à son fils avant de trépasser à son tour pour le sauver… A présent, le jeune homme âgé de vingt trois ans dérivait seul dans l’espace, les trois semaines qui suivirent la perte de ses parents furent chargées en doute, Hjalmar était en proie à une terreur et à une tristesse rarement égalée. Il n’arrivait pas à faire son deuil et se sentait profondément coupable, profondément seul, après tout c’est lui qui avait fait preuve d’imprudence et s’était fait attraper il y a de cela cinq ans, sans lui, ses parents auraient vécu heureux encore quelques temps, et ils ne seraient sans doute pas mort dela main des Inquisiteurs. Tout était de sa faute. Sans vraiment s’en rendre compte, un sentiment qu’il n’arrivait pas à comprendre grandissait en lui... Pour ne rien arranger il était complètement perdu, il n’avait aucune idée de vers où il faisait cap, il suivait simplement les indications des voix dans sa tête, ces voix qui lui susurraient de laisser libre court à sa rage, sa tristesse et sa peur… Il l’ignorait, mais ce n’était pas sa voix qui résonnait dans sa tête, bien qu’il aurait préféré croire cela, c’était une planète qui l’attirait inexorablement vers elle.
Il ne s’en rendit compte que trop tard, au moment où les Chasseurs TIE des Inquisiteurs le retrouvèrent en train de dériver dans le vide spatial et lui tirèrent dessus sans pitié, détruisant ses réacteurs et condamnant le cargo à s’écraser sur la planète au champ gravitationnel le plus puissant… Une planète oubliée où le jour n’existait pas, où la paix n’existait pas, où le bonheur n’existait pas, un lieu maudit nommé.. Dromund Kaas. Lorsque Hjalmar ouvrit les yeux, il se réveilla avec une tête à moitié dans les vapes, allongé dans la carcasse d’un vaisseau complètement compressé de bas en haut, il avait survécu par miracle, mais est-ce que miracle était réellement le bon terme à employer au vu de l’endroit sordide dans lequel notre protagoniste se trouvait ? Il s’extirpa de la carcasse du cargo, ignorant depuis combien de temps il était là, où il se trouvait avant d’atterrir ici, et pourquoi il se trouvait ici. Seuls les murmures de la planète accompagnaient sa traversée hasardeuse de la jungle alors qu’il traînait péniblement sa jambe droite engourdie dans ce lieu sombre propice à la démence et à la folie furieuse. Apeuré, épuisé, désespéré et complètement brisé, le jeune homme était sur le point de renoncer.
Lorsque trois Inquisiteurs sortirent de la jungle, sabre laser à la main et l’entourèrent, prêts à en finir, c’est là que les murmures devinrent des voix, et que ce chœur sonna à l’unisson avant de s’incarner en une unique mélodie vibrant dans la tête du padawan… Le temps sembla s’arrêter alors que les lames carmines des agents de l’Empire transperçaient la pénombre. La pluie cessa de tomber, les feuilles cessèrent de flotter, le vent cessa de souffler, seule demeurait la voix. Seule demeurait l’immense écho de la voix au milieu de cette forêt cauchemardesque éclairée par les éclairs et par les rougeoyants sabres laser. Seule la voix existait à présent, et seule elle comptait. Cette voix était calme, maniérée, avec une pointe de malice palpable, c’était la voix de Hjalmar, pourtant ce n’étaient pas les lèvres du padawan qui bougeaient. Tels furent les mots de cette voix irréelle et éthérée :
Par la passion, j’ai le pouvoir.
Par le pouvoir j’ai la victoire.
Par la victoire, je brise mes chaînes.
La force me libérera.
Au premier abord le padawan ne comprit pas ce que cette voix voulait dire... Mais alors qu’il observait en détail les Inquisiteurs qui lui avaient pris sa mère et son père, la peur laissa place à un sentiment d’injustice, l’injustice que ces salopards puissent s’en sortir mais que lui non, alors qu’il se comportait comme quelqu’un de bon. L’injustice laissa place à la colère, la colère face à ces monstres qui méritaient de mourir comme les chiens qu’ils étaient. La colère laisse place à la haine, la haine envers cet Empire meurtrier et toutes les ordures à sa tête qui traquaient sans pitié des hommes pour le simple motif qu’ils étaient né avec le don de maîtriser la force. La haine laissa enfin place à la souffrance, une souffrance et une tristesse profonde. A cet instant précis, le Hjalmar angélique avait laissé place à un tout nouvel homme qui ne pensait qu’à une chose : Emporter ces inquisiteurs avec lui dans la tombe.
Il avait tout perdu, il était seul au milieu de ces figures aux tenues noires avec la ferme intention de les faire payer, plus rien d’autre ne comptait, le reste n’était que broutille… Et alors que ses yeux azurs devenaient peu à peu dorés, sans s’en rendre compte, aidé par les influences profondément néfastes de la planète corrompue, Hjalmar avait laissé place au côté obscur de la force dans son esprit meurtri et torturé. Le temps reprit lentement son court, et la lame bleue du sabre laser de sa mère s’illumina. Après ça, difficile de décrire le massacre qui eut lieu ce soir là… Le padawan se déplaçait comme une bête enragée, frappait en tous sens et déchaînait ses pouvoirs comme un dératé, ses manœuvres étaient grossières, pleines de failles, mais les inquisiteurs étaient tellement surpris face à une telle avalanche de haine qu’ils ne surent pas comment réagir et se firent un à un moissonner par la lame bleutée. Dans l’obscurité de la forêt, l’on ne pouvait décrire ce terrifiant spectacle que par une lumière bleue rapide comme l’éclair se déplaçant de droite à gauche en éventrant tout sur son passage…
Lorsque le combat prit fin, Hjalmar sentit le sang frais recouvrir ses vêtements, il sentit son sabre laser se briser sous sa poigne colérique, il sentit l’euphorie envahir ses sens et provoquer en lui l’extase de la vengeance et de la victoire, une extase exacerbée par les ondes négatives produites en masse sur la planète maudite qui lui servait de champ de bataille. Il avait compris ce que lui disait la voix, enfin il n’était plus dans le camp des perdants qui fuient, il était dans le camp des gagnants qui traquent. A présent il ne serait plus jamais le chassé, il serait le chasseur… Il ne serait plus l’esclave, il serait le maître.
Ainsi, pendant la décennie qui suivit, le guerrier du côté obscur oublia peu à peu son passé et se concentra sur le présent et sur sa survie dans cette jungle hostile. Son visage autrefois souriant devint méconnaissable, avec les années ses yeux d’or devinrent orange puis finirent par prendre une teinte écarlate perçant les ténèbres. Il devenait plus fort, plus rapide, plus instinctif, les années passèrent et le guerrier de la jungle n’eut plus peur de chasser les bêtes les plus féroce qui régnaient en maître sur ces lieux… Il finit même par croiser la route des féroces tribus Massassis et combattit contre eux avec rage et détermination, rien ne semblait plus effrayer celui qui autrefois vivait dans la peur d’être capturé.
Dix ans plus tard, Hjalmar était méconnaissable, sa musculature était Olympienne, sa peau était pâle, son corps recouvert de cicatrices il semblait plus proche de la bête que de l’homme… Son passé était flou, seule Dromund Kaas occupait ses pensées et ses souvenirs. Il vivait à présent dans une hutte en peau et en écailles solidement protégée par des pièges et des fortifications faites de bois et d’os. Cette bête se prétendant humaine passait ses journées à préparer ses armes et ses pièges et ne sortait plus que pour chasser et tuer. Il n’avait plus de sabre laser, il se battait à la place avec des armes fabriquées dans les ossements de ses ennemis les plus féroces et portait leur peau et leurs crânes sur lui pour leur inspirer la peur. Mais… Ce sentiment d’extase qu’il ressentait il y a dix ans, ce plaisir qui le faisait frissonner à l’idée d’exercer sa puissance sur ses victimes avait laissé place à une profonde lassitude, rien ne fut plus pareil. Le guerrier était las, il avait fait le tour de cette planète, il la connaissait par cœur, savait comment tuer chaque animal et le dépecer. Tout ça ne lui procurait plus aucun plaisir. Il voulait découvrir de nouveaux horizons, trouver quelqu’un qui pourrait lui apprendre à améliorer ses dons du côté obscur...
Le guerrier voulait quitter cette planète, il voulait partir d’ici.
Hjalmar est une brute épaisse qui ne vit que par la chasse, le combat et la survie… Dix ans passés dans les jungles maudites de Dromund Kaas ne font pas de cadeau : Soit vous y passez, soit vous devenez pire que la faune locale. Hjalmar, lui, a choisi de ne pas mourir, il a choisi de devenir lui aussi une bête et de se mettre du côté des prédateurs, pas des proies. Sa vivacité au combat et son instinct de survie sont donc très développés, le quitter des yeux c’est lui laisser des dizaines d’opportunités de vous tuer. Et ne croyez pas que le désarmer le découragera, il pourrait planter ses ongles dans votre peau pour y chercher vos veines ou bien mordre votre cou pour en extraire votre jugulaire, il n’a aucune limite.
Autant dire que sa détermination et sa volonté sont quasi impossibles à briser, il n’abandonnera sa vie que lorsque la mort viendra en personne pour le faucher. Cependant, ce n’est pas en passant dix ans seul dans une jungle que vous allez apprendre la subtilité, la finesse et la stratégie… Hjalmar a donc beaucoup de lacunes de ce côté là, de même que sa sociabilité n’est pas très développée et affinée. N’allons pas jusqu’à dire qu’il se comporte comme un animal, mais ce qui est sûr c’est qu’il est très rustre. Cependant, malgré une intelligence peu mise à l’épreuve, on est bien obligé de ruser pour vaincre des animaux trois fois plus grand que soi et des Massassis à la force colossale, Hjalmar est donc capable de ruser et il lui arrive même d’avoir des instants de pur génie aussi brefs qu’éclatants.
Le passé de Hjalmar est très flou dans sa tête, il se souvient à peine de ses parents et ce qui lui est arrivé avant de se crasher sur Dromund Kaas… Il comprends évidemment le Basic, sa langue maternelle, ainsi que le langage Sith vu que les Massassis qu’il combat depuis dix ans parlent cette langue, mais le reste dans sa tête est très vague. Il se souvient bien sûr des fondamentaux comme les vaisseaux, les blasters, les crédits et la façon dont fonctionne la société galactique de manière générale, mais le concept d’Empire et de République lui sont lointains.
Il connaît évidemment les Jedi et les Siths, passer dix ans de sa vie sur une planète Sith sans les connaître serait un comble, mais il est incapable de se souvenir qu’il a été Jedi dans une autre vie, dans son esprit il n’est qu’un utilisateur du côté obscur qui utilise la force pour sa survie depuis toujours. Il ne se considère donc pas comme un Sith car il ne connaît pas tout à fait leur philosophie et ne fait pas non plus partie de leur ordre. Cependant sa façon de penser n’est pas si éloignée que ça de celle des Siths, car pour lui le monde se divise en deux catégories : Il y a les forts, capables de survivre seuls sans l’aide de personne et il y a les faibles serviles qui ne peuvent pas assurer leur survie sans l’aide d’un fort pour les défendre… Une idéologie plutôt primale, et pour cause, on a tendance à réfléchir de cette façon quand on vit dans la jungle depuis toujours et que la loi du plus fort est la seule qui fasse légitimité.
En bref, Hjalmar est tout sauf un tendre, il est à l’image de la jungle dans laquelle il vit depuis dix ans, autant dire que ce n’est pas beau à voir.
Crédits : Aucun
Armes : Diverses armes (épées, haches, lances) taillées dans les os de ses victimes, animales ou Massassis, dont la durabilité est extrêmement faible pour ne pas dire inexistante.
Équipement : Diverses tenues épaisses composées de peaux de bêtes et d’ossements de Massassis, elles protègent du froid et peuvent effrayer quelqu’un mais ne protègent pas du tout d’une attaque physique ou d’un tir de blaster.
Modifié en dernier par Hjalmar le lun. 6 juin 2022 10:47, modifié 1 fois.
