L'Astre Tyran

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By Althar Fanrel Keto
#31414
Il n'y avait rien entre eux qu'une bonne étreinte ne pouvait résoudre. Autant pour elle que pour lui, l'omniprésence de l'autre était une aubaine trop précieuse pour ne pas en profiter un maximum. Certes, l'invitation qu'elle lui proposa était très légère, voire pas aussi formelle que ce qu'il espérait, mais elle lui faisait plaisir tout de même. Néanmoins, en voyant combien les choses étaient difficiles à formuler pour elle, il ne put s'empêcher de repartir dans cet élan si bavard de mots et de sentiments qui tend à le caractériser. Une sur-abondance de vérités et de mots tirés de son coeur ou de son monde intérieur, prêts à tout pour se faire entendre et accepter. Cette fois encore, de la même manière qu'il l'avait recouverte de leur couverture pour ne pas qu'elle ait froid, tout ce qu'il avait dit était venu couvrir la silhouette blessée de cette Grise en manque d'assurance. A sa manière, en monopolisant cette parole assurée qui étaient sienne, il la préservait de ce qu'elle n'arrivait pas à formuler elle-même. Une manière de temporiser, et de tendre une main vers ses sentiments à elle. Elle avait été la première à avouer ce qu'elle ressentait, avec toute la difficulté qu'elle en avait eut. Aujourd'hui, il lui demandait simplement de croire qu'à son tour elle ne serait plus seule dans cet état.

Et sa réaction à elle, les quelques mots qui suivirent finalement furent d'autant plus forts qu'ils étaient uniques. Le suicide ? Helera ? Comment était-ce même imaginable ? Leur rencontre, leur vague lien depuis lors, tout ceci semblait si fin et pourtant si puissant. Comment ne pas s'étonner de voir que d'une telle situation si dramatique pour elle ils avaient fini ici, installé l'un sur l'autre dans une de ces discussions sans fin et dont ils ne perdaient aucune miette. Un intérêt si singulier pour l'autre que cette rencontre, cette première fois où leurs routes se sont croisées paraît si improbable et impossible. C'était à croire que quelque chose se jouait d'eux, au final. Lui qui s'était présenté à elle à l'heure où elle en avait eut besoin, où il avait été un des rares repères de sympathie qu'elle avait pu avoir, et elle qui lui avait tendue la main là où il n'espérait plus rien de ceux qui l'entouraient. Un même abandon, si on oublie leurs conditions, qui avait fini par les mettre face à face. Et aujourd'hui cette destinée si manifestement joueuse faisait en sorte que ce soient leurs lèvres qui se défient dans un baiser amoureux. Peut-être est-ce tout ce qu'il y aurait à retenir d'un tel hasard ...

    « Alors on est quittes ... La vie a fait que chacun a été dépendant de l'autre, à sa manière et au final ... on ne sait plus faire sans l'autre, je saurais plus faire sans toi, si parfait goût d'avenir que tu es ... Quoi qu'il advienne je serais là, quoi qu'il t'arrive ... Ne l'oublies jamais. »

Et d'un geste du pouce, accompagnant son effort, les larmes et leur fond de tristesse disparurent pour ne plus laisser place qu'à leur bonne humeur quotidienne. Enfin ... A une exception. Leur séparation. Il s'était refusé à l'envisager, déjà, bien trop tôt alors que leur idylle prenait enfin son envol, là où elle n'avait pas hésité à y penser. Peut-être était-ce la source de ce tourment qu'il s'efforçait de chasser chez elle, avec difficulté. Cette fois, c'est lui qui eut besoin de ce corps contre le sien, de cette couverture organique qui s'était assise sur lui. Parler de séparation avait de quoi entacher une journée si bien commencée. Alors, s'efforçant de rester tous les deux emmitouflés comme ils l'étaient, il la serra fort contre lui. Elle avait beau avoir formulée l'invitation qu'il désirait tant, cela n'en restait pas moins difficile de se réjouir si rapidement.

    « Personne ne m'empêchera de t'aimer et de t'avoir, ma Lera, personne ... pas même cette chose qu'on a chassé ou bien mes parents ou l'Empereur ! Et puis .. As-tu oublié ce que je t'ai dit, l'autre nuit ? »

La référence à leurs ébats et sa philosophie de comptoir était bel et bien présente. Une bonne manière de se décider à accepter de profiter de l'instant, et se convaincre que cela durera pour l'éternité. Surtout avec cette femme et ce qu'elle représente pour lui. Un amour ardent, et une passion irréfléchie. Des mois à venir à prévoir tant de choses, à vivre tant de choses, le parcours se dessinait dans sa tête tout autant qu'il commençait à s'écrire dans celle d'Helera. Aujourd'hui, l'avenir était si dégagé que le livre pourrait s'écrire sans peine. Ne manquait plus qu'à formuler son premier chapitre, sa première aventure, et plus jamais il ne se refermerait. Son défi était réussi. Elle réussissait à l'imaginer, et à croire en tout ça. C'est tout ce qui comptait maintenant, tout ce qui l'importait. Ce fut si libérateur que la proximité soudaine de sa compagne lui fit éprouver une chaleur que la couverture devint presque une prison. A l'invitation de rencontrer sa famille, il acquiesca avec gravité. Sa mère qui plus est ... elle et ce qu'elle représentait. Bon sang. Un vrai couple. Une vraie relation. Depuis quand n'a-t-il pas connu ça déjà ? Trop longtemps. Bien trop longtemps pour son bien et celui de la personne qu'il tient entre ses bras, dépourvue de vêtements qui freineraient toute tentative malsaine de la corrompre. Trop tard, une invitation, un lieu, une Helera qu'il portera avec cette force retrouvée, et ce sera là le début d'une nouvelle journée heureuse entre deux tourtereaux qui se découvrent ...


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Les journées et semaines qui suivirent furent si libératrices qu'il en oublia presque ce qui l'attendait hors de ce vaisseau. Une vie simple, complètement nouvelle pour lui, sans faux-semblants ni efforts particuliers à faire. Avec elle ce Prince n'était plus qu'un homme comme un autre, lui-même, entier et volontaire dans tout ce qu'il faisait. Elle était le centre de ses attentions, et c'est tout ce qui importait dans tout ce qu'il faisait. Bien sûr, parfois les choses ne se passaient pas biens, dans la recherche des limites de chacun, mais au final c'est ce qui donnait un goût si particulier à leur jeune relation. N'est-ce pas le cas de toutes ? Profiter, les premiers jours, les premières semaines, avant que la routine ne frappe ? Chaque heure passée dans ce monde en était une à apprendre de l'autre, à découvrir une facette de plus à ce qui faisait de lui un être si désirable. Et dans un huis clos comme le leur, c'était à vrai dire l'unique raison de ne pas devenir fou de rester enfermé. Elle seule permettait de rendre viable, et vivable, ces jours ici.

Heureusement, au-delà de ces discussions, de ces moments de contemplation niais ou de divertissements que chacun faisait découvrir à l'autre, au-delà de ces pitreries et autres vilénies si érotiques sous les couettes, le temps passait à bien plus que cela. Des mondes nouveaux à appréhender se découvraient sous ses yeux avec deux nouveaux formateurs.

L'une essayait tant bien que mal de lui faire dépasser son comportement classique pour s'ouvrir à l'autre. Cette mimétique qui lui rappelait tant les quelques leçons offertes par sa mère, Lorrdienne de son état, arrivaient à piquer sa curiosité. Mais dans un effort si complexe de maintenir son attention sur elle, il est évident qu'un Althar bien trop joueur avec elle finit par déborder forcément de sa leçon. Et si elle a beaucoup de patience, lui a un taux de concentration assez hasardeux selon les moments. C'est un apprentissage autant pour elle que pour lui, à ce titre, tant les gestes d'amour finissent par être criants dans le paralangage qu'il utilise avec elle. Tous ces efforts, et toutes ces tentatives un peu vaines qui finissent bien trop souvent en baiser fougueux auront fait des leçons difficiles à apprendre pour ce têtan si moyen dans ses études. Volontaire et prévenant, il s'efforça quand même, à force, d'apprendre. Mais l'aventure serait longue, et ce séjour d'apprentissage insuffisant. Voilà ce qu'il advient quand on essaie d'apprendre à son amant à se tenir éloigné de soi et à tenter des choses impliquant de rester calme.

Mais à l'inverse, l'autre formateur, celui aux grandes dents et à la sagesse infini était écouté religieusement par un Althar rajeuni. Ce vieil homme qui essayait de lui apprendre tant de choses sur sa culture rappelait férocement son propre précepteur, alien qui passa tant d'années à lui apprendre tout ce qu'il savait. Au final, c'est ce même chagrien qui avait fait de lui ce qu'il était aujourd'hui, et qui tendait à s'affirmer plus encore depuis quelques temps dans cet esprit de noblesse d'un temps révolu. Booros, à sa manière, dégageait cette tranquillité si apaisante qui le poussait à être attentif. Pire, dans ce qu'il représentait pour Nelvan, et pour Helera, Althar était forcé d'être attentif. Au fil des leçons il comprit l'honneur que lui faisait le vieux loup, avec ces leçons et le temps qu'il lui offrait. Un précieux temps, certes dépourvu d'autre possibilité dans ce vaisseau, qui impliquait donc qu'Althar écoute mieux qu'il n'avait jamais écouté. Si en plus s'ajoute le fait qu'Helera traînait parfois dans les parages, à observer le cours particulier du jour, le têtan s'appliquait donc extrêmement. C'était toute l'ironie de cette situation, entre deux attitudes à l'opposé face à chaque professeur. Le plus dur, et le plus comique, resta néanmoins cette langue qui était si peu naturelle pour l'humain. Un vrai défi, et parfois une grosse source de rire tant la difficulté était présente. Helera, cobaye en chef, eut l'occasion d'éprouver combien l'accent têtan est si handicapant parfois pour formuler un grognement précis. Quant aux rites, eux, le sérieux d'Althar, et sa curiosité naturelle l'amenèrent à prendre une flopée de notes pour ne plus rien perdre de tout ça. Si bien des racistes impériaux tentaient encore de faire entendre la valeurs inférieure des espèces aliens, une telle confrontation des cultures telle qu'elle était vécue par le Prince démontrait tout le vide de ces discours. Chaque élément de la vie, chaque moment était ancré dans un univers encore enchanté et magique qu'il était incapable de trouver ailleurs, même en creusant dans ses études passées. C'était une source d'émerveillements et de discussions sans fin qu'il devait à cet homme, à ce Grand Chaman qui le formait si dignement. Malgré toutes les difficultés de langage, malgré le fossé qui aurait pu exister entre eux, tout devint naturel. Un respect mutuel s'était instauré, et rien ne pourrait jamais y changer.

Et tout ça, c'était grace à Helera. Grace cette réunion, et ces évènements. Grace à sa volonté folle de vouloir le sauver. Toutes ces journées, tous ces plaisirs et toute cette manière permanente, il lui paraissait fou de revenir en arrière. Chaque jour il lui exprima sa gratitude, chaque jour il lui répéta des mots doux, et chaque jour il prit soin d'elle autant qu'elle le lui permit. Même le vieux chaman et sa boisson si délicieuse finirent par être l'objet d'un respect qui se fit par les actes. Tant de jours, et tant de nuits, tant de moments qu'il n'était pas prêt à quitter, ni à oublier.



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Mais un jour arriva où tout dû s'arrêter. Ils s'y étaient préparés, à leur manière, en parlant de ce qu'ils feraient, en évoquant autant que possible cette séparation qu'ils essayaient à tout prix de rendre naturelle pour en éloigner la douleur. Hélas, les messages récurrents du Palais raccourcirent leurs vacances avec une certaine amertume. La réalité finirait par les rattraper, surtout elle, cette Reine qui ne voulait pas en être une. Aurait-il était possible de résister ? De vivre là encore indéfiniment ? Sûrement que non, sûrement les réserves commençaient à être entamées, et le moral des troupes de la flotte qui restait également. Cette apathie n'était pas bonne, même pour le trio d'apprentis sorciers. Non, il fallait s'y résoudre, et accepter l'inévitable. Il n'y avait pas d'autre moyen, uniquement cette séparation. Et un soir, dans une dernière discussion peu engageante, ils s'accordèrent sur le fait qu'il était temps. Althar insista quant à lui sur la nécessité de ne pas condamner son vaisseau, et de le faire rentrer dans une des navettes, comme à l'aller. Il la guiderait plus simplement pour trouver les voies hyperspatiales à connaître. Même les préparatifs furent rapides, étant donné qu'il n'avait pas d'affaires. Juste une tenue douteuse, et sa peau sur les os.

Et le retour ... serait aussi léger. A vrai dire, l'esprit romantique du Prince était particulier. Toutes les tenues qu'elle lui avait prêté, tous ces habits qu'il porta ou retira à foison durant ce long séjour ne finirent pas vraiment rendues à la caisse de vêtements d'origine. Non, avec l'idée permanente qu'elle ne l'oublie pas, Althar s'était mis en tête de dissimuler ses propres vêtements dans la penderie de sa compagne comme surprise potentielle pour celle-ci. La plus visible était certainement la veste qu'il avait tant porté parfois, lui comme elle, et qui trônait au milieu de ses quelques vêtements installés sur des cintres. Par contre, tout le reste s'était retrouvé au milieu de leurs équivalents féminins, avec plus ou moins de réussite. Les mieux placés étaient ses sous-vêtements, cachés sous la pile de ceux d'Helera. Mais pour ceux-la, une culotte manquerait, comme toujours. Pour être sûr qu'elle ne le surprenne pas, le dernier jour, il s'était occupé de son oeuvre lorsqu'elle se lavait, tandis qu'il avait évité de l'envoyer prendre des habits en les préparant lui-même pour elle. Un effort presque plus conséquent que celui qu'il faisait parfois pour se concentrer sur sa leçon. Mais tout cela représentait l'aspect le plus visiblement de cette attention particulière. Un autre élément était à ajouter à cela, un élément qui fut bien plus dur à installer un peu partout. En effet, profitant de ce bureau et du flimsi qui s'y trouvait, Althar s'entêta à rédiger tout un tas de mots en tout genre destinés à celle qui faisait battre son coeur. Mauvais poète mais grand romantique, chaque comportait un mot doux, une déclaration ou un souvenir commun à tous les deux. Ces petits bouts de plastique, finalement, furent disséminés un peu partout dans la chambre, partout où elle pourrait les retrouver durant ces journées loin de lui : dans les meubles, dans les draps, et même dans la cuisine, au risque que ce soit Booros qui tombe dessus. Un « Je t'aime ! » par-ci, ou un « Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée ... » par-là, quelques coeurs glissés à certains endroits plus petits, et finalement même des mots plus osés au fond d'un soutien gorge et d'une culotte, comme un rappel de ces ébats intenses qui pimentaient chaque journée. Non non, il avait fait les choses biens, et de sa plus belle plume. S'ajouterait finalement à cela quelques photos sur le datapad de la Grise prises de temps à autres, de eux, d'elle, et même de lui, voire quelques vidéos où il lui disait certains de ces mots qu'il avait pris le temps d'écrire. La magie devait en effet prendre vie et perdurer au travers de cette voix, et de ces instants volés entre eux. Bon, bien sûr, desfois c'était simplement une blague un peu idiote, ou juste lui qui fait n'importe quoi, mais dans tous les cas tout est fait pour qu'elle se sente bien. Toujours.

Toutes ces petites attentions, qu'elles soient romantiques ou osées, étaient un moyen pour lui de la rassurer. Ce ne serait pas suffisant, ni même assez, mais à sa manière il entretenait sa propre présence dans le coeur de la Grise. Cela n'avait pas toujours été facile à faire, ou à dire, mais il ne doutait pas de l'effet que cela ferait. Ainsi prêt, il pouvait la quitter en espérant qu'elle ne l'oublierait pas.

Le premier qui eut droit à ses adieux fut Booros. Si ce n'était pas tellement la manière des Nelvan de se saluer de la sorte, Althar prit le risque de le gratifier d'une grande embrassade amicale, au risque de frotter son visage à la fourrure bien entretenue du vieux bonhomme. Lui aussi avait contribué à sa survie, et plus encore il lui avait permis d'apprendre l'interdit. Cette ouverture, cette première rencontre, tout cela comptait énormément pour lui. Forcément, il espérait le revoir dans un futur proche. Et finalement, un salut nelvan, la main sur le coeur et la tête baissée fut une bonne manière de l'honorer.

Enfin, la seconde personne fut la plus dure à quitter. Il n'avait pas imaginé une seconde que cela arriverait, pas plus qu'il n'avait envie de le faire. Tous les deux, postés devant la passerelle pour monter dans la navette, ne savaient pas vraiment quoi se dire. Ils s'étaient tenus la main à s'en couper la circulation tellement ils redoutaient ce qui arriverait. Mais maintenant que l'heure était venu, même Althar s'était retrouvé paralysé. C'était bien la première fois qu'il se trouvait dans une telle situation, tant partagé par ses envies et ses devoirs. Partir, mais la quitter elle ... Il s'efforça de la regarder, quand même bien l'envie de regarder ses pieds le taraudait. Ce visage, et ces yeux qui eux aussi avaient du mal à maquiller leur tristesse. Non, elle était plus forte que cela, plus forte que pleurer. Mais quant à parler, ce fut plus difficile. Si volontaire en paroles à l'accoutumée, les sons ne sortaient pas de sa gorge à cet instant. Lui dire quoi ? Les mêmes choses que d'habitude ? Se rassurer sur l'idée que ce n'était que quelques jours ? Sur le fait qu'aucune tentation ne viendrait se mettre entre eux ? Lui demander de ne pas tomber pour un autre Prince ? Il y aurait pu avoir 100 mots comme 10 000, mais aucun n'aurait suffit à exprimer ce qui aurait dû être dit. Alors comme à chaque fois, se risquant même à la soulever du sol pour mieux l'avoir à portée de son coeur, ce furent leurs lèvres qui parlèrent pour eux. Un baiser à en mourir d'asphyxie, un baiser bien plus long, bien plus difficile à séparer que tous ceux qu'ils avaient connu. Même Althar insista pour qu'il dure encore, au risque de prendre une minute de plus à goûter à ses lèvres pour ne pas en oublier le goût. Au fond de lui, il se doutait bien que la durée serait bien plus longue qu'il ne l'aurait souhaité. Forcément le Palais serait le lieu de toutes les oeuvres, toutes les corvées et tâches nécessaires pour alléger un peu sa mère de ce trône qui lui pèse. Combien de temps faudrait-il avant qu'il ne puisse repartir, dès lors ? Trop pour leur bien. Son front contre le sien, une main sur sa joue et l'autre la sienne, il ne pouvait pas se résoudre à lui offrir le silence pour seul adieu. Un raclage de gorge plus tard, et des mots hésitants finirent par sortir de sa gorge.

    « Quelques semaines ... Je serais toujours en contact avec toi ... Je t'aime Helera ... Je t'aime je t'aime je t'aime ... Quelque chose nous a fait nous trouver une fois ... Maintenant rien ne nous séparera ... Seuls nous sommes forts ... Ensemble nous sommes invincibles ... N'oublies surtout pas que je t'aime ... »

Un sourire, un vrai, pour appuyer ce qu'il disait alors que sa main était descendu jusqu'à sa ceinture. L'objet qui y était n'était pas forcément de grande valeur, si ce n'est financière. Il ne représentait rien, sauf une volonté. Celle d'Althar. Pris pour la réunion, il était donc logique qu'il l'ait encore à l'heure de partir. Sauf s'il décide de s'en départir, d'un geste mesuré, sous leurs quatre yeux, pour finalement l'accrocher à la ceinture de la Grise qui le refuse.

    « Je reviendrai ... je te le laisse en gage, comme tu l'as fait avec le tien ... il parlera pas lui mais ... je serai obligé de venir le récupérer sur Nelvan, lui ... Ou bien la personne qui le garde ... La personne que j'aime plus que tout dans cette Galaxie ... A bientôt, ma Lera, je t'aime ... »

Un dernier sourire, un dernier baiser volé, et un dernier mot glissé discrètement dans la poche du pantalon. Cette fois, plus de retour en arrière. Un dernier baise-main, pour honorer cette Reine, une dernière vision à observer, et finalement une main sur le coeur, tête baissée. Un adieu.



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