- sam. 5 janv. 2019 21:49
#34734
Qu’est ce qui différenciait l’homme de la bête ? L’instinct ? L’inconstance ? L’imprévisibilité ? Ou alors, était-ce quelque chose de plus simple. La liberté. Vivre pour être libre, mourir pour s’envoler. L’inexorable ascenssion vers le firmamant. Vers la paix et la tranquilité. C’était la vie qui était la plus difficile, le passage à côté de toutes ces impulsions de vie corrompue qui gisaient çà et là, partout et nulle part à la fois. Tous ces gens dont la vie n’était qu’une étincelle, à une existence sans but. Une existence emprisonnée derrière des chaines, des barreaux plus solides que le duracier. Des gens, qui dans les tours s’enfermaient, dans les stades se retrouvaient. Des vies qui n’était qu’une illusion. Un potentiel de vitalité gaché. Tout ça au nom de quoi ? Rien. Vivre pour mourir, c’était cela le but des milliards d’individus.
« La différence ? La différence c’est que nous vivons pour consummer. On rétablit une sorte d’équilibre. »
La petite, assise dans une marre de sang, regardait avec circonspiction la fumée noire qui s’agitait autour d’elle.
« Je ne veux pas l’équilibre, je m’en fou de ça. C’est pour le spectateur. Ca donne un but à la cause, tu comprends pas ? Nous sommes des artistes et toute la galaxie est une scène géante. On est là pour faire le spectacle.
»
Elle se releva lentement, les gouttes de sang glissant sur ses jambes à nu, jusqu’à ses pieds tout aussi dénués de protection. Son visage se tourna vers l’espace infini derrière le cockpit et l’ombre, aussi étonnant que cela puisse paraître, fit la même chose. Sans visage ni expression, juste un soubresaut tentaculaire vers le cockpit.
« Regarde ! Oui ! C’est ça. C’est notre grande scène. Eux, ils croient que c’est pour la gloire, pour le pouvoir … Mais non ! On ne veut pas de pouvoirs et tous ces trucs de Sith. Tu sais pourquoi ? Oui, on n’est pas des putain de sith à toujours blasphemer et mépriser et … faire des trucs de sith. »
Jeny se tourna vers l’ombre, ses cheveux ondulant au rythme de vague invisible.
« On n’est pas mieux non plus, ou moins bien d’ailleurs. On veut tout détruire. Le chaos absolu, dans les flammes. Moissonner tous les gens, pour leur vitalité. Confisquer la Force. Détruire la toile. Ce sera magnifique… Magnifique je te dis.
»
« Vous êtes folle …
»
Elle se retourna vers l’officier républicain, dont le torse saignait abondemment au niveau de l’abdomen. Son front perlait de milliers de larme et ses yeux éteints tentaient de la regarder. Il allait mourir, elle le sentait. Elle se rapprocha doucement de lui, l’enjamba et s’approcha lentement de son oreille. Sans un bruit, elle lui répondit :
« Je suis … lucide. »
Se reculant, Jeny sauta dans le fauteuil de pilotage qui tourna sur lui-même à cause de la poussée. Avec ses jambes, elle continua de tourner encore et encore, tandis que l’ombre restait immobile dans l’atmosphère. Par moment, la fumée s’approchait du rescapé et venait lécher son corps. Puis elle repartait vers Jeny et s’engouffrait dans ses cheveux. La petite termina sa course en posant ses pieds sur le tableau de bord.
« Dans tout ça, je me demande quelle place ils auront, les autres. Seront-ils morts ? Seront-ils les alliés ? Ou les ennemis … Un Sith n’est jamais vraiment un allié tu vas me dire. Potentiellement tout le temps des ennemis. Quoi ? Bien sûr que je me méfie. Enfin non, je me méfie pas. Je suis … prudente. Ils m’aiment pas. Bah parce que je suis meilleure qu’eux, tiens. Voilà pourquoi. Je la suis parce qu’elle m’a montré la voie. Et que peut-être nous permettra-t-elle de devenir de vrais fossoyeurs. On ne devient pas danseuse de balaie par hasard. Faut s’entraîner avant. »
L’autre toussa.
« La ferme. Je discute là.
»
Il sembla pris d’un rire narquois, toussant davantage, du sang. Les poumons étaient touchés. Il ne lui restait probablement pas plus de dix minutes à vivre.
« Ils ne viendront pas … Et … même si c’est le cas … vous n’arriverez pas à prendre le contrôle. »
« Oh vraiment ? Et pourquoi ? »
« Vous êtes … vous êtes tarée. Ce sont des soldats. »
« Je vais les briser un par un. Je vais manger leur plus grande force … l’espoir ! »
« La différence ? La différence c’est que nous vivons pour consummer. On rétablit une sorte d’équilibre. »
La petite, assise dans une marre de sang, regardait avec circonspiction la fumée noire qui s’agitait autour d’elle.
« Je ne veux pas l’équilibre, je m’en fou de ça. C’est pour le spectateur. Ca donne un but à la cause, tu comprends pas ? Nous sommes des artistes et toute la galaxie est une scène géante. On est là pour faire le spectacle.
»
Elle se releva lentement, les gouttes de sang glissant sur ses jambes à nu, jusqu’à ses pieds tout aussi dénués de protection. Son visage se tourna vers l’espace infini derrière le cockpit et l’ombre, aussi étonnant que cela puisse paraître, fit la même chose. Sans visage ni expression, juste un soubresaut tentaculaire vers le cockpit.
« Regarde ! Oui ! C’est ça. C’est notre grande scène. Eux, ils croient que c’est pour la gloire, pour le pouvoir … Mais non ! On ne veut pas de pouvoirs et tous ces trucs de Sith. Tu sais pourquoi ? Oui, on n’est pas des putain de sith à toujours blasphemer et mépriser et … faire des trucs de sith. »
Jeny se tourna vers l’ombre, ses cheveux ondulant au rythme de vague invisible.
« On n’est pas mieux non plus, ou moins bien d’ailleurs. On veut tout détruire. Le chaos absolu, dans les flammes. Moissonner tous les gens, pour leur vitalité. Confisquer la Force. Détruire la toile. Ce sera magnifique… Magnifique je te dis.
»
« Vous êtes folle …
»
Elle se retourna vers l’officier républicain, dont le torse saignait abondemment au niveau de l’abdomen. Son front perlait de milliers de larme et ses yeux éteints tentaient de la regarder. Il allait mourir, elle le sentait. Elle se rapprocha doucement de lui, l’enjamba et s’approcha lentement de son oreille. Sans un bruit, elle lui répondit :
« Je suis … lucide. »
Se reculant, Jeny sauta dans le fauteuil de pilotage qui tourna sur lui-même à cause de la poussée. Avec ses jambes, elle continua de tourner encore et encore, tandis que l’ombre restait immobile dans l’atmosphère. Par moment, la fumée s’approchait du rescapé et venait lécher son corps. Puis elle repartait vers Jeny et s’engouffrait dans ses cheveux. La petite termina sa course en posant ses pieds sur le tableau de bord.
« Dans tout ça, je me demande quelle place ils auront, les autres. Seront-ils morts ? Seront-ils les alliés ? Ou les ennemis … Un Sith n’est jamais vraiment un allié tu vas me dire. Potentiellement tout le temps des ennemis. Quoi ? Bien sûr que je me méfie. Enfin non, je me méfie pas. Je suis … prudente. Ils m’aiment pas. Bah parce que je suis meilleure qu’eux, tiens. Voilà pourquoi. Je la suis parce qu’elle m’a montré la voie. Et que peut-être nous permettra-t-elle de devenir de vrais fossoyeurs. On ne devient pas danseuse de balaie par hasard. Faut s’entraîner avant. »
L’autre toussa.
« La ferme. Je discute là.
»
Il sembla pris d’un rire narquois, toussant davantage, du sang. Les poumons étaient touchés. Il ne lui restait probablement pas plus de dix minutes à vivre.
« Ils ne viendront pas … Et … même si c’est le cas … vous n’arriverez pas à prendre le contrôle. »
« Oh vraiment ? Et pourquoi ? »
« Vous êtes … vous êtes tarée. Ce sont des soldats. »
« Je vais les briser un par un. Je vais manger leur plus grande force … l’espoir ! »