L'Astre Tyran

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Enfin ! J’allais quitter Par Shaada, il n’était pas trop tôt. Tout ce que je souhaitais, c’était m’en aller le plus loin possible et surtout ne plus jamais y revenir. C’était un trou à rat. La pègre, les hors la loi, les parias venus de toutes les autres planètes dans lesquelles ils n’étaient plus les bienvenu… Il n’y régnait que le chaos, attisé par les Hutts, qui en plus être parmi les plus grands parrains de la galaxie m’en voulaient personnellement. Il n’y avait aucune raison pour moi d’y revenir et Corellia était une planète suffisamment éloignée pour me convaincre de m’y rendre. D’autant plus que j’allais pouvoir y gagner quelque crédit bien mérité. Ma cale était pleine et la livraison ne demandait qu’à être transmise à son nouveau propriétaire, un Ardenien m’attendant à la Capital.

Je m’installais confortablement dans mon siège et commençait à suivre les procédures de mon nouveau vaisseau. J’avais toujours eu un don pour ce genre de chose. Certes, les Jedi, de par leurs réflexes accrus faisait de bon pilote, mais moi j’aimais ça. Ce n’était pas le cas de tous. Je connaissais les vaisseaux, leurs modèles, leurs particularités et comment les piloter. Ce cargo corellien n’échappait pas à la règle. Je n’avais pas eu de difficulté à le faire quitter le repère de Grakkus et pas plus de difficulté à le faire voler jusqu’au vide sidérale. Je pouvais maintenant apercevoir la planète désertique depuis l’espace. Elle paraissait tellement paisible… Il n’en était rien.

Bien sûr, une main en plus n’aurait pas été de trop sur l’Hermes. Oui, j’avais fait le choix de le renommer ainsi. Quel vaisseau digne de ce nom n’avait pas de nom pour raconter ses exploits ? Et il aurait bien eu besoin d’un copilote pour les accomplir. Je m’en sortais, mais les manœuvre les plus compliqués étaient longues à effectuer seul. Peut-être que quand j’aurais trouvé une situation plus stable j’embaucherais quelqu’un… Non. Ce serait trop risqué. Je ne pouvais pas faire confiance à n’importe qui. Un droïde ferait l’affaire. Dès que j’aurais les crédits suffisants j’y penserais.

Allez. Il était temps de filer. J’actionnais les différents boutons et autres leviers pour activer le réacteurs suppraluminique du cargo. A chaque étape passée, on entendait les composants se mettre en marche, ou les mécanismes s’enclencher. Rapidement, tout fut prêt, même la destination était renseignée. L’Hermes ne demandait plus que l’autorisation de passer en vitesse lumière. Un dernier regard. Un dernier mot ? Non ils ne le méritaient pas. J’actionnais l’hyperdrive et disparaissait dans l’hyperespace, entouré de ces rayons bleus si reconnaissable. « Je t’aime bien ». Je ne m’attendais bien évidement pas à une réponse de la part de mon nouveau vaisseau. J’avais simplement l’habitude de parler à mes machines. J’avais eu de la chance de tomber sur cet engin. Il était en bon état. Rapide. Pratique. J’allais en faire un bon usage. « Quand j’aurais le temps je changerais ta peinture quand même. » Oui, il fallait qu’il soit moins reconnaissable. Les chasseurs de prime à ma poursuite ne devaient pas me retrouver. Et puis cette couleur verte était moche. On aurait dit la bave gluante d’un Hutt. « Bon qu’est ce que je vais faire en attendant d’être arrivé… » Je me levais et sortait du cockpit. Au centre du vaisseau se trouvait l’espace de vie, le salon du cargo. Il n’y avait pas grand chose. Ce n’était pas très propre et très fonctionnelle. Les tueurs à gage à qui je l’avais volé ne se souciait pas trop de cet aspect de leur vaisseau.

Au centre de la pièce se trouvait un holoprojecteur. Je l’allumais visionnant ainsi la distance à parcourir et le temps qu’il me restait avant la sortie de l’Hyper Espace. J’avais largement le temps de faire un peu de nettoyage. Sans plus attendre je me mettais au travail. Entre ramasser les déchets à droite à gauche, nettoyer le sol, retirer les plantes mourantes et les cadavres de bêtes trainants dans les recoins de la cuisine, j’eu de quoi occuper une bonne partie de mon temps. Mais il m’en restait encore beaucoup à disposition.
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La pièce de vie à présent saine, je pouvais l’utiliser pour m’entrainer. Voir quel était le véritable état de mes capacités ne seraient pas de trop. Bon, par quoi commencer ? La Force bien sûr. C’était mon plus grand problème. Je retirais ma veste, posait mon casque dans un coin de la pièce et m’installais en son centre. Alors ? De quoi étais-je capable ? Commençons par quelque chose de facile… Un simple travail de télékinésie. Qu’est ce que je pouvais utiliser ? Mon casque ! Je me concentrais. Faisant appel à la Force, me focalisant sur le casque, je connaissais le principe, je le maîtrisais même. Je l’avais déjà fait. Mais tout ce qu’il se passa fut que le casque tomba au sol depuis son perchoir. J’essayais encore et encore, jusqu’à ce que finalement le casque roule jusqu’à moi, petit à petit. Ce n’était pas beau à voir. Le faire bouger vers la droite, en avant, vers la gauche, en arrière... J'essayais tout ce qui m'avait été appris. Mais le résultat ne fut pas bien plus probant. Il s’éloignait seulement pas à pas comme si une petite bourrasque venait le caresser. Déjà épuisé et frustré, je me levais, transpirant. Cette fois j’appelais mon sabre. Il était resté dans la poche de mon manteau. Mentalement, je fis s’ouvrir la poche, difficilement, chaque étape réussie faisait couler une goutte de sueur sur mon front. Mais j’y arrivais. Mon arme fut bientôt libérée. Il fallait maintenant que je la fasse flotter jusqu’à ma main.

Puisant dans mes ressources, les muscles tendus, mon haut un peu plus trempé au fil des secondes qui s’écoulaient. L’objet en question avançait lentement, comme suspendu à un fil fragile qui se brisé continuellement avant que le sabre soit de nouveau rattrapé par un autre fil. Au bout de très longues secondes le métal entra enfin en contact avec ma main. Toute ma frustration explosa alors. J’avais tout retenu jusqu’à présent. Depuis ma sortie de la carbonite j’avais enfuie mes sentiments au plus profond de moi. Je devais rester sur mes gardes, fuir et survivre, je n’avais pas le temps d’y penser. Mais maintenant, tout ressortait. Pour toute la galaxie des années s’étaient écoulées. Mais pour moi, j’avais enchainé ma lutte avec l’empire, mon combat contre l’inquisitrice, ma défaite, ma fuite alors que j’étais presque mort, ma capture par le cartel des Hutts, ma carbonification, mon réveil et de nouveau ma fuite. C’était trop.

J’actionnais le sabre de mon maître, libérant sa lame verte, et enchainait une série de mouvement propre à l’Ataru. C’était peut-être la seule chose que je maitrisais encore à peu près bien. J’étais un peu rouillé mais je connaissais mes écharnement, battant l’air de la lame de plasma verte. Je me déchainais, comme si je combattais une horde de stormtroopers. Puis la pression explosa, comme si on avait percé un ballon de baudruche. Je laissais échapper un cri long et libérateur en tombant à genoux.

Voilà tout ce qui restait de moi ? Voilà tout ce dont j’étais capable ? Après tant d’année d’entrainement, de combat, de sacrifice… Tout ça pour en arriver là. Les larmes commençaient à monter au coin de mes yeux. J’avais tout perdu. J’étais seul. Mes parents… Les Jedi… Mes amis… Mon Maître… Et maintenant la Force. La seule chose que je pensais ne jamais perdre. Je n’avais plus rien. Mon corps était recouvert de blessures, mon âme était meurtrie, et j’avais maintenant perdu une part de moi, mon identité et ma plus grande alliée. J’étais incroyablement seul… Non ! Maitre… Si vous pouviez me voir vous auriez honte… Il fallait que je continue mon entrainement. Que je restaure mon lien. Il fallait que j’honore ses dernières paroles.

Je me redressais, m’installant en tailleur sur le sol. Je déposais mon arme en face de moi et essuyais mes larmes. Il fallait que je me reprenne. Il fallait avoir confiance en la Force. Je reprenais mon souffle, faisant tant bien que mal le vide dans mon esprit, apaisant mon rythme cardiaque et mes pensées. La méditation était une base de l’enseignement Jedi. J’y trouverais peut être les réponses à mes questions. Mes inspirations se firent de plus en plus longues et maîtrisées. Petit à petit je regagnais le contrôle. Fermant les yeux, je tentais d’atteindre le calme le plus total. Je devais avoir confiance, ne plus douter. La Force ne pouvait pas m’avoir quitté, ça ne marchait pas comme ça. Je pouvais la sentir à ma portée, la frôler du bout des doigts. Elle était là. Attendant que je fasse le premier pas. Mais c’était comme attraper un nuage de fumer : Impossible.

« On ne peut soumettre la Force. Ait confiance mon jeune apprentie. Ouvre-toi à elle, n’essaye pas de la faire capituler. La Force est ton alliée, une partie toi, de nous. Abaisse tes barrières. Laisse-toi emporter par la Force. Pas l’inverse. »
Modifié en dernier par Dashel Nelievar le mer. 11 déc. 2019 20:03, modifié 2 fois.
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J’avais l’impression d’entendre mon ancien maître comme si elle était à côté de moi. Je me laissais aller. Je ne cherchais plus à attraper la fumer mais je la laissais m’entourer et ne faire qu’un avec moi. Et c’est alors que tout disparu. Je n’étais plus dans mon vaisseau. Enfin mon esprit tout du moins. J’étais autre part, un lieu sombré et infini. Je ne pouvais voir la fin de ce nouveau monde. J’y étais seul. Je me tenais droit sur un sol qui semblait fait d’eau. Chacun de mes pas créant des ondes se propageant infiniment. Jusqu’à ce qu’enfin les vaguelettes percutent un obstacles. Maître Taydan se tenait fasse à moi.

« Maïtre… »

« Mon jeune apprenti… Tu as encore tellement à apprendre. Regarde. »

A mes pieds, la surface de l’eau s’éclaira. Je pouvais y voir mon reflet. L’eau se troubla quelque peu. Quand la surface redevint lisse, je pouvais toujours me voir, mais plus jeune, dans mes vêtements de Padawan, la mèche de cheveux toujours présente. L’eau se troubla encore. Je reconnaissais à présent la salle d’entraînement du temple.

« Recommence Dashel. »

« Mais je n’y arrive pas Maître. »

Je me voyais, apprenant les techniques Jedi, l’utilisation de la Force. Combien de fois avais-je raté avant de réussir à maitriser mes dons. Tout n’était pas venu naturellement. Je n’étais pas le plus doué, ni le plus fort. Je m’étais entrainé. Chaque jours. Echouant et échouant encore. Jusqu’à ce que j’y arrive.

« Les obstacles sur ton chemin définissent ton chemin, mon jeune Padawan. L’échec n’est la fin que si tu en décides ainsi. Veux-tu que tout tes efforts ne soient couronnées que par l’échec ? »

« Non, Maître. »

« Alors relève toi, échoue, et recommence. Jusqu’à ce que tu réussisses. La volonté, l’engagement sont les alliées du Jedi. »

« Oui, Maître. »

L’échec n’était pas une fin en soi. Je levais les yeux de la surface de l’eau. Taydan attendait patiemment. Encore maintenant elle continuait de me mettre sur la bonne voie et de me guider. Elle me manquait, sa sagesse me manquait. Elle avait été comme une soeur pour moi. Alors il fallait que je m’accroche. Je devais persévérer. Je lui devais bien ça.

« Merci, Maitre… »

Elle me rendit un sourire compatissant en s’approchant de moi. Mais quelque chose d’inattendu se produisit. Tandis qu’elle approchait, un brouillard épais semblait se lever. Bientôt, il fut impossible de voir plus loin que le bout de son nez, à tel point que je ne pouvais plus voir Taydan. Un nuage nous entourait. J’aurais peiné à trouver mes propres mains. J’avançais doucement, à tâton, essayant de la retrouver.

« Maitre ? Où êtes vous ? Taydan ? Aie ! »

J’avais percuté quelque chose. La main sur le front, je me rendis compte qu’un mur me faisait face. Qu’est ce que ça voulait dire ? Il n’y avait pas de mur avant que le brouillard ne se lève… Ou avais-je atterri ? Je me retournais pour essayer de voir d’où je venais, tentant de trouver une explication. Mais il n’y avait rien d’autre que le nuage d’un côté et le mur de l’autre. Et pas de trace de mon maître. Je décidais de longer le mur. Au moins cela faisait un repère que je pourrais suivre facilement. Mais le mur conduisait à une impasse… Bon sang. Ce lieu changeait de configuration sans arrêt. Je me retournais et le chemin que j’avais emprunté avait lui aussi disparu. J’étais cerné par quatre mur. Le brouillard se dissipa doucement. Je n’étais dans un sas. De vaisseau peut être ? La seule chose inchangée était le sol : une surface d’eau plane. Deux portes était opposée dans le sas. Je devais pouvoir en ouvrir une des deux. J’appuyais sur tous les boutons possibles des commandes d’ouverture, jusqu’à ce que finalement l’une d’elle obéisse à ma demande.

Mon coeur manqua un battement. Des clones, pas des stormtroopers, mais bien les clones alors alliés des Jedi me tenaient en joue. Si ils ouvraient le feu, je ne pourrais pas les repousser. Je n’avais pas de sabre à ma ceinture, je ne maitrisais plus la Force et ils étaient beaucoup trop nombreux. Je savais par expérience qu’un commando pouvait venir à bout d’un Jedi. Ils avaient suivi un bon entrainement et avait pu nous observer longuement. J’étais dans une impasse. Condamné à vivre la même fin que mon maitre. Au moment où les laser rouges commencèrent à fuser des blasters, le sol se déroba sous mes pieds.
Modifié en dernier par Dashel Nelievar le mer. 11 déc. 2019 13:19, modifié 1 fois.
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La surface d’eau faisant office de sol et sur laquelle je marchais depuis le début de mon aventure mentale s’était transformé en océan dans lequel je m’enfonçais inéluctablement. Je chutais sans pouvoir remonter à la surface. Au dessus de moi, j’apercevais les tirs des clones. Contre qui continuaient-il de se battre ? La surface trouble de l’eau ne me permettait pas d’en savoir plus. Mais leurs lasers n’étaient plus les seuls visibles. Des rayons bleus et rouges s’opposaient dans une danse chaotique.

« Attention Dashel ! »

C’était la voix de mon Maître. Elle était alarmée, puissante, et impérative. Ça n’avait rien avoir avec un quelconque conseil. Je senti une main me saisir fermement l’épaule. Un coup d’oeil me suffit pour reconnaitre les doigts rouges de Taydan. Elle me tira de l’eau d’un coup sec. La scène changea instantanément de décors. J’étais sur la Lune de Kiffu. Une lune principalement désertique mais abritant des oasis impressionnant qui faisait office de ville plutôt archaïque.

C’était un endroit magnifique qui avait été assiégé par la fédération du commerce pour faire le siège de Kiffu : un point de ravitaillement idéal. Pendant la guerre des clones, moi et mon maitre avions pour mission d’y déloger les séparatistes. Ça avait été notre dernière mission avant l’ordre 66. Mon esprit en avait recréé une version parfaite, incluant mon dernier combat en tant que Padawan.

J’étais dans ma tenue de Jedi, mon ancien sabre laser aujourd’hui détruit se trouvait dans mes mains, sa lame bleue parant les tirs des droïdes ennemies. Les combats ne furent pas très long. Nous étions en sur nombre et le générale Grievous était bien loin de ce territoire. Le générale Kenobi l’avait pris en chasse sur une autre planète. Nous n’avions pas grand chose à craindre.

Enfin, c’est ce que nous pensions. Après la bataille, une fois la lune libérée, nous n’étions plus sur nos gardes. Nous nous reposions, discutant avec nos frères d’armes clones quand mon maître ressenti une perturbation dans la force. L’ordre 66 avait été lancé. Les clones nous ciblèrent un par un prêt à faire feu. Mon Maître réagi avant eux. Elle envoya son sabre se planter dans un réservoir de la plateforme séparatiste. Une explosion monstrueuse détruisit tout autour d’elle et m’envoya dans les airs, me projetant contre un arbre avant de retomber au sol inerte.

Je ne restai pas longtemps évanoui. Pas plus d’une ou deux minutes. Mes oreilles sifflaient encore, couvrant presque les crépitements des flammes et les cris de détresses des clones. Des flashs lumineux dansaient devant mes yeux. Pris de vertige, parvenir à me relever ne fut pas une mince affaire. Le sol semblait vouloir se dérober sous mes pieds. Je m’agrippais tant bien que mal à une souche d’arbre oublié par la déflagration. Haletait et transpirant, j’essayais de retrouver mes esprits. Les clones nous avaient attaqué… Pourquoi ? Ils étaient censés être nos alliés. Sans mon Maitre ils nous auraient abattus… Mon maître… Où était elle ? Avait-elle survécu à l’exposition ? Je devais la retrouver. Reprenant mon souffle et mes esprits, je partais à sa recherche. Mais il fallait que je reste sur mes gardes. Une seconde attaque pouvait survenir à tout instant et je n’avais plus de sabre laser. Il m’avait échappé lors de l’explosion. Je retournais sur la plateforme, à la recherche de mon Maître. C’était un véritable carnage. La tente de commandement des clones avait été soufflée par l’explosion et brulait à l’écart des installations. Sous la tente, le mobilier avait été pulvérisé et finissait d’alimenter le feu. Des étincelles jaillissaient des différents équipements électriques. Les alentours n’étaient pas en meilleur état.

Là où s’était tenue le réservoir, il y avait à présent un grand cratère. Je ne voyais pas de trace de Taydan. Elle avait forcement du s’en sortir. Mon pied heurta un objet métallique. Un coup d’oeil me suit à reconnaitre une partie du manche de mon arme. C’était tout ce qu’il en restait.

« C’est pas vrai… »

« Il est encore en vie ! Ouvrez le feu ! »

Derrière moi, un groupe de survivant s’était regroupé. Ils étaient cinq, tirant des coups de phaser dans ma direction. Je n’avais plus que la Force pour me défendre. Instinctivement, je dressais un bouclier de Force pour me protéger de leurs attaques. Mais il ne ferait pas long feu. Je ne maîtrisais pas très bien cette technique et elle était épuisante. Sans moyens de contre-attaquer s’en était fini de moi.
Modifié en dernier par Dashel Nelievar le mer. 11 déc. 2019 13:54, modifié 1 fois.
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C’est là qu’elle intervint. Surgissant des hautes banches d’un arbre, elle se laissa tomber au centre du petit groupe et alluma son sabre vert. Ils n’avaient aucune chance face à elle. J’étais sauvé.

« Vite Dashel, il faut retourner à nos vaisseaux. »

La traversée jusqu’à nos chasseurs fut plus que difficile. Tous les clones étaient à notre recherche. Nous avancions lentement, discrètement. Nous les avions formés et il connaissait nos tactiques, nos pouvoirs. Il ne pouvait pas y avoir d’ennemie plus apte à nous combattre que ces anciens alliés. Mon maître voulait nous faire éviter un combat inutilement dangereux et je la rejoignais sur cet avis. D’autant plus que je n’avais plus de sabre laser. La végétation luxuriante de l’Oasis était un avantage certain. Nous passions d’arbre en arbre, dissimulé à la vue de nos poursuivants. Bientôt, il fut enfin possible de retrouver nos vaisseaux.

Un bataillon entier de soldat nous attendait. Mon simple usage de la Force ne serait pas suffisant contre autant guerrier lourdement armé et surentrainé. Mon maître n’était pas beaucoup mieux loti que moi malgré son arme de Jedi. Ils devaient se douter que nous voudrions récupérer nos vaisseaux pour fuir. Le périmètre serait quasi-impossible à contourner.

« Qu’allons-nous faire ? »

« Une diversion. Nos vaisseaux sont perdus. Ils ne s’attendent cependant pas à ce que nous volions l’un des leurs. »

« Ça a l’air trop simple… »

« Ai confiance mon jeune apprenti. Je vais attirer les clones du côté de nos vaisseaux. Toi, tu vas voler ce Z-95. Que la Force soit avec toi. »

« Avec vous aussi Maître. »

C’est ainsi que nos chemins se séparèrent. Attendant dans un bosquet touffu, j’attendais patiemment un signe de Taydan pour passer à l’attaque. Je m’étais rapproché du chasseur de tête clone, mais je ne pouvais m’en approcher pour l’instant. Il était trop bien gardé. Quand elle engagerait le combat, certain combattant s’éloignerait pour prêter main forte. Il y eu une explosion, puis des cris.

« Ils sont là ! Abattez-les ! »

Ça avait fonctionné. Plusieurs clones s’en allèrent mais il en restait plusieurs. Il me fallait une arme. J’avais l’avantage de la surprise, il regardait tous en direction du combat. Le soldat le plus proche avait un bâton Z6 à la ceinture. Ça ferait l’affaire. Masquant le plus possible ma présence, je m’approchais du garde. Ils ne remarqueraient rien.

Crac

Qu’est ce que… Une branche. Sous mon pied. Le garde se retourna d’un coup, je ne devais pas lui laisser le temps de réagir. Une traction de Force fit voler l’arme du clone jusqu’à ma main. J’étais suffisamment proche de lui pour l’attaquer avant qu’il ne réagisse. Déployant l’arme, je le frappais au thorax avec la partie électrifiée. Le coup le projeta dans les airs contre l’un de ses camarades. Les Tirs de blaster ne se firent pas attendre. Je roulais sur un coté pour les éviter, me cachant derrière une caisse de ravitaillement. Sautant au-dessus de la caisse, je faisais de nouveau appel à la force pour atterrir à côté des trois clones qui me canardait. J’assommais le premier d’un coup au visage, faisant tournoyer mon arme jusqu’à ce qu’elle fauche le second. Le dernier riposta, j’esquivait son attaque en sautant de côté. Le tir effleura mes côtes, brulant mon côté droit. Je ne pouvais pas me laisser aller à la douleur. Sans attendre, je projetais l’extrémité crépitante de mon arme contre son armure. Le second clone qui avait été mis à terre venait tout juste de se redresser quand l’armé s’abattit sur son casque mettant fin au combat.

Maintenant, le vaisseau. Je me précipitais dans le cockpit. Au loin, j’entendais les combats faire rage. Je ne savais pas comment s’en sortait mon maître, mais je priais pour qu’elle puisse me rejoindre. Actionnant les commandes du vaisseau je le préparais pour notre fuite. Je n’avais jamais piloté ce chasseur clone, mais ce n’était pas si éloigné de nos chasseurs Jedi. J’allais m’en sortir. Il était temps que je retrouve mon maître. Décollant, j’actionnais les commandes pour voler jusqu’à notre point de rendez-vous. Elle avait battu en retraite, comme convenu, faussement prise en chasse par les soldats. J’avais une vue dégagée sur la scène, elle se battait vaillamment, sabre à la main, renvoyant les attaques une après l’autre. Mais elle était surpassée. Ils étaient trop nombreux et si le combat s’éternisait, elle n’y survivrait pas. Je devais intervenir. Une frappe de missile bien placée dispersa les troupes. Ils ne s’étaient pas attendus à voir un des leurs les attaquer. Une deuxième frappe permis de libérer un passage pour Taydan.

Elle s’élança à toute vitesse vers le vaisseau. A mesure qu’elle avançait je me rendais compte que son combat avait été plus éprouvant que je ne l’avais imaginé. Elle était couverte de blessure et de sang. Pas seulement le sien mais je voyais des filets s’échapper de ses blessures. Il fallait partir au plus vite. Les clones n’avait pas dit leur dernier mot. Autour de nous les lasers filaient à toute allure. Mon vaisseau ne craignait pas grand-chose pour l’instant. Mais mon maître été vulnérable. Je m’approchais autant que possible, ouvrant le cockpit pour qu’elle m’y rejoigne au poste du copilote. Elle sauta, s’élevant dans les airs pour rejoindre sa place. Dès qu’elle fut assise, je verrouillé le vaisseau et décollait. Il ne fallait pas rester plus longtemps. D’autres Z6 étaient sur le point de décoller.
Modifié en dernier par Dashel Nelievar le mer. 11 déc. 2019 13:54, modifié 1 fois.
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Tirant sur le manche, je faisais grimper le vaisseau pour sortir de l’atmosphère respirable de la lune. J’avais un temps d’avance sur nos poursuivants. Si je parvenais à atteindre un de nos anneaux d’hyperespace resté en orbite nous pourrions fuir.

« On y est presque Maître. »

« Continue Dashel, ne t’arête pas… »

Concentré, je filais vers l’anneau. Le vaisseau amiral au-dessus de la lune faisait blocus. Heureusement pour nous, il ne pourrait pas nous empêcher d’entre en hyperespace. Les seuls à encore pouvoir nous arrêter étaient les chasseurs clones qui venait de sortir du vaisseau de commandement. S’ils arrivaient avant nous s’en était fini. J’utilisais toute la puissance des moteurs pour y parvenir. J’avais déjà tout préparé : le passage en vitesse lumière ne demandait lus qu’à se connecter à l’un des anneaux. Il nous fallait juste un peu de temps. Le comlink du vaisseau était activé et directement relié à celui des clones. J’avais peut-être une solution.

Tous les clones avaient à peu de chose prêt la même voix. Je connaissais les intonations du général à bord du croiseur. Je devais tenter le coup. Ma capacité à reproduire des voix n’était pas aussi perfectionnée que je voulais mais j’avais suivi l’enseignement de mes parents sur Lorrd. Je devais bien pouvoir le faire. Travaillant ma voix, modulant sa fréquence, j’ordonnais aux soldats de nous laisser passer. Je savais bien que ça ne les retiendrait pas, mais l’hésitation que je perçu dans l’avancement de leurs chasseurs fut suffisant. J’avais gagné de précieuses secondes pour nous échapper.

« J’y suis. Préparez-vous au saut. »

« Dashel… »

« Maître ? Maître !!! »

Mon cri se perdit dans l’hyper espace. Tandis que j’avais actionné les commandes et que nous disparaissions, je me tournais vers Taydan et réalisé avec effroi qu’un tir l’avait touché à l’abdomen. Je ne m’en étais pas rendu compte. Lors de son saut pour me rejoindre elle avait été frappée. Elle n’en avait plus pour longtemps. J’étais impuissant, écoutant ses dernières paroles depuis mon siège, collé dos à dos au sien, avant qu’elle ne s’éteigne… Il n’y eu plus que la tristesse, la douleur et puis le noir.

« Ai confiance en la force mon apprenti. »

Mes yeux se rouvrirent d’un coup, comme si j’avais été plongé dans un bac d’eau glacé pour me réveiller. J’étais de nouveau dans mon cargo corellien, faisant route vers Corellia avec à bord la marchandise que je devais livrer. J’étais de nouveau seul avec comme seul souvenir de mon maître, son sabre que je tenais dans ma main. Je ne sais pas qu’elle était le but de la Force, si même il y en avait un… Pourquoi ma méditation m’avait-elle fait voir ces souvenirs ? Mon maitre aurait certainement dit que tout avait un but et que tout me serait révéler en temps voulu… Il ne me restait donc plus qu’à être patient.

Je tirais néanmoins une leçon de ces souvenirs. Je ne devais pas abandonner. Mon maître s’était sacrifié pour que je puisse récupérer ce vaisseau. Elle m’avait éloigné des combats pour que je puisse vivre. Je ne devais pas renoncer. Ma maitrise était bisée, certes, mais pas irréparable. Avec des efforts et de la persévérance, je réussirais à raviver mon lien avec la Force. Même si je n’étais pas encore prêt à les rencontrer, les Jedi pourraient être la clé à ma guérison. Il était peut-être temps de trouver un nouveau maître et d’achever l’œuvre de Taydan.
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