- dim. 28 févr. 2021 20:46
#39101
Je suis à bord des deux roses. L'imposant vaisseau, aux courbes douces et à l'inhabituelle couleur rose pâle est prêt au départ, les réacteurs émettant un doux ronronnement. Parfaitement propre, lustré et révisé, c'est un bijou d'entretien que je paie à grand prix, mais sans cela, il ne serait pas luxueux.
Honno, Neubo et Rhasas sont également à bord. Officiellement ce sont mes assistantes, conseillères et hôtesses. Officieusement les trois Biths étaient mes lames acérées, mes mains de l'ombre, à la fois là pour me protéger et réaliser mes vœux les moins avouables. Habillées dans des tenues très élégantes, elles déambulaient comme à leur habitude entre les différentes pièces des Deux Roses, avec tantôt un datapad, une boisson, un ancas ou un document à la main. Elles disposaient de tous leurs outils administratifs depuis leur datapad, leur permettant de traiter à tout moment et à tout endroit leurs dossiers en cours. Les Biths dormant très peu, elles étaient les principales interlocutrices avec mes partenaires, qui pouvaient trouver chez elle un contact à tout heure et tout fuseau horaire.
Le salon où je patiente est luxueux, cela ne se limite pas à une assise confortable et à un service au siège, cela n'est que le luxe du peuple grouillant. Mon salon était un bijoux, une galerie; j'avais fait installer une sélection de mes œuvres les plus fortes, les plus rares, dont la magnifique tapisserie que j'avais fait installer sur le pour-tour du salon. Le sol était en bois noble, spécialement importé de ma région de naissance, on y marchait généralement en patin, mais ne connaissant les mensurations exactes de mon interlocuteur, j'avais fait installer de riches tapis aux couleurs chaudes et motifs flamboyants. Moi même j'étais habillée de riches tissus de soie aux motifs rouges sang et or, un dragon brodé courait de bas en haut de mon kimono. En dessous je portais un ensemble simple de coton blanc immaculé. Bien que mon hôte soit droïde, j'avais prit soin de m’asperger d'un peu de mon eau de parfum et m'étais faite maquillée avec la précision et la perfection habituelle. Dans le chignon formé sur le dessus de ma tête, une broche d'or était disposée, la poignée représentant un félin lové.
Honno était tendue, après tout nous allions recevoir une machine mortelle, littéralement. Toutefois cette machine pouvait devenir un partenaire important, pour cette affaire et celles à venir. Bien entendu, Honno avait prévu de nombreux cas de figures où notre dangereux droïdes chercherait à s'en prendre à moi, aussi avait-elle fait installer des contre-mesures ioniques, qui mettraient probablement le vaisseau hors service pour un moment, mais seraient probablement en mesure de maîtriser ou au moins ralentir HK, s'en suivrait alors une improvisation pénible et périlleuse.
Kuat m'était importante, mais faisait presque office de caprice très personnel de ma part, car elle était bien au-delà de mes intérêts immédiats. Je pouvais me permettre de faire de cette affaire un premier partenariat, avec les "à peu prêt" que cela supposait. Un échec sur cette mission serait pénible et assurément agaçant, mais en passant par cet intermédiaire je m'éviterais tout humiliation directe ou du moins, n'aurait que des conséquences à court terme. Néanmoins je me gardais de méjuger mon hypothétique partenaire.
Un verre d'eau à la main, une pastille effervescente en train de s'y dissoudre, j'attendais patiemment que l'heure de notre rendez-vous arrive, encore deux minutes et j'allais savoir si ce HK était digne de confiance, ou pas. Après tout, qui accorderait du crédit à un chasseur de prime non-ponctuel ?
Honno, Neubo et Rhasas sont également à bord. Officiellement ce sont mes assistantes, conseillères et hôtesses. Officieusement les trois Biths étaient mes lames acérées, mes mains de l'ombre, à la fois là pour me protéger et réaliser mes vœux les moins avouables. Habillées dans des tenues très élégantes, elles déambulaient comme à leur habitude entre les différentes pièces des Deux Roses, avec tantôt un datapad, une boisson, un ancas ou un document à la main. Elles disposaient de tous leurs outils administratifs depuis leur datapad, leur permettant de traiter à tout moment et à tout endroit leurs dossiers en cours. Les Biths dormant très peu, elles étaient les principales interlocutrices avec mes partenaires, qui pouvaient trouver chez elle un contact à tout heure et tout fuseau horaire.
Le salon où je patiente est luxueux, cela ne se limite pas à une assise confortable et à un service au siège, cela n'est que le luxe du peuple grouillant. Mon salon était un bijoux, une galerie; j'avais fait installer une sélection de mes œuvres les plus fortes, les plus rares, dont la magnifique tapisserie que j'avais fait installer sur le pour-tour du salon. Le sol était en bois noble, spécialement importé de ma région de naissance, on y marchait généralement en patin, mais ne connaissant les mensurations exactes de mon interlocuteur, j'avais fait installer de riches tapis aux couleurs chaudes et motifs flamboyants. Moi même j'étais habillée de riches tissus de soie aux motifs rouges sang et or, un dragon brodé courait de bas en haut de mon kimono. En dessous je portais un ensemble simple de coton blanc immaculé. Bien que mon hôte soit droïde, j'avais prit soin de m’asperger d'un peu de mon eau de parfum et m'étais faite maquillée avec la précision et la perfection habituelle. Dans le chignon formé sur le dessus de ma tête, une broche d'or était disposée, la poignée représentant un félin lové.
Honno était tendue, après tout nous allions recevoir une machine mortelle, littéralement. Toutefois cette machine pouvait devenir un partenaire important, pour cette affaire et celles à venir. Bien entendu, Honno avait prévu de nombreux cas de figures où notre dangereux droïdes chercherait à s'en prendre à moi, aussi avait-elle fait installer des contre-mesures ioniques, qui mettraient probablement le vaisseau hors service pour un moment, mais seraient probablement en mesure de maîtriser ou au moins ralentir HK, s'en suivrait alors une improvisation pénible et périlleuse.
Kuat m'était importante, mais faisait presque office de caprice très personnel de ma part, car elle était bien au-delà de mes intérêts immédiats. Je pouvais me permettre de faire de cette affaire un premier partenariat, avec les "à peu prêt" que cela supposait. Un échec sur cette mission serait pénible et assurément agaçant, mais en passant par cet intermédiaire je m'éviterais tout humiliation directe ou du moins, n'aurait que des conséquences à court terme. Néanmoins je me gardais de méjuger mon hypothétique partenaire.
Un verre d'eau à la main, une pastille effervescente en train de s'y dissoudre, j'attendais patiemment que l'heure de notre rendez-vous arrive, encore deux minutes et j'allais savoir si ce HK était digne de confiance, ou pas. Après tout, qui accorderait du crédit à un chasseur de prime non-ponctuel ?