- mar. 23 sept. 2014 14:07
#13892
"Je suis l'homme qui va en biais. Je marche en crabe, néanmoins j'avance : là git ma puissance, telle est ma victoire. Boiter, mais tenir le rythme, est ma fierté."
Tonalité du Sith borgne
Helera démontra donc, une fois de plus, ses talents commando, désarçonnant le garde qui allait se rendre compte de leur présence, de main de maître : efficace, mais non létale. Ils se rendirent donc à pas feutrés vers la pièce la plus à leur droite, celle qui semblait la plus fournie : tout comme elle, il pouvait y sentir deux présences, sans rien pouvoir discerner de plus. Le tout pour le tout. Les deux sensitifs, dans leur approche, témoignaient d'un grand manque de sérieux, comme si ils ne réalisaient pas à quel point leur vie dépendait des évènements qui allaient suivre. Leur situation critique, coincés qu'ils étaient entre la nécessité de faire vite, et celle de ne fournir aucun indice, les obligeait, de toute évidence, pour compenser leur impréparation initiale, qui venait peut-être d'un excès de confiance, à donner le meilleur d'eux-mêmes. Jusque là, cela leur avait réussi : peut-être, sans doute, avait-ce même été trop facile. C'était le sentiment dominant chez Kane : tout allait trop vite pour que ça ne dissimule pas un piège, ou des difficultés futures beaucoup plus importantes. Comment lui et Helera auraient-ils fait sans la Force pour alliée ? Sans doute ne se poserait-il pas la question, puisqu'il serait certainement toujours sur Dantooine à traire les vaches, ou ailleurs dans la Galaxie, officiant comme rat de bibliothèque patenté par telle ou telle université.
Maintenant, l'heure était à l'action : il tourna le regard à son tour, pour faire un signe de tête approbateur à sa partenaire :
-Prêt.
Par la Force, il ouvrit donc vivement la porte, en passant la main devant le terminal magnétique. La présence de ce dernier au lieu d'une simple poignée comme pour la salle de bain indiquait, il en était sûr, l'importance de cette pièce et de ceux qui étaient dedans. Helera s'y introduisit, il la suivit. Avant qu'ils n'aient pu réaliser quoi que ce soit, la porte magnétique se refermait derrière eux. Suivit un bip indiquant son verrouillage provisoire. Ils se retournèrent, surpris par un lourd grondement menaçant : face à eux, se tenait un gigantesque Wookie, doté d'une armure légère, et de deux redoutables cimeterres Petranaki de Géonosis : armes puissantes, résistantes, légères et maniables, qu'on ne trouvait que rarement en-dehors de leur planète de production : des outils rares et mortels, bien plus dangereux que de simples vibro-lames. La situation se corsait. Le géant se tenait devant un bureau sur lequel s'appuyait un homme à l'aspect sévère, assez âgé, ses mains fines posés sur le bois lisse et raffiné du meuble.
L'homme, délibérément, laissa peser un lourd silence. Il semblait ne pas avoir peur, et, bardé de cicatrices, semblait être un ancien soldat reconverti dans un métier plus paisible et rentable. L'air dur, les sourcils froncés, il les examina soigneusement, passant son regard vif et sévère d'Helera à Kane, sans se soucier d'appeler des renforts. Ils ne l'inquiétaient pas le moins du monde. Enfin, il prit la parole, d'une voix rauque, grave et froide :
-Je ne sais pas qui vous êtes, mais j'ai ma petite idée sur qui vous a envoyé ici. Ce salaud me harcèle depuis des années, et maintenant, incapable qu'il est de faire le boulot lui-même, en homme, il m'envoie une gonzesse et un puceau pour se débarrasser définitivement de moi !
Il se redressa et croisa les bras, les toisant avec un rictus de mépris.
-Il est bien le seul, avec moi, à savoir à quel point tout ceci dépasse de pauvres petits mercenaires comme vous. Si vous saviez ce qu'il y a à gagner dans cette affaire, tout comme à perdre, d'ailleurs, en comparaison de la maigre rétribution qu'il vous a promise !
Il éclata d'un bref rire de poitrine qui produisit une étrange impression de sifflement, comme si il étouffait.
-Je vais être beau joueur : d'ailleurs, jusqu'à ce que je constate que le système de sécurité, d'une façon inexplicable, s'était coupé, je n'ai pas soupçonné votre présence. Vous êtes donc un peu doués.
Il désigna du menton le danse-lame Wookie.
-Voici, comme vous l'avez deviné, mon garde du corps personnel. Vainquez-le, tiens, pour voir ce que vous valez. Je vous donne votre chance, non pas de le vaincre, car ça n'arrivera pas, mais de donner le meilleur de vous-même. Mundaar est un ancien commando de l'Alliance, je dois vous prévenir, il ne fera pas dans la dentelle.
Triomphant, avec aux yeux une joie mauvaise, il conclut par ces mots :
-Allez-y, je vous en prie : amusez-moi ! Et après, dit-il ironiquement, disposez de moi comme bon vous semble !
Il éclata d'un rire franc. Le Wookie, silencieusement, se prépara au combat, et entama les hostilités par d'habiles et prestes moulinets dans le vide destinés à démontrer sa dextérité, et à impressionner ses adversaires jusqu'à les effrayer. Grognant d'une façon menaçante, montrant les crocs, il semblait fait de puissance brute, et ne serait pas un adversaire facile à vaincre.
Maintenant, l'heure était à l'action : il tourna le regard à son tour, pour faire un signe de tête approbateur à sa partenaire :
-Prêt.
Par la Force, il ouvrit donc vivement la porte, en passant la main devant le terminal magnétique. La présence de ce dernier au lieu d'une simple poignée comme pour la salle de bain indiquait, il en était sûr, l'importance de cette pièce et de ceux qui étaient dedans. Helera s'y introduisit, il la suivit. Avant qu'ils n'aient pu réaliser quoi que ce soit, la porte magnétique se refermait derrière eux. Suivit un bip indiquant son verrouillage provisoire. Ils se retournèrent, surpris par un lourd grondement menaçant : face à eux, se tenait un gigantesque Wookie, doté d'une armure légère, et de deux redoutables cimeterres Petranaki de Géonosis : armes puissantes, résistantes, légères et maniables, qu'on ne trouvait que rarement en-dehors de leur planète de production : des outils rares et mortels, bien plus dangereux que de simples vibro-lames. La situation se corsait. Le géant se tenait devant un bureau sur lequel s'appuyait un homme à l'aspect sévère, assez âgé, ses mains fines posés sur le bois lisse et raffiné du meuble.
L'homme, délibérément, laissa peser un lourd silence. Il semblait ne pas avoir peur, et, bardé de cicatrices, semblait être un ancien soldat reconverti dans un métier plus paisible et rentable. L'air dur, les sourcils froncés, il les examina soigneusement, passant son regard vif et sévère d'Helera à Kane, sans se soucier d'appeler des renforts. Ils ne l'inquiétaient pas le moins du monde. Enfin, il prit la parole, d'une voix rauque, grave et froide :
-Je ne sais pas qui vous êtes, mais j'ai ma petite idée sur qui vous a envoyé ici. Ce salaud me harcèle depuis des années, et maintenant, incapable qu'il est de faire le boulot lui-même, en homme, il m'envoie une gonzesse et un puceau pour se débarrasser définitivement de moi !
Il se redressa et croisa les bras, les toisant avec un rictus de mépris.
-Il est bien le seul, avec moi, à savoir à quel point tout ceci dépasse de pauvres petits mercenaires comme vous. Si vous saviez ce qu'il y a à gagner dans cette affaire, tout comme à perdre, d'ailleurs, en comparaison de la maigre rétribution qu'il vous a promise !
Il éclata d'un bref rire de poitrine qui produisit une étrange impression de sifflement, comme si il étouffait.
-Je vais être beau joueur : d'ailleurs, jusqu'à ce que je constate que le système de sécurité, d'une façon inexplicable, s'était coupé, je n'ai pas soupçonné votre présence. Vous êtes donc un peu doués.
Il désigna du menton le danse-lame Wookie.
-Voici, comme vous l'avez deviné, mon garde du corps personnel. Vainquez-le, tiens, pour voir ce que vous valez. Je vous donne votre chance, non pas de le vaincre, car ça n'arrivera pas, mais de donner le meilleur de vous-même. Mundaar est un ancien commando de l'Alliance, je dois vous prévenir, il ne fera pas dans la dentelle.
Triomphant, avec aux yeux une joie mauvaise, il conclut par ces mots :
-Allez-y, je vous en prie : amusez-moi ! Et après, dit-il ironiquement, disposez de moi comme bon vous semble !
Il éclata d'un rire franc. Le Wookie, silencieusement, se prépara au combat, et entama les hostilités par d'habiles et prestes moulinets dans le vide destinés à démontrer sa dextérité, et à impressionner ses adversaires jusqu'à les effrayer. Grognant d'une façon menaçante, montrant les crocs, il semblait fait de puissance brute, et ne serait pas un adversaire facile à vaincre.
Modifié en dernier par Aldan Mabral le mer. 24 sept. 2014 08:12, modifié 1 fois.
Tonalité du Sith borgne