- mer. 5 oct. 2016 20:07
#23976
Dans l’assemblée des Colonies du Nord, un brouhaha résonnait tel un le bourdonnement d’un nid de guêpe. Les rangées de sièges concentriques s’emplissaient, alors que de nombreux visages portaient une expression sérieuse. Chacun conjecturait sur l’évènement qui animerait ce jour. Du haut des coulisses du balcon, face à l’hémicycle, une femme observait les dignitaires emplirent le lieu. Dans les jours, les semaines, les mois à venir, elle allait devoir prendre de grandes décisions. Elle se savait soutenu. Rare était c’est opposant ici. L’administratrice avait transformé le secteur. D’une région traumatiser et sinistré, elle l’avait amené au sommet de la puissance galactique. Les Colonies étaient devenues le premier secteur économique de la république. La sucess-story c’était transmise à travers les couches de la société : Entreprise au beau fixe, chômage proche du plein emploi, et salaire moyen plus élevé qu’ailleurs. Les dernières réformes médicales, et la fondation de la banque durable avaient eu raison de ceux qui accusaient Maya de favoriser les vils capitalistes. Aujourd’hui les immigrants étaient nombreux, et les formations proposaient dans les Colonies ne désemplissait pas. Et malgré tout, la Princesse de Chandrila avait un arrière-gout d’inachevé. Cette région qui lui tenait tant n’était en réalité qu’un colosse aux pieds d’argiles que nombre de vautour souhaitait voir à terre. De multiple danger menacer la prospérité de ce coin de la galaxie. Et en ce jour, Maya faisait un pari risqué. Le plus risqué de sa carrière, le dernier peut être. Celui d’effacer toute les menaces d’un discours et d’une question au sien.
Jetant un regard vers l’hémicycle, Maya vu que les rangs étaient désormais complets. C’était la première fois de son mandat qu’elle avait convoqué l’ensemble des représentants en assemblée extraordinaire. Tous les mondes composants les Colonies y serrait représenter. Et en bas, dans les rangs blancs, les questions devaient aller bon train sur la raison d’une réunion aussi exceptionnelle.
Tous était là, prêt, quand Maya passa l’arche donnant sur le balcon, vêtu comme souvent d’une robe simple, sans fioriture, sans fantaisie. Son entrée fut applaudit par une large majorité et elle s’approcha doucement du bord de ce balcon qu’elle occupait si souvent.
- « Chers représentants, chers citoyens. Je vous ai réuni dans des circonstances exceptionnelles pour une décision qui vous concerne tous, et tous nos citoyens. Une décision que rien dans nos statuts ne prévois. »
Maya marque une première pause, le temps de chercher dans un coin de la salle Aurore qui siégeait au rang de Chandrila.
- « Je suis maintenant à ce poste depuis trois ans. Trois années durant lesquelles j’ai toujours essayé de faire de mon mieux pour nos mondes. Tout ne fut jamais parfait, car rien ne l’ai jamais. Mais durant ces trois années j’ai cherché à apporter la prospérité partout. Pour que chaque citoyen, peu importe sa planète, ne manque de rien. Je ne suis pas exempt de reproche pour autant, mais qu’aurait été notre belle aventure sans nos sages débats. »
Dans quelques rangs, des sourires, des rires, avaient doucement animé les visages. D’autres garder les visages, sérieux, gagné par l’inquiétude.
- « Je me refuserai toujours de récolter les honneurs, pour ce qui ne fut que le résultat de notre travail commun. Jamais je ne m’accorderais le droit de juger moi-même mes faits, et leurs conséquences. Et à ce jour, où de grandes décisions se profilent à l’horizon, je ne peux plus laisser ce pouvoir à d’autres qu’à ceux qu’il revient légitimement. Comme nombre d’entre vous, je continue de croire qu’un autre futur que celui qu’on nous propose peut exister. Je ne veux pas voir nos enfants grandir dans un monde en guerre, avec la peur de voir chaque soir le dernier coucher de soleil. Le traité de Mrisst nous a montré une autre voix, que nous plébiscitions. Au cours des dernières années, notre région fut la plus mise en danger, dans un conflit qui s’enlise, gaspillant les vies pour des victoires illusoires. Vous le savez mes amis, ce n’est pas mon idée du futur. »
La princesse de Chandrila marqua une nouvelle pause, préparant sa dernière tirade. Celle qui clôturait le monologue et marquerait son départ.
- « En ce jour, Peuples des Colonies, je mets entre vos mains notre avenir. Je soumets la poursuite de mon mandat à votre vote, à votre jugement. Vous êtes ceux qui avaient vécu mes actes. Vous êtes donc les mieux placés pour faire le bilan de ses années de travail. Le choix de notre avenir vous appartient. Je partirai si j’ai trahi vos intérêts, vos idéaux. Mais si vous m’accordez votre confiance, je continuerais d’œuvrer comme je l’ai fait jusqu’ici, pour le bien commun et la prospérité de chacun. A partir de ce jour, Peuples des Colonies, vos choix seront les miens. Entre vos mains je remets notre futur. En seul maître de celui-ci vous déciderez. Citoyens, je vous remercie de m’avoir écouté. Et si votre confiance n’ai plus mienne, je m’en excuse et vous remercie pour cette merveilleuse aventure à vos côtés. Merci»
Dans l’hémicycle, les applaudissements tonnèrent, alors que Maya portait un dernier regard vers ses pairs. Elle tourna talon, rassurait d’entendre derrière elle les ovations que son discours avait provoqué. Sa décision était à l’encontre des directives de la Nouvelle République mais peu importait. Le pari était risqué mais il symbolisait la bataille qu’elle avait tant menée : Rendre le pouvoir au peuple.
Jetant un regard vers l’hémicycle, Maya vu que les rangs étaient désormais complets. C’était la première fois de son mandat qu’elle avait convoqué l’ensemble des représentants en assemblée extraordinaire. Tous les mondes composants les Colonies y serrait représenter. Et en bas, dans les rangs blancs, les questions devaient aller bon train sur la raison d’une réunion aussi exceptionnelle.
Tous était là, prêt, quand Maya passa l’arche donnant sur le balcon, vêtu comme souvent d’une robe simple, sans fioriture, sans fantaisie. Son entrée fut applaudit par une large majorité et elle s’approcha doucement du bord de ce balcon qu’elle occupait si souvent.
- « Chers représentants, chers citoyens. Je vous ai réuni dans des circonstances exceptionnelles pour une décision qui vous concerne tous, et tous nos citoyens. Une décision que rien dans nos statuts ne prévois. »
Maya marque une première pause, le temps de chercher dans un coin de la salle Aurore qui siégeait au rang de Chandrila.
- « Je suis maintenant à ce poste depuis trois ans. Trois années durant lesquelles j’ai toujours essayé de faire de mon mieux pour nos mondes. Tout ne fut jamais parfait, car rien ne l’ai jamais. Mais durant ces trois années j’ai cherché à apporter la prospérité partout. Pour que chaque citoyen, peu importe sa planète, ne manque de rien. Je ne suis pas exempt de reproche pour autant, mais qu’aurait été notre belle aventure sans nos sages débats. »
Dans quelques rangs, des sourires, des rires, avaient doucement animé les visages. D’autres garder les visages, sérieux, gagné par l’inquiétude.
- « Je me refuserai toujours de récolter les honneurs, pour ce qui ne fut que le résultat de notre travail commun. Jamais je ne m’accorderais le droit de juger moi-même mes faits, et leurs conséquences. Et à ce jour, où de grandes décisions se profilent à l’horizon, je ne peux plus laisser ce pouvoir à d’autres qu’à ceux qu’il revient légitimement. Comme nombre d’entre vous, je continue de croire qu’un autre futur que celui qu’on nous propose peut exister. Je ne veux pas voir nos enfants grandir dans un monde en guerre, avec la peur de voir chaque soir le dernier coucher de soleil. Le traité de Mrisst nous a montré une autre voix, que nous plébiscitions. Au cours des dernières années, notre région fut la plus mise en danger, dans un conflit qui s’enlise, gaspillant les vies pour des victoires illusoires. Vous le savez mes amis, ce n’est pas mon idée du futur. »
La princesse de Chandrila marqua une nouvelle pause, préparant sa dernière tirade. Celle qui clôturait le monologue et marquerait son départ.
- « En ce jour, Peuples des Colonies, je mets entre vos mains notre avenir. Je soumets la poursuite de mon mandat à votre vote, à votre jugement. Vous êtes ceux qui avaient vécu mes actes. Vous êtes donc les mieux placés pour faire le bilan de ses années de travail. Le choix de notre avenir vous appartient. Je partirai si j’ai trahi vos intérêts, vos idéaux. Mais si vous m’accordez votre confiance, je continuerais d’œuvrer comme je l’ai fait jusqu’ici, pour le bien commun et la prospérité de chacun. A partir de ce jour, Peuples des Colonies, vos choix seront les miens. Entre vos mains je remets notre futur. En seul maître de celui-ci vous déciderez. Citoyens, je vous remercie de m’avoir écouté. Et si votre confiance n’ai plus mienne, je m’en excuse et vous remercie pour cette merveilleuse aventure à vos côtés. Merci»
Dans l’hémicycle, les applaudissements tonnèrent, alors que Maya portait un dernier regard vers ses pairs. Elle tourna talon, rassurait d’entendre derrière elle les ovations que son discours avait provoqué. Sa décision était à l’encontre des directives de la Nouvelle République mais peu importait. Le pari était risqué mais il symbolisait la bataille qu’elle avait tant menée : Rendre le pouvoir au peuple.
Modifié en dernier par Maya Tega le jeu. 24 nov. 2016 21:56, modifié 2 fois.