Dans les colonies, c’était encore le grand changement. Suivant les mesures sociales prises par le gouvernement Tega, les répercutions furent les suivantes :
- Les crédits d’impots furent bien vus par les entreprises, mais l’efficacité pas aussi plaisante que le plan escompté. En effet, l’investissement nécessaire pour recevoir des crédits d’impôts était bien trop important comparé à la rentabilité. Pour une dépense de 10M, on récupérait simplement quelques millions de crédits. Cependant, on remarqua que beaucoup d’entreprises continuèrent dans cette démarche. Pourquoi ? Très vite, cela créa une compétition interne au sein des CN. C’était la course à l’image de marque. Les plus grands se prêtaient au jeu et se disputait la place du meilleur accompagnateur formateur, ou d’autres le meilleur dans l’investissement social. Cette qualité attirait le monde car les entreprises n’hésitaient pas à montrer leur démarche d’amélioration. Pour les plus petits, ce fut un grand défi. Croître le chiffre d’affaire pour recevoir davantage de crédit. Ce n’était pas les mêmes objectifs, même si les moyens étaient identiques. Cependant, on risquait de voir s’essoufler la création de nouvelles entreprise. A voir comment améliorer la vie des petits patrons ? [Par ordre d’investissement : CIA > CIT > CIS > C2IS > CAP]
- 40 %. C’était le pourcentage que les colonies promettaient de prendre en charge pour la création de nouvelles entreprises. Très vite, le mot se donna, et très vite, tout le monde voulu en profiter. Ce fut un work-drain des petites entreprises et PME. Le rêve colonial était là bas. Mais conjointement à la mesure dite plus haut, ils allaient tous se heurter à la conccurence, et à la difficulté de l’image de marque. 100 millions d’investissements pour les petites entreprises, augmentant les crédits dans les CN de 15 millions / mois.
- FUN, fédératons des universités du Nord. La coalition des cerveaux pour produire de la qualité avec de l’efficacité. C’était le symbole de l’innovation. Est-ce que cela fonctionnait ? Bien sûr ! Tout était lié. On en revenait encore et toujours au PME qui cherchait à simplanter. Borleias devint un cœur dans la recherche de procédés de production. On draina des cerveaux également pour la mécanique des fluides, mécanique des structures. Mrisst accueilla les étrangers voulant parfaire leur diplôme dans les CN, ce fut le centre « scolaire ». Tanaab un centre pour les agronomes. Des aliens et humains de la galaxie venait participer à l’amélioration des méthodes d’exploitations. Enfin, Chandrila fut la terre d’accueil pour tous les ingénieurs et techniciens désireux d’innover dans l’industrie lourde, l’industrie spatiale et l’industrie de pointe.
- Le conseil citoyen était novateur dans cette partie de la galaxie. Des citoyens élus par leurs paires, sur chaque planète, qui se regroupaient dans une même salle afin de parler des colonies du Nord. Politique, commerce etc. Tous les sujets y passaient, sans les barrières sociales imposés par le rang sénatorial. On parlait cruement, on parlait efficace. Ce conseil avait un rôle consultatif mais pouvait également proposer des lois. En gros, on donnait du pouvoir au peuple. Pensez-donc s’il n’était pas content …
Au final, tout le monde était gagnant, partout. La population avait l’impression d’être entendu et surtout écouté. On ne les mettait pas devant le fait accompli, on leur demandait leur avis. Cela fut très bien de leur côté. Les entreprises des colonies du Nord croissaient et se livraient des batailles financières ardues. C’était la course à la croissance. Ils profitaient de tout ce qu’ils avaient sous la main pour attirer du monde. Ce monde, ces gens, ces étudiants qui par le biais du FUN venaient dans les colonies, la terre où tout était possible. Seul bémol, ces arrivées massives provoquaient inévitablement une hausse de la population. On était loin de devoir réguler, mais peut-être mettre en place de nouveaux quartiers, de nouvelles villes afin de loger tout ce beau monde. De plus, les entreprises novatrices qui se construisaient là bas devaient survivre dans une jungle bien trop dense. Ces deux aspects devaient être travaillé, sous peine de voir repartir les gens qui croient déjà au rêve colonial.
1er compte : Scott Knox as Erwin Freeman
