- ven. 24 févr. 2017 11:29
#26249
Ainsi donc on y était. Après quinze ans d’idéaux communs, de luttes et d’actions ensembles, les deux princesses allaient définitivement se tournait le dos. Celle de Chandrila avait perdu toute confiance en cette république après le vote de la motion de censure. Ainsi, à l’unanimité, tous les partis en dehors du sien avait réclamé le maintien au pouvoir de Leia. La nouvelle avait été un coup de massue pour tous. Mais bien plus, elle avait été une cinglante désillusion. Le sénat républicain venait d’approuver des méthodes…qui était tout sauf celle de la démocratie. Ce chemin que les sénateurs laissait Leia pavait été tout sauf celui de la paix. Faire usage de la violence pour mettre la pression…N’était-ce ce que vador avait pratiqué sur Chandrila ? Sur Alderaan ? Et sur tant que rebelles ? Voulait-on vraiment d’une république qui prenait un chemin aussi dangereux ? Car même pour de louable intention, le diable restait un être avec lequel une danse était un combat dangereux de chaque instant. Et cette lutte où tous avait énormément à perdre, Leia avait décidé de l’entreprendre seul. C’est donc ainsi qu’elle en supporterait les conséquences.
Peu après l’échec au Sénat, l’ensemble des sénateurs Démocrates c’était réuni sur Chandrila. La planète, véritable bastion de démocratie avait été déçu de ce Sénat qu’il avait tant contribué à construire. Tant d’idéaux était mort par ce votre à l’unanimité. La république n’était désormais plus faite pour ce monde et pour ceux qui avait rejoint Maya dans la lutte. Car dorénavant, république n’était plus qu’un qualificatif, un mot. Toute idée, tout concept était mort dans ce combat que la présidente avait choisis pour des milliards d’individus.
« C’est intollérable ! La présidente nous livre sur un plateau au impériaux, elle joue le jeu de la provocation et le Sénat applaudis ?! Comment peuvent-ils… »
« La république se laissent dorénavant gouverner par ses sentiments Sénateur. Le Sénat n’est plus qu’un panier de crabe sans raison et il semble qu’utiliser des tactiques dignes d’un autre temps et d’un autre régime soit bienvenue au cœur de ce système que l’on dit pourtant démocratique. »
« Sénatrice, vous êtes la plus écoutée et peut être la plus sage de nous. Que proposez-vous ? »
« Je pense que nous ne pouvons pas laisser passer ça. Personnellement, je refuse de subir les conséquences d’une politique agressive et futile. Se rends telle compte quand elle se justifie que certains de nos hommes sont morts ou ont été blessés dans cette opération ? Se rends-t-elle seulement compte…du danger qu’elle a fait courir à la nouvelle république. Je ne sais pas mesdames et messieurs les Sénateurs. Je sais juste que je ne porterais pas les conséquences et la responsabilité des actes de la Présidente. Et que je ne veux pas du monde qu’elle dessine pour nos enfants. »
« Vous pensez… »
« Je pense que notre place n’est plus au sénat. Je pense que les idéaux que nous défendions jadis n’y ont plus place. La rage et la violence y sont devenues une normalité inquiétante. J’ai cru que nous pourrions ensemble ramener la justice et la paix au cœur du débat. Mais j’ai échoué. Je me rends compte maintenant que c’était vain. Si nous voulons que nos rêves se réalisent, nous devons sortir de ce système qui est gangréné, comme nous étions prêts à le faire il y a quelques mois. Nous devons apporter des réponses à nos peuples, ils nous ont élus pour ça. Regarder là où nous sommes arrivés ensemble. Imaginer ce que nous pourrions réaliser. Oui messieurs, faisons ce pas ensemble, pour le bien des nôtres. Pour que nos enfants héritent d’une monde prospère et en paix. »
« Nous vous suivrons princesse »
**
Chacun des mondes des Colonies du Nord dont les Sénateurs avaient procédés simultanément à la prise de décision concernant un retrait de la Charte comme le voulait les lois locales. Bien sûr, certaines planètes des Colonies, Onderon et Vakkar, pour ne citait que les principales, n’était pas adhérent de ce parti et se retrouvèrent de facto isolés dans ce groupement évolutif. Evolutif car c’est ainsi qu’on avait présenté la chose à la population et au média. Loin de chercher un conflit dévastateur avec la République, on avait mis en avant ce doux changement qui s’annonçait. On assurait que des accords bilatéraux viendraient directement après cette décision, et qu’au final, les Colonies allaient juste passer d’une phase de leur vie à une autre. Ni sécession, ni division n’était employé dans les discours et les déclarations, remplacée en nombre par évolution, changement, ou renaissance. Le tout était là pour faire connaitre à chacun que ce mouvement n’était pas pure violence ou révolution, mais qu’il se plaçait juste dans la continuation de ce qui avait été fait jusqu’à maintenant, et qu’il ne remettait en rien en cause les idées républicains et les liens fraternels entre les deux entités qui se dessinait. Le Repxit ne serait pas brutal, pas dur. Un serait un doux changement comme le destin en cachait sur le chemin de chacun…
**
Peu avant les prises de décision, Maya décida de prononcer un discours sur l’holonet afin de revenir sur ce choix, ce dilemme, qu’elle mettait entre les mains des siens. Juste avant ce fameux discours, elle avait envoyé, dans le plus grand désarroi, un message à son ancienne amie, désormais rivale, Leia. Dans ce message, elle expliquait comment la décision du Sénat l’avait inquiété. Comment elle ne se reconnaissait plus, ni elle ni son parti, dans cette république. Comme pour les citoyens, elle appelait à l’évolution, et un changement en douceur et en bonne intelligence. Dans les dernières lignes, la princesse lui témoigner son affection et ses souvenirs ensemble, lui assurant que malgré tout, elle serait toujours quelque part pour elle. Des lignes qui avaient fait roulées sur les douces joues de Maya des larmes coupables. Il était facile de percevoir le danger qui couvait. Facile de penser que ça place n’était plus là. Mais briser une amitié fraternelle était le plus difficile qu’elle avait à accomplir.
Au moment de prendre la parole, elle paraissait grave mais rassurante. Les traces de sa tristesse avaient laissé place à son sourire, comme s’était toujours le cas depuis les évènements de Kessel…
« Chers concitoyen, chers amis. Notre situation à ce jour est complexe, difficile. Depuis que vous nous avez fait confiance, nos idéaux, nos projet n’ont pas changé. Notre motivation est toujours présente. Mais comme vous le savais, nos discours se sont heurtés à la réalité de la Nouvelle République. Soyons clair, nous ne blâmons pas, ne critiquons pas et ne sabotons pas ce régime. Il a fait son choix dans le respect de ses lois. Ses choix, nous, nous ne pouvons les assumer. Vous nous avez élus pour la paix, la prospérité et la sécurité, et il nous parait inconcevable de soutenir les décisions belliciste qui ont été prise, peu importe leur justification. L’évolution pour laquelle vos planètes vont s’exprimer n’est pas un adieu ou une punition. C’est en changement doux, qui doit nous permettre de réaliser les idéaux pour lesquelles vous nous avez élus. Nous ne renierons pas la nouvelle république, ni son héritage. Nous souhaitons simplement entreprendre une nouvelle relation avec celle-ci, plus libre, plus en accord avec les espoirs que vous avez placé en nous. Oui chers citoyens. Nous vous demandons votre avis sur cette évolution, sur l’avenir de nos mondes, de nos enfants. Notre action n’est pas une lutte, pas un combat, c’est un changement qui nous parait nécessaire. En votant pour, vous ne voterai pas pour la fin de notre profonde amitié avec l’ensemble des planètes de la nouvelle république. Non. Vous voterez pour une nouvelle ère dans cette amitié, une évolution destiné à la rendre plus forte et plus juste. Je vous remercie de votre écoute. »
Peu après l’échec au Sénat, l’ensemble des sénateurs Démocrates c’était réuni sur Chandrila. La planète, véritable bastion de démocratie avait été déçu de ce Sénat qu’il avait tant contribué à construire. Tant d’idéaux était mort par ce votre à l’unanimité. La république n’était désormais plus faite pour ce monde et pour ceux qui avait rejoint Maya dans la lutte. Car dorénavant, république n’était plus qu’un qualificatif, un mot. Toute idée, tout concept était mort dans ce combat que la présidente avait choisis pour des milliards d’individus.
« C’est intollérable ! La présidente nous livre sur un plateau au impériaux, elle joue le jeu de la provocation et le Sénat applaudis ?! Comment peuvent-ils… »
« La république se laissent dorénavant gouverner par ses sentiments Sénateur. Le Sénat n’est plus qu’un panier de crabe sans raison et il semble qu’utiliser des tactiques dignes d’un autre temps et d’un autre régime soit bienvenue au cœur de ce système que l’on dit pourtant démocratique. »
« Sénatrice, vous êtes la plus écoutée et peut être la plus sage de nous. Que proposez-vous ? »
« Je pense que nous ne pouvons pas laisser passer ça. Personnellement, je refuse de subir les conséquences d’une politique agressive et futile. Se rends telle compte quand elle se justifie que certains de nos hommes sont morts ou ont été blessés dans cette opération ? Se rends-t-elle seulement compte…du danger qu’elle a fait courir à la nouvelle république. Je ne sais pas mesdames et messieurs les Sénateurs. Je sais juste que je ne porterais pas les conséquences et la responsabilité des actes de la Présidente. Et que je ne veux pas du monde qu’elle dessine pour nos enfants. »
« Vous pensez… »
« Je pense que notre place n’est plus au sénat. Je pense que les idéaux que nous défendions jadis n’y ont plus place. La rage et la violence y sont devenues une normalité inquiétante. J’ai cru que nous pourrions ensemble ramener la justice et la paix au cœur du débat. Mais j’ai échoué. Je me rends compte maintenant que c’était vain. Si nous voulons que nos rêves se réalisent, nous devons sortir de ce système qui est gangréné, comme nous étions prêts à le faire il y a quelques mois. Nous devons apporter des réponses à nos peuples, ils nous ont élus pour ça. Regarder là où nous sommes arrivés ensemble. Imaginer ce que nous pourrions réaliser. Oui messieurs, faisons ce pas ensemble, pour le bien des nôtres. Pour que nos enfants héritent d’une monde prospère et en paix. »
« Nous vous suivrons princesse »
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Chacun des mondes des Colonies du Nord dont les Sénateurs avaient procédés simultanément à la prise de décision concernant un retrait de la Charte comme le voulait les lois locales. Bien sûr, certaines planètes des Colonies, Onderon et Vakkar, pour ne citait que les principales, n’était pas adhérent de ce parti et se retrouvèrent de facto isolés dans ce groupement évolutif. Evolutif car c’est ainsi qu’on avait présenté la chose à la population et au média. Loin de chercher un conflit dévastateur avec la République, on avait mis en avant ce doux changement qui s’annonçait. On assurait que des accords bilatéraux viendraient directement après cette décision, et qu’au final, les Colonies allaient juste passer d’une phase de leur vie à une autre. Ni sécession, ni division n’était employé dans les discours et les déclarations, remplacée en nombre par évolution, changement, ou renaissance. Le tout était là pour faire connaitre à chacun que ce mouvement n’était pas pure violence ou révolution, mais qu’il se plaçait juste dans la continuation de ce qui avait été fait jusqu’à maintenant, et qu’il ne remettait en rien en cause les idées républicains et les liens fraternels entre les deux entités qui se dessinait. Le Repxit ne serait pas brutal, pas dur. Un serait un doux changement comme le destin en cachait sur le chemin de chacun…
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Peu avant les prises de décision, Maya décida de prononcer un discours sur l’holonet afin de revenir sur ce choix, ce dilemme, qu’elle mettait entre les mains des siens. Juste avant ce fameux discours, elle avait envoyé, dans le plus grand désarroi, un message à son ancienne amie, désormais rivale, Leia. Dans ce message, elle expliquait comment la décision du Sénat l’avait inquiété. Comment elle ne se reconnaissait plus, ni elle ni son parti, dans cette république. Comme pour les citoyens, elle appelait à l’évolution, et un changement en douceur et en bonne intelligence. Dans les dernières lignes, la princesse lui témoigner son affection et ses souvenirs ensemble, lui assurant que malgré tout, elle serait toujours quelque part pour elle. Des lignes qui avaient fait roulées sur les douces joues de Maya des larmes coupables. Il était facile de percevoir le danger qui couvait. Facile de penser que ça place n’était plus là. Mais briser une amitié fraternelle était le plus difficile qu’elle avait à accomplir.
Au moment de prendre la parole, elle paraissait grave mais rassurante. Les traces de sa tristesse avaient laissé place à son sourire, comme s’était toujours le cas depuis les évènements de Kessel…
« Chers concitoyen, chers amis. Notre situation à ce jour est complexe, difficile. Depuis que vous nous avez fait confiance, nos idéaux, nos projet n’ont pas changé. Notre motivation est toujours présente. Mais comme vous le savais, nos discours se sont heurtés à la réalité de la Nouvelle République. Soyons clair, nous ne blâmons pas, ne critiquons pas et ne sabotons pas ce régime. Il a fait son choix dans le respect de ses lois. Ses choix, nous, nous ne pouvons les assumer. Vous nous avez élus pour la paix, la prospérité et la sécurité, et il nous parait inconcevable de soutenir les décisions belliciste qui ont été prise, peu importe leur justification. L’évolution pour laquelle vos planètes vont s’exprimer n’est pas un adieu ou une punition. C’est en changement doux, qui doit nous permettre de réaliser les idéaux pour lesquelles vous nous avez élus. Nous ne renierons pas la nouvelle république, ni son héritage. Nous souhaitons simplement entreprendre une nouvelle relation avec celle-ci, plus libre, plus en accord avec les espoirs que vous avez placé en nous. Oui chers citoyens. Nous vous demandons votre avis sur cette évolution, sur l’avenir de nos mondes, de nos enfants. Notre action n’est pas une lutte, pas un combat, c’est un changement qui nous parait nécessaire. En votant pour, vous ne voterai pas pour la fin de notre profonde amitié avec l’ensemble des planètes de la nouvelle république. Non. Vous voterez pour une nouvelle ère dans cette amitié, une évolution destiné à la rendre plus forte et plus juste. Je vous remercie de votre écoute. »