- jeu. 24 mai 2018 22:33
#32748
Hm hm. D'accord...
Conseiller, petit conseiller. Il fallait toujours admettre que ça faisait quelque chose de voir défiler des millions sous son nez quand on ne touchait soi-même qu'une clopinette mensuelle. Oui, on dit bien "des" clopinettes d'ordinaire. mais vu la clopinette mensuelle, il n'y aurait pas de quoi déranger le pluriel.
Vous permettez que j'aille discuter avec un manager ?
Il partit de son bureau pendant un court instant, traversant un couloir pour aller intercepter un Duros mieux habillé et lui demander quelques précisions. Les gros transferts devaient être nouveaux, et s'il connaissait la théorie, un petit rappel ne faisait pas de mal.
Vous comprenez que pour un tel investissement, il va me falloir procéder à quelques vérifications. Resterez-vous sur Mrisst pendant quelques temps ? L'opération devrait être débloquée demain au matin.
En revanche, le versement minimal sans justificatif, celui-là, a bien été enregistré. Dix mille crédits transférés sur votre compte. Moins les frais de transfert.
Cela faisait 9.600 crédits à encaisser.
Pour donner suite au reste, il me faudrait une déclaration sur l'honneur du directeur de Stahl Industry qu'il a accepté de procéder à la totalité du virement. Nous avons contacté son service comptabilité pour voir ça avec eux, mais si vous avez un document...
Les banques avaient des règles. Le Conseiller n'allait pas en faire un topo complet, mais la modération elle peut se le permettre. Transférer une grosse somme est fatalement suspect. Tout y passe comme motifs : argent sale, extradition à venir, placement en paradis fiscal... tout était bon à extrapoler dans ce genre de cas. Cet argent venait de relativement nulle part pour atterrir à l'étranger. Ce pouvait être pour du blanchiment. Pour faire de l'évasion fiscale. Ou les produits d'un vol.
Et, bien sûr, l'entreprise pouvait faire opposition au virement dans les 7 jours après l'ordre d'émission. Chaz n'avait pas la chance d'être un Etat pour se passer de ces procédures. Pour un tel transfert, il fallait déclarer une sortie d'argent aux douanes du pays émetteur, donc Arkania. Ce n'avait pas été le cas. Il allait falloir agir vite avant que le service comptable ne s'aperçoive de l'arnaque...
Et sachant que Chaz Hicox avait utilisé son vrai nom, de celui avec lequel il avait fait une publicité... c'était un motif de déshonneur et peu de garantie de trouver clientèle par la suite.
Bien. Avez-vous besoin d'autre chose d'ici là, Monsieur Hicox ? Demain 9h30, cela vous irait ?
Conseiller, petit conseiller. Il fallait toujours admettre que ça faisait quelque chose de voir défiler des millions sous son nez quand on ne touchait soi-même qu'une clopinette mensuelle. Oui, on dit bien "des" clopinettes d'ordinaire. mais vu la clopinette mensuelle, il n'y aurait pas de quoi déranger le pluriel.
Il partit de son bureau pendant un court instant, traversant un couloir pour aller intercepter un Duros mieux habillé et lui demander quelques précisions. Les gros transferts devaient être nouveaux, et s'il connaissait la théorie, un petit rappel ne faisait pas de mal.
En revanche, le versement minimal sans justificatif, celui-là, a bien été enregistré. Dix mille crédits transférés sur votre compte. Moins les frais de transfert.
Cela faisait 9.600 crédits à encaisser.
Les banques avaient des règles. Le Conseiller n'allait pas en faire un topo complet, mais la modération elle peut se le permettre. Transférer une grosse somme est fatalement suspect. Tout y passe comme motifs : argent sale, extradition à venir, placement en paradis fiscal... tout était bon à extrapoler dans ce genre de cas. Cet argent venait de relativement nulle part pour atterrir à l'étranger. Ce pouvait être pour du blanchiment. Pour faire de l'évasion fiscale. Ou les produits d'un vol.
Et, bien sûr, l'entreprise pouvait faire opposition au virement dans les 7 jours après l'ordre d'émission. Chaz n'avait pas la chance d'être un Etat pour se passer de ces procédures. Pour un tel transfert, il fallait déclarer une sortie d'argent aux douanes du pays émetteur, donc Arkania. Ce n'avait pas été le cas. Il allait falloir agir vite avant que le service comptable ne s'aperçoive de l'arnaque...
Et sachant que Chaz Hicox avait utilisé son vrai nom, de celui avec lequel il avait fait une publicité... c'était un motif de déshonneur et peu de garantie de trouver clientèle par la suite.