- mar. 24 févr. 2015 15:55
#16366
- Cela me parait, ma foi ... très honnête de malhonnêteté, si je puis dire,"
La réflexion de l'humaine arracha un petit rire narquois à Lisanyar.
"-Hahahaha, voila qui est bien dis. Après tout, ni vous ni moi n'apprécierions de nous faire ainsi agresser, n'est ce pas? Ainsi si nos moyens sont discutables, ne dit on pas que la finalité les justifies?"
Lisanyar se retourna, considéra un instant la main tendu, avant de la serrer fermement. Ho n'allez pas croire que la confiance du sullustéen était toute acquise. En sa qualité d'escroc en chef, il était naturellement suspicieux. Un certains Jon Klietvan avait déjà trahis le secteur pour un bol de lentilles, la chose pouvait se représenter une fois encore. Probablement même que les ennemis des sullustéens allaient se servir de la situation inconfortable pour tenter de retourner ses agents extérieurs.
Le sullustéen accompagna sa visiteuse en direction de la porte:
"-Je vais demander à mon secrétaire de vous envoyer le contrat préliminaire de toute nos discussions...officielles dirais je. Le reste, nous ne tarderons pas à vous le faire savoir. Laisser un moyen de vous contacter à mon secrétaire."
La porte s'ouvrir automatiquement, bien qu'elle fut d'un bois anachronique, laissant la jeune femme rejoindre ses collaborateurs.
Lisanyar eu un mot courtois à leur adresse:
"-Merci de votre patience mesdames messieurs. Je vous rend votre patronne."
Lisanyar regarda tout ce petit monde quitter les lieux, puis demanda à son secrétaire:
"-Des nouvelles de l'Amiral Cain?
-Oui monsieur. L'Amiral se trouvait à la Maison de l'Amirauté, elle prend un speeder et vous rejoins dans votre bureau. Procédure de nettoyage standard monsieur?
-Oui. Sans tarder.
-L'équipe est dans l'anti chambre. Je les mets en actions."
Lisanyar hocha la tête, satisfait du zèle de son secrétaire. Ce vieil humain chandrillien, arrivé avec Mark Snarnow, était tout dévoué et travaillait vite et bien.
Quelques minutes s'écoulèrent tandis que l'équipe vérifiait à nouveau toute absence de micro, puis l'Amiral Cain arriva presque à l'instant où l'équipe finissait.
S'enfermant avec Lisanyar dans son bureau, ce dernier mit la responsable de la Direction Générale de la Surveillance Navale au parfum.
"-Voila, que pensez vous pouvoir faire Amiral?
-Déjà compartimenter l'information. En dehors de nous et de vos nouveaux amis nul ne doit savoir. Je vais contacter sur le champ l'Amirauté et leur demander de quadriller le secteur avec nos appareils légers disponibles. De même que demander aux bakuriens de quadriller le leur.
En parallèle je vais affecter quelques uns de mes agents en poste au sein du réseau Mercari à bord des certains cargo franchisé de notre entreprises. Peut être en repéreront-t-ils de même.
-Et la Nouvelle République?
-Dans la mesure où les derniers événements la désigne comme un suspect dans cette affaire, je m'abstiendrais. Mais l'information leur parviendra tout de même.
Je vais mettre mes équipes d'informaticiens et cybernéticiens sur le coup, pour créer plusieurs milliers de fausses identités ayant des comptes dans certaines régions neutres ou républicaines. Ces comptes nous serviront à maquiller les fausses déclarations de destructions ainsi qu'à récupérer les crédits délivrés par notre mystérieux ennemi.
-Plusieurs millions ne serait pas possible?
-Si, mais détenir un logiciel capable de les créer induit forcément de possibles erreurs. L'automatisation, automatise aussi les erreurs. Plus vous avez de créations, plus le nombre d'erreurs augmentent.
Mes équipes vont aussi travailler avec les vôtres pour créer des images de cargos et vaisseaux détruits crédibles et indétectables.
Nous contacterons discrètement le Haut Fonctionnaire en charge de la CCI de la Capitale pour les créations fantômes.
Autre chose?
-Non Amiral. Cela devrait suffire. Contactez moi si vous avez besoin de quoi que ce soit.
La réflexion de l'humaine arracha un petit rire narquois à Lisanyar.
"-Hahahaha, voila qui est bien dis. Après tout, ni vous ni moi n'apprécierions de nous faire ainsi agresser, n'est ce pas? Ainsi si nos moyens sont discutables, ne dit on pas que la finalité les justifies?"
Lisanyar se retourna, considéra un instant la main tendu, avant de la serrer fermement. Ho n'allez pas croire que la confiance du sullustéen était toute acquise. En sa qualité d'escroc en chef, il était naturellement suspicieux. Un certains Jon Klietvan avait déjà trahis le secteur pour un bol de lentilles, la chose pouvait se représenter une fois encore. Probablement même que les ennemis des sullustéens allaient se servir de la situation inconfortable pour tenter de retourner ses agents extérieurs.
Le sullustéen accompagna sa visiteuse en direction de la porte:
"-Je vais demander à mon secrétaire de vous envoyer le contrat préliminaire de toute nos discussions...officielles dirais je. Le reste, nous ne tarderons pas à vous le faire savoir. Laisser un moyen de vous contacter à mon secrétaire."
La porte s'ouvrir automatiquement, bien qu'elle fut d'un bois anachronique, laissant la jeune femme rejoindre ses collaborateurs.
Lisanyar eu un mot courtois à leur adresse:
"-Merci de votre patience mesdames messieurs. Je vous rend votre patronne."
Lisanyar regarda tout ce petit monde quitter les lieux, puis demanda à son secrétaire:
"-Des nouvelles de l'Amiral Cain?
-Oui monsieur. L'Amiral se trouvait à la Maison de l'Amirauté, elle prend un speeder et vous rejoins dans votre bureau. Procédure de nettoyage standard monsieur?
-Oui. Sans tarder.
-L'équipe est dans l'anti chambre. Je les mets en actions."
Lisanyar hocha la tête, satisfait du zèle de son secrétaire. Ce vieil humain chandrillien, arrivé avec Mark Snarnow, était tout dévoué et travaillait vite et bien.
Quelques minutes s'écoulèrent tandis que l'équipe vérifiait à nouveau toute absence de micro, puis l'Amiral Cain arriva presque à l'instant où l'équipe finissait.
S'enfermant avec Lisanyar dans son bureau, ce dernier mit la responsable de la Direction Générale de la Surveillance Navale au parfum.
"-Voila, que pensez vous pouvoir faire Amiral?
-Déjà compartimenter l'information. En dehors de nous et de vos nouveaux amis nul ne doit savoir. Je vais contacter sur le champ l'Amirauté et leur demander de quadriller le secteur avec nos appareils légers disponibles. De même que demander aux bakuriens de quadriller le leur.
En parallèle je vais affecter quelques uns de mes agents en poste au sein du réseau Mercari à bord des certains cargo franchisé de notre entreprises. Peut être en repéreront-t-ils de même.
-Et la Nouvelle République?
-Dans la mesure où les derniers événements la désigne comme un suspect dans cette affaire, je m'abstiendrais. Mais l'information leur parviendra tout de même.
Je vais mettre mes équipes d'informaticiens et cybernéticiens sur le coup, pour créer plusieurs milliers de fausses identités ayant des comptes dans certaines régions neutres ou républicaines. Ces comptes nous serviront à maquiller les fausses déclarations de destructions ainsi qu'à récupérer les crédits délivrés par notre mystérieux ennemi.
-Plusieurs millions ne serait pas possible?
-Si, mais détenir un logiciel capable de les créer induit forcément de possibles erreurs. L'automatisation, automatise aussi les erreurs. Plus vous avez de créations, plus le nombre d'erreurs augmentent.
Mes équipes vont aussi travailler avec les vôtres pour créer des images de cargos et vaisseaux détruits crédibles et indétectables.
Nous contacterons discrètement le Haut Fonctionnaire en charge de la CCI de la Capitale pour les créations fantômes.
Autre chose?
-Non Amiral. Cela devrait suffire. Contactez moi si vous avez besoin de quoi que ce soit.