- jeu. 3 nov. 2016 08:52
#24682
Une journée comme les autres sur Sullust, ou du moins qui aurait du être comme les autres.
L'après midi battait son plein dans l'immense caverne abritant la Capitale planétaire, et de facto sectorielle, au sein de laquelle les principales institutions gouvernantes siégeaient. Certes seul l'éclairage artificiel ainsi que les holo-horloges permettaient de déterminer à quelle heure du jour ou de la nuit on se trouvait, faute d'accès direct au soleil, mais les sullustéens s'y étaient faits depuis de nombreuses générations.
Pour Volthaïr Sovv la journée sortait du cadre habituel, pour un Secteur sous blocus illégal, car son emploi du temps avait été chamboulé et de la plus détestable des façons.
Il recevait le Président de la Banque Centrale de Sullust afin de discuter de la politique économique à venir, ainsi que de quelques actions qui pourraient avoir un impact significatif sur l'économie du Secteur, lorsque la Présidente du Conclave sectoriel, Jibe Tijiunt, avait littéralement enfoncé la porte de son bureau lors d'une entrée que même un destroyer stellaire lui aurait envié. Et en matière d'entrée en matière fracassante, Volthaïr Sovv s'y connaissait.
A peine avait il eu le temps de saisir ce qu'il venait de ce passer, à savoir un manque de bien séance caractérisé, que la Présidente lui avait intimé l'ordre, carrément, de demeurer assis. Ce a quoi il obtempéra, plus sur le coup de la surprise que de son propre chef, sous les yeux inquiets du Président de la B.C.S.
Jibe Tijiunt "- Vous avez dépassé les bornes des limites Volthaïr! Votre intervention au Sénat était aussi hors de propos que contre productive! J'espère que vous avez conscience de tous le travail que vous avez balancé par le sas extérieur en quelques minutes seulement?!!?"
La Présidente ne parlait pas fort, elle criait quasiment. Et marchait de long en large par dessus le marché, comme un gundark en cage. Si le Président de la B.C.S était clairement intimidé, ce n'était pas le cas de Volthaïr. Survivre à une rencontre avec Dark Vader avait le dont de vous immuniser contre les crises de colère, et de relativiser l'expression "situation dangereuse".
Conscient qu'elle n'avait même pas fermée la porte derrière elle, Volthaïr fit un signe de la main à l'assistant qui se tenait, l'air passablement effrayé et indécis, contre le mur en face en attendant que faire. Ce dernier (non pas le mur) parut soulagé en ayant l'autorisation de fermer la porte, chose qu'il aurait du faire de lui même songea Volthaïr, et de mettre ainsi une cloison rassurante et protectrice entre lui et la Présidente. Non qu'une cloison eu jamais arrêtés la diplomatie d'un destroyer stellaire, ceci dit.
La porte fermée, Volthaïr profita du fait que la Présidente tournait la tête vers elle en entendant le bruit caractéristique de l'étanchéité pour se tourner lui même vers le président de la B.C.S. en un regard entendu destiné à la Présidente.
Jibe Tijiunt "- Non, monsieur Worowerk peut rester ici, je sais que vous vouliez me présenter un plan d'action économique après quelques entretient préliminaire, alors sautons le pas et allons aux faits! N'oubliez pas Volthaïr, je vous ais fait revenir car je pensais que vous pouviez faire encore de grandes choses pour Sullust et le Secteur, et par ce que je croyais fermement à votre innocence. Les chef d'inculpations néo-républicains sont des balivernes dignes de l'ère impériale. Mais si vous devenez dérangeants, je pourrais aussi vous renvoyer à votre Clan Terrier, tenez vous le pour dit!"
Au moins les choses étaient clair, du moins officiellement. Volthaïr était convaincue que le discours, bien que en partie véridique, était destiné à être entendue de Worowerk. Mais Volthaïr n'était pas un imbécile. Il savait les élections proches et que sa nomination n'était rien d'autre qu'une manœuvre politique destinée à attirer la sympathie de l'électorat en la faveur de Jibe Tijiunt le moment venue. Hélas pour elle, Volthaïr avait passablement d'autre projets en tête...
Volthaïr "- Bien madame la Présidente. Comme j'étais en train de l'expliquer à monsieur Worowerk, je pense qu'une diminution de notre Taux d’Intérêts Directeur serait une bonne chose, sitôt le blocus levé. Mais une faible diminution et à court terme, voir moyen terme au mieux."
Volthaïr avait choisit de ne pas relever le détail selon lequel la Présidente avait été proprement incapable de faire lever le blocus avant sa nomination, ce qui relevait de l'acte de guerre perpétré par la Nouvelle République et ce en toute illégalité de part les propres lois néo-républicaines. Ou la parodie de Constitution qui du coup en tenait lieux.
Worowerk opina de son côté vigoureusement du chef, satisfait de repasser à un domaine de compétences qui était le siens:
Worowerk "-En effet madame la Présidente. Une fois le blocus levé, les entreprises pourront à nouveaux commercer librement. Hors pour cela, il faut des capitaux. Diminuer notre Taux d’Intérêt Directeur (T.I.D) permettra de faire diminuer les taux auxquelles les banques empruntent des Crédits à notre banque centrale, et donc en théorie de diminuer celui auquel elles prêtent aux particuliers et entreprises. De même la quantité de crédits en circulation augmentera. Une diminution contrôlé évitera une diminution du cours du Crédit, mais puisque le Crédit Républicain que nous utilisons à cour dans toute la Nouvelle République une diminution de notre propre T.I.D sera indolore à l'échelle galactique. Bien sur si nous allons trop loin même Coruscant le sentira, et n'appréciera surement pas, mais ce n'est pas le but de la manœuvre.
Mais dans l'immédiat, une diminution relative de notre T.I.D ne devrait être que positive, incitant à la consommation tout en offrant aux entreprises et banques davantage de liquidités. Nous pourrions même bénéficier de reports d'investissements et d'emprunts d'entreprises et banques de la Voie de Rima qui habituellement vont voir ailleurs. Une bonne opération en somme, si nous n'allons pas trop loin encore une fois."
Le discours, bien que technique, était somme toute compréhensible. Volthaïr avait prévenue Worowerk que pour l'entretient à venir, qui du coup avait lieux séance tenante, il valait mieux faire au plus simple et laisser les détails techniques au Département Economique. Ces gens étaient payés pour cela de toute façon, étudier les conséquences des actions inconsidérés des autres, non?
Volthaïr "- Pour la suite madame la Présidente, et conjointement à cette actions ainsi que le travail que j'entend effectuer avec les O.N.G que j'ai invité, je compte nationaliser tout ou partis de la SoroSuub, à cours terme là encore."
Si elle avait parue précédemment convaincue par l'argumentaire de Worowerk, cette fois la Présidente parue réellement sceptique, voir méfiante. A sa décharge, cela ressemblait par trop à une tentative de prise de pouvoir supplémentaire de la part de son turbulent Ministre des Finances et de l'Economie. Ce qui était parfaitement le cas d'ailleurs, sous couvert des meilleurs intentions toutefois. Mais chacun connait le proverbe avec les bonnes intentions et l'enfer...
Volthaïr "- Soyons franc, la SoroSuub est un élément clef de Sullust et de tous le Secteur. Elle emploi un pourcentage immense de notre population, proportionnellement aux autres entreprises, et représente un secteur stratégique pour nous.
J'ai l'intention d'utiliser sa branche SoroLogShip afin de dynamiser le commerce intra sectoriel mais également extra sectoriel. De même, elle servira à travailler conjointement avec les humanitaires jusqu'à la fin de la crise humanitaire qui nous frappe, de la faute de la Nouvelle République inutile de le rappeler, avant de reprendre du service "normalement". Ses compétences seront un atout dans notre diplomatie hapienne ainsi qu'auprès de l'espace Hutt.
Pour finir, nous pourrons ainsi la re-capitaliser rapidement et ainsi éviter la prise de contrôle maladroitement tentée par des éléments du Secteur Corporatiste que nous pensons, avec un bon degré de certitude, affiliés à l'Empire.
Jibe Tijiunt "- Ne croyez vous pas que nous allons être taxés de dictateur? Comment vont réagir les autres entreprises quand nous allons leur montrer que nous nationalisons tranquillement une importante firme de notre secteur?
Volthaïr "- J'ai discuté de ce détail avec monsieur Worowerk ici présent ainsi que les membres de notre Haute Cours de Justice. Effectivement la chose est à prendre en compte. Mais un précédent solide existe dans notre histoire, deux même, avec des preuves probantes de re-capitalisations ensuite. J'ajouterais que l'existence des installations de la Chandrillian Corporation au sein de notre Secteur, qui continuent de faire des bénéfices malgré le blocus en exportant des biens élaborés a partir d'éléments provenant de notre Secteur, ajoutent du crédit. Elles sont en violation de l'Ordre Exécutif 3447. Si nous n'avons pas saisis ces installations là, les autres n'ont guère de raisons de s'inquiéter, et la Nouvelle République aucun prétextes pour hurler au scandale.
Enfin j'ai l'intention sauf accord de votre part de présenter cette nationalisation au vote de l'Assemblée Sectorielle en lui présentant les arguments que je viens de vous exposer avec monsieur Worowerk."
Le sus-nommé hocha la tête, marquant son approbation. Le plan était simple et applicable, légale à tous le moins et dans l’intérêt du Secteur sullustéen.
Il ne restait qu'a recevoir l'approbation de la Présidente Jibe Tijiunt , qui pour le coup s'en trouvait consulté AVANT que son turbulent ministre n'agisse...
L'après midi battait son plein dans l'immense caverne abritant la Capitale planétaire, et de facto sectorielle, au sein de laquelle les principales institutions gouvernantes siégeaient. Certes seul l'éclairage artificiel ainsi que les holo-horloges permettaient de déterminer à quelle heure du jour ou de la nuit on se trouvait, faute d'accès direct au soleil, mais les sullustéens s'y étaient faits depuis de nombreuses générations.
Pour Volthaïr Sovv la journée sortait du cadre habituel, pour un Secteur sous blocus illégal, car son emploi du temps avait été chamboulé et de la plus détestable des façons.
Il recevait le Président de la Banque Centrale de Sullust afin de discuter de la politique économique à venir, ainsi que de quelques actions qui pourraient avoir un impact significatif sur l'économie du Secteur, lorsque la Présidente du Conclave sectoriel, Jibe Tijiunt, avait littéralement enfoncé la porte de son bureau lors d'une entrée que même un destroyer stellaire lui aurait envié. Et en matière d'entrée en matière fracassante, Volthaïr Sovv s'y connaissait.
A peine avait il eu le temps de saisir ce qu'il venait de ce passer, à savoir un manque de bien séance caractérisé, que la Présidente lui avait intimé l'ordre, carrément, de demeurer assis. Ce a quoi il obtempéra, plus sur le coup de la surprise que de son propre chef, sous les yeux inquiets du Président de la B.C.S.
La Présidente ne parlait pas fort, elle criait quasiment. Et marchait de long en large par dessus le marché, comme un gundark en cage. Si le Président de la B.C.S était clairement intimidé, ce n'était pas le cas de Volthaïr. Survivre à une rencontre avec Dark Vader avait le dont de vous immuniser contre les crises de colère, et de relativiser l'expression "situation dangereuse".
Conscient qu'elle n'avait même pas fermée la porte derrière elle, Volthaïr fit un signe de la main à l'assistant qui se tenait, l'air passablement effrayé et indécis, contre le mur en face en attendant que faire. Ce dernier (non pas le mur) parut soulagé en ayant l'autorisation de fermer la porte, chose qu'il aurait du faire de lui même songea Volthaïr, et de mettre ainsi une cloison rassurante et protectrice entre lui et la Présidente. Non qu'une cloison eu jamais arrêtés la diplomatie d'un destroyer stellaire, ceci dit.
La porte fermée, Volthaïr profita du fait que la Présidente tournait la tête vers elle en entendant le bruit caractéristique de l'étanchéité pour se tourner lui même vers le président de la B.C.S. en un regard entendu destiné à la Présidente.
Au moins les choses étaient clair, du moins officiellement. Volthaïr était convaincue que le discours, bien que en partie véridique, était destiné à être entendue de Worowerk. Mais Volthaïr n'était pas un imbécile. Il savait les élections proches et que sa nomination n'était rien d'autre qu'une manœuvre politique destinée à attirer la sympathie de l'électorat en la faveur de Jibe Tijiunt le moment venue. Hélas pour elle, Volthaïr avait passablement d'autre projets en tête...
Volthaïr avait choisit de ne pas relever le détail selon lequel la Présidente avait été proprement incapable de faire lever le blocus avant sa nomination, ce qui relevait de l'acte de guerre perpétré par la Nouvelle République et ce en toute illégalité de part les propres lois néo-républicaines. Ou la parodie de Constitution qui du coup en tenait lieux.
Worowerk opina de son côté vigoureusement du chef, satisfait de repasser à un domaine de compétences qui était le siens:
Mais dans l'immédiat, une diminution relative de notre T.I.D ne devrait être que positive, incitant à la consommation tout en offrant aux entreprises et banques davantage de liquidités. Nous pourrions même bénéficier de reports d'investissements et d'emprunts d'entreprises et banques de la Voie de Rima qui habituellement vont voir ailleurs. Une bonne opération en somme, si nous n'allons pas trop loin encore une fois."
Le discours, bien que technique, était somme toute compréhensible. Volthaïr avait prévenue Worowerk que pour l'entretient à venir, qui du coup avait lieux séance tenante, il valait mieux faire au plus simple et laisser les détails techniques au Département Economique. Ces gens étaient payés pour cela de toute façon, étudier les conséquences des actions inconsidérés des autres, non?
Si elle avait parue précédemment convaincue par l'argumentaire de Worowerk, cette fois la Présidente parue réellement sceptique, voir méfiante. A sa décharge, cela ressemblait par trop à une tentative de prise de pouvoir supplémentaire de la part de son turbulent Ministre des Finances et de l'Economie. Ce qui était parfaitement le cas d'ailleurs, sous couvert des meilleurs intentions toutefois. Mais chacun connait le proverbe avec les bonnes intentions et l'enfer...
J'ai l'intention d'utiliser sa branche SoroLogShip afin de dynamiser le commerce intra sectoriel mais également extra sectoriel. De même, elle servira à travailler conjointement avec les humanitaires jusqu'à la fin de la crise humanitaire qui nous frappe, de la faute de la Nouvelle République inutile de le rappeler, avant de reprendre du service "normalement". Ses compétences seront un atout dans notre diplomatie hapienne ainsi qu'auprès de l'espace Hutt.
Pour finir, nous pourrons ainsi la re-capitaliser rapidement et ainsi éviter la prise de contrôle maladroitement tentée par des éléments du Secteur Corporatiste que nous pensons, avec un bon degré de certitude, affiliés à l'Empire.
Jibe Tijiunt "- Ne croyez vous pas que nous allons être taxés de dictateur? Comment vont réagir les autres entreprises quand nous allons leur montrer que nous nationalisons tranquillement une importante firme de notre secteur?
Volthaïr "- J'ai discuté de ce détail avec monsieur Worowerk ici présent ainsi que les membres de notre Haute Cours de Justice. Effectivement la chose est à prendre en compte. Mais un précédent solide existe dans notre histoire, deux même, avec des preuves probantes de re-capitalisations ensuite. J'ajouterais que l'existence des installations de la Chandrillian Corporation au sein de notre Secteur, qui continuent de faire des bénéfices malgré le blocus en exportant des biens élaborés a partir d'éléments provenant de notre Secteur, ajoutent du crédit. Elles sont en violation de l'Ordre Exécutif 3447. Si nous n'avons pas saisis ces installations là, les autres n'ont guère de raisons de s'inquiéter, et la Nouvelle République aucun prétextes pour hurler au scandale.
Enfin j'ai l'intention sauf accord de votre part de présenter cette nationalisation au vote de l'Assemblée Sectorielle en lui présentant les arguments que je viens de vous exposer avec monsieur Worowerk."
Le sus-nommé hocha la tête, marquant son approbation. Le plan était simple et applicable, légale à tous le moins et dans l’intérêt du Secteur sullustéen.
Il ne restait qu'a recevoir l'approbation de la Présidente Jibe Tijiunt , qui pour le coup s'en trouvait consulté AVANT que son turbulent ministre n'agisse...