- sam. 2 nov. 2019 18:28
#36322
La pierre ne sait pas pourquoi le burin la fend ; l'acier ne sait pas pourquoi la flamme le brûle.Lorsque ta vie est fendue et brûlée, remercie le destin pour ses épreuves qui ont forgé ton être.
Sullust, qu'en restait-il ? Après le cataclysme inconnu qui l'avait frappé toute forme de vie semblait avoir disparue de la surface de la planète. Plantes, animaux, habitants la quasi totalité de celles-ci avait été annihilée dans des circonstances des plus mystérieuses. Il était difficile de faire un constat précis de l'ampleur de la catastrophe. Les différentes informations collectées par le Bureau des Analyses étaient toutes les mêmes. Les pertes avaient été colossales. L'on parlait de dizaines de milliards de morts. D'un taux de survivant n'allant pas au dessus d'un pour cent. Et la voilà, en orbite de la planète dans un Cargo Léger YT-2400 modifié ; accompagnée de 2 agents ainsi que 3 ingénieurs.
Leur mission était la suivante atteindre les coordonnées de l'usine impériale abandonnée, s'y introduire, faire une analyse du lieu ainsi que l'inventaire des armes et matériaux en état pouvant être récupérés. La tâche semblait aisée mais il fallait avant tout ne pas se faire remarquer. Depuis le sinistre événement sur Sullust les grandes nations se portaient à son secours. Excepté l'Empire, resté de marbre, sourd et muet face à toute demande d'aide de la part de Sullust. Un flux incessant de convois utilitaires arrivait des quatre coins de la galaxie amenant matériels et provisions. Si ce n'était l'asile chez le bon samaritain qui avait daigné leur tendre la main.
L'embarcation était petite, rapide, d'un type commun et surtout muni de masque de senseurs lui permettant d'être partiellement invisible aux yeux des radars ennemis.Le pilote privilégiât les couloirs de circulation utilisés par une foule de vaisseau diverses et variés. De ce fait, elle pouvait aisément se noyer dans la masse. N'être qu'une goutte d'eau dans le flot de vaisseau en partance d'autres mondes. Le trajet s'avérait plus long et fastidieux mais bien moins risqué qu'un couloir surveillé et emprunté par la république ou tout autre nation de grande envergure.
Depuis l'espace le spectacle était à la fois saisissant et morbide. D'une planète où fourmillait la vie, il n'en restait plus qu'un astre ravagé, stérile. Un sombre linceul semblait l'avoir recouvert pour toujours. Ne laissant dans son sillage qu'un lourd silence, un silence de mort.
Qu'est-ce que cela vous inspire Ariès ?
Rien de bon Docteur Aukhyns.
Pouvez-vous être plus précise ?
Ce silence, cette lourdeur. La fin de toute chose, de tout espoir.
Comment ? Comment tout ceci a-bien-t-il pu se produire ?
Je n'en sais guère plus que vous ma chère.
Les pertes dépassent l'entendement...Comment cette planète peut-être aussi mortifère ? Qu'est-ce qui a bien pu causer tout ceci... Un virus ? Une arme ?
C'est à vous de trouver les réponses à ces questions. Je ne fais que répondre aux questions qui vous concerne pas celles qui concernent les autres.
Comment vous sentez-vous pour cette mission Ariès ?
Sur mes gardes. Nous ne savons pas à quoi nous attendre. L'inconnu est dangereux. De plus nous sommes cernés de toute part par les autres nations. La moindre erreur et c'est l'échec de la mission. Il va falloir avancer à pas de velours si nous voulons rester invisible à leurs yeux.
J'en ai fini avec vous Docteur Aukhyns vous pouvez disposer.
Au plaisir de vous revoir.
Ariès r'ouvrit les yeux cette impression de lourdeur, ce poids invisible sur les épaules. Ce n'était pas une impression mais bien une réalité. Depuis l'intercom le pilote fit part de la traversé imminente de l'atmosphère. Les turbulences commencèrent à secouer l'habitacle.
Traversé de l'atmosphère en cours. Assez-vous bien nous passons une zone de...bon sang... La planète est ... méconnaissable.
Depuis les cieux le spectacle était encore plus saisissant que depuis l'espace. Ici-bas à la surface, le portrait d'une Sullust anéantit avait de quoi donner des sueurs froides. Personne pas même la Chiss n'avait vu un tel spectacle. Irith la planète sur-pollué semblait un paradis à côté de cet enfer. Il n'y avait que désolation, désolation à perte de vue. Devant un spectacle un des ingénieurs s'exclama.
Comment diable l'usine peut-elle encore être debout après tout-ceci ? Regardez moi ça ... Les quelques avant-poste et autres infrastructures scientifiques sont dans un état déplorable...
Le collègue de celui-ci rétorqua.
Aussi solide qu'un château de carte...
Vous savez ce qui aurait pu impacter à ce point les édifices Sullustéens ?
Le plus silencieux des trois prit la parole.
Je suis en fonction depuis plus de trois décennies. Au cours de ma vie, j'ai visité d'innombrables planètes toutes aussi hostiles que Sullust. Et je n'ai pourtant jamais vu un pareil cas.
Ci c'était un cas isolé, il y aurait forcément une explication rationnelle à cela. Mais...
...A l'échelle d'un monde... cela dépasse l'entendement.
Les turbulences arrêtèrent enfin permettant à l'équipage de se préparer avant la descente.
Atterrissage imminent ! Soyez prêt !
Vous savez ce qui nous attend ?
Pas la moindre idée... On se sait pas sur quoi l'on pourrait tomber. Alors vous faites ce que l'on vous dit. On bouge, vous bougez. On s'arrête, vous vous arrêtez. Si l'on venait à rencontrer une présence hostile concentrez vous sur nos bottes, concentrez-vous sur notre voix et tout devrait se passer sans accroc.
Usine secrète imépriale
Impossible d'avoir un meilleur endroit... L'usine est à flanc de ravin. D'après nos informations, il y avait une ancienne plateforme mais... Comme vous pouvez le voir, elle est recouverte de lave. Il va falloir descendre jusqu'à l'usine...
Bien faisons sortir les Droïde sonde Viper qu'elles fouillent les alentours à la recherche de la moindre trace de vie. Quand nous auront la certitude que rien n'y personne n'est dans les parages nous pourront entamer la descente.
Leur mission était la suivante atteindre les coordonnées de l'usine impériale abandonnée, s'y introduire, faire une analyse du lieu ainsi que l'inventaire des armes et matériaux en état pouvant être récupérés. La tâche semblait aisée mais il fallait avant tout ne pas se faire remarquer. Depuis le sinistre événement sur Sullust les grandes nations se portaient à son secours. Excepté l'Empire, resté de marbre, sourd et muet face à toute demande d'aide de la part de Sullust. Un flux incessant de convois utilitaires arrivait des quatre coins de la galaxie amenant matériels et provisions. Si ce n'était l'asile chez le bon samaritain qui avait daigné leur tendre la main.
L'embarcation était petite, rapide, d'un type commun et surtout muni de masque de senseurs lui permettant d'être partiellement invisible aux yeux des radars ennemis.Le pilote privilégiât les couloirs de circulation utilisés par une foule de vaisseau diverses et variés. De ce fait, elle pouvait aisément se noyer dans la masse. N'être qu'une goutte d'eau dans le flot de vaisseau en partance d'autres mondes. Le trajet s'avérait plus long et fastidieux mais bien moins risqué qu'un couloir surveillé et emprunté par la république ou tout autre nation de grande envergure.
Depuis l'espace le spectacle était à la fois saisissant et morbide. D'une planète où fourmillait la vie, il n'en restait plus qu'un astre ravagé, stérile. Un sombre linceul semblait l'avoir recouvert pour toujours. Ne laissant dans son sillage qu'un lourd silence, un silence de mort.
Rien de bon Docteur Aukhyns.
Pouvez-vous être plus précise ?
Ce silence, cette lourdeur. La fin de toute chose, de tout espoir.
Comment ? Comment tout ceci a-bien-t-il pu se produire ?
Je n'en sais guère plus que vous ma chère.
Les pertes dépassent l'entendement...Comment cette planète peut-être aussi mortifère ? Qu'est-ce qui a bien pu causer tout ceci... Un virus ? Une arme ?
C'est à vous de trouver les réponses à ces questions. Je ne fais que répondre aux questions qui vous concerne pas celles qui concernent les autres.
Comment vous sentez-vous pour cette mission Ariès ?
Sur mes gardes. Nous ne savons pas à quoi nous attendre. L'inconnu est dangereux. De plus nous sommes cernés de toute part par les autres nations. La moindre erreur et c'est l'échec de la mission. Il va falloir avancer à pas de velours si nous voulons rester invisible à leurs yeux.
J'en ai fini avec vous Docteur Aukhyns vous pouvez disposer.
Au plaisir de vous revoir.
Ariès r'ouvrit les yeux cette impression de lourdeur, ce poids invisible sur les épaules. Ce n'était pas une impression mais bien une réalité. Depuis l'intercom le pilote fit part de la traversé imminente de l'atmosphère. Les turbulences commencèrent à secouer l'habitacle.
Depuis les cieux le spectacle était encore plus saisissant que depuis l'espace. Ici-bas à la surface, le portrait d'une Sullust anéantit avait de quoi donner des sueurs froides. Personne pas même la Chiss n'avait vu un tel spectacle. Irith la planète sur-pollué semblait un paradis à côté de cet enfer. Il n'y avait que désolation, désolation à perte de vue. Devant un spectacle un des ingénieurs s'exclama.
Comment diable l'usine peut-elle encore être debout après tout-ceci ? Regardez moi ça ... Les quelques avant-poste et autres infrastructures scientifiques sont dans un état déplorable...
Le collègue de celui-ci rétorqua.
Aussi solide qu'un château de carte...
Vous savez ce qui aurait pu impacter à ce point les édifices Sullustéens ?
Le plus silencieux des trois prit la parole.
Je suis en fonction depuis plus de trois décennies. Au cours de ma vie, j'ai visité d'innombrables planètes toutes aussi hostiles que Sullust. Et je n'ai pourtant jamais vu un pareil cas.
Ci c'était un cas isolé, il y aurait forcément une explication rationnelle à cela. Mais...
...A l'échelle d'un monde... cela dépasse l'entendement.
Les turbulences arrêtèrent enfin permettant à l'équipage de se préparer avant la descente.
Atterrissage imminent ! Soyez prêt !
Vous savez ce qui nous attend ?
Pas la moindre idée... On se sait pas sur quoi l'on pourrait tomber. Alors vous faites ce que l'on vous dit. On bouge, vous bougez. On s'arrête, vous vous arrêtez. Si l'on venait à rencontrer une présence hostile concentrez vous sur nos bottes, concentrez-vous sur notre voix et tout devrait se passer sans accroc.
Usine secrète imépriale
Bien faisons sortir les Droïde sonde Viper qu'elles fouillent les alentours à la recherche de la moindre trace de vie. Quand nous auront la certitude que rien n'y personne n'est dans les parages nous pourront entamer la descente.