- dim. 9 juin 2019 17:14
#35611
Fiche Force <-> Rps
Fiche économique Confrérie Galactique
Troupes et Flottes de la Confrérie Galactique
"Par ici la soupe !"
L'obscurité était totale, au point même que la Force ne semblait pouvoir la dissiper. L'Anzat, allongée et aussi immobile qu'un cadavre pouvait l'être, ne percevait que le sol, dur, sous elle. Quand elle s'anima, une fine couche, mélange de poussière et de sable, s'écoula autour d'elle, glissant invisible au sol. Debout, les grains durs roulèrent sous ses doigts alors qu'elles les passaient sur son visage, brisant la croute qui lui tirait la peau. Pas de bruit non plus, sorti du froissement des ses propres vêtements. Elle fit un tour sur elle même, bras tendus, pour essayer de trouver une paroi, mais il n'y avait rien. Rien, sauf cette faible et lointaine lumière vacillante, à peine perceptible, dont la source, tout comme la nature, lui restaient impossible à discerner. Perdue au milieu de nulle part, il ne lui restait qu'à la suivre.
Contrairement à ce qu'elle avait supposé, des murs, d'abord éloignés, se rapprochèrent rapidement au fil de sa progression, pour finir par former un couloir de tout au plus deux mètres de large, baigné dans une faible lumière. Le sol, régulier, était recouvert de ce même mélange de poussière et de sable dont elle s'était défaite à son éveil. Chacun de ses pas y laissait une empreinte en creux, légèrement marquée.
A quelques mètres d'elle seulement, une forme sortit de la lumière. Habillé d'une bure, l'homme qui se tenait devant elle avait entre ses mains une pyramide, fine, sur laquelle étaient gravés des symboles qu'elle ne reconnaissait pas. Il émanait de l'objet un pouvoir hypnotique auquel l'Anzat ne réussissait pas à échapper. Il attisait sa curiosité, son appétit pour le savoir, son désir de pouvoir. Telle une statue, l'homme ne bougeait pas, et l'Anzat ne percevait nulle Présence, pourtant la Force, elle, était bien présente.
"- Prends la si tu la veux, elle est à toi.", la voix masculine résonnait dans son esprit.
"- Je la veux...", lui répondit en écho la voix à peine perceptible de son maître, qui semblait soudain sorti de son sommeil."Prends là, elle est à nous, elle est notre salut..."
L'Anzat le sentait en elle, excité, attiré tout comme elle par la chose. Ce pouvait-il que ce soit un holocron ? Mais quoi d'autre.
"- Je la veux, prends là...", lui répéta son maître avec plus d'insistance.
Haya fit un pas en avant, puis un autre.
"- Viens à moi jeune Sith.", l'invita à nouveau la voix. "Viens chercher ce qui est ton héritage."
"- Oui, ton héritage Haya, prends le, il est à nous.", poussa sournoisement l’esprit du Zelron.
Mais l'Arcaniste n'écoutait ni l'un, ni l'autre. Elle écoutait le chant envoutant de l'objet. Alors, elle tendit la main pour la poser sur la pyramide, pour la sentir physiquement sous ses doigts. Point de chaleur, mais une chute dans l'obscurité. Elle flottait dans le vide. Rapidement elle réalisa qu'elle accélérait son mouvement. Elle était dans le vide spatial, et elle avançait de plus en plus vite dans l'immensité, au point que les étoiles se transformaient sous ses yeux en longs traits de lumière. L'instant d'après elles reprirent leur place, au loin une planète…
Et le mouvement s'inversa brutalement. L'arcaniste cru que son esprit allait se dissocier de son corps tant la sensation de vitesse était grande. Le temps d'un clin d'œil, et elle était de nouveau face à la pyramide, dans le couloir.
Une main terreuse était posée sur son bras, la main de sa sœur, qui se tenait à côté d'elle. Son regard posé sur elle la ramenait tant et tant d’année en arrière.
"- Ne te laisse pas corrompre par ces religions d'un autre monde."
L'avertissement était clair, mais il était impossible pour l'Arcaniste d'en tenir compte. L'influence du côté obscur, cela faisait longtemps qu'elle lui avait cédé. Avait-elle seulement envie de résister à ce qui lui avait apporté tant de pouvoir et de savoirs ? La pyramide lui en révèleraient d'avantage, éclairerait sa route, la rendrait plus forte que tout autre. Elle en avait la certitude. Peut-être la Force était elle plus que ce que les Jedi et les Sith vénéraient, mais à eux, elle avait accordé d'immenses opportunités.
Sans que rien ne le laisse présager, l'aspect de l'apparition de terre changea. Sa chevelure disparue pour laisser à découvert son crâne, ne conservant que sur son dos bossu une fine crinière. Ses yeux changèrent perceptiblement, plus petits, plus ronds. Ses joues s'amincirent et son nez s'aplatit au point de presque disparaitre dans son visage, de sorte qu'il ne lui était plus possible de dissimuler ses tentacules qui s'agitaient désormais en direction de Haya. La main bienveillante s'était dotée de griffes et lui serrait désormais douloureusement le bras.
L'Arcaniste se recula, les griffes lacérant sa manche.
"- Je te fais peur ma sœur ? Pourtant tout cela, c'est à toi que je le dois."
Haya eu un nouveau geste de recul tandis que sa "sœur" lui faisait face.
"- Il peut te le dire, je le sens, il est là. Maître, dites le lui. Dites lui avec quelles ardeurs vous m’avez ouverte à la Force."
Tout cela ne pouvait être que simple méprise et hallucination. Itradious avait demandé un tribut à Haya afin qu'elle lui prouve son total dévouement à sa cause. Haya avait obtempéré, elle avait sacrifié une des personnes qui avait, jusqu’alors, compté le plus à ses yeux. Le maître Sith avait accepté de poursuivre la formation de son apprentie, mais jamais il ne s'était étendu sur ce que la jeune Anzat était devenue. Et Haya ne s'en était jamais inquiétée. A l'époque elle n'était plus que l'ombre de la sœur attentive et intentionnée qu'elle avait été. Oubliés les jeux, oubliés les secrets partagés : elle n'était plus alors que l'instrument de l'obscurité, offerte à Itradious comme une poupée pouvait être offerte à une petite fille capricieuse.
"- Je te répugne, je te fais ...peur ?"
"- Toi tu es devenue forte. Toi tu as a su abandonner ce qui t'était cher pour avancer. Toi tu as su sacrifier ta propre sœur aux désirs noirs ton maître."
Un doigt accusateur pointait vers Haya.
"- Tu as trahis ta famille, tu as trahis ton peuple, tu as trahis ta nature même en t'alliant à un Sith. Et tu crains la vérité."
Se déplaçant plus à la force de sa volonté qu'autre chose, Haya sentait l'infernale pression que lui imposait sa sœur disparue. Cette dernière posa ses mais sur ses épaules, planta ses griffes dans ses omoplates.
"- NOOOOON !", hurla Haya, projetant dans le même temps de puissants éclairs de Force.
Et ce fut autour de sa sœur de faire face à la colère que déchainait sur elle la Sith.
"- Tu n'es rien face à moi. Rien ! Tu entends ! Rien !", Haya lâchait toute sa colère dans les éclairs, qui traçaient autant de cicatrices qui dissipaient progressivement l'homoncule lui faisant face. "Rien à jamais !"
Le silence revint. Il ne restait plus qu'un tas de sable inerte devant l'Arcaniste agenouillée. Des volutes de fumées s'échappaient de ses mains cloquées et intensément douloureuses. Mais une douleur plus sourde couvrait celle de ses brûlures. Elle s'effondra, à nouveau.
Contrairement à ce qu'elle avait supposé, des murs, d'abord éloignés, se rapprochèrent rapidement au fil de sa progression, pour finir par former un couloir de tout au plus deux mètres de large, baigné dans une faible lumière. Le sol, régulier, était recouvert de ce même mélange de poussière et de sable dont elle s'était défaite à son éveil. Chacun de ses pas y laissait une empreinte en creux, légèrement marquée.
A quelques mètres d'elle seulement, une forme sortit de la lumière. Habillé d'une bure, l'homme qui se tenait devant elle avait entre ses mains une pyramide, fine, sur laquelle étaient gravés des symboles qu'elle ne reconnaissait pas. Il émanait de l'objet un pouvoir hypnotique auquel l'Anzat ne réussissait pas à échapper. Il attisait sa curiosité, son appétit pour le savoir, son désir de pouvoir. Telle une statue, l'homme ne bougeait pas, et l'Anzat ne percevait nulle Présence, pourtant la Force, elle, était bien présente.
"- Prends la si tu la veux, elle est à toi.", la voix masculine résonnait dans son esprit.
"- Je la veux...", lui répondit en écho la voix à peine perceptible de son maître, qui semblait soudain sorti de son sommeil."Prends là, elle est à nous, elle est notre salut..."
L'Anzat le sentait en elle, excité, attiré tout comme elle par la chose. Ce pouvait-il que ce soit un holocron ? Mais quoi d'autre.
"- Je la veux, prends là...", lui répéta son maître avec plus d'insistance.
Haya fit un pas en avant, puis un autre.
"- Viens à moi jeune Sith.", l'invita à nouveau la voix. "Viens chercher ce qui est ton héritage."
"- Oui, ton héritage Haya, prends le, il est à nous.", poussa sournoisement l’esprit du Zelron.
Mais l'Arcaniste n'écoutait ni l'un, ni l'autre. Elle écoutait le chant envoutant de l'objet. Alors, elle tendit la main pour la poser sur la pyramide, pour la sentir physiquement sous ses doigts. Point de chaleur, mais une chute dans l'obscurité. Elle flottait dans le vide. Rapidement elle réalisa qu'elle accélérait son mouvement. Elle était dans le vide spatial, et elle avançait de plus en plus vite dans l'immensité, au point que les étoiles se transformaient sous ses yeux en longs traits de lumière. L'instant d'après elles reprirent leur place, au loin une planète…
Et le mouvement s'inversa brutalement. L'arcaniste cru que son esprit allait se dissocier de son corps tant la sensation de vitesse était grande. Le temps d'un clin d'œil, et elle était de nouveau face à la pyramide, dans le couloir.
Une main terreuse était posée sur son bras, la main de sa sœur, qui se tenait à côté d'elle. Son regard posé sur elle la ramenait tant et tant d’année en arrière.
"- Ne te laisse pas corrompre par ces religions d'un autre monde."
L'avertissement était clair, mais il était impossible pour l'Arcaniste d'en tenir compte. L'influence du côté obscur, cela faisait longtemps qu'elle lui avait cédé. Avait-elle seulement envie de résister à ce qui lui avait apporté tant de pouvoir et de savoirs ? La pyramide lui en révèleraient d'avantage, éclairerait sa route, la rendrait plus forte que tout autre. Elle en avait la certitude. Peut-être la Force était elle plus que ce que les Jedi et les Sith vénéraient, mais à eux, elle avait accordé d'immenses opportunités.
Sans que rien ne le laisse présager, l'aspect de l'apparition de terre changea. Sa chevelure disparue pour laisser à découvert son crâne, ne conservant que sur son dos bossu une fine crinière. Ses yeux changèrent perceptiblement, plus petits, plus ronds. Ses joues s'amincirent et son nez s'aplatit au point de presque disparaitre dans son visage, de sorte qu'il ne lui était plus possible de dissimuler ses tentacules qui s'agitaient désormais en direction de Haya. La main bienveillante s'était dotée de griffes et lui serrait désormais douloureusement le bras.
L'Arcaniste se recula, les griffes lacérant sa manche.
"- Je te fais peur ma sœur ? Pourtant tout cela, c'est à toi que je le dois."
Haya eu un nouveau geste de recul tandis que sa "sœur" lui faisait face.
"- Il peut te le dire, je le sens, il est là. Maître, dites le lui. Dites lui avec quelles ardeurs vous m’avez ouverte à la Force."
Tout cela ne pouvait être que simple méprise et hallucination. Itradious avait demandé un tribut à Haya afin qu'elle lui prouve son total dévouement à sa cause. Haya avait obtempéré, elle avait sacrifié une des personnes qui avait, jusqu’alors, compté le plus à ses yeux. Le maître Sith avait accepté de poursuivre la formation de son apprentie, mais jamais il ne s'était étendu sur ce que la jeune Anzat était devenue. Et Haya ne s'en était jamais inquiétée. A l'époque elle n'était plus que l'ombre de la sœur attentive et intentionnée qu'elle avait été. Oubliés les jeux, oubliés les secrets partagés : elle n'était plus alors que l'instrument de l'obscurité, offerte à Itradious comme une poupée pouvait être offerte à une petite fille capricieuse.
"- Je te répugne, je te fais ...peur ?"
"- Toi tu es devenue forte. Toi tu as a su abandonner ce qui t'était cher pour avancer. Toi tu as su sacrifier ta propre sœur aux désirs noirs ton maître."
Un doigt accusateur pointait vers Haya.
"- Tu as trahis ta famille, tu as trahis ton peuple, tu as trahis ta nature même en t'alliant à un Sith. Et tu crains la vérité."
Se déplaçant plus à la force de sa volonté qu'autre chose, Haya sentait l'infernale pression que lui imposait sa sœur disparue. Cette dernière posa ses mais sur ses épaules, planta ses griffes dans ses omoplates.
"- NOOOOON !", hurla Haya, projetant dans le même temps de puissants éclairs de Force.
Et ce fut autour de sa sœur de faire face à la colère que déchainait sur elle la Sith.
"- Tu n'es rien face à moi. Rien ! Tu entends ! Rien !", Haya lâchait toute sa colère dans les éclairs, qui traçaient autant de cicatrices qui dissipaient progressivement l'homoncule lui faisant face. "Rien à jamais !"
Le silence revint. Il ne restait plus qu'un tas de sable inerte devant l'Arcaniste agenouillée. Des volutes de fumées s'échappaient de ses mains cloquées et intensément douloureuses. Mais une douleur plus sourde couvrait celle de ses brûlures. Elle s'effondra, à nouveau.
Fiche économique Confrérie Galactique
Troupes et Flottes de la Confrérie Galactique
"Par ici la soupe !"