L'Astre Tyran

[San Kun]

Le vaisseau était confortable pour l'Anx. Il avait les dimensions requises à son gabarit. La cuisine était en effet bien équipée. Bien qu'on alloua des quartiers et une cabine confortable à San Kun, il préférait, en position du tailleurs, méditait dans la chambre diplomatique lorsque le temps lui était propice. Il avait déjà fait son premier repas. Un soupe de couleur rubis, aussi limpide que la spinelle du même nom. Le cuisinier et l'équipage avait été ébloui, mais San Kun, pour une fois, n'était pas satisfait de lui. Bien que tout le monde lui assurait que la saveur n'avait d'égale que son aspect, San Kun pensait encore l'avoir loupé. Il avait cependant expliqué que durant le voyage, il cuisinerait des mets simples, dans le thème de ce voyage humanitaire. Arial arriva durant une de ses séances de profondes réflexions, non pas sur la spinelle, mais sur la Force.
L'Anx se releva en l'apercevant.

San Kun - Bonjour Arial. Tu es ravissante. Que puis-je pour toi?

Elle le le salua, sensible à son compliment, et ils entamèrent le conversation. Elle lui signifia qu'à part aux heures de repas, on ne le voyait pas beaucoup.

San Kun - C'est délicat. C'est la première fois depuis ma formation que je reviens aussi près de Gravlex Med. Des souvenirs et des émotions dont je peine à faire le tri m'envahissent. Me recentrer sur moi même est la raison de mon isolement. J'escompte comprendre et traiter ce problème avant notre arrivée sur New Alderaan. Comment as-tu trouvé le repas?

[Leia Organa]

Pnj : Arial Organa


Le voyage vers la bordure avait été entamé depuis plusieurs jours, Arial enchaînait les séances de méditations, de repos et les préparations pour la mission humanitaire à venir. Et bien-sûr les repas avec San et parfois les autres membres de l'équipage, à savoir les deux pilotes et la technicienne. Mais elle commençait à s'inquiéter un peu de ne pas voir souvent San qui depuis le départ de Coruscant était resté très discret et souvent enfermé dans sa cabine. Elle aimait de plus en plus sa compagnie et comptait justement sur ce voyage pour en profiter, dans la mesure où au temple ils n'avaient dernièrement pas eu l'occasion de se voir souvent. Elle le rejoins dans sa cabine, accepta flattée son compliment...

- Je te comprends, de plus en plus de membre de l'Ordre ont eu une vie "avant", c'est la conséquence du choix de Maître Skywalker d'accepter des adultes, et vraiment j'imagine à quel point ça ne doit pas être facile, pour toi de repasser si prêt de ton monde natal. Pour moi c'est différent tu vois, ma formation Jedi à eu lieu sans rupture radicale avec mon éducation et ma famille sur Alderaan.

Elle vint s'assoir à ses côtés, elle semblait toute menu et fragile à côté de l'imposante carrure de l'Anx, puis d'un ton apaisant elle continua...

- Je peux peut-être t'aider San, si tu me parlais un peu de tout ses souvenirs qui te préoccupe. Qu'est-ce que tu as laissé ou vécue sur Gravlex Med qui t'ait laissé autant de souvenirs et d'émotions vivaces ?

[San Kun]

San Kun - Ce qui m'intrigue, c'est de ne pas savoir la direction que prend Gravlex Med. De ne pas participer au débats. C'est très... isolant. C'était ma volonté de couper cours à toutes mes relations avec le monde politique de ma planète natale, vois-tu. Cependant, revenir aussi proche provoque des sentiments contraires.
Pour ce qui est des souvenirs chéris, l'architecture de parfaite symbiose entre nature, art et technologie me manquent beaucoup. Le temple, vos vaisseaux, et Corruscant manquent cruellement d'Harmonie. Si je peux la recréer dans mon esprit, ce n'est pas la même sensation que de ne pas la côtoyer au quotidien.

Et il y avait la solitude. Ce sentiment profond. De même que certains êtres pensants développent des maux lorsqu'ils sont enfermés, voyagent ou que la pression varie, il en allait de même pour les Anx et la solitude. San Kun avait beau en avoir conscience, et savoir que s'il ne pouvait et de ne devait pas se battre contre cela, même en l'acceptant, le mal était bien là, le rongeant sous des airs de déprime. La cuisine le contentait, la présence de la Twi'lek lui plaisait, mes ses sentiments étaient depuis quelques temps légers. Il ne voyait plus sa peau virer de couleur aussi souvent qu'avant. Tous les symptômes d'une dépression commençaient à apparaître. La méditation ralentissait le processus. À travers elle, il pouvait cloisonner son esprit, s'ouvrir sur de nouveaux mondes. La curiosité était encore vecteur de bonheur. La Force en était un aussi, mais l'absence continuelle de son maître avait provoquer son sillon de doute et ébranler la confiance de l'Anx quant à ses talents. Il en avait délaisser quelque peu ses entraînements autrefois tant appréciés, de télékinésie ou de maniement de la Force, pour ne se concentrer que sur un domaine où il était dur de faillir : la méditation.

[Leia Organa]

Pnj : Arial Organa


Pas difficile pour Arial de très vite sentir la mélancolie dans la voix de son ami. Elle était déjà d'un naturelle très attentive à ses proches et en plus de celà, elle dévelloppait chaque jour un peu plus ses talents Jedi d'empathie, autant dire que pour les personnes dont elle était déjà proche émotionellement, ressentir ce qu'elles ressentaients était particulièrement plus intense. Elle réalisait que quelque semaines à peine s'était passé depuis qu'elle n'avait pas revu San, mais que quelque chose changeai déjà en lui. Elle se leva du lit sur lequel les deux étaient assis, et se placa devant lui, elle mis ses douces mains dans les siennes, l'invitant à se lever de sa carrure imposante, et elle garda ses mains dans les siennes...

- San, je vois bien qu'il y a quelque chose, et il ne s'agit pas d'un simple soucis de nostalgie d'architecture ! Tu es la personne dont je suis l'a plus proche au Temple, pour rien au monde je ne voudrai que tu ne t'y sentent pas bien. Tu est dans une période délicate, c'est un changement radicale que tu commence, tout le monde ne prend pas l'engagement que nous avons pris, tout les jours. Tu dois te laisser du temps aussi, et surtout ne pas t'enfermer sur toi même. C'est vrai que c'est dûr "d'adopter" une nouvelle famille, et de se faire à cette nouvelle vie, mais tu n'est pas seule, je suis là, moi. Et tu n'a pas d'excuse, au temple ma chambre est deux portes à côté de la tienne !


En finissant sur cette petite remarque enjouée, elle posa sa main, chaude sur la joue épaisse et ferme de l'anx, inutile de décrir la tendresse du geste tant elle émanait pas seulement de sa main, mais de tout l'être d'Arial pour San...

- Maintenant si tu me disait vraiment ce qui te pèse, et fait attention n'oublis pas que tu parle à une Jedi apprentie voyante , je saurai si tu te défile !

[San Kun]

Les Anx avaient un lien tout particulier avec leur planète natale. Plus qu'un lien émotionnel, il y avait une vraie relation fusionnelle et spirituelle entre la race pensante et la planète. Ils ne vénéraient aucun Dieu, ils vénéraient leur planète. Ce qui se ressentait sur toute leur architecture. Pour chaque construction, la quintessence de la structure était une pièce maîtresse qui la mettait en relation directe de symbiose avec la planète. Au fil du temps, les ingénieurs et les chercheurs continuaient de découvrir des moyens d'allier technologie, beauté et écologie. Gravlex Med respirait, et les Anx l'entretenaient, en la débarrassant de ses parasites, et en régulant leur propre population.
L'Anx prit la main de la Twi'lek.

San Kun - Ma planète me manque. Je ne sais comment lutter ou la manière dont je dois traiter cette émotion. Le temps, sans doute, me permettra d'y remédier.

Leur pod vibra. New Alderan était en vue, et ils avaient la permission d'atterrir. Doucement, San Kun se saisit du manteau d'Arial et luit tînt galamment pour qu'elle le mette. Il enfila le sien - la carrure de l'Anx pouvait parfois rendre ses mouvements gauches.

San Kun - Ces voyages sont les bienvenus. Je vais pouvoir non seulement sortir de ma torpeur, mais vais également découvrir le monde qui t'a façonné. L'architecte d'une personne telle que toi doit être au moins aussi fascinant. Après toi.

[hrp] Vue que je ne connais rien à New Alderan et à ta Compagnie, je te laisse présenter tout ça à San Kun. Ce que tu lui diras sera utilisé, le reste non - il ne peut le deviner ^^ [/hrp]

[My'on Kar'hak]

[table bgcolor=black cellspacing=20]

AAAUn HT-2200 flottait, au milieu de l'immensité glacée de l'espace. Autour de lui, des débris. Il tournait lentement sur lui-même sur l'axe longitudinal, un moteur semblant irrémédiablement endommagé et dégazant lentement, offrant son mouvement tournoyant à la carlingue. Il semblait en perdition depuis un moment. Ses boucliers étaient au minimum, et une manœuvre occasionnelle de son équipage évitait que son mouvement ne prenne trop d'ampleur, sans quoi il deviendrait vraiment incontrôlable. Régulièrement, sa balise de détresse émettait son bip.
AAAAccroché au sas de transbordement droit, se trouvant une vedette Skypray relativement neuve semblait avoir voulu porter secours à l'équipage.

AAADu moins était-ce ce à quoi c'était sensé ressembler.

AAAA l'intérieur, les hommes commençaient à devenir nerveux, même si le vaisseau était grand et leur offrait de bonnes capacités de se défouler. Cela faisait deux jours qu'ils attendaient leur prise. Et ils étaient nombreux pour la capacité d'accueil théorique, ce qui rendait la vie commune un peu tendue. My'on sentait bien la tension monter et espérait qu'il n'avait pas mal présumer des informations fournies par leur contact auprès de la société humanitaire.
AAALe cathar était assis dans le cockpit, profitant d'un moment de calme pour reposer ses yeux, quand le bip d'un sortie hyperspatiale de proximité retentit et le tira de son état semi-méditatif. Il regarda les senseurs : le vaisseau était trop loin pour être identifiable, mais il n'avait que peu de doutes que ce ne soit pas leur proie. Ils devaient s'arrêter dans cette partie du vide spatial pour recalculer leur itinéraire.
AAAIl déclencha immédiatement la balise de détresse au maximum de sa puissance et brancha le communicateur pour lancer l'appel de détresse :
AAA"Ceci est un appel de détresse, ici cargo HT-2200 immatriculé PB-2246-NA, sommes en perdition et requéront assistance de toute urgence. Je répète : Cargo en perdition requiert assistance. Sommes presque à cours de vivres et dans un sale état. Par pitié aidez nous !"

AAAL'appât était lancé. Il y avait mis tout son cœur, avait même vraiment transmis toute la détresse qu'il pouvait feinter avec l'aide de ses maigres capacités méditatives. L'heure de vérité : est-ce que l'équipage du vaisseau qui venait de sortir de l'hyperespace était du genre altruiste ou non ... théoriquement, si il s'agissait de celui quils attendaient, ce serait le cas.

AAA"- Il est l'heure les gars," annonça My'on dans le communicateur interne.

[/table]

[Jarog Senyan]

AAAADeux jours... Voilà deux jours qu'ils attendaient, les systèmes au minimum, attendant que leur proie ne se montre. Les hommes de My'on devenaient irritables, et Jarog devait bien avouer que lui aussi. Il se demanda comment Vash faisait pour le supporter. Le Weequay faisait montre d'une patience inhumaine à son égard, et ne s'énervait jamais même dans les situations tendues. Il possédait les atouts d'un vrai homme d'action même si dans le domaine il était légèrement inexpérimenté. Cette opération serait en quelque sorte son baptême du feu, et Jarog se demandait comment il réagirait.

AAAAIl commençait aussi à s'impatienter, comprenant instinctivement ce que devaient ressentir les hommes de My'on. La fébrilité était le mot d'ordre, après deux longues journées à patienter sans vraiment savoir si la proie arriverait ou non, ni quand. Jarog se renfermait, la tension de tous était palpable.

AAAASoudain, le bip salvateur retentit. Jarog se rua sur son poste de commande, Vash à ses côtés. Il lança une communication sécurisée avec le HT-2200 de My'on.
- On sait si c'est eux? Dit le Vaathkree. Il n'en était pas sûr, mais il l'espérait avec force.
- On lance la première phase?

AAAASi c'était effectivement leur proie, ils allaient avoir une sacré surprise. Car au lieu d'aider deux vaisseaux en détresse, ils allaient en rencontrer quatre qui allaient les aborder. Mais l'heure n'était pas à la distraction, il était crucial que leur cible ne se doute de rien jusqu'à ce qu'il soit trop tard pour essayer de s'échapper. Jarog se morigéna de sa déconcentration et se remit à surveiller intensément son tableau de bord.

[Leia Organa]

Pnj : Arial Organa


Quelque secondes avant que les communicateurs d'Arial et de San ne vibrent Arial sentis très distinctement une vague de force l'envahir. Ses sens et ses dons de voyante Jedi se développaient de plus en plus et avec le temps et l'expérience elle se sentait de plus en plus à l'aise avec ses sensations, ces songes et ses visions que la Force lui envoyaient du passé, du présent et des futurs possibles. Elle ressentis immédiatement que "quelque chose n'allait pas", et lorsque San et elle entendirent le message de detresse elle se dit que ce qu'elle avait ressentis était forcément le mal et la panique de ce cargo en perdition.
Car en effet leurs communicateurs avaient vibrer mais pas comme contrairement à ce qu'ils croyaient, pour annoncer l'arrivée en orbite de New Alderaan. En réalité le capitaine venait de recevoir, alors que le vaisseaux était en hyperespace ce message de détresse et l'avait transférer directement sur les communicateurs des deux padawan Jedi.

- Un cargo en perdition ! Ca arrive assez souvent, lorsque des marchands tombent en panne de carburants, ou on un problème technique, ou pire qui ont été attaqués et laissez à la dérive par des pirates, leur survie ne dépend bien souvent que de ces appels à l'aide qui leur permettent d'avoir du secours avant de mourir d'asphyxie ou de manque de vivres. Malheuresement il y en a encore aujourd'hui beaucoup trop qui ne sont jamais secourus.
Bien il faut nous préparé. Si tu peux aller dans notre soute préparer des vivres d'urgence pour eux, dès que nous les aurons abordés. Je vais, moi, rejoindre le capitaine pour préparer notre sortie d'hyperespace.

Arial, se leva et partis directement vers l'avant du croiseur diplomatique, en effet, ils étaient en réalité à encore 3 heures de voyagent de New Alderaan, ils avaient reçu le message de détresse, quelque minute avant d'atteindre la position d'où le message avait été envoyé. Sans hésitations Arial donna l'autorisation au capitaine d'enclencher la manoeuvre de sortie d'hyperespace, prêt à secourir le vaisseau en détresse. Les puissants moteurs du croiseur diplomatique, vibrèrent dans un grand bruit pour arracher le vaisseaux à sa course, les étoiles cessèrent leur folle courses derrière les épaisses vitres du cockpit, et bientôt elles firent placent à l'espace froid, noir et calme.
Le capitaine repéra immédiatement avec ses capteurs qu'il y avait trois vaisseaux de plus...

- Princesse, il y a déjà des vaisseaux sur place, ils ont sans doute reçu l'appel de détresse avant nous, cette route est assez fréquentée.

- Bien capitaine, passez-les moi...

Le capitaine s'éxécuta en pressant un des boutons de la console de communications, ouvrant ainsi un canal à destination des vaisseaux à portée...

- Cargo PB-2246-NA, ici croiseur diplomatique RRM-147, nous avons réçu votre message de détresse, quels est votre situation ? Il y a t-il des passagers nécessitants des soins d'urgence ? Avez vous toujours besoin d'assistance ?

[San Kun]

Bien que la manoeuvre parut bénigne, l'Anx put sentir un certains malaise chez Arial. Rien qu'à cause de cette méfiance de la part de son amie il se méfia, et resta sur ses gardes, aux aguets, et eut la délicatesse de ne pas l'importuner dans ses prérogatives. Il s'exécuta, arpès s'être équipé de son sabre laser, et prépara de quoi subvenir aux premiers secours d'un équipage en détresse. Il prit également de quoi les nourir, et prépara un droïde technique pour les aider, puis remonta sur le pont aux côtés d'Arial, écouter ce qui se disait à la radio.
De sa notoriété culinaire, les membre de l'équipage le toisaient avec bienveillance, et n'hésitaient pas à lui expliquer à quoi servait tel ou tel équipement et procédure.

San Kun - Arial, ne devrions-nous pas transmettre notre changement de cap à Corruscant et New Alderaan? Le conseil, ou ta famille risque de s'inquiéter au moindre de notre retard. Ce serait malvenu de leur provoquer du soucis.

[Leia Organa]

Pnj : Arial Organa


Arial reçu le message de San, qui se souciai du retard que ce détour leur ferai prendre, aussi avant la réponse des cargos en détresse, elle envoya un message au Temple Jedi...

- Ici la Padawan Arial Organa, avec le padawan San Kun, en route actuellement pour New Alderaan en mission humanitaire. Nous sommes sortis d'hyperespace avant notre arrivée à destination afin de porté secours à des cargos à la dérive, le détour ne devrai pas excédé 3 ou 4 heures. Nous vous transmettons les coordonées de notre position.

Il s'agissait de la procédure, heuresement que San était là pour l'a rappelé à Arial qui n'avait pas toujours ces réflexes, très préçis mis en place par Luke, il fallait dire que le Maître de l'Ordre était assez pointilleu sur la sécurité lorsque des membres de l'Ordre étaient en déplacements.
Arial ayant envoyé le message, attendait désormais la réponse des cargos en détresse...

Hj : C'est à vous les gens "violet"