L'Astre Tyran

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By San Kun
#17097
Le vaisseau se posa sur une petite plate forme. La capitale de la planète se nommait Centrale. Bien que des plates formes plus grandes étaient à disposition – vestiges commerciaux des accords de l'Alliance, l'Anx préféra la simplicité. De plus, au vue des usures des différents vestiges, celles anciennement occupées par les frets de l'Alliance n'avaient pas servi depuis longtemps. C'eut été attiré l'attention que d'y atterrir pour le moment. Elles serviraient sans aucun doute après les négociations. Oui, à ce moment là, San Kun n'envisageait pas encore un échec.



Un moine, encapuchonné, arriva. Sanctuaire connaissait leur identité, ils avaient du la décliner avant d'accoster, aussi il savait qu'il devait s'adresser à des Jedi, sans connaître la raison de leur venue. Lorsque les portes s'ouvrirent, les membre de l'Ordre purent se rendre compte du vent et du mauvais temps. Leur robe claquaient, tout comme la bure de leur hôte, qui dut crier pour parler au dessus du vent.

Tisung – BONJOUR JEDIS ! JE SUIS HONORE DE VOUS ACCUEILLIR. VEUILLEZ ME SUIVRE!

San Kun – HONNEUR PARTAGE. NOUS VOUS SUIVONS.

Les éléments ne permettaient pas de poursuivre quoi que ce soit d'autres, formules de politesses, et autres subtilités de la communication. Si l'Anx était déçu que le temps repousse ces échanges, il le cacha du mieux qu'il put et suivi le moine jusqu'à une porte automatique. La tour, à laquelle était arrimée la plate forme, était en pierre foncée. Ils se trouvaient sur une des plus grandes îles de Sanctuaires, qui n'en restait pas moins un lopin de terre au milieu d'un vaste océan. Lorsque la porte se referma, le vacarme du vent se tut, même si on pouvait encore entendre ses ravages sur les contreforts du bâtiment.

Tisung – Pardonnez ce manquement à l'accueil, mais vous arrivez juste avant la tempête. Celle-ci promet d'être violente.

Valérys – Allons, Frère Tisung, ces Jedis ne sont sans doute pas venus ici pour parler de la pluie et du beau temps. Je suis le Légat Valérys. Que puis-je pour vous, Jedis?



San Kun – Bonjour. Je suis le Padawan Kun. Voici Maître Vos. Plusieurs raisons nous ont amené vers votre nation, légat Valérys. Peut-être pourrions-nous en discuter dans un endroit plus approprié?

Valérys – Les coutumes Anxienne sont connues jusqu'ici, et vous ne manquez pas à vôtre réputation, Padawan Kun. Je vous prie de me suivre. Racontez moi donc la manière dont un être social comme le vôtre peut choisir une voie aussi solitaire.

San Kun – C'est trop d'honneur aux Anx que vous leur faite en leur louant telle réputation. Mes prédispositions envers la Force et mon taux de Midichloriens ont beaucoup joué en la faveur de cette évolution peut commune aux miens. Grâce à l'accès aux bons récits, et aux bonnes bibliothèques, j'ai pu me faire une idée de ce que serait ma vie au sein des Ordres. Les Anx sont encore très protecteur de la transmission orale des souvenirs et des connaissances, dans le respect de nos Anciens. La connaissance doit suivre sont cours, et nous trouvons la façon dont certains… réseaux, tels que l'Holonet, par exemple, déroge à la nature, incroyablement discordant avec nos consciences. D'un autre côté, c'est ce même système qui m'a permis de me renseigner sur votre Monde après que la Force m'est dirigée vers vous.

Alors qu'ils bavardaient, le Légat les promena dans divers couloirs. Ils pénétraient au sein de l'île, dans la roche. Les murs étaient taillés à même le granit volcanique, sombre, massif, sans fioriture, mais non sans travail. L'architecture n'était pas brute de tout décors, elle l'était seulement avec parcimonie. Cet équilibre satisfit beaucoup l'Anx, lui rappelant la décoration du palais d'un de ses amis de Gravlex Med.

San Kun était aussi flatté d'avoir été accueilli par le légat de Centrale. D'après ce qu'il avait appris durant son voyage, quelques villes majeures jonchées la planète, toute sur les rares îles qui pouvaient les accueillir. D'autres, plus petites, flottaient tout simplement sur l'eau. Chaque ville, ou plate-forme, était régie par son conseil de sages et d'ecclésiastiques, dont le Légat avait la tête. Il servait à la fois de pouvoir exécutif, judiciaire, légal et religieux, en faisant respecter sa vision de l'harmonie. Chaque année, les Légats se réunissaient et commentaient les décisions qu'ils avaient pris au cours de l'année pour parfaire l'harmonie du Monde de Sanctuaire. S'ils avaient une décision importante pour toute la planète à prendre – comme celle prise en faveur de l'Alliance, c'est lors de ce Conseil qu'ils se décidaient ou non.

Arrivés dans une antichambre austère, tamisée, avec deux canapés, une table basse, et un minibar au milieu d'un des murs, le Légat Valérys les invita à se dévêtir.

San Kun (après une blague échangée avec Valérys) – D'après votre accent, je suggérerai que vous n'êtes pas natif de Sanctuaire, est-ce vrai ?

Valérys – C'est exact, oui. Je suis un vétéran de l'Alliance. Après l'avènement de la Nouvelle République et… l'oubli de nos accords avec l'Alliance, je suis resté ici. La religion, la région, les gens, tout me convenait, pourquoi bouleversé l'équilibre ainsi créé pour repartir dans un monde qui, aujourd'hui encore, n'est pas sorti de ce chaos qu'est la guerre.

San Kun – C'est merveilleusement dit. Je comprends votre choix. Comme vous le savez, je n'ai pas le loisir d'avoir fait le même. Cependant, il existe plusieurs chemins pour trouver l'Harmonie – avec un grand H. Espérons que j'ai trouvé le mien tout comme vous avez trouvé le vôtre. Je vais maintenant expliquer la raison de notre venue.

Comme vous l'avez mentionné, et c'est là une raison importante, les accords passés avec l'Alliance ont été oublié, ainsi que votre Monde. Cela est très inconvenant de la part de la Nouvelle République. Cependant, l'Empire et les Impériaux vous ont oublié aussi, et votre train de vie n'a pas eu à en être modifié.


C'était là un choix délibéré de l'Anx de ne pas parler du régime de surproduction dans lequel avait du se trouver Sanctuaire après la proclamation de la Nouvelle République et le démantèlement de l'Alliance. S'il en avait parlé, c'eut été un grand argument en faveur de Sanctuaire dans les négociations qui allaient suivre. Si au contraire, c'était le légat Valérys qui mentionnait cela, l'argument était beaucoup moins important, voire, même, à l'avantage de l'Ordre Jedi.

San Kun – Je souhaiterai que ces accords se répètent. Mais cette fois non pas dans l'esprit de gagner une guerre, mais d'aider – avec les ressources que vous serez prêt à fournir, d'autres mondes, qui pourraient partager d'autres ressources dont vous avec peut-être besoin. Au travers de ce commerce, l'Ordre Jedi espère que les acteurs de ce commerce puissent ne pas seulement échanger des biens, mais également des idées, des cultures, des religions sans aucune animosité, nous sommes là pour y veiller.

La deuxième raison de notre venue est purement idéologique. J'ai remarqué des concordances troublantes entre la religion de Sanctuaire que celle du Temple du Nouvel Ordre Jedi, que je souhaite approfondir. Je veux m'inspirer de la façon dont vous vivez pour la promouvoir sur Corruscant.

Mon discours a été long, Légat Valérys, et lourd de révélation. Votre réponse ne saurait être aussi rapide que réfléchie, et je suis conscient que vous n'êtes pas le seul en cause dans cette aventure. Permettez-nous de disposer. Demain, nous visiterons Centrale, et sommes dès maintenant à votre entière disposition. Bonne soirée.
Modifié en dernier par San Kun le mar. 14 avr. 2015 21:39, modifié 1 fois.
#17105
Quinlan Vos suivis le Padawan Kun à l'extérieur de leur vaisseau avec plus de lenteur que l'Anx, l'âge du vieux Maître Jedi ne lui permettant plus guère l'agilité des plus jeunes.
Le vent particulièrement violent ne plaisait pas au Kiffar, vraiment pas, qui fit un effort pour ne pas le montrer à leur hôte.
Vos suivit donc un pas en arrière Sans Kun, le laissant aux commandes de leur mission du moment qu'il ne commettait pas d'impairs. Effectuer un sans faute n'était pas dans les paramètres définies par le Conseil des Jedi, en dehors de la présence de San Kun bien sur, car même les membres du Conseil se savaient incapable de tout prendre en compte. L'erreur était le lot de tout être vivant, un Jedi devant simplement l'accepter et apprendre de ses erreurs.

La structure dans laquelle ils pénétrèrent était à la hauteur de la réputation de Sanctuaire, bien que d'autres îles puissent disposer d'une architecture différente.
Durant leur traversé de certains corridors, Quilan laissa l'une de ses mains vagabonder sur les murs. Un observateur y aurait vu un homme âgé s'appuyant dessus, Quilan Vos lui voyait au delà du mur. Il se remémorait, comme s'il les avaient vécue, les années passés au sein de cette construction.

Lorsqu'ils furent arrivés dans une antichambre tout aussi austère que le reste de la tour, Quilan trouva avec plaisir un canapé où s'installer, bien qu'il conserva sa cape de Jedi.
Le Maître écoutait l'apprentie, lequel avançait fort bien dans la discussion jusqu'à une phrase fatidique que le Maître se devait de corriger:


"-Comme vous l'avez mentionné, et c'est là une raison importante, les accords passés avec l'Alliance ont été oublié, ainsi que votre Monde. Cela est très inconvenant de la part de la Nouvelle République. Cependant, l'Empire et les Impériaux vous ont oublié aussi, et votre train de vie n'a pas eu à en être modifié.

Vos leva ainsi une main apaisante en direction de Kun, obtenant par la même l'attention et le silence:

"-Ne soit pas si prompte dans le jugement porté Padawan. Sanctuaire a toujours vu ses coordonnées, de même que son existence, maintenue secrète par l'Alliance. Maître Morelion y veilla. L'Empire n'a ainsi pas eu de connaissances particulière de cette planète, ce qui n'est pas plus mal.
La Nouvelle République en revanche est passé d'une organisation gérant quelques dizaines de Mondes Refuges à sa forme actuelle. Devant le risque de fuites d'informations, il est logique que la Nouvelle République ai choisit, peut être, de laisser les Mondes Refuges soit l'intégrer soit continuer leur vie paisiblement. Je doute qu'il s'agisse d'une mise à l'écart volontaire.
Sanctuaire vit relativement à l'écart des hautes technologies, mais ces gens savent les manier. S'ils avaient voulus crier leur indignation auprès du Sénat, ils l'auraient pus...
Ainsi ne va pas trop vite en jugement Padawan Kun."


Vos aurait pus ajouter quelque chose concernant les accords que le Nouvel Ordre Jedi prévoyait de passer avec Sanctuaire, mais San était au courant de ceux ci. Brusquer ces gens ne servirait à rien aussi le vieux maître attendit.
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By San Kun
#17190

San Kun – Bonjour maître Vos. Le petit déjeuné est fait maison : pain d'Algue aux épices de New Aldeeran et sucre de Sanctuaire, crustacé mijoté dans du jeu de Goyave des Selennes, thé aux herbes de Gravlex Med, de mon cru.

San Kun entra dans la chambre de maître Vos. Il avait personnellement préparé le petit déjeuné de son maître, à basse de pain d'Algue et de crustacés, mets courants de ce monde. Il attendit que ce dernier sorte de sa position de méditation pour manger avant de commencer à lui parler de ces projets du jour.

San Kun – Je ne conçois pas que le Légat Valérys nous réponde dans l'immédiat. Le temps qui nous ai ainsi imparti me servira à découvrir la société de Centrale.

Il le servit un verre de thé, et reprit en faisant allusions aux vents qu'on pouvait toujours entendre siffler sur la pierre abrupte.

San Kun – Par ce temps, mes introspections se porteront dans la ville. Il est possible qu'à part les docs, il soit possible de circuler à l'intérieur. J'espère découvrir des choses et en apprendre d'autres. Je vous souhaite une bonne journée maître Vos.

Il sortit et se dirigea vers la place qui régissait toute ville : celle du marché. Avant même qu'il n'y mette un pied, le padawan sentit les odeurs de la mer. Ici, elles se mélangeaient à celle de la pierre, dans un mélange de sel, de poissons, d'iodes et de coquillages. Il sortit d'un couloir pour arriver sur une place couverte. Le marché donnait sur les quais, dont les murs et le toit avaient été fermés pour se protéger des intempéries incessantes. Beaucoup d'étales vendaient du poisson, défiant toute concurrence par rapport à ceux vendus sur Corruscant. Ici, des algues, séchées, fraîches, là bas des coquillages.
Les commerçant ne haranguaient pas les passants, mais laissaient chaque client déambuler comme il le voulait, ne s'avançant que lorsqu'ils étaient sollicités. Naturellement, l'Anx acheta quelques herbes à tisanes, extraites d'algues ou poussant sur les rares morceaux de terres de Sanctuaire. C'est flânant devant une étale de bijoux de nacre qu'il surprit la conversation.

Client – Le Colombar n'est toujours pas rentré.

Vendeur – Depuis longtemps maintenant. Il est allé pêché du côté de la baie des impies c'est ça ?

Client – Oui. Je désespère de les revoir. Certaines des femmes de leurs marins portent déjà le deuil.

San Kun – Vous pensez qu'ils ont fait naufrage?

Client – Qu'on les a attaqué plutôt !

San Kun – Des pirates?

Client – Non, des impies ! Ils chassent nos bateaux, jalousent notre savoir faire, et ne supportent pas que nous suivions le Clergé en fonction.

San Kun – Des opposants ? N'avez-vous pas essayé de résoudre la situation de manière démocratique ?

Vendeur – Allez savoir ! Ce n'est en tout cas pas moi qui irait leur demander quoi que ce soit. L'endroit – un île déserte – qu'ils fréquentent est devenu impraticable, et terriblement risqué. Ce sont des terroristes. Oui, c'est ça . Des terroristes qui terrorisent les honnêtes travailleurs.

San Kun – Et le Culte ne fait rien pour vous ?

Client – Vous savez… le culte ne donne pas dans la répression.

Vendeur – Il y a bien quelques milices dans d'autres villes. C'est ça qui se fait, ouais. Des milices non religieuses pour éviter ce type de situation. Mais ici, nous ne sommes pas équipés pour. Allez savoir que le Légat Valérys peut bien faire de son temps.

Client – Arrête Eumède. On connaît tous le travail qu'il accompli. Les infrastructures ont doublé, net l'économie de Centrale est la meilleur de Sanctuaire. Il essaie également de s'ouvrir pour redémarrer nos exportation.

Vendeur – Ouais ouais ouais. J'ai aussi lu le contre rendu mensuel tu sais. Mais bon… en attendant, le Colombar est toujours porté disparu.

San Kun – C'est attristant. Je vais aller m'enquérir auprès du Clerc.

Dès lors, San Kun rebroussa chemin pour retourner vers les quartiers du clergé, à la recherche non pas du Légat Valérys, makis du moine Tisung, qui devait également être au courant des affaires de Centrale. Dans les couloirs, il croisa d'autres moines qui le saluèrent. Arrivé dans le hall, sur un écran mural, il put lire les nouvelles. Sa tête, en grand, ainsi que celle de maître Vos et de l'équipage du vaisseau diplomate apparaissaient. Une voie neutre et féminine expliquait leur identité, qu'ils étaient amicaux et priaient le population de les accueillir comme des amis. Une délicate attention.

San Kun – Excusez moi. Frère Tisung, puis-je me permettre de vous déranger?

Tisung – Très certainement. Bonjour Padawan San Kun. Que puis-je faire pour vous?

San Kun – Revevant du marché, il y a été mentionné l'existence de l'île des impies et leurs actes de barbaries.

Le moine s'assombrit à l'évocation de ce problème.

Tisung – Vous avez donc entendu parler de notre principal problème en ce moment… si ce n'est le temps. Eh bien. Ma fois, si c'est de ça que vous voulez parler. Ces hommes sont des rebelles, comme vous les appelleriez, rejetant notre religion d'harmonie. Si ça ne s'arrêtait qu'ici i n'y aurait pas de problème, cependant ils se sont vite mis à toiser la population croyante de dos, accusant le clergé de l'Harmonie d'endoctrinement et de secte diabolique. Du coup, ils n'hésitent pas à devenir violent, et à piller les navires de pêches.

San Kun – N'est-ce pas dans vos attributs que de protéger la population?

Tisung – Si, mais le légat Valérys à sa propre opinion de la situation. Bien que d'autres villes majeures aient proposé leur aide, il tient personnellement à ce que la seule chose qui intervienne soit l'harmonie… sans la provoquer.

San Kun – Oh. Dès lors que notre venue n'a été amorcé que par notre propre bon vouloir, nous sommes aptes à remplir les conditions souhaitées par le Légat Valérys.

Tisung – Ah bah… ça ! J'avais jamais envisagé les choses sous cet angle. Vous seriez prêt à nous aider?

San Kun – Je pense pouvoir m'avancer en vous assurant que si le Temple Jedi est garant de la spiritualité de la Nouvelle République, il est aussi garant de sa sécurité. Et ces actes, comme vous l'avez très justement soulignés, ne seraient pas répréhensibles s'ils n'avaient pas été violent. Nous avons néanmoins un code moral. Dans le respect des lois de la Nouvelle République, nous nous devons en premier lieu de nous assurer de la culpabilité des charges avancées à leur encontre avant toute action punitive.

Tisung – Ne parlons pas encore de répression. Si vous voulez agir, c'est en accord avec la souveraineté territoriale de Sanctuaire, et, dans ce cas, celle de Centrale. C'est donc au Légat Valérys et à son conseil restreint que revient la décision, si vous voulez « [i]bien
 » faire les choses.

San Kun – Sommes nous autorisés à le déranger?

Tisung – Il est là pour ça, ah ah ah!

Le moine démarra la marche vers les quartiers du Légat, en hauteur. En chemin, ils croisèrent le capitaine de l'équipage diplomatique. San Kun lui expliqua brièvement la situation, et c'est avec entrain qu'il les accompagna, trafiquant dès lors sur son pod.

Capitaine Singer – J'ai retrouvé certaines données de l'Alliance sur la cartographie de l'île. Si changement il y a eu, ils ne doivent pas être radicaux, Padawan Kun.

San Kun – Les choses viendront d'elles-mêmes Capitaine. Attendons notre audit avec le Légat Valérys.

Arrivé dans l'antichambre du clergé, la même qui les avait accueillie la veille, le Légat les reçut tout aussi dignement, mais quelque peu surpris. Il ne s'attendait pas exactement à cet auditoire. San Kun, toujours aussi délicat, laissa le frère Tisung exposer calmement la situation. Le Légat s'adressa directement au Padawan.

Valérys – Vos paroles sont sages Padawan. Rares auraient été les visiteurs à d'abord vouloir s'assurer de la culpabilité de suspects avant de tirer. Je suis certain que la Grande Harmonie avait ses desseins en vous envoyant ici, et que ces actions rentrent précisément dans ses desseins. Puis-je prendre connaissance de votre plan d'action?

San Kun – Laissons la parole au Capitaine Singer pour les détails, il a l'expérience qui me fait défaut.



Capitaine Singer – On n'a pas pour ainsi dire un vaisseau fait pour la baston. Cependant, on a un ou deux trucs qui peuvent servir. Je pensai déposer les deux Jedi sur le petit îlot pour établir ou non la culpabilité des bonhommes, et fournir un soutient aérien ou un pont d'extraction si les choses venaient à s'envenimer.

Il était clair que les choses étaient vu d'un point de vue différent par le capitaine Singer. Il aurait certainement était plus dans le style à tirer pour ensuite poser les question. Il savait où était sa place, et ne bronchait pas les ordres. S'il avait été affecté à l'Ordre Jedi, c'était parce que c'étaient eux qui lui avait sauver la vie, deux fois, par un meilleur discernement. Il avait pris le parti de les suivre aveuglément, vue que visiblement, les Jedis avaient un 'tit truc en plus que lui n'avait pas. Plutôt utile pour la vie.

Valérys – Quand est-ce que vous pouvez partir?

Capitaine Singer – J'pense que si l'idée est de les prendre au dépourvu pendant la tempête, je suis capable de stabiliser l'appareil. Après tout, les Jedi sont habitués à ce genre de largage, je me trompe?

San Kun – L'idée est judicieuse. Il ne manque que votre accord et celui de maître Vos pour que les opérations débutent.

Le Légat Valérys tapota sur une plaque en verre digitale, et a tendit à San Kun.

Valérys – Tenez, voilà un mandat officiel de Centrale vous autorisant à intervenir. C'est aussi un laisser passer dans le cas où vous rencontreriez des milices d'autres villes. Je vous souhaite bonne chance, et vous fais confiance, Padawan Kun, pour la suite.

San Kun – C'est un grand honneur que de me voir accorder la confiance d'un Legat. Au revoir, Légat Valérys. Frère Tisung, merci pour votre aide.

Après des salutations polies, le capitaine et le Padawan allèrent trouver le mapitre Vos pour le briefer sur la suite des événements. San Kun n'omit aucun détail dans sa narration, de la découverte de l'enclave criminelle jusqu'à l’accréditation du Légat Valérys. Il attendit ensuite patiemment les réponses et les remarques du maître, dans l'attente de son bon conseil sage.
Modifié en dernier par San Kun le mar. 14 avr. 2015 21:40, modifié 1 fois.
#17219
Maître Vos ne dis mot lorsque San Kun entra dans sa chambre avec un petit déjeuné. Non qu'il n'eu pas voulue saluer le jeune padawan, ni qu'il était trop plongé dans ses méditations en fait, mais il est difficile de saluer quiconque lorsque vous dormez à poing fermés, même dans une position laissant suggérer que vous méditez en réalité.
Lorsque les odeurs du petit déjeuné préparé avec tant d'amour par l'Anx éveillèrent les narines du vieux Maître, celui ci acheva de ce réveiller et finit par ouvrir lentement les yeux, prenant soins de ne pas bailler et ainsi trahir qu'en réalité, il pionçait!


"-Te voici bien matinal jeune padawan, tu apprendra qu'un esprit fonctionne mieux après une certaine heure de la journée. Va."


L'art de dire qu'il était encore dans les vapes et qu'il aurait bien volontiers dormi jusqu'au milieu de la mâtiné. Mais Maître Vos n'allait pas rester inactif non plus, l'âge avait ses raisons et son devoir d'autre qu'il n'ignorait pas.
Maugréant en silence devant la manie quasi pathologique de ce jeune padawan de cuisiner à base d'éléments végétaux en quasi exclusivité, hormis les produits de la mer qui trouvaient grâce à ses yeux.
Quinlan se demandait au juste ce qui lui avait prit de soutenir l'idée de Gwindor de peut être confier le Corps Agricole à San Kun. Dans peux de temps l'Ordre croulerait sous les légumes et le poisson, laissant les Jedi faibles faute des protéines essentielles qu'on trouvait surtout DANS UN PUTAIN DE BON STEAK SAIGNANT!

Hum, calmons nous et méditons...


Plusieurs heures plus tard, Maître Vos n'avait presque pas bougé. Son plateau repas lui s'était volatilisé, une âme généreuse qui passait par là qui vit le grand honneur de desservir un Maître Jedi vénérable au régime frugale. (Ce dernier voyant surtout l'occasion de ce débarrasser de ce pauvre pain d'algues. Et l'occasion fait le larron, même pour un Maître Jedi).
Les crustacés en revanche y avaient laissés jusqu'à leur écailles tandis que le bol de thé demeurait devant Quilan, les volutes du breuvage remontant en spirale aromatique et distillant leur arôme autour du Maître Jedi.
Dans sa posture de méditation, non feinte cette fois, Quinlan avait sondé les alentours de leur position et découvert une certaine agitation. Des gens s'inquiétaient, d'autres supputaient le pire. Le Côté Obscure n'était nullement à l'oeuvre ici, et Maître Vos l'aurait su sinon, mais une aura de malhonnêteté flottait au loin.
Se concentrant davantage, Quinlan vit un navire accosté à un quai, quai fait de matériaux de récupération. Des gens appelaient à l'aide au fond de leur cœur, sachant que nul secours ne viendrait.

Quilan ne sut pas davantage qu'un Anx entrait à nouveau dans sa chambre.
Les propos de San rejoignaient les visions qu'avait eux Maître Vos, a quoi bon courir dans tous les sens franchement, ce qui conforta le Maître Jedi.
Ce qu'avait fait San en revanche en prenant les devants étaient typiquement ce qu'il était venue éviter, cela lui apprendrait à roupiller plus que de raison, mais l'Anx n'avait pas commis d'impairs.


"-Ton idée est excellente hormis un détail. Ces gens sont peut être équipés en moyen de détections. S'ils repèrent notre arrivée et nous encerclent, nous serons dans une bien mauvaise posture. Et il semblerait que les locaux ne disposent guère de quoi nous fournir un soutient hormis le vaisseau avec ce Capitaine Singer.
Nous allons donc suivre ton plan avec la subtilité que je demeurerais à bord pour te fournir le soutient requis par la suite. Cela me donnera le recul nécessaire.
De plus tu sera munie d'un émetteur récepteur afin que nous puissions communiquer plus aisément.
Ta mission sera donc d'entrer en contact avec ces individus et de déterminer ce qu'il ce passe afin de me le transmettre. Mais avant il te faudra les observer en toute discrétion. Un excellent entrainement pour toi! Je suis sur que le Capitaine Singer dispose de harnais anti-grav pour que nous puissions te larguer de plus haut et ainsi te fournir la discrétion requise.
Prêt Padawan Kun?"


Qui sait qui allait sauter dans le vide par un temps pourrie, sur une planète océanique et dans un nid potentiellement regorgeant de méchant? S'était San Kun!
Dans l'esprit de Maître Vos la chose était en effet dangereuse. Mais pas insurmontable. Largement à sa portée même. Et puis cela apprendrait à ce jeune Padawan qu'on ne tire pas un vénérable Maître Jedi du lit de trop bonne heure en le privant de protéines par dessus le marché. Sans blague quoi!


HRP: Oui je m'éclate^^
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By San Kun
#17270
Lorsque la porte du vaisseau s'ouvrit, le vent et son vacarme s'engouffrèrent à l'intérieur. De là où il était, San Kun était à portée de Singer, en train d'essayer de maintenir le vaisseau, et de maître Vos, assez amusé du ton que prenait les événements, visiblement. Ils avaient un peu scanné l'île pour voir ce que trouverai l'Anx, mais mis à part une affleurement rocheux – sans doute une mine – et quelques baraquements, modestes, donnant sur des quais où étaient amarrés plusieurs bateaux.

Maître Vos – La communication risque d'être mauvaise. Le signal d'urgence passe à coup sur, en cas de besoin.

San Kun – C'est compris. Je n'ai pas l'habitude de ce genre… « d'action ».

Une bourrasque déstabilisa l'appareil. L'Anx manqua de peu de tomber dans le vide, se rattrapant de justesse à la paroi au dessus de la porte.

Singer – Bordel de merde ! Si vous comptez tailler une bavette je remonte au dessus de ce cauchemar. Je veux bien le tenir un moment, mais faudrait voir à pas abuser de ma politesse Jedis!

Maître Vos – La Force soit avec toi, Padawan Kun.

San Kun – Plaît-il.

La Padawan fit le grand saut, sentant le vent et la gravité s'exercer contre lui. Pour l'occasion, il avait prit soin de s'équiper de petite lunettes fermées, préservant ses yeux des intempéries. Bien que sa corpulence permettait une grande prise au vent, son poids compensait ce handicap aérien, et il arriva en quelques secondes sur la terre ferme. La carte de l'île sortit, hologramme en trois dimensions, de son pad et lui indiqua la direction à prendre.

San Kun – Merci Spinelle. M'entendez-vous Maître Vos?

Maître Vos – rrrrrssssshhhhh… Hâché… rrsshhh… Restons en position… soutient.

Contre la météo qui s'acharnait, l'Anx continua jusqu'aux baraquements. Sans réfléchir, il prit la première porte qui s'offrait à lui pour rentrer se mettre à l'abri. Cette infrastructure était une habitation. Un couloir central menait à de petites chambres, avec des lits superposés. Plusieurs humains, probablement natifs de Sanctuaires étaient en train de jouer aux cartes, et s'arrêtèrent, fixant l'intrus d'un air circonspect.

San Kun – Bonjour, je suis l'Anx San Kun. Je cherche un éventuel dirigeant qui vous représenterait.

Pirate – Callas vous attend.

Il regarda les autres. Une fois que l'interlocuteur du Jedi comprit que personne ne se lèverait, il se mit en route.

Pirate – Suivez moi, je vais vous montrer.

San Kun – Je vous remercie de votre serviabilité.

Pirate – De rien.

Le pirate prit une autre porte, ils ressortirent dans la tempête pour rentrer dans un bâtiment mitoyen de la carrière. Bien qu'en surface il était de modeste taille, il apparut vite à San Kun qu'il devait plonger à l'intérieur de la carrière en profondeur.
L'Anx ne préférait, pour le moment, ne pas dévoiler qui il était. Il ne savait si c'était vraiment lui qui l'attendait, mais comptait bien profiter de l'hospitalité, aussi illégitime soit-elle, de ces gens. Au cours de son accueil, peut-être pourrait-il mieux cerner une façon de résoudre cette crise.

Un homme, au cheveux bouclés, en train de parler dans un pad, se retourna. Sa veste sale était ouverte sur un torse quelconque, il portait des lunettes de soleil – effet de style dérangeant compte tenu de la faible luminosité ambiante. Il raccrocha et ôta ses lunettes pour s'attarder sur l'Anx, le relookant de part en part.



Callas – Bien le bonjour... Chuchotements du pirate,Anx San Kun c'est ça ? OK. T'es envoyé par Bre'stock hein ? Il m'a dit qu'il enverrait quelqu'un pour voir de quoi j'avais l'air. Je me présente : Callas, modeste maître de ses lieux. Les deux là, c'est I-74 et I-47, mes meilleurs copains.

Deux droïdes de combat avancèrent, dans un tintamarre hydraulique, pour se poster de chaque côté du maître des lieux. Le Padawan ne démentit pas son hôte sur son identité. C'était pour lui une façon d'observer sans être attaqué. De plus, cela lui avait permis de ne pas être fouillé, et donc de toujours posséder son sabre laser. Sur son bras, il sentit Spinelle prendre les choses en main en coupant son pod – et en relayant les informations directement à maître Vos.

San Kun – Je suis enchanté. Auriez-vous la politesse de faire visiter ses modestes installations?

Callas – Un curieux ? Et poli avec ça? Il regarda les alentours, mimant l'hébétement devant un auditoire invisible. Suivez moi, Monsieur l'invité. Je vais vous faire visiter l’œuvre de ma vie.

Alors qu'ils entamaient la marche, escorté du pirate et de ses deux droïdes, Callas continua dans sa mégalomanie.

Callas – Tout d'abord, parlons de cette planète d’arriérés. Ils vouent un culte à l'harmonie. Quand ils sont arrivés, ce culte a séduit beaucoup de monde. Ceux qui n'y ont pas céder, et qui s'y sont même opposés, se sont isolés sur des îlots, comme moi. C'est d'eux que je descends. Pas lui – en montrant e pirate - Lui a été recruté après. N'est-ce pas?

Pirate – Mmh ?

Lorsqu'ils passaient une porte, San Kun ne put que remarquer la présence d'un énième droïde à chaque porte, mais moins lourdement armé que I-74 et I-47.

Callas – J'ai pris les choses en main, et ai monté notre petit « commerce ». Evidemment, il y a eu des… contrariétés. Par exemple, j'ai essayé de me développer sur d'autres enclaves, mais les populations ont vite compris la définition de ce qu'était une milice, contrairement à celle de Centrale, qui refuse toujours le conflit. Ce qui me laisse libre de capturer navire et marchandises.

San Kun – Excusez-moi de vous interrompre. Le terme marchandise est trop large, au delà de ma compréhension.

Callas – La viande, le bétail, a chaire (à canon), la main d'oeuvre gratuite, des pigeons, des pécores, des péons, la plèbe. Bref, des esclaves pardi ! Bre'Stock m'en achète assez pour que tu poses la question!

San Kun – Continuez. Loin de moi l'idée de vous importuner.

Callas – Une fois la main d'oeuvre acquise, j'ai pu mettre en place ce que je voulais : l'extraction de sels, ce qui conduisit au seconde terme de notre arrangement. Nous savons tous les deux que le sel peut se montrer très demandé chez certaines races.
Nous arrivons maintenant dans les geôles. Ici, les pêcheurs capturés, là bas, mon palais de justice. Ils se sont tous indéniablement rendu coupable de félonie en acceptant le culte de ces moines, puis leur politique. Ils sont tout aussi responsables que leur seigneur de cet asservissement, aussi sont-ils condamnés à rejoindre les troupes de la résistance : moi, ou condamnés à l'esclavage.


San Kun ne put caché son état de choc face à ces quelques dizaines d'hommes et de femmes emprisonnés, qui le regardaient avec un regard abattu. Ils ne prêtaient même plus attention au monde qui les entouraient, n'essayaient pas de lutter pour leur liberté, acceptant un sort en dehors de leur pouvoir.
Dans la pièce, il n'y avait que trois droïdes. L'Anx prit sa décision, alors que Callas venait de se rendre compte de son malaise.

Callas – Vous n'avez pas l'air dans votre assiette.

San Kun – Callas, de Sanctuaire, je me vois dans le regret de vous signal votre état d'arrestation, au nom du régime ecclésiastique de cette planète. Rendez-vous, et vous aurez un verdict et une justice en accord avec les lois de la Nouvelle République.

Callas – Un mercenaire ? Un mercenaire ! Ces guignols ont engagé un mercenaire. Attendez… vous n'êtes pas envoyé par Bre'Stock. Il a essayé de me doubler ? Bref, I-74, occupe toi de...

Le corps de l'humain traversa la pièce à une vitesse fulgurante sous l'effet de la Force, appelée par l'Anx. Lorsqu'il arriva au niveau du Jedi, San Kun le sabra, aussi vite qu'il put, sans détourner son regard des trois droïdes de la pièce. La scène s'était déroulée en à peine plus d'une seconde, le pirate était trop sous le choc pour réagir. San Kun pensait avoir pris la bonne décision. Cette homme refuserait catégoriquement de se rendre. Il espérait maintenant que les droïdes ne répondaient qu'à ses seuls ordres, et non plus à ceux des pirates. Sa deuxième espérance était que ces droïdes ne possédaient pas de protocole à la mort de leur dirigeant. Et c'était exact, ils se désactivèrent. Alors l'Anx se tourna vers le pirate.

San Kun – Tu as peut-être été enrôlé de force, mais les crimes ensuite commis sont de ton propre chef. Par conséquent, il n'appartient qu'à toi de te racheter, en convaincant tes semblables de se rendre, et en libérant tes autres frères.

Si au début il ne comprit pas, il acquiesça, et alla en courant apporter la nouvelle de leur liberté aux autres. San Kun reprit le chemin dans le sens inverse, après avoir couvert le corps de Callas et l'avoir chargé sur son dos. Il craignait la réaction de la foule libérée sur le corps de leur tortionnaire. En reprenant le chemin inverse, il vérifia et désactiva définitivement les droïdes qu'il rencontrait. Un pirate, autre que celui qui l'avait envoyé, s'annonça, et lui demanda de le suivre jusqu'au panneau de contrôle. De là, ils purent ouvrir les cages et les geôles. Beaucoup plus que ce que l'Anx avait pu voir. Combien de temps est-ce que cela faisait que Callas oeuvrait ? Le légat n'avait pas réagi, il avait eu tord. Dehors, la tempête semblait se calmer petit à petit.

San Kun – Padawan Kun à maître Vos. Vous pourrez vous poser bientôt, la situation a évolué et les pirates ne constituent plus une menace. Il faut que vous veniez pour mon compte rendu…
Je conseille également d'aller mander le Légat Valérys pour qu'il puisse se rendre compte de la situation. Terminé.
#17693
La nouvelle de la Mort de Callas se répandit dans toutes les enclaves et tout les villages de la planète. En effet bien que officiellement les enclaves était politiquement indépendante les unes des autres, en réalité c'était un peu plus compliqué que cela, et les échanges et la communications allaient bon train.
EN effet à l'origine Sanctuaire était une planète colonisé par des religieux, pacifiste humain, tentant d'échappé aux conscription militaire des mondes du noyau. Ils était peu nombreux, très organisé et absolument dévoué à leurs croyances concernant la "Grande Harmonie". Leur ordre religieux avait appelé ainsi ce que certain appelait la "Force", et parmi les plus haut placé dans la hiérarchie religieuse, les "harmonieux" était ceux qui savait comprendre assez bien la Grande Harmonie, leur divinité pour développé des dons et capacité surnaturelles. Ces sensibles à la Force pratiquaient depuis des décennies la méditation, la divination, la télékinésie ainsi que plusieurs autres formes de "dons" impliquait l'action sur les éléments et la météo.
Lorsque la Guerre civile éclata, les pacifistes de Sanctuaire, acceptèrent de soutenir l'Alliance, cependant conformément à leur rejet de la violence, leur chef passa un accord avec Mon Mothma afin que la planète n'ai pas à contribuer militaire, mais uniquement de manière civile. C'est ainsi qu'était né ce qui deviendrait le monde-refuge le plus peuplé et le plus important de l'Alliance Rebelle. A leur arrivé les milliers de réfugiés s'organisèrent en différent villages et enclaves, qui très vite furent très réceptives et se convertirent en masse à la Grande Harmonie. Le pacifisme devint un mode de vie, et les religieux jouissait d'une très grande autorité morale et religieuse dans tout les domaine. Pour les affaires courantes, des conseil de villages gérait, mais en général dans chaque ville il existant des "Légat", représentant l'autorité religieuse, et finalement très impliqué même dans les affaires politique.

Celà faisait déjà des années que les Harmonieux, les légats et les conseils des villages étaient aux prises avec ce réseau d'esclavagistes. Beaucoup de Légat et de conseil de villages tentèrent différentes approches pour en finir, certains armèrent des milices, contre l'avis des harmonieux, d'autre comme sur Centrale, choisirent d'autre approche.
Or lorsque le Légat Valérys fit appel au Jedi, peu s'attendait à un résultat aussi rapide. Callas un des maillon du réseaux avait été tué. Mais l'effet provoqué fut assez imprévus.
Dans quasiment toute les enclaves, et tout les villages, les rafles, les raids d’esclavagistes s'étaient intensifiés, dès qu'on appris que Callas avait été tué. Les milices furent très vite débordés, et des cargos entiers d'esclaves transitait par la planète, et ceux en nombre de plus en plus important.
Villages, enclaves et Légats s'en tournèrent donc vers les Harmonieux, et leur chef, la Mère Supérieur Siam. Elle était l'icône, et guide spirituelle de la planète depuis près de 40 ans. Elle inspirait le respect et chacun savait qu'elle était digne de sa position et du rang qu'elle occupait. Elle maîtrisait la Force parfaitement, elle avait été plusieurs fois capable de mettre un terme à des sécheresse qui avait durée pendant plusieurs mois. Et on lui attribuait même le foisonnement et l'abondance des poissons dans les eaux et des océans de la planète, source de la bonne santé économique des villages.

Elle avait été informé de l'arrivé des Jedi, et lorsqu'on l’appela à l'aide suite à la mort de Callas, elle convoqua le Jedi responsable de sa mort, un Anx dont la réputation et la popularité était d'ores et déjà faite sur toute la planète.
San fut convoquée au Temple de la Grande Harmonie, sur un ilôt au large de Centrale, il s'agissait d'un édifice imposant, qui était le cœur spirituelle et morale de toute la planète. Dans la salle des sérennités, qui servait pour les audiences, Mère Siam attendait le jeune Jedi. Drapée dans sa dignité, et parée des vêtements cérémoniels, elle patientait d'un air sévère qui malgré tout dégageai cet aura paisible qui maintenait la stabilité sur toute la planète...


Mère Supérieur Siam de Sanctuaire
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By San Kun
#17821
Beaucoup d'événements s'étaient passés, et ce en un très court laps de temps. D'abord, il y avait eu l'irruption de Maître Vos dans sa chambre, venant troubler toute tranquillité. Le Conseil convoquait tous les Jedi, y compris, ceux comme eux, en mission. Il y avait eu une perturbation dans la Force. C'était donc ça… San Kun avait ressenti quelque chose, une sorte de ressentiments, un mélange de sensations qui ne semblaient pas venir de lui, ni de ce qui l'entourait. Il l'avait déjà ressenti, auparavant, sur Gravlex Med, mais n'avait jamais su à quoi s'en tenir. Maintenant, il y avait des circonstances qui pouvaient lui laisser penser que c'était des troubles dans la Force. Ce qui le rassura sur sa sensibilité. À force de fréquenter Arial, qui ressentait profondément chaque chose liée à la Force, il s'était sentit un peu moins bon dans ce domaine. Il s'avérait donc que non, ses sens étaient tout aussi aiguisés, il devait seulement apprendre à les utiliser correctement, et surtout, à les reconnaître.

La séance du Conseil avait été très instructive. Maître Vos avait brièvement échangé avec San Kun sur les personnalités présentes, puis ils avaient regagné leurs appartements pour méditer sur ce qu'ils venaient d'entendre. Ils ne passèrent plus que les moments suivants dans une salle sobre et brute, profitant des télécommunications des Légats. Les choses s'étaient envenimées, et d'autres factions pirates réagissaient violemment à la suppression de celle de Callas. Si le monde de Sanctuaire avait apprécié le geste de San Kun devant l'inactivité du Légat de Central, les représailles étaient dures, et la population en subissaient les conséquences chaque jour.

San Kun – Par la Force… Qu'ai-je donc fait? horrifié.

Maître Vos – Qu'est-ce que tu veux dire ?

San Kun – Le peuple est en train de souffrir à cause de mon meurtre. Ce n'était pas la bonne décision à prendre.

Tisung – Allons bon, quelles paroles naïves Padawan Kun. Que pensez-vous qu'il aurait pu arriver si vous n'aviez pas agi?

San Kun – Les choses se seraient passées de façon plus pacifiques. Des négociations auraient été entamées, et ainsi moins de personnes auraient soufferts d'un geste hâtif.

Tisung – Avec tous le respect que je vous dois, je ne pense pas que vous auriez pu négocier quoi que ce soit avec ce genre d'énergumène.

Maître Vos – Je suis d'accord avec le frère, San Kun. Tu as pris une décision que tu as jugée la plus ''logique''. Si, comme le frère Tisung le pense, la guerre était inévitable, alors tu l'as commencé en donnant un net avantage stratégique contre les esclavagistes.

Un autre moine arriva, et passa un pad plat et transparent au moine Tisung. Il stoppa la conversation d'un geste de main et prit le temps de le lire. Plusieurs fois, au vu du temps qu'il mettait. Puis il le signa et l'autre partit. L'air de Tisung était grave.

Tisung – Padawan Kun, je suis chargé de vous montrer le chemin du Temple de la Grande Harmonie. Il semblerait que la Mère Supérieure Siam désire un entretien avec vous.

San Kun – Tout de suite?

La peau de l'Anx vira au clair, montrant qu'il avait perdu toute contenance. Connaissant l'importance de la Mère Supérieure en question, il ne pouvait même pas imaginer s'y présenter les mains vides, sans aucun cadeau et sans aucun apparat, c'était impossible et d'une grossièreté sans nom.

Tisung – Dans les plus bref délais.

San Kun – Je… c'est à dire qu'il y a… oui. Il y a un protocole à respecter. Vous comprenez, une visite de cette importance, il ne se peut pas…. Les mains vides. Vous comprenez?

Au vue des changements intempestifs de couleur de peau du padawan, c'est Maître Vos qui vînt le sortir de ce désarroi.

Maître Vos – Ce que veut dire le Padawan Kun, c'est qu'il va lui falloir se refaire une beauté avant de se présenter au Temple de la Grande Harmonie. Est-ce que c'est possible?

Tisung – Certes, c'est possible. Je m'en vais lui transmettre, et je viens vous chercher demain à la première heure.

Le moine tourna les talons, semblant vexé dans son vieil âge que deux jeunes osent remettre pareille demande.

San Kun – Ouf...

Maître Vos – Je t'ai sorti d'un beau bafouillement. C'est la première fois que je te vois dans cet état.

San Kun – Mes sincères excuses se présentent à vous, Maître Vos… Heureusement que j'ai emmené de quoi cuisiner. Il est bon de savoir que tous ces bons ingrédients ne se gâteront pas.

***


Il arriva en vaisseau au Temple de la grande Harmonie, et Singer le déposa, lui souhaitant bonne chance. Maître Vos, quant à lui, était resté tenir compagnie aux Légats, en leur donnant des conseils sur la façon dont il fallait gérer la crise durant l'entretien. San Kun avança de son pas lent – la seule façon qu'il soit harmonieux. Il tenait dans sa main un paquet, gros d'à peu près vingt centimètres cubes. C'était la pâtisserie qu'il avait concocté pour son hôtesse. De cette manière, il ne venait pas les mains vides et ne dérogeait pas aux règles de politesse de son monde. Il entra, et trouva la mère supérieure dans la salle, l'attendant. Une grande aura de puissance, mais également de sérénité et de sagesse l'entourait. La même que dans un souvenir de l'Anx. Le souvenir de sa première rencontre avec maître Morelion aux portes du Temple Jedi. Il savait aujourd'hui ce qu'était la Force, et l'aura que dégageait ceux qui étaient aptes à la maîtriser. Encore une fois, ses sens se développaient avec le temps.

Il s'inclina en signe de respect, et donna le paquet à son hôtesse. Il n'avait pas dormi de la nuit. Sa soirée avait été passée à concocter la pâtisserie qu'il venait de lui donner. Une création de sa part, qui ne manquerait pas de déplaire. L’entremets était une sphère posée sur un socle. Le socle n'était pas comestible. La sphère, quant à elle, était coupée en deux couleurs : l'une noir, et l'une blanche. Elle était en chocolat, mais pas n'importe lequel. San Kun l'avait spécialement sélectionné pour son goût puissant, torréfié, astringent et épcié, ce qui le rendait presque piquant. À l'intérieur, après un grand volume de vide, il y avait une deuxième sphère, aussi mi-noire mi-blanche, mais d'un tout autre goût. San Kun avait fait une chantilly avec la crème la plus douce qu'il savait faire. Il avait du la recommencer plusieurs fois, tantôt à cause de trop de sucre, tantôt pas assez, jusqu'à atteindre la sucrosité qu'il jugeait comme l'ultime douceur. Les œufs utilisés, directement de Dagoba, étaient réputés comme rares, chers, car, s'ils étaient bien cuisinés, ils étaient vecteur d'un goût raffiné, complexe, et léger comme une plume.
Si de prime abord cette sphère de chocolat intensifiée n'allait pas du tout avec son contenu, San Kun voulait montrer là que deux choses très différents pouvaient naître un équilibre exquis. Il espérait de tout coeur que son hôte le comprenne de la même façon. Il n'attendit pas qu'elle commence son présent pour entamer son plaidoyer.

San Kun – Madame, sachez que je suis navré de la direction qu'on prit les événements. Je vous pris d'accepter ce présent en gage de ma venue et mon respect.

Avec l'expérience acquise sur votre monde, sachez que les prochains choix et les prochaines actions seront plus réfléchies si la situation venait à se représenter. Non pas qu'elles n'aient pas été dûment réfléchie, mais tous les paramètres de ce réseau esclavagiste ne m'étaient alors pas connus. Je me mets donc personnellement, et ce, avec l'aval du Conseil Jedi, à votre disposition pour les conflits et les crises politiques à venir. En tant que jeune Padawan gonflé d'idéaux et de bonne volonté, je veux réparer ce que j'ai commis, et résoudre cette crise. Mais en tant qu'Anx, et membre de la Nouvelle République, je ne peux faire cela, car c'est en dehors de toute loi ainsi que de mes prérogatives. C'est pour cette raison que c'est sous l'autorité de Sanctuaire que j'agirai, comme le clergé en décidera.

Je tenais également à vous présenter mes excuses pour les dégâts causés par mon acte, et accepterai avec honneur et dignité la justice que le Monde de Sanctuaire prononcera pour cet acte.
#18029
Mère Supérieur Siam de Sanctuaire
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San arriva et se présenta devant la Mère supérieur, et lui offrit un très singulier présent, qu'elle ne manqua pas de noter, elle l'observa un moment, et bien plus que le dessert elle sentait surtout tout l'investissement que San y avait engagé, afin d'honorer son hôte. Elle apprécia particulièrement ce geste, la courtoisie était un élément socle de la société sur Sanctuary. Elle fit porter le dessert en cuisine, afin qu'il lui soit servis à son prochain repas. Elle remercia San d'un signe approbateur de la tête, et l'écouta présenté à la fois ses excuses à la fois sa contrition et sa dévotion. Elle entrevoyait un coeur vaillant sous son imposante carrure d'Anx...

- Nous ne sommes pas ici, pour pleurer le passé padawan Kun, nous sommes ici pour répondre au présent. Ce qui est fait et fait, vous avez agis dans l'urgence, en faisant ce que vous pensiez être juste pour détruire le Mal, ni moi ni aucun de nous n'a la possibilité de vous juger selon nos coutumes, parce que vous avez agis à notre demande. La Grande Harmonie seule vous demandera des comptes de vos actes.

Ce qui nous menace aujourd'hui c'est la recrudescence de raids, de rafle et d'attaque de trafiquants esclavagistes. Ils viennent avec des vaisseaux de plus en plus lourds et de plus en plus armés. Ils pillent les villages isolés, et nos milices ainsi que les harmonieux sont complètement dépassés.
Nous pourrions faire appel à la Nouvelle République, il enverrai un détachement de la flotte et réglerai le problème rapidement, mais nous sommes pacifistes, nous savons comment les républicains "règle" leur problème, avec la violence et des morts. Même si ils nous oppressent nous ne pouvons nous résoudre à massacrer tout ces trafiquant uniquement parce qu’ils ont fait un choix de vie qui nous nuit. Comme je vous l'ai dit, ils ont des compte à rendre seulement devant la Grande Harmonie. Cependant nous devons mettre un terme à leur activité, et préserver notre mode de vie.
Et c'est à vous San Kun que cette tâche incombe.

Nous savons que les trafiquant ont une organisation très hiérarchisée, avec à leur tête un vieil ennemis à nous, un trandoshan du nom de Sskyysh. Il opère depuis une base cachée sur la troisième Lune de Sanctuaire en orbite.
Maintenant je vous le demande padawan Kun, quelle serait la voie que nous devons suivre pour mettre un terme à ce trafic ?


Elle se tourna vers lui, ne faisant qu'un avec la Force, elle avait probablement toute sorte de solution en tête, cependant elle tenait à ce que le Padawan qui s'était engagé pour son peuple, déploie ses propres ressources et sa propre vision pour apporté une solution qui lui serait propre...
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By San Kun
#18458
L'Anx fut songeur un instant. Il ne s'était pas préparé à telle question, aussi prenait-il soin de ne pas trop se presser dans sa réflexion. Chaque pensée, chaque stratégie avait son lot de bon points, et son lot de mauvais points. Et Stratège, si San Kun pouvait s'y essayer, il savait ne pas l'être, sinon i serait en politique sur Gravlex Med. Son air, qui avait d'abord était joueur et respectueux, perdit de sa légèreté pour gagner en gravité.

San Kun - La première remarque qui doit être faîte, c'est que je ne suis pas à la hauteur. Physiquement, j'entends. Que ce soit dans la maîtrise de ma force ou même du point de vue du combattant.

Je propose donc de prendre un risque. Le risque de croire en mon potentiel. Maître Vos m'a entraîné, pour que je puisse me mettre à niveau. Pendant ce temps, Maître Vos et moi même vous aiderons à élaborer des tratagédies pour que vos milices ne soient pas dépasser par les évènements.

À la fin de ma... hum... ma mise à niveau, je me ferais passer pour un pêcheur, afin d'être pris en otage. Nous remonterons alors le premier échelon. Peut-être d'autres également, si j'en ai l'occasion, le futur le dira.


San Kun se pensait jugé sur cette solution, aussi attendit-il que le couperet tombe, savoir si il avait l'approbation de cette grande maîtresse de la Force ou non.
#18947
Maître Vos avait écouté avec une grande attention la Mère Supérieur Siam. Cette dernière était une autorité sur son Monde mais bénéficiait aux yeux du vénérable Maître jedi de cette aura propre aux vieux sages.
Maître Vos avait été surprit que le jeune padawan songe à apporter un présent à la Mère Supérieur. La chose n’était pas courante mais était tout bonnement excellente. D’un point de vue strictement personnelle, la Mère Supérieur pouvait être touchée mais également d’un point de vue plus global et diplomatique. Créer quelque chose d’originale était une très bonne façon de montrer son intérêt.

Les propos de San quand à eux étaient juste, quoi que n’allant pas suffisamment loin. Quinlan ne pouvait le lui reprocher, puisque l’Anx n’était qu’un padawan et ne pouvait faire ce genre de proposition. Contrairement à d’autre qui ne savaient où étaient leur place, San Kun le savait fort bien et s’en accommodait de même. Au contraire il trouvait moyen d’avancer dans la voie qui était la sienne sans se trouver limiter.


« -Le Padawan Kun voie juste. Infiltrer cette organisation de cette manière permettrait à minima d’obtenir des informations des plus intéressantes. Certes le risque est certains pour lui, mais sa formation de Jedi l’aidera. A terme il pourra sans doute démanteler l’organisation de l’intérieur ou à défaut nous fournir les informations nécessaires pour réussir de l’extérieur.

Du reste nous pourrions effectivement assister vos gens pour mettre un terme à ces exactions ou les rendres plus délicates à mener. Cela ne durera toutefois que le temps de notre présence ici, aussi je suggère des mesures plus durables.

Le Nouvel Ordre Jedi dispose de l’expertise et des moyens pour vous aider. Nous allons les mettre à votre profit. Mais une intervention de type militaire classique ne ferait que causer des dégâts et pertes inacceptables à la planète. Il nous faut être plus subtil et discrets.

Nous pouvons mettre des conseillers de nos Rangers Antariens à votre disposition afin d’entrainer vos propres agents et de les assister sur le terrain. De même je pourrais me mettre délibérément en avant, afin que nos ennemis soient convaincus que le Jedi qui a neutralisé le premier groupe soit bien occupé sur la planète, de sorte que le padawan Kun ne sera pas inquiété durant sa mission.

A terme toutefois, il faudra bien mettre quelque chose en place pour préserver Sanctuaire d’attaques futures. Ce quelque chose le Nouvelle Ordre Jedi pourrait le mettre en place…avec vous. »
Modifié en dernier par Gwindor Morelion le lun. 27 juil. 2015 07:46, modifié 1 fois.
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