- mar. 31 mars 2015 21:11
#17097
Le vaisseau se posa sur une petite plate forme. La capitale de la planète se nommait Centrale. Bien que des plates formes plus grandes étaient à disposition – vestiges commerciaux des accords de l'Alliance, l'Anx préféra la simplicité. De plus, au vue des usures des différents vestiges, celles anciennement occupées par les frets de l'Alliance n'avaient pas servi depuis longtemps. C'eut été attiré l'attention que d'y atterrir pour le moment. Elles serviraient sans aucun doute après les négociations. Oui, à ce moment là, San Kun n'envisageait pas encore un échec.
Un moine, encapuchonné, arriva. Sanctuaire connaissait leur identité, ils avaient du la décliner avant d'accoster, aussi il savait qu'il devait s'adresser à des Jedi, sans connaître la raison de leur venue. Lorsque les portes s'ouvrirent, les membre de l'Ordre purent se rendre compte du vent et du mauvais temps. Leur robe claquaient, tout comme la bure de leur hôte, qui dut crier pour parler au dessus du vent.
Tisung – BONJOUR JEDIS ! JE SUIS HONORE DE VOUS ACCUEILLIR. VEUILLEZ ME SUIVRE!
San Kun – HONNEUR PARTAGE. NOUS VOUS SUIVONS.
Les éléments ne permettaient pas de poursuivre quoi que ce soit d'autres, formules de politesses, et autres subtilités de la communication. Si l'Anx était déçu que le temps repousse ces échanges, il le cacha du mieux qu'il put et suivi le moine jusqu'à une porte automatique. La tour, à laquelle était arrimée la plate forme, était en pierre foncée. Ils se trouvaient sur une des plus grandes îles de Sanctuaires, qui n'en restait pas moins un lopin de terre au milieu d'un vaste océan. Lorsque la porte se referma, le vacarme du vent se tut, même si on pouvait encore entendre ses ravages sur les contreforts du bâtiment.
Tisung – Pardonnez ce manquement à l'accueil, mais vous arrivez juste avant la tempête. Celle-ci promet d'être violente.
Valérys – Allons, Frère Tisung, ces Jedis ne sont sans doute pas venus ici pour parler de la pluie et du beau temps. Je suis le Légat Valérys. Que puis-je pour vous, Jedis?
San Kun – Bonjour. Je suis le Padawan Kun. Voici Maître Vos. Plusieurs raisons nous ont amené vers votre nation, légat Valérys. Peut-être pourrions-nous en discuter dans un endroit plus approprié?
Valérys – Les coutumes Anxienne sont connues jusqu'ici, et vous ne manquez pas à vôtre réputation, Padawan Kun. Je vous prie de me suivre. Racontez moi donc la manière dont un être social comme le vôtre peut choisir une voie aussi solitaire.
San Kun – C'est trop d'honneur aux Anx que vous leur faite en leur louant telle réputation. Mes prédispositions envers la Force et mon taux de Midichloriens ont beaucoup joué en la faveur de cette évolution peut commune aux miens. Grâce à l'accès aux bons récits, et aux bonnes bibliothèques, j'ai pu me faire une idée de ce que serait ma vie au sein des Ordres. Les Anx sont encore très protecteur de la transmission orale des souvenirs et des connaissances, dans le respect de nos Anciens. La connaissance doit suivre sont cours, et nous trouvons la façon dont certains… réseaux, tels que l'Holonet, par exemple, déroge à la nature, incroyablement discordant avec nos consciences. D'un autre côté, c'est ce même système qui m'a permis de me renseigner sur votre Monde après que la Force m'est dirigée vers vous.
Alors qu'ils bavardaient, le Légat les promena dans divers couloirs. Ils pénétraient au sein de l'île, dans la roche. Les murs étaient taillés à même le granit volcanique, sombre, massif, sans fioriture, mais non sans travail. L'architecture n'était pas brute de tout décors, elle l'était seulement avec parcimonie. Cet équilibre satisfit beaucoup l'Anx, lui rappelant la décoration du palais d'un de ses amis de Gravlex Med.
San Kun était aussi flatté d'avoir été accueilli par le légat de Centrale. D'après ce qu'il avait appris durant son voyage, quelques villes majeures jonchées la planète, toute sur les rares îles qui pouvaient les accueillir. D'autres, plus petites, flottaient tout simplement sur l'eau. Chaque ville, ou plate-forme, était régie par son conseil de sages et d'ecclésiastiques, dont le Légat avait la tête. Il servait à la fois de pouvoir exécutif, judiciaire, légal et religieux, en faisant respecter sa vision de l'harmonie. Chaque année, les Légats se réunissaient et commentaient les décisions qu'ils avaient pris au cours de l'année pour parfaire l'harmonie du Monde de Sanctuaire. S'ils avaient une décision importante pour toute la planète à prendre – comme celle prise en faveur de l'Alliance, c'est lors de ce Conseil qu'ils se décidaient ou non.
Arrivés dans une antichambre austère, tamisée, avec deux canapés, une table basse, et un minibar au milieu d'un des murs, le Légat Valérys les invita à se dévêtir.
San Kun (après une blague échangée avec Valérys) – D'après votre accent, je suggérerai que vous n'êtes pas natif de Sanctuaire, est-ce vrai ?
Valérys – C'est exact, oui. Je suis un vétéran de l'Alliance. Après l'avènement de la Nouvelle République et… l'oubli de nos accords avec l'Alliance, je suis resté ici. La religion, la région, les gens, tout me convenait, pourquoi bouleversé l'équilibre ainsi créé pour repartir dans un monde qui, aujourd'hui encore, n'est pas sorti de ce chaos qu'est la guerre.
San Kun – C'est merveilleusement dit. Je comprends votre choix. Comme vous le savez, je n'ai pas le loisir d'avoir fait le même. Cependant, il existe plusieurs chemins pour trouver l'Harmonie – avec un grand H. Espérons que j'ai trouvé le mien tout comme vous avez trouvé le vôtre. Je vais maintenant expliquer la raison de notre venue.
Comme vous l'avez mentionné, et c'est là une raison importante, les accords passés avec l'Alliance ont été oublié, ainsi que votre Monde. Cela est très inconvenant de la part de la Nouvelle République. Cependant, l'Empire et les Impériaux vous ont oublié aussi, et votre train de vie n'a pas eu à en être modifié.
C'était là un choix délibéré de l'Anx de ne pas parler du régime de surproduction dans lequel avait du se trouver Sanctuaire après la proclamation de la Nouvelle République et le démantèlement de l'Alliance. S'il en avait parlé, c'eut été un grand argument en faveur de Sanctuaire dans les négociations qui allaient suivre. Si au contraire, c'était le légat Valérys qui mentionnait cela, l'argument était beaucoup moins important, voire, même, à l'avantage de l'Ordre Jedi.
San Kun – Je souhaiterai que ces accords se répètent. Mais cette fois non pas dans l'esprit de gagner une guerre, mais d'aider – avec les ressources que vous serez prêt à fournir, d'autres mondes, qui pourraient partager d'autres ressources dont vous avec peut-être besoin. Au travers de ce commerce, l'Ordre Jedi espère que les acteurs de ce commerce puissent ne pas seulement échanger des biens, mais également des idées, des cultures, des religions sans aucune animosité, nous sommes là pour y veiller.
La deuxième raison de notre venue est purement idéologique. J'ai remarqué des concordances troublantes entre la religion de Sanctuaire que celle du Temple du Nouvel Ordre Jedi, que je souhaite approfondir. Je veux m'inspirer de la façon dont vous vivez pour la promouvoir sur Corruscant.
Mon discours a été long, Légat Valérys, et lourd de révélation. Votre réponse ne saurait être aussi rapide que réfléchie, et je suis conscient que vous n'êtes pas le seul en cause dans cette aventure. Permettez-nous de disposer. Demain, nous visiterons Centrale, et sommes dès maintenant à votre entière disposition. Bonne soirée.
Un moine, encapuchonné, arriva. Sanctuaire connaissait leur identité, ils avaient du la décliner avant d'accoster, aussi il savait qu'il devait s'adresser à des Jedi, sans connaître la raison de leur venue. Lorsque les portes s'ouvrirent, les membre de l'Ordre purent se rendre compte du vent et du mauvais temps. Leur robe claquaient, tout comme la bure de leur hôte, qui dut crier pour parler au dessus du vent.
Tisung – BONJOUR JEDIS ! JE SUIS HONORE DE VOUS ACCUEILLIR. VEUILLEZ ME SUIVRE!
San Kun – HONNEUR PARTAGE. NOUS VOUS SUIVONS.
Les éléments ne permettaient pas de poursuivre quoi que ce soit d'autres, formules de politesses, et autres subtilités de la communication. Si l'Anx était déçu que le temps repousse ces échanges, il le cacha du mieux qu'il put et suivi le moine jusqu'à une porte automatique. La tour, à laquelle était arrimée la plate forme, était en pierre foncée. Ils se trouvaient sur une des plus grandes îles de Sanctuaires, qui n'en restait pas moins un lopin de terre au milieu d'un vaste océan. Lorsque la porte se referma, le vacarme du vent se tut, même si on pouvait encore entendre ses ravages sur les contreforts du bâtiment.
Tisung – Pardonnez ce manquement à l'accueil, mais vous arrivez juste avant la tempête. Celle-ci promet d'être violente.
Valérys – Allons, Frère Tisung, ces Jedis ne sont sans doute pas venus ici pour parler de la pluie et du beau temps. Je suis le Légat Valérys. Que puis-je pour vous, Jedis?
San Kun – Bonjour. Je suis le Padawan Kun. Voici Maître Vos. Plusieurs raisons nous ont amené vers votre nation, légat Valérys. Peut-être pourrions-nous en discuter dans un endroit plus approprié?
Valérys – Les coutumes Anxienne sont connues jusqu'ici, et vous ne manquez pas à vôtre réputation, Padawan Kun. Je vous prie de me suivre. Racontez moi donc la manière dont un être social comme le vôtre peut choisir une voie aussi solitaire.
San Kun – C'est trop d'honneur aux Anx que vous leur faite en leur louant telle réputation. Mes prédispositions envers la Force et mon taux de Midichloriens ont beaucoup joué en la faveur de cette évolution peut commune aux miens. Grâce à l'accès aux bons récits, et aux bonnes bibliothèques, j'ai pu me faire une idée de ce que serait ma vie au sein des Ordres. Les Anx sont encore très protecteur de la transmission orale des souvenirs et des connaissances, dans le respect de nos Anciens. La connaissance doit suivre sont cours, et nous trouvons la façon dont certains… réseaux, tels que l'Holonet, par exemple, déroge à la nature, incroyablement discordant avec nos consciences. D'un autre côté, c'est ce même système qui m'a permis de me renseigner sur votre Monde après que la Force m'est dirigée vers vous.
Alors qu'ils bavardaient, le Légat les promena dans divers couloirs. Ils pénétraient au sein de l'île, dans la roche. Les murs étaient taillés à même le granit volcanique, sombre, massif, sans fioriture, mais non sans travail. L'architecture n'était pas brute de tout décors, elle l'était seulement avec parcimonie. Cet équilibre satisfit beaucoup l'Anx, lui rappelant la décoration du palais d'un de ses amis de Gravlex Med.
San Kun était aussi flatté d'avoir été accueilli par le légat de Centrale. D'après ce qu'il avait appris durant son voyage, quelques villes majeures jonchées la planète, toute sur les rares îles qui pouvaient les accueillir. D'autres, plus petites, flottaient tout simplement sur l'eau. Chaque ville, ou plate-forme, était régie par son conseil de sages et d'ecclésiastiques, dont le Légat avait la tête. Il servait à la fois de pouvoir exécutif, judiciaire, légal et religieux, en faisant respecter sa vision de l'harmonie. Chaque année, les Légats se réunissaient et commentaient les décisions qu'ils avaient pris au cours de l'année pour parfaire l'harmonie du Monde de Sanctuaire. S'ils avaient une décision importante pour toute la planète à prendre – comme celle prise en faveur de l'Alliance, c'est lors de ce Conseil qu'ils se décidaient ou non.
Arrivés dans une antichambre austère, tamisée, avec deux canapés, une table basse, et un minibar au milieu d'un des murs, le Légat Valérys les invita à se dévêtir.
San Kun (après une blague échangée avec Valérys) – D'après votre accent, je suggérerai que vous n'êtes pas natif de Sanctuaire, est-ce vrai ?
Valérys – C'est exact, oui. Je suis un vétéran de l'Alliance. Après l'avènement de la Nouvelle République et… l'oubli de nos accords avec l'Alliance, je suis resté ici. La religion, la région, les gens, tout me convenait, pourquoi bouleversé l'équilibre ainsi créé pour repartir dans un monde qui, aujourd'hui encore, n'est pas sorti de ce chaos qu'est la guerre.
San Kun – C'est merveilleusement dit. Je comprends votre choix. Comme vous le savez, je n'ai pas le loisir d'avoir fait le même. Cependant, il existe plusieurs chemins pour trouver l'Harmonie – avec un grand H. Espérons que j'ai trouvé le mien tout comme vous avez trouvé le vôtre. Je vais maintenant expliquer la raison de notre venue.
Comme vous l'avez mentionné, et c'est là une raison importante, les accords passés avec l'Alliance ont été oublié, ainsi que votre Monde. Cela est très inconvenant de la part de la Nouvelle République. Cependant, l'Empire et les Impériaux vous ont oublié aussi, et votre train de vie n'a pas eu à en être modifié.
C'était là un choix délibéré de l'Anx de ne pas parler du régime de surproduction dans lequel avait du se trouver Sanctuaire après la proclamation de la Nouvelle République et le démantèlement de l'Alliance. S'il en avait parlé, c'eut été un grand argument en faveur de Sanctuaire dans les négociations qui allaient suivre. Si au contraire, c'était le légat Valérys qui mentionnait cela, l'argument était beaucoup moins important, voire, même, à l'avantage de l'Ordre Jedi.
San Kun – Je souhaiterai que ces accords se répètent. Mais cette fois non pas dans l'esprit de gagner une guerre, mais d'aider – avec les ressources que vous serez prêt à fournir, d'autres mondes, qui pourraient partager d'autres ressources dont vous avec peut-être besoin. Au travers de ce commerce, l'Ordre Jedi espère que les acteurs de ce commerce puissent ne pas seulement échanger des biens, mais également des idées, des cultures, des religions sans aucune animosité, nous sommes là pour y veiller.
La deuxième raison de notre venue est purement idéologique. J'ai remarqué des concordances troublantes entre la religion de Sanctuaire que celle du Temple du Nouvel Ordre Jedi, que je souhaite approfondir. Je veux m'inspirer de la façon dont vous vivez pour la promouvoir sur Corruscant.
Mon discours a été long, Légat Valérys, et lourd de révélation. Votre réponse ne saurait être aussi rapide que réfléchie, et je suis conscient que vous n'êtes pas le seul en cause dans cette aventure. Permettez-nous de disposer. Demain, nous visiterons Centrale, et sommes dès maintenant à votre entière disposition. Bonne soirée.
Modifié en dernier par San Kun le mar. 14 avr. 2015 21:39, modifié 1 fois.
Il n'y a pas d'émotion, il y a la paix.
Il n'y a pas d'ignorance, il y a la connaissance.
Il n'y a pas de passion, il y a la sérénité.
Il n'y a pas de chaos, il y a l'harmonie.
Il n'y a pas de mort, il y a la Force.
Il n'y a pas d'ignorance, il y a la connaissance.
Il n'y a pas de passion, il y a la sérénité.
Il n'y a pas de chaos, il y a l'harmonie.
Il n'y a pas de mort, il y a la Force.