L'Astre Tyran

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By San Kun
#20938
Ils avaient enfermé l'Anx dans unes des chambres du vaisseau. Il restait là, songeur. S'il n'avait pas été en infiltration, il aurait probablement utilisé ce temps là pour méditer. Mais ce n'était pas le cas, alors il devait prendre son mal en patience. Les moteurs du vaisseaux ralentirent, jusqu'à ronronner faiblement : ils étaient arrivés. C'est le Huralok qui arriva pour le sortir de sa cellule et le débarquer dans une base. Ponton de fret? Base lunaire? San Kun n'en avait aucune idée. À ce stade, il espérait tout de même que Maître Morellion soit proche, prêt à réagir dans le cas où le padawan éteindrait le mouchard. Chose qu'il ne pouvait pas encore faire : il n'était pas assuré d'être à la tête du réseau.

Mustalak - Allez, amène toi, on te transfert.

San Kun - Oh? En quel honneur?

Le Mustalak au poil gris noir se retourna d'un coup. L'effet aurait paru moins ridicule sans la différence de taille, néamoins, il trouva le regard de son vis à vis et ne cessa pas de le soutenir avec insolence. San Kun put sentir sa folie meurtrière dans toute sa splendeur.

Mustalak - Tu te tais, c'est bien compris. Suis-je clair?

L'Anx acquiesça et suivit. Il n'avait aucune idée de l'endroit dans lequel il se trouvait. Une porte se leva, et d'autre pirates arrivèrent, suivis par une vingtaine de prisonniers humains, enchaînés, les uns derrière les autres. L'un d'eux s'adressa directement au Huralok.

- Eh Mustalak! On va pas avoir d'assez grande chaîne pour celui-ci, ah ah! Rien à foutre, tu te le coltines. Nous on va pas le surveiller!

Mustalak - Bordel, tu commences déjà à me faire chier.

La phrase avait sifflé, dans un grincement de dents dédaigneux. Il ne faisait aucun doute pour l'Anx qu'à ce moment, l'idée de tuer l'Anx et de le laisser ici germait dans la tête de son tortionnaire.

Mustalak - Je vais te le foutre en cellule avec les autres...

- Aucune chance. Il est vraiment très grand. Faut le ramener à Bre'stock, il saura quoi en faire.

Mustalak - ...

Il se retourna vers l'Anx, et s'adressa à lui pour que personne d'autre n'intervienne.

Mustalak - Tu vois ce que tu me fais faire? Hein!? Deux jours de voyage stellaire supplémentaire pour toi! T'as intérêt à en valoir la chandelle le pachyderme, il y a intérêt, ouais!

Le padawan commença à prendre conscience, qu'effectivement, il avait mis le doigt sur un réseau qui s'avérait beaucoup plus grand que ce à quoi ils pouvaient s'attendre. Débarrasser une planète de l'esclavage était une chose... mettre en chute tout le réseau qui lui était lié en était une autre. D'après ce qu'il avait compris, ils se rendraient à la tête du réseau. Au moment où la porte du vaisseau dans lequel on l'avait attaché, tant bien que mal, aux autres humains, il prit une décision, et désactiva le mouchard, puis s'en débarrassa en le balançant au travers de la grille du pont. Maître Morellion allait devoir sauver les esclaves de Sanctuaire sur cette base. Sas doute que rayer cette base de la carte les dissuaderait de revenir, maintenant qu'elle était temporairement sous protectorat Jedi. Cependant, San Kun partait pour un long périple, sans aucun secours : séparé et de son maître, et de toute arme susceptible de l'aide, il se retrouvait face à lui même. Éprouver les difficultés d'esclaves serait une expérience enrichissante, il en convenait. Aussi enrichissante que dangereuse.

Nara - Salut... Je suis Nara, de Sanctuaire. Et toi?

San Kun se retourna, et observa l'humaine qui se tenait en face d'elle. Elle ne devait pas avoir plus de trente ans. Grande, fine, les cheveux sales, gras, elle portait un treillis et un débardeur noir. C'était elle qui était ligoté derrière. Comme il était arrivé avec Mustalak à la dernière minute, il s'était fait accroché devant cette file d'esclave.

San Kun - Enchanté. Cal Kun. Drôle de circonstances pour une nouvelle rencontre.

Nara - Oui. Vous venez d'où?

Alceste - Tu ne devrais pas lui parler... on sait tous que le races rares ont la belle vie. Dans quelques jours il te chiera dessus.

Nara - Arrête, tu racontes n'importe quoi. Ce Cal Kun a l'air gentil, je ne pense qu'il devienne comme ça.

San Kun - Cela fait combien de temps que vous êtes captifs?

Nara - J'y suis depuis un mois. Mais Alceste, il est là depuis bientôt quatre mois. Ils sont très limités au niveau des transports, du coup on ne part que par dizaine.

- SILENCE DANS LA CAGE!!

Immédiatement, ses interlocuteurs se retournèrent et arrêtèrent de moufeter. Leurs geôliers savaient se faire respecter, et San Kun présuma savoir pourquoi. Il se contenta donc de suivre l'exemple de ses codétenus, prenant son mal en patience, essayant de se reposer lorsqu'il n'était pas réveiller par une secousse, un arrêt ou une intempérie.
Modifié en dernier par San Kun le ven. 27 nov. 2015 22:35, modifié 1 fois.
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By San Kun
#20939
Le vaisseau venait de se poser. De là où ils étaient, les prisonniers pouvaient entendre les portes s'ouvrir, et des personnes s'agiter sur le pont juste au dessus d'eux. L'agitation gagna les humains, anxieux de connaître leur sort. L'arrière de la soute dans laquelle s'ouvrir enfin, éblouissant ceux qui se trouvaient à l'intérieur. De premier de la file, San Kun se retrouva dernier, et eut du mal à coordonner son rythme de marche avec les petits humains qui se trouvaient devant lui. On fit passer la file dans une sorte de tunnel, qui les aspergea plusieurs fois avec des produits nettoyants, puis les sècha, pour qu'ils finissent par retourner sur le quai d'embarcation duquel ils provenaient. Cela ressemblait à ne pas s'y méprendre à une station, ou un dock commercial. Un humain, avec une lunette digitale lui recouvrant l'oeil droit, denait un datapad sur lequel il notait es choses. Tout en notant, il annonça de sa voix machinale.

Responsable dock - Arrivée de la base de Sanctuaire, 21 esclaves. 20 humains, un Anx. Début de la sélection. Premier : quel est ton nom?

- Garga.

Il se fit détacher, on le força à lui mettre la main dans un droïde mobile, qui lui imprima un code barre sur le poignet. Le responsable le lorgna, pas plus de deux secondes, et annonça la sentence.

Responsable dock - Combat.

Résigné, il prit la direction qu'on lui indiquait. En y regardant autour, il y avait beaucoup de pirates. Tous armés, ils ne se donnaient plus la peine de surveiller les esclaves. On pouvait supposer pourquoi. Les autres continuèrent de défiler : combat, entretien, plaisir, entretien, entretien, combat, combat, réformé...
La femme, passé la cinquantaine, qui s'était faîte attribuée du terme "réformée" sembla comme s'illuminer dès qu'on prononça ses paroles.

- Nooon!! S'il vous plaît! Pitié! Je saurais cuisiner, faire le ménage. Je suis utile! S'il vous plaît, ne me réformez pas! Pitié§ non.... Non!! S'il..

Elle s'effondra en larmes et deux pirates durent la soulever pour lui faire débarrasser le plancher et éviter de ralentir la file. D'autant qu'un autre vaisseau venait de se poser sur le quai adjacent : et d'autres humains en sortaient. On voyait qu'il ne venait pas de Sanctuaire. Leurs humains étaient généralement plus forts, avec le teint plus bronzé, des yeux combatifs. L'Anx observait en silence. Cette fois, il érigeait des murailles pour se protégeait des émotions de ses congénères, pour éviter de se laisser subjuguer. Il n'y a pas d'émotions, il y a la paix.
Ce fut au tour d'Alceste, qui fut orienté vers les quartier "entretien".

Responsable dock - Nom?

Nara - Nara, de Sanctuaire.

Responsable dock - Mmmh... plaisir.

Le petit bip dur code barre qui s'imprimait retentit, et ce fut au tour de l'Anx. Le responsable dut se décrocher la nuque pour lorgner l'Anx de toute sa taille. Puis il regarda dans la direction des pirates qui avaient amené ce chargement. San Kun remarqua que les autres humains, de couleur sombre, qui attendaient derrière lui, le regardaient avec curiosité. Mustalak, tel un rat, à l'affût devant d'autre prédateurs qui guettaient sa proie, se détacha des rangs pour venir directement se placer à côté de l'Anx.

Mustalak - Celui là est à moi! Ma prime, compris? Pas le pot commun?

Responsable dock - C'est compris Mustalak. Je ne suis juste pas habitué à ce que tu me ramène ce genre de... rareté.

Mustalak - Je le sais! C'est un Anx, bas les pattes! Tu l'abimes, tu me le paies.

Le responsable reporta son attention sur la rareté.

Responsable dock - Bien le bonjour, Anx. Quel est ton nom?

San Kun - Cal Kun.

L'homme pianota sur son datapad, et sortit un bracelet du droïde, qu'il passa autour du poignet de l'Anx.

Responsable Dock - Bre'Stock voudra sans doute te vois en personne. Nous allons d'ores et déjà prendre un rendez-vous. Voilà. Dans trois heures, rend toi sur le troisième pont. Tu peux suivre ce droïde de protocole, il te conduira à tes quartiers. Suivant!

Un droïde de type CZ prit les devants, émettant un son d'hydraulique caractéristique de ce type de machines.

CZ-128-03 - Bonjour et bienvenue dans la station commerciale de Bre'Stock le Hutt. Vous êtes actuellement un esclave de niveau 3 sans affectation. Vous pourrez vous déplacez dans les zones autorisées à l'aide de votre bracelet. Seuls les quartiers des esclaves de niveau 3 et les quartiers administratifs vous sont aurotisés. Toute tentative de fuite, de mutinerie, de piratage, de viol, de meurtre ou de détérioration du matériel est châtié. Vous serez automatiquement rétrogradé au rang d'esclave de niveau 2. À droite, vous trouverez le réfectoire des esclaves de niveau 3. À gauche, voilà les salles d'eau du quartier des esclaves de niveau 3. Troisième couloir, deuxième porte : chambre 3-28 pour le prisonnier 3-45 482.

San Kun - Sauriez-vous ce qu'il advient des esclaves réformés?

CZ-128-03 - Je ne suis pas autorisé à répondre à cette question. Au revoir prisonnier 3-45 482.

Sans aucune autre forme de protocole, le droïde tourna les talons, laissant San Kun devant une pièce brute. Des murs polis, un lit, une chaise qui ne supporterait sans doute pas son poids, un bureau, et un néon pour éclairer la pièce, encastré dans un des quatre murs. Mis à part le néon, cela ressemblait assez à sa chambre du Temple. Il s'assit sur le lit, et attendit. Son ventre commençait à le lancer : il avait faim. Cependant, dans trois heures il rencontrerait le supérieur dont Callas lui avait parlé. Un Hutt, vraisemblablement.
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By San Kun
#20976
Un écran digital s'alluma quinze minutes avant son rendez vous, et une voix lui annonça qu'il pouvait commencer à se mettre en route. Lorsque l'Anx demanda par quel chemin pouvait-on s'y rendre, une carte précise, ainsi qu'un itinéraire apparut sur l'écran. Itinéraire précis qui ne laissait pas le loisir de se perdre. Il sortit de sa chambre... ou de sa cellule. Bizarre cette notion de captivité était réduite, de telle façon à ce que les captifs se demandent eux même s'ils l'étaient ou non. Dans la pire condition des êtres vivants, ici, c'était la "meilleure des pires" si San Kun pouvait se permettre d'utiliser une expression au simpliste.

Il arriva dans devant les quartier dudit Bre'Stock, et attendit patiemment les quelques minutes qui le séparer de l'horaire du rendez-vous. Quand ce fut exactement le temps d'y aller, il y alla et passa son bracelet devant un détecteur. La porte s'ouvrit quelques instant après, et San Kun entra dans ce qu'il jugea être une sort de salle du trône. Un Hutt, sans aucun doute Bre'Stock, habillé dans des textiles luxueux, se tenait assis dans un énorme fauteuil rembourré, au milieu d'un mur. À sa droite et à sa gauche, des gens, la plupart avec un datapad, l'entretenaient des affaire du jour sans doute. À l'entrée de l'Anx, les gens cessèrent leur bavardage.
La Hutt porta une attention grave sur lui. C'était étrange pour un Hutt, il avait un faciès étrangement sage, qui inspirait confiance et bienveillance. Sa couleur, portant sur des tons de blancs cassés, soutenaient cette impression. De plus, il avait l'impression que Bre'Stock était "cassé", comme voûté, contre son grès. En y regardant d'un peu plus près, il comprit pourquoi : beaucoup de ses muscles était contractés là où ils ne devaient pas l'être. Au bout de trois ou quatre massages, San Kun pourra le décoincer en lui redonnant une apparence normale.. Il leva la main, invitant l'Anx à s'approcher.

Bre'Stock - He bien, hé bien... qu'avons-nous là? Bonjour Monsieur l'Anx, je suis Bre'Stock, de Nal Hutta.

Son langage commun était bon. Teinté d'un léger accent, sans doute les reliquats de Huttese. San Kun, dans sa jeunesse, avait étudié cette langue. À tel point qu'il en avait même étudier les variations entre le nouveau et l'ancien, cherchant les causes de commun cela avait été possible d'à tel point transformé la langue. Il s'essaya en ancien langage Hutt, curieux de voir la réaction que cela produirait sur on hôte.

San Kun - Achuta, my pee kasa San Kun tuta Gravlex Med. [Bonjour, je l'appelle San Kun de Gravlex Med]

La Hutt sembla vraiment se réjouir des talents de San Kun. En rassemblant ce qu'il savait du caractère des Hutt, il ne fut pas surpris de reconnaître une sorte d'enjouement, comme un roi pour sa nouvelle chose. Il espérait cependant qu'au vue des circonstances et de ce qu'il avait déjà observé sur cette station, ce Hutt là était un original, peut-être plus charmant que la plupart de des congénères.

Bre'Stock - Hi Chuba da naga Mustalak? [que veux tu Mustalak]

San Kun se retourna, et vit effectivement que son propriétaire attitré s'était avancé. Lui de nature si impétueux ne semblait pas troublé le moins du monde devant le Hutt... ne savait-il pas qu'il valait mieux ne pas les importuner, en particulier au milieu d'une conversation qui lui était plaisante?

Mustalak - Ma lorda, U wamma wonka ?[Mon seigneur, allez-vous payer pour ça?]

Bre'Stock - Ting cooing koo soo ah 2 000.[Voilà 2 000 milles crédits]

Mustalak - 2 000?! Kee-lee calleya ku kah. Soong un Anx[Tu me déçois, c'est un Anx]

Bre'Stock - Je te paie ce que tu ma ramènes 200 crédit l'unité... je t'offre dix fois plus pour un être qui ne les pèse même pas! Mee jewz ku Mustalak.

Le Huralok tourna les talons, et sortit. On ne négociait pas avec ce Hutt là. Il reprit, en langage commun cette fois ci.

Bre'Stock - Je reprends en langage commun, qui se prête plus à vos... hum... coutumes, San Kun l'Anx. Je suis très fier d'accueillir un être de votre trempe. Vous êtes le troisième Anx a fouler cette station, et par conséquent un hôte de marque. Ne faîtes plus attention à Mustalak. Comme l'assistance vient de le voir, je viens de racheter cet Anx, qui est maintenant ma propriété.

Il s'adressait à l'assistance, comme s'il marquait son territoire.

San Kun - Il est vrai qu'un accueil aussi respectueux de la coutume n'était pas attendu dans ce genre d'endroit. Cela me ravit donc de voir que vous possédez de telles manières. Vous aurez un hôte à la hauteur de votre accueil, Ma Lorda.

San Kun inclina la tête en signe de soumission, et d'approbation.

Bre'Stock - Bien, je vois que la politesse de Gravlex Med n'est pas une légende... Vous serez des miens pour le dîner de ce soir, San Kun. Vous pouvez disposer.

San Kun se retira, dans le chemin inverse, jusqu'à sa cellule. Les choses se déroulaient bizarrement. Alors qu'il espérait être vendu par la suite, et avoir parcouru cette chaîne esclavagiste de la source jusqu'à l'acheteur en passant au revendeur, il avait la nette impression de se retrouver bloqué au revendeur. En effet, en analysant la situation, les prisonniers "bruts" étaient vendus ici, puis conditionner pour être vendu selon un domaine et un critère particulier. Il en saurait sans doute plus sur son sort lors du dîner de ce soir.
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By San Kun
#21133
La salle était éclairée par une lumière tamisée, légèrement tamisée. Lorsqu'un énième droïde de protocole introduit l'Anx dans la pièce, le maître des lieux n'était pas encore présent. Tout naturellement, l'Anx ne s'assit pas. Il avança à côté de la chaise qui lui était désignée, et resta planté tel quel à attendre Bre'Stock en inspectant la salle du regard. Il y a avait une longue table, qui devait au bas mot faire pas moins d'une dizaine de mètres de longueur. Au milieu de sa longueur, une large place était dégagée, et un couvert somptueux et opulent avait était posé. La place du Hutt, selon toute vraisemblance. Juste à côté, un couvert moins opulent, plus adapté à la nourriture végétarienne. C'était tout. Plus loin, il y avait une sorte de bar, sur lesquels étaient déjà prêt deux verres à cocktail. De l'autre côté de là où était entré San Kun, il y avait une porte, parfois emprunté par des droïdes, ou des esclaves, qui venaient posé un outil ou un couvert manquant, dans des derniers préparatifs. C'est de cette façon que San Kun identifia la porte de service.

La curiosité l'emportant, il se rapprocha d'un autre point de la pièce, un buffet. Les mets étaient déjà préparés. Il y avait même certains outils pour cuisiner, un table en inox mobile sur lesquels reposés les premiers moyens de cuisine. Bizarre que ce ne soit pas en cuisine. Une coutume locale? Finalement, le dernier meuble que San Kun identifia était un piano à queue. Objet rarissime. Aussi rare que les gens sachant en jouer, dont San Kun avait la chance de faire partie. Le piano, comme tous les autres instruments, étaient très grandement représentés sur Gravlex Med, ou l'Art était le divertissement de la population. Presque autant que la politique. Il retourna à côté de son siège après avoir céder à sa curiosité, et attendit que son hôte... ou son propriétaire daigne bien se montrer. Sans doute des affaire urgentes de dernières minutes à régler. Ce n'est que quinze minutes plus tard que Bre'Stock arriva, sans s'excuser, il s'attabla et invita à l'Anx, toujours debout, à faire de même, ce qu'il fit. Le Hutt avait délibérément commencé la conversation en langage commun. Ce qui ne manqua pas d'être remarqué par son invité.

San Kun - Merci d'utiliser le langage, Hutt Bre'Stock. C'est pour moi d'un confortable certain.

Bre'Stock - Certes. J'aime les subtilités de ce langage, qui développent des notions que nous, Hutt, ne comprenons pas.

San Kun - Oui. Le "merci", ou les formules de politesses en sont un parfait exemple. Mais vous savez...

San Kun se rapprocha, de façon à avoir l'air de lui faire une confidence.

San Kun - Tout à fait entre nous : la plupart des être le font de façon automatiquement, sans jamais ressentir ou comprendre les notions qu'elles évoquent. Moi même parfois suit véhiculé par cet automatisme. C'est donc une question d'habitude.

Visiblement, le Hutt n'était pas réceptif à l'humour bon enfant de l'Anx. Il eut cependant la politesse d'écouter, puis brailla quelque chose en Huttese, que San Kun comprit comme étant le début du repas. Aussitôt, six esclaves entrèrent. Les deux premiers affublèrent San Kun et le Hutt d'une énorme serviette, et leur proposèrent des serviettes humides et chaudes pour se laver les mains. Les deux autres commencèrent à servir des assiettes sur le buffet, tandis que les deux derniers servirent les deux convives en vin.
San Kun s'attarda sur la façon dont étaient préparés ses mets. Il s'avéra que c'était affreux. Le peu de conditions que demandaient la préparation de son plat uniquement végétarien n'était pas respecté. Il avait beau être végétarien, les préparations à base de viandes fraîches, comme lle Gullipud qui essayait d'être cuisiné, allié à la connaissance des goûts prononcés Hutt pour une viande authentique de lui convenait pas du tout.

San Kun - Est-ce que la façon de préparer les mets pourraient-elles m'être échue s'il vous plaît? Il y a là un non respect de la nourriture, pourtant de qualité.

Le Hutt se retourna, dans un glissement frémissant, vers l'Anx. Le Padawan ne put dire s'il était intrigué, ou contrarié.

Bre'Stock - Un problème avec ma nourriture?

San Kun - Nullement. La façon dont elle est préparée, cependant, n'est pas pour l'honorer - pardon aux préparateurs ici présents.

Ils ne comprenaient visiblement pas le langage commun. Bre'Stock sembla réfléchir, et leur intima en Huttese de laisser l'Anx faire, mais de rester présent. De plus, il le demanda d'aller chercher un appareil. San Kun ne comprit pas le mot. il se leva cependant, et les autres le laissèrent passer. Il sentit la curiosité, mais aussi un certaine hostilité à son égard. Tous les regards étaient tournés vers lui. Il regarda à nouveau les outils dont il disposait, et se mit à la tâche. Il remplit un bocal d'eau, et balança négligemment un premier Gullipud dedans. Puis il mit des gants, et entreprit, avec un couteau, de l’asti-quotter. L'effet fu immédiat, il gonfla. Aussitôt, équipé de ses gants de protections, il le sortit sur le plan de travail, et utilisa un pistolet cryogène pour le geler instantanément, afin qu'il garde cet aspect rond. Il le mit en réserve dans un compartiment hautement réfrigéré, et en sortit un autre. Avec un grand couteau, il l'égorgea, le saignant dans un bac prévu à cet effet. Puis il le vida, et fit revenir ses tripes à feu violent, en y ajoutant des herbes originaires de Nal Hutta. Il redescendit le feu et laissa revenir cela, tandis qu'il était en train de dépecer le reste du cadavre. Il découpa la chair proprement, et le disposa dans un plat, puis versa par dessus, sur une assiette, les tripes abats préparés.

Il ressortit le Gullipud gonflé, et, avec un fer à souder, chauffa l'intérieur, qui, du coup, se rétracta un peu. Dedans, il fit couler un peu de sa sauce préparé d'avant, et repassa la composition sous grand froid cryogène afin de la fixer aux parois. À l'aide du couteau, il coupa la boule en deux. Il vida la première moitié, et la broya, et fit de même avec la deuxième. La peau congelée, coupée en deux, faisaient des bols dont l'Anx se servit. il les disposa, à l'aide de pieds, au dessus de l'assiette. La partie broyée fut réservée, et à nouveau congelée dans des petits compartiments. Il sortit une trentaine de dés de Gullipud, qu'il flamba à la poêle dans de l'alcool vinaigré, et le disposa dans les bol-Gullipuds. La plat, large d'un mètre, haut de tout autant sur cette présentation luxueuse, était parfaitement au goût de l'Anx. Il l'apporta devant le Hutt, qui le regardait avec circonspection.

Bre'Stock prit un échantillon de chaque partie du plat, et les passa dans une sorte de machine. San Kun présuma que c'était là un moyen de tester sa composition et de vérifier qu'elle ne présentait aucune espèce de poison nocif pour sa personne. De son côté, il hacha menue des herbes de Tatooine, qu'il assaisonna avec d'autres de Ithor, les faisant baignés dans une sauce à base de vin sucré, et s'en servit deux bols, puis revint s'asseoir à côté du Hutt, qui ne l'avait pas attendu pour goûter sa préparation.

Bre'Stock - C'est bien, monsieur l'Anx. Plus je te vois, plus ton prix est en train de grimper. Une belle trouvaille que voilà.

San Kun attendit de finir sa bouchée avant de répondre.

San Kun - Tout le plaisir a été pour moi. D'ailleurs, si vous souhaitez que je m'occupe des arts de la table, ce serait pour moi un travail digne du plus grand intérêt.

Bre'Stock riant tout en ingurgitant sa nourriture - C'est absolument hors de question! Sur ton temps libre si tu as envie de faire ça! Vous les Anx, êtes connus comme masseur ou comme guerrier, deux domaines qui rapportent beaucoup plus que la cuisine. Comme j'apprécie que tu fasses monter ton propre prix et me fasse gagner des crédits, tu as l'honneur de choisir le domaine dans lequel tu vas exercer ici : le plaisir de nos clients, ou bien le combat de gladiateurs.

Visiblement, c'en était fini des politesse et la curiosité du Hutt. Il fallait maintenant qu'il se montre digne de l'investissement. Il essaya tout de même de gagner du temps pour sa réflexion, sachant que les Hutt n'étaient pas d'un naturel patient.

San Kun - Cela veut dire que vous ne comptez pas me vendre?

Bre'Stock - Te vendre? Ha ha ha! Non, bien sure que non! Tu vaux cher, mais je ne sais pas encore combien. Saches que mes esclaves sont bien traités. Question de managment. S'ils sont mieux traités qu'ailleurs, ils ont moins envie de s'enfuir, même toi tu pourras comprendre ça. Par contre, à la moindre faute, c'est la peine de mort. Je suis un bon manager, par un idiot laxiste! Entends biens ce que je te dis Anx, cela ne serait pas très rentable de te tuer.

San Kun - Allons, allons. Pourquoi allez dans de tels extrêmes. Aucune résistance de ma part n'a été manifestée, que ce soit sous le joug de Mustalak, ou du vôtre, et ça ne changera pas.

Bre'Stock - Très bien. C'est ce que je veux entendre de tout mon cheptel. Si tu es sage, tu débloqueras vite des avantages... encore du mangment ennuyeux, tu verras avec le responsable des esclaves de niveau trois pour ça.

San Kun - Attribuez moi au plaisir. Mes dons de masseur y seront un atout certain.

Il tapota un datapad, et le bracelet de San Kun vibra en émettant une petite lumière. Un hologramme, plan des quartiers des esclaves de niveau trois apparut. Il comprit également que le bracelet pouvait faire office de pod, mais réserva son exploration à plus tard pour ne pas paraître grossier envers son convive. Une lumière apparut au dessus de la porte par laquelle était entré San Kun, et la tête de l'esclave Nara apparut. Bre'Stock appuya sur un bouton, la porte s'ouvrir, et Nara apparut, dans une tenue... qui ne cachait rien. Quelques bijoux de corps, mais ses seins ainsi que son sexe, étaient parfaitement visible. Ses cheveux avaient été lavés, et attachés sur le dessus de sa tête, mettant en valeur sa nuque nue. Elle croisa le regard vide de San Kun. Un regard vide de toute émotion, vide de tout raisonnement. On l'avait droguée, et San Kun en fut très choqué. C'était du Glitterstime selon toute vraisemblance. Bien que sa peau commença à blanchir, il se rattrapa en s'accrochant au dogme jedi. "Il n'y a pas d'émotions, il y a la paix". Il retrouva la paix, et apprécia les danses de l'humaine, au moins aussi artistique que psychédélique, pour la plus grande distraction du Hutt. À la fin, San Kun refusa poliment le cocktail alcoolisé qu'on lui proposait, ce qui n'entra guère dans les goûts du Hutt.

Bre'Stock - Asser de spectacle pour aujourd'hui!

Il désigna l'humaine avec plus de mépris qu'il n'avait jamais parlé de l'Anx.

Bre'Stock - Ramène là! Cette être faible n'arrivera pas à rentrer dans sa cellule, j'en suis sur! Tiens voilà une accréditation temporaire pour la niveau un.

De nouveau, le bracelet de l'Anx se mit à clignoter. Il se leva, salua de façon courtoise le Hutt, et prit l'humaine, par la main et par la taille, pour la faire marcher à côté de lui. Ils passèrent la porte. En essayant diverses combinaisons sur son bracelet, il arriva à faire à nouveau le plan de la station. Il n'y avait que les couloirs et les quartiers des esclaves qui étaient mentionnés, les autres parties volontairement omises. Bre'Stock et sa théorie du "management" d'esclaves. Une illusion de liberté. Il arriva à trouver son chemin. L'humaine n'était plus du même monde, et se laissait guider. San Kun aurait put en faire n'importe quoi. Il arriva devant les quartiers de niveau un, et entra, après avoir retiré sa propre cape pour en couvrir la jeune femme.

Ils étaient très différent que la classe de niveau trois. Les couloirs n'avaient pas de portes, sur les différents dortoirs, munis chacun de douche sans aucun mur. Des holocaméra étaient présentes dans chaque coin. Le réfectoire était plus grand, mais la nourriture et son système de préparation complètement automatisée. L'Homme qui avait précédé Nara dans la file à leur arriva déboula, furieux!

Alceste - Bordel!! Qu'est-ce que tu lui as fait?!

San Kun - Allons, les Anx ne font pas de mal. Pas ce genre de mal. Elle a probablement était droguée.

Alceste - Cela fait des heures qu'on l'a emmené! Putain qu'est-ce qu'on lui a fait! Nara? Hé? Nara, ça va? Réponds moi Nara? C'est Alceste? C'est ton Alceste...

Une larme arriva sur la pâte d'oie abîmée de l'Homme, reprise par une perle brillante sur les yeux de l'Anx, dont la couleur s'éclaira, semblant même briller. Il l'essuya, triste de la tragédie qui se jouait devant lui. L'homme la prit dans ses bras et la conduisit dans un dortoir, probablement le sien, et l'allongea sur un lit. D'autres humains, visiblement de Sanctuaire également, arrivèrent, intrigués par la situation. Beaucoup, remarqua l'Anx pouvait d'ores et déjà s'identifier. Leur habit et leur type donnait assez pour connaître un de leur trois fonctions attribués par le gérant des docks : plaisir, combat ou entretien. Les beaux, peu habillés, à l'apparence soigné, était au plaisir, les forts, plus grands, avec des traits plus endurcis, appartenaient sans aucun doute à la classe combat, le reste , menu, et habillé de façon fonctionnelle, appartenaient à l'entretien.

San Kun - Puis-je?

Alceste - Que vas-tu lui faire?!

San Kun - Essayer de l'endormir. Vous permettez?

Il retira sa capte, la découvrant dans son peu d'atours. Il posa ses mains rugueuses délicatement sur sa peau douce. En deux trois effleurement, son système du toucher avait tout naturellement détecté l'ensemble de son système nerveux et des points névralgiques encombrés. Il les relaxa, sentant le corps, complètement déconnecté de son système neuronal, se détendre petit à petit. Il finit par ceux du visage, et elle ferma tout naturellement par les yeux, alors que son coprs se remettait à blanchir. Une larme, puis une autre tomba des yeux de l'Anx, jusqu'à à son menton plongeant. Il les essuya délicatement. Il avait pu sentir toute la violence sexuelle qu'elle avait subi ses dernières heures, et il s'était effectivement posé la question de taire à jamais les souffrances psychologiques que cela engendrerait en la tuant tout bonnement, ici et maintenant. Son retour à la Force n'était pas encore prévu, et en aucun cas il n'avait le droit de décider de cela. Trop troublé pour retomber sur des formules, il laissa là Nara à son Alceste, qui, San Kun en était certain, la veillerait aussi longtemps qu'il le faudrait. Il se retira devant l'Homme, hébété par la tristesse sincère de l'Anx, et le laissa partir sans encombre pour regagner ses quartier d'esclave de niveau trois.
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By San Kun
#21137
Il n'avait pas dormi de la nuit. Il avait médité. Assis en tailleurs sur sa couchette, il fallait qu'il trouve la paix dans sa méditation. Il le fallait. Trop de tristesse et de désespoir l'avait subjugué avec les événements de la soirée. Pas celles d'autres : la sienne. Il s'était senti particulièrement touché par ce qui arrivait à Nara. Faute qu'elle soit consentante, de la drogue était utilisée pour la considérer comme rien de plus qu'un objet sexuel. Quels être doués d'une tête pensante pouvait agir de la sorte? Les crédits rendaient la plupart des cerveaux cupides et idiots. C'était négationner la vie que de la considéré comme une façon s'assouvir ses besoins.
Ne pas se laisse subjugué ne voulait pas dire ne pas se laisser toucher. Cela, l'Anx le comprenait maintenant. Il fallait qu'il soit réceptif et ouvert à ses propres sentiments, mais qu'ils les comprennent. Ses sentiments faisaient partis d'un tout. un tout qu'il se devait de prendre en compte, et un tout qui rendait bien ses propres sentiments dérisoires face aux desseins de la Force.
C'était maintenant le matin, et cette méditation avait reposé l'Anx. Il avait ruminer son repas du soir, complètement digéré maintenant. Son bracelet se mit à biper, il leva le poignet machinalement. Le bracelet projeta en hologramme la tête rose d'un Mordageen.

Kaz - Salut! Je suis Kaz, le respo des esclaves de niveau trois! Viens me rejoindre à la sortie des tes quartiers, j'ai des trucs à te montrer.

L'Anx se leva, alla prendre un petit déjeuner sommaire au réfectoire, emporta un peu d'herbes, qu'il mâchonna en chemin. Lorsque qui signait l'entrée des quartiers des esclaves de rang trois s'ouvrit pour donner sur le Morageen en grande conversation avec le responsable des docks. Il s'interrompit tout de suite pour se diriger vers l'Anx.

Kaz - Salut, moi c'est Kaz!

Il tendit une main vers l'Anx, qui l'accepta et la lui serra. Cet être était dénué de politesse, mais il semblait d'une étrange bienveillance.

San Kun - Mon nom est San Kun. Enchanté de vous connaître.

Kaz - Suis moi, je vais te montrer ton milieu professionnel. Grosso modo, ses docks sont pour accueillir la marchandise. Et pour accueillir ceux qui les achètent aussi, bref, ici c'est la foire aux bestiaux. Il y d'autres dock de l'autre côté de la station, fait pour accueillir les clients. J'sais pas ce que t'as dit Bre'Stock hier soir? Il paraît qu'il t'a à la bonne. C'est clair, bouffer avec lui le premier soir, t'es en veine mon gars. J'en connais peu qui ont réussi le double exploit de faire ça et d'en sortir vivant, Ah ah ah!
Où en étais-je? Ah oui, les prochains quartiers que tu vas voir sont réservés à la clientèle, donc plus luxueux. La Station de Bre'Stock le Hutt réserve un panel de service : plaisir, combats, etc. Toi, t'es au plaisir. Section massage, et plus si affinité. Même si je doute qu'un mâle ou une femelle soit assez grande pour se payer le luxe de ton sexe pachidermique, ah ah ah!


L'Anx ne se contenta que de sourire poliment aux boutades de cet être déraisonné, mais qui n'avait pas l'air d'être le plus méchant des êtres au dessus de la hiérarchie, ici. Il le conduisit à travers un dédale de couloir. Au fur et à mesure, le propre plan de son bracelet avançait, dévoilant des parties inexplorée. Ils arrivèrent dans une sale luxueuse. Plusieurs canapés, de différentes tailles. Un minibar, des enceintes pour accueillir une musique de chambre. Derrière la porte, son cabinet de massage, relié à la salle d'attente, également, par une antichambre, muni d'une douche et d'un mini spa. l'endroit était beaucoup plus luxueux de ce à quoi il s'attendait.

Kaz - Voilà où tu bosses, mon gars. T'es chargé de masser, et on fait payer cher la prestation. D'ailleurs, pour l'accueil, t'as même le droit de recruter dans le cheptel des esclaves. Du niveau un par contre. Faudrait pas déprécier la marchandise. T'as déjà quelqu'un en tête?

San Kun - Oui. Nara, de Sanctuaire?

Kaz - Heeiiin?

Il sortit un datapad de derrière lui, et pianota quelque chose.

Kaz - Ah ouais je vois! Beau morceau, bon choix! C'est 1 - 422 665, pour info. Alors attends, je la place là, hop! Elle avait pas encore été affecté, et juste testée - service payant, bien sur. J'en étais, et elle se démerde bien avec la dose adéquate, si tu vois ce que je veux dire. Donc c'est bon, elle est à toi, tu peux en faire ce que tu veux. T'as de la chance, j'suis moins dirigiste que les autres respo, alors voilà ce que je te propose. Un semaine d'essai, ou tu gère ton affaire comme bon te semble. Si tu fais les prévisions escomptée, je continue de te laisser faire. Par contre, si ça marche pas, on revoit ça ensemble pour faire plus de chiffre. Est-ce que ça te va?

San Kun acquiesça. Son interlocuteur commença à se dessaper.

Kaz - Evidemment, va falloir que je teste la prestation, alors je veux un premier massage. Je vais faire un tour à la douche avant, je te laisse accueillir ta nouvelle hôtesse. À toute!

Il disparut dans le spa, laissant San Kun seul. L'Anx se dirigea vers le minbar, et son attention se porta sur l'élaboration d'un cocktail pour Nara. Il sélectionna des jus énergisant et détoxifiants, bien qu'il pensât que cela n'arriverait sans doute pas à bout des effets des drogues de la veille sur elle.
La porte se leva sur une Nara en morceaux. Elle ne s'était pas lavée. Elle avait pleurée, laissant des traces de son maquillage le long de ses joues, dévoilant des cernes et des yeux rougis. Ses cheveux était décoiffés, peu soignés, et elle portait une tenue d'entretien qui ne mettait rien en valeur. Elle dégageait de la crainte, de la peur, et de l'anxiété.

San un - Nara. Ce n'est malheureusement pas un plaisir de te revoir, pas en ces circonstances.

C'était la première fois depuis longtemps que l'Anx s'obligeait à ne pas faire preuve de son mielleux habituel, trop secoué par les choses qui étaient arrivées à Nara.

San Kun - Tiens, viens. Tu peux t'asseoir ici, et boire ça. Il a été préparé par mes soins, rien à craindre.

Il s'approcha d'elle pour la guider, mais en prenant bien soin de ne pas la toucher. Elle respirait trop la crainte et la soumission pour tenter une approche aussi directe. Néanmoins, elle s'assit en tremblant, et prit le cocktail sans alcool.

Naa - Mer... merci.

San Kun - On attend de moi des services particuliers. Reste ici, et attends moi.

Il ne pensait pas, de toute manière, qu'elle ait les accréditations nécessaires pour sortir de cette pièce. il se rendit dans la salle de massage. Une table de massage, rembourrée et confortable, était au centre de la pièce. Kaz n'était pas encore là. L'Anx se permit de regarder dans les différents rangements ce qu'il avait à sa disposition. Il ne savait pas qui était son prédécesseur, mais sa manière de concevoir l'art du massage ressemblait beaucoup à la sienne. Il sortit quelques bougies, les disposa autour de la pièce, les alluma, et diminua les lumières artificielles jusqu'à les éteindre. Sur l'un de deux murs, il projeta une vision étoilée, donnant l'illusion qu'on se trouvait là devant un hublot. Il attendit quelques minutes, le temps que Kaz finisse ses ablutions, puis ce dernier rentra dans la pièce, avec une serviette enroulée autour de la taille pour cacher ses appareils génitaux.

Kaz - MMmmh... L'ambiance est chouette.

Il s'installa sans autre forme de gêne, et attendit le massage. L'Anx, de même que pour Nara la veille, trouva ses principaux points névralgiques en quelques effleurements, et le massa longuement, en faisant exprès d'en accroître la durée. À la fin, il avait passé en revue tous ses points, et était venu à bout de tous les noeuds qui pourraient le stresser. Le Mordageen se releva, et se craqua la nuque en balançant la tête de chaque côté. Il émit ensuite un sifflement admiratif.

Kaz - Eh ben! Vous les Anx, vous volez pas votre réputation j'ai l'impression! Un bon point pour nous. va falloir qu'on revoie nos prix à la hausse, c'est de loin le meilleur massage que j'ai jamais reçu, la vache! Je vais me rhabiller.

Il partit, sans autre forme de cérémonie, et disparut dans la zone du spa réservé à cet effet, laissant l'Anx regagner la salle d'attente. Nara était là, et l'attendait. Elle semblait un peu détendue, mais n'avait presque pas touché à son cocktail. L'Anx était encore désolé pour elle. Même s'il chercha, il ne trouva pas les mots à dire en pareille situation. Alors il s'abstint. S'il existait des choses à dire dans un cas comme celui ci, alors l'Anx ne les connaissait pas. Kaz sortit, alors qu'il était encore en train de remettre sa chemise.

Kaz - Je profiterai bien de toi Nara, mais j'ai pas le temps... mine de rien ce massage a duré longtemps, mais c'était presque aussi bon que toi Nara, ah ah ah!

L'Anx se renforgna. Kaz venait tout à coup de perdre toute sa sympathie. Cet endroit puait la non respect de la vie. Il fallait le détruire coûte que coûte. Oui... coûte que coûte.

Nara - Kaz... si je viens ce soir, j'aurais du Glitterstim?

Kaz - Bien sure, autant que tu veux. On va passer du bon temps toi et moi!

Nara - Oui... c'est certain.

San Kun - Hum... si vous pouvez me le permettre. Voyez l'état dans lequel elle est. Elle a était choisie pour ses qualités d'hôtesse pour travailler ici, et non pour sa docilité, ou son corps. Hors il se trouve que votre façon d'envisager les choses semblent nuire à ses talents d'hôtesse... regardez l'état dans lequel elle est aujourd'hui.

Nara, toujours dans le même état post traumatique, ne semblait pas trop comprendre les tenants et les aboutissants de ce que venait de dire San Kun. Kaz, par contre, changea du tout au tout. S'il avait eu un comportement fe "faux bon copain" avant, une aura dominatrice émanait maintenant de lui. Il se raidit, et s'avança vers l'Anx, pas le moins du monde intimidé par sa hauteur. Il faut dire que l'aura amicale et reposante de San Kun ne pesait pas lourd en matière d'intimidation.

Kaz - Ecoute mon gars. Si je veux sauter l'humaine, alors je saute l'humaine. T'es qu'un esclave, et je te conseille de jamais - tu m'entends - Ô grand jamais, d'oublier ta place.

San Kun - Certes. Vous expliquerez donc les chiffres de perte de crédit du à la condition de Nara devant mes futurs clients à Bre'Stock. Nous sommes tous les deux convaincus qu'il saura trouver une solution adéquate pour le remboursement de ces crédits.

Kaz réfléchit. Comme il l'avait dit précédemment, San Kun semblait jouir, pour le moment, des faveurs du Hutt qui gouvernait cette station. Ce qui jouait en la défaveur du Mordageen. Son aura de dominance se perdit, et revint à la normale.

Kaz - Soit. Tu la protèges, j'en ai d'autres. Cependant, ce sont mes faveurs que tu viens de perdre, mon gars. Tu la protèges, c'est bien... mais qui te protégeras toi, ah ah, ça, c'est une bonne question.
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By San Kun
#21347
Quelques semaines avaient passé depuis son installation en tant que masseur. Quelques semaines où il avait fait exactement ce qu'on lui demandait. Nara, quant à elle, avait posé quelques problèmes. Comme Kaz l'avait dit, San Kun se l'était mis en tant qu'ennemi. Nara aussi était considéré en tant que tel. De ce fait, sa période de désintoxication avait très dure pour tout le monde. Dans un premier temps, San Kun avait même assuré les fonction de son hôtesse d'accueil durant quelques. Elle était beaucoup trop protégé et couvé par Alceste et le padawan pour qui quiconque s'approche pour lui proposer d'apaiser ses souffrance avec une autre drogue.
Une certaine confiance mutuelle était née entre Alceste et San Kun, mut par la volonté de protéger et préserver Nara. Ils étaient tous les deux attristés de voir les ravages que Kaz avait fait. Alors qu'elle avait l'air avant d'arriver ici de quelqu'un d'intègre et de fort, elle était maintenant furtive, effacée et peu sure d'elle, semblant lutter en permanence contre les démons de la dépendance. Néanmoins, au travers de longues discussions aux heures ouvrées, San Kun et elle avançaient. Elle comprenait les enjeux de ce qui lui arrivait, et commençait à peine à le verbaliser. Elle avait avec San Kun des conversations qu'elle ne pouvait pas avoir avec Alceste. Tout comme Alceste avait des conversations avec San Kun qu'il ne pouvait pas avoir son amour. San Kun était très perturbé du rôle qu'il jouait entre les deux amants, prépondérant et nécessaire pour que le couple en reste un. Ce n'était pas là sa place, avait-il renversé un équilibre qui aurait du s'établir autrement?

Aujourd'hui, il était convoqué chez Bre'Stock, dans son bureau, cette fois, pas lors d'un dîner. Il était assez content. Si le maître des lieux ne fréquentait pas la populace des niveaux un et deux, il était pourtant dans nombre des conversations des esclaves de niveau trois. Se concentrant sur Alceste et Nara, San Kun n'avait pas tisser de lien particulièrement important avec les esclaves de son rang. Il y avait également une autre raison à cela, qu'il trouvait non tolérable. Des hommes les avaient "surclassé", et cette pratique avait réussi son impact psychologique. Tous les esclaves de niveau trois se considéraient comme des "esclaves de luxe", et se montraient orgueilleux et irrespectueux envers les rangs inférieurs, se permettant même de leur infliger plus de sévices que le geôlier. Quelle douce ironie. Une société basée sur le mépris à l'intérieur d'une société basée sur le mépris. Cercle vicieux ou encore une manifestation d'un équilibre induit par un autre?

San Kun entra dans le bureau. Bre'Stock se tenait sur ce qui ressemblait à un canapé adapté pour Hutt, au raz du sol, avec un dossier et des accoudoirs capitonnés dans de la soie. Il était aujourd'hui habillé d'une toge bleue sombre, et un module autour de sa tête lui mettait un petit écran devant l'oeil gauche et un micro sur sa joue. Une esclave Twi'lek, complètement nue, jouait de la harpe, dans un son très faible, tandis qu'un énergumène de son espèce se tenait derrière un bar et préparer le deuxième cocktail. En sortant de derrière le bar, San Kun s'apperçut qu'il était tout aussi nu. Il apporta son cocktail à Bre'Stock et en servit un à San Kun, en le saluant au passage (ils s'étaient déjà croisés dans les quartiers de niveau trois).

Bre'Stock - Nous avons à parler affaires, San Kun!

San Kun - Très bien. Dîtes moi ce que vous attendez de moi.

Bre'Stock - Tu ne m'as pour l'instant pas déçu, c'est une bonne chose pour toi. Qu'as-tu fais à Kaz?

L'Anx décida de jouer cartes sur tables. Le Hutt s'avérer être ici son principal allié, il n'était pas question de jouer à quoi que ce soit avec lui.

San Kun - Un désaccord quant à une humaine de niveau un qui assure le rôle d'hôtesse dans le Spa. On ne peut se plaindre de ses service qu'à une occasion : celle de la désintoxication des produits que lui donnaient Kaz.

Bre'Stock - Garde tes paroles pour toi San Kun. Nous ne sommes pas une société humanitaire, et je ne suis pas la princesse de Corruscant, hua hua hua

Il ria quelques secondes de sa blague, l'Anx sourit, cela le refesait penser à Arial, et l'évocation de ce souvenir lui était agréable.

Bre'Stock - Bon... demain soir, j'aurais des invités. Des clients, des très gros clients. Et des investisseurs. Je veux que tu cuisines, et que tu te montres. Tu seras un gage de la qualité de mes produits.

San Kun - Ce sera un honneur.

Bre'Stock - Je n'en attendais pas moins de toi, Anx.

Il le chassa de la main.

Bre'Stock - Va maintenant, tu recevras les informations en temps voulu.
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By San Kun
#21456
Alceste - Eh? Par ici San Kun.

San Kun revenait du dîner que Bre'Stock avait donné, et il avait été interpellé en passant dans le quartier ouvert à tous les esclaves. Dans un recoin sombre, il distingua la silhouette d'Alceste, ainsi que d'un autre de ses comparses qu'il identifia comme un de ceux qui venaient d'une autre planète. Il était costaud, à la peau mate, et surveillait les alentours. Lorsque l'Anx s'approcha, il comprit qu'il quittait le champs des holocaméras qui surveillaient les quartiers des esclaves. L'autre ne pipa mot, alors San Kun les salua.

San Kun - Bonsoir Alceste. Monsieur, un plaisir de découvrir un natif d'un monde inconnu de ma personne. Comment allez-vous?

Alceste - On fait aller. Je te présente Raiki. Il ne parle pas beaucoup aux étrangers et aux non humains, mais il n'est pas méchant.

San Kun - Oh... très bien. À quel poste est-il affecté?

Acleste - Gladiateur. Pour l'instant il a gagné tous ses combats. D'ici quelques semaines, il devrait monter dans le même rang d'esclave que toi si'l continue sa série de victoires. Comment était la petite sauterie?

San Kun - Des plus plaisantes. On en viendrait presque à oublier son statut d'esclaves tellement les gens sont aimables vous savez. Il fallait être sage, c'est là la communication de Bre'Stock auprès un panel d'acheteurs et de clients très fortunés, vous savez.

Alceste - On s'en doute. Dis voir San Kun, est-ce que ta condition te convient ici? On se demandait ça avec Raiki. Je dois savoir, pour Nara... tu as l'air de te plaire ici, mais toi, qu'en penses-tu?

C'était une question dont le but était évident. Alceste voulait savoir si San Kun était digne de confiance. De même, San Kun ne pouvait savoir s'il pouvait faire confiance au compagnon de Nara. Cependant, il fallait bien que l'un des deux fasse le premier pas, et la nature sociale de l'Anx l'emporta sur sa méfiance des autres races que celle des Anx.

San Kun - Ma condition est précaire. Si pour le moment on me traite de façon convenable; il suffit que l'un des acheteur du Hutt fasse un prix acceptables, et ma position, ma condition, ma vie peut se retrouver chamboulée, et dégradée. Si tu es en train de me demander quel serait mon choix entre l'inactivité ou l'évasion, sache qu'il se dirige vers l'évasion. Mon peuple et mon monde me manquent.

Alceste - Tu vois, je te l'avais dit. Il reporta son attention sur l'Anx en levant la tête. Il se pourrait qu'un plan se profile à l'horizon. Ce dernier serait plus sur si je pouvais compter sur moi.

San Kun - Vous pouvez me comptez parmi vous. Sur ce messieurs, il ne faut pas attirer l'attention des surveillants. Si vous avez la chance de ne pas en avoir, mon bracelet de circulation est vraisemblablement équipé d'un détecteur pour s'assurer de ma position. Ces petits apartés devront donc se dérouler dans la plus grande rapidité, au détriment des règles élémentaires de politesse et de bienséance. Bonne nuit, Alceste. Ravi de vous connaître, Raiki.

***


Il ne savait pas comment il l'avait obtenu, mais Alceste lui avait glissé une disquette, lisible par n'importe quelle lecteur d'holodrame. Il en disposait justement d'un, dans sa chambre, où, en gravissant les échelons dans la société des esclaves de Bre'Stock, on lui avait ôté les caméras de ses quartiers, lui assurant une intimité. Cadeau de Bre'Stock pour toutes les attentions de l'Anx envers le Hutt, ou bien ses invités. Kaz, de son côté, avait très bien intégré que l'Anx était favori, et s'en tenait donc le plus éloigné possible. Il avait arrêté de harceler Nara, passant sans doute à une autre esclave, au plus grand soulagement de San Kun. De son côté, Alceste semblait rassemblait d'autres esclaves autour d'une éminente mutinerie. Arrivé dans ses quartiers, l'Anx glissa la disquette dans le lecteur, et l'hologramme d'Alceste se matérialisa dans les pièce.

"Bonjour San Kun. Comme tu l'as signalé, j'espère que cette conversation restera privée. Jeudi, troisième jour du cycle de la planète autour de laquelle cette station est en orbite, les esclaves de Bre'Stock se retourneront contre leurs bourreaux. Les partisans que j'ai rassemblé préféreront mourir plutôt que ce se retrouver à nouveau esclave." Il regarda brièvement par terre, prenant un air ce culpabilité. "En raison des événements qui ont suivi notre arrivée, j'espère que tu comprendras que je n'ai pas pu mettre Nara dans la confidence. J'ai observé que tu as également les mêmes réserves quant à sa loyauté, et je te remercie de ne pas lui avoir vendu la mèche. Lorsque je lui annoncerai que nous quitterons cette station pour retourner sur Sanctuaire, je crains sa réaction. Cela signifiera la fin de son espoir d'un jour retrouver les drogues que ce Kaz lui fait expérimenter."

Effectivement, San Kun comprenait. L'esprit instable de la femme et de son amie pourrait les desservir. IL soupira. Bien qu'il ait tout tenté, il sentait qu'elle était encore très fragile. Il lui faudrait du temps, et beaucoup de philosophie pour réellement à comprendre et à accepter sa nouvelle dépendance... éternelle.

"J'ai un homme dans les quartiers d'esclave de rang trois qui nous ouvrira les portes, à Raiki et moi, et deux autres, pour accéder à la salle de contrôle des quartiers des esclaves. Une fois là, nous pourrons déverrouiller beaucoup de cellule, et ainsi nous rassembler en nombre. Cependant, cette salle de contrôle ne donne pas accès aux portes des docks. Ce sera ton objectif San Kun. Durant la soirée, tu seras avec Bre'Stock, et tu auras donc les accès temporaire pour circuler dans les quartiers normalement réservés à l'équipage, aux invités et aux pirates. Tu seras donc en mesure, à ce moment là, d'ouvrir les portes à une équipe de cinq gladiateurs que j'ai trié sur le volet qui seront chargés de prendre le contrôle de la salle de commandement générale de la station, permettant de verrouiller et déverrouiller les points points stratégiques qu'il nous faut. ". Il fit une pause dans son discours. San Kun, à la fois par sa réflexion, mais aussi par instinct (il commençait à bien connaître Alceste au fur à mesure de leurs réunions clandestines), savait ce qu'il allait lui demander. "Il est probable que Bre'Stcok et son équipage ait un plan de secours. J'ai réussi à obtenir beaucoup des protocoles de la station, et il y a une autodestruction programmée en cas de gris, ce qui nous laissera dix minutes pour évacuer. Il va de soit que le Hutt, intelligent comme il l'est, aura surement des plans de secours, avec des accès connus de lui seul. Je pense, San Kun, que malgré ta douceur et tes politesse, tu sauras ce qu'il faut faire à ce moment là, pour préserver tes amis et annihiler un esclavagiste de plus. Je suis conscient que cela pourra te demander un effort que tu n'as encore jamais fait, mais je ne te le demanderai pas si ce n'était pas nécessaire. Au plaisir de nous revoir libre. Alceste. Terminé.é
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By San Kun
#23597
La soirée battait son comble. Musique, danses érotiques Twi'lek, discussion autour de la politique de la galaxie. San Kun parlait, servait des cocktails, faisait la discussion. Il y avait plusieurs humains coutûmiers des dîners organisés par le Hutt, qui aimait savoir qu'une cour le courtisait, et étaler ses richesses... non, ses esclaves surtout. San Kun revoyait certains plusieurs fois, et avait même noué des "liens" avec des non esclaves. Cependant, il avait fait de la phrase de Kaz un leitmotiv durant tout son internat : "N'oublie jamais, Ô grand jamais où est ta place". Effectivement, il ne l'avait pas oublié, et c'est sans doute comme ça, se dirait-il avec le recul, qu'il avait réussi à accepter sa condition plus facilement que d'autres. L'heure était maintenant à la mutinerie. Il chercha Bre(Stock du regard, lui fit un signe de tête pour signifier qu'il fallait qu'il s'absente; cela lui arrivait souvent lors de ces soirées mondaines : chercher des ingrédients, se soulager, ou même faire une petite pause. Au début notamment, il avait besoin de temps pour se rendre compte qu'il était monnayable.

Il quitta la salle et traça sa route dans des locaux qui lui était maintenant familiers... Combien de mois avait-il passé dans cette station, en tant qu'esclave? Il ne le savait même plus. Mais surtout, aucun Jedi n'était venu le chercher. Triste sort que celui d'un Padawan perdu. Il arriva devant la porte des niveaux inférieurs, et l'ouvrit. Quatre Homme et un Wookie attendaient derrière. Les cinq gladiateurs...

San Kun - Bonsoir. Il y a un garde à l'angle. Son attention sera détournée lors de mon retour dans la salle des fêtes. Par contre... Il serait avisé d'ouvrir les portes et de prendre le contrôle technique de ce secteur avant de surgir dans la salle des fêtes, histoire de cantonner tout ce beau monde au même endroit.

L'équipe acquiesça, et suivit l'Anx discrètement. Quand il passa devant le garde, il fit exprès de faire tomber un ingrédient à terre, ce qui ne manqua de détourner l'attention de ce dernier pour laisser à l'équipe le temps de le neutraliser en toute discrétion, un pic dans la gorge. Il le traînèrent avec eux pour éviter qu'on ne le trouve inconscient. Ils étaient effectivement efficaces. Digne de confiance?

Les portes se rouvrirent, et l'Anx reprit son poste, en recommençant ce qu'il faisait avant ces incidents. Au bout de quelques minutes, les lumières s'éteignirent, pour petre remplacer par une lumière rouge, et une sirène vrombit dans toute la station. La mutinerie n'était maintenant plus furtive. Tout de suite, les personnes armées pointèrent leurs armes les unes sur les autres, cherchant des esclaves et les principales entrées. L'Anx se trouva mis en joue par une de ses personnes avec qui il tergiversait régulièrement sur la place des différentes races au sein de la galaxie.

Bre'Stock - Qu'est-ce que c'est que ça!!

Le Hutt pianota. es écrans holographiques apparurent, montrant les différents secteurs, dans un désordre pas possible. De ce qu'il en vit, les esclaves avaient pris les principales places. Et les esclaves présents dans la salle pensèrent que ces écrans holographiques étaient une bonne diversion, et tentèrent une attaque. En quelques tirs de blasters, il ne restait plus, comme esclave présent et vivant, que San Kun, qui n'avait pas été aussi téméraire. Le Hutt le regarda et se permit d'hausser un sourcil.

Bre'Stock - Tu es vraiment un bon esclaves. Kaz, tu prends les devant. Vlad, tu fermes la marche avec l'Anx. On se replie, et on-se-casse!

Ils se mirent en formation et une porte cachée derrière le Hutt s'ouvrit. Le fameux plan de secours. La porte donnait sur un couloir, qui débouchait sur une autre porte, massive. Une porte de sas, sans aucun doute. Le vaisseau personnel du Hutt. Le devant de l'équipe avait passé la première porte, et Vlad et l'Anx se trouvait encore dans la salle des fêtes. C'était là l'occasion. Au moment même où il reprit contact avec la Force, il comprit que Bre'Stock était en train de comprendre ce qui était en train de se passer. Les circuits du sas pour mener au vaisseau du Hutt grésillèrent et prirent feu.

Bre'Stock - Vlad, tue l'an...

D'un simple geste et aidé de la Force, la porte se referma sur le groupe. Le temps que Vlade comprenne ce qu'il se passe, San Kun, beaucoup plus agile qu'il n'y paraissait, tourbillonna sur lui même pour faucher Vlad avec sa queue, et le projeta d'un coup de main massif en arrière alors que son autre main se saisissait du blaster. Lorsque l'homme se releva, il mit la main à sa ceinture pour se saisir d'une énième arme, et deux décharges de blaster mirent fin à vingt ans de piraterie.
C'est à ce moment, toujours lié dans la Force que l'Anx réalisa son erreur. La porte juste devant lui se réouvrit. Il plongea aussitôt, utilisant une poussée de force pour dégager le garde (Kaz?!) qui l'avait ouvert de l'autre côté, et à couvert, réappuya sur le pad pour la refermer. De l'autre côté surgirent trois hommes et le wookie. L'Anx leur fit signe.

San Kun - Ils sont bloqués dans un couloir! Mettez vous à couvert ou préparez-vous à tirer!

C'est le wookie qui fut le plus rapide. Et heureusement. C'était la troisième fois que cette porte s'ouvrait. Le natif de Kashyyk n'attendit même pas de voir ce qu'il y avait derrière pour tirer en rafales. Cette fois, ce sont eux qui fermèrent la porte. Pris au piège.

- Ils sont pris au piège! Bien joué l'Anx. Alceste, tu m'entends? On a la tête pensante en salle des fêtes. Ton Anx les a capturé.

- *gresillement* J'arrive.

Deux minutes plus tard, Alceste et Raiki, habillé en vrai guerillos et armés jusqu'au dents, entrèrent la salle, suivi de quelques autres esclaves.

Alceste - Tu les as piégé? Felicitation San Kun, je n'en attendais pas moins de ta part. Raiki, donne nous le contrôle de la porte.

Raiki passa derrière an Kun, déboulonna le panneau de contrôle et bidouilla deux ou trois fils électriques.

Raiki - C'est OK.

- On fait quoi Alceste?

- Alceste, mieux vaut en profiter pour se barrer. On s'en fout d'eux, on a une autoroute vers la liberté là!

- Nan! Ces connards doivent payer leur crime!

Alceste - Calmez-vous vous deux!! C'est vrai que ce sont eux qui sont les principaux responsables de nos maux. Et il est vrai que la liberté est attrayante. Seulement on peut se permettre de faire les deux...

- Nan, on peut pas. Ils ont sans doute appeler des renforts. Perso, je me casse, salut!

L'homme partit, avec d'autres, acquis à sa cause. Raiki, le Wookie, et en particulier ceux qui avaient infiltrés ce niveau et à qui San Kun avait ouvert la porte, restèrent.

Alceste - San Kun, tu en penses quoi?

Tous les regards se tournèrent vers lui. Si le chef de la rébellion lui demandait conseil, c'est que ce conseil se devait d'être avisé.

San Kun - Les crimes qu'ils ont commis sont impardonnables. Cependant, les victimes ne sont pas les personnes qui doivent les juger. Partons, l'Univers et la Force se chargera d'eux.

Alceste encaissa le coup, mais accepta, et sembla admettre le point de vue de l'Anx. Et à partir du moment ou Alceste commença à prendre le chemin de la sortie les autres le suivirent. Alors qu'ils trottinaient dans les couloirs, Alceste revint vers lui.

Alceste - Il y a un vaisseau en partance pour Corruscant. Ils ont tenu à relater les événements à la NR. En tout, une dizaine de vaisseaux sur une dizaine de destination. Je m'suis renseigné, il y en a un qui va s'arrêter pas loin de Gravlex Med.

Le Padawan tapota doucement l'épaule de son ami.

San Kun - Je rentres avec Nara et toi sur Sancutaire, Alceste.

L'autre parut content.

Alceste - Depuis le temps que je te connais. C'est la première fois que j't'entends dire "je"!
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By San Kun
#23613
Singer - Ca alors... Mince... Di Dieu!! Faut fêter ça, que tu me raconte ce qui s'est passé autour d'une bonne bière San Kun! Je vous croyais perdu!

San Kun - Allons, allons très cher Singer. Si vous me croyiez perdu, ne serais-tu pas parti rejoindre Corruscant?

Le voyage s'était bien passé. Bien qu'ils étaient situés dans l'espace Hutt, il semblait que les vaisseaux de leurx ravisseurs avaient toutes les accréditations nécessaires pour que les Hutt ne se posent pas de soucis. Heureusement que Bre'Stock était resté confiné, ne passant pas le mot sur la mutinerie. De même, Sanctuaire était une planète éloignée. Mener une vendetta contre elle - et encore, il faudrait qu'ils réussissent à remonter cette information - n'avait pas de sens, et était à pertes. Néanmoins, San Kun savait que cette histoire était loin d'être terminée. Il avait également une idée de qui pouvait lui l'aider à la régler.

Alceste - J'ai bien peur que la bière attendra, Singer. Ce serait un plaisir que vous vous joigniez à nous pour le petit topo que je compte faire. Votre vaisseau... enfin celui de San Kun serait utile dans ce que je projette.

Singer - Ma foi, ç'a l'air grave. je vous suis.

Alceste les ramena proche d'un petit spatioport où ils avaient posé leur vaisseau. Certains des esclaves de la mutinerie avait spontanément voulu rejoindre Sanctuaire. Ils suivaient Alceste, qui se découvrait des talents de meneur. Nara aussi était présente. L'Anx sentit un changement son aura. Elle semblait reprendre confiance en elle. La cause d'Alceste avait des bons côtés. Il réveillait la passion dans Nara, qui pouvait enfin se tourner contre quelque chose. Elle combattait maintenant autre chose que ses propres démons... elle combattait quelqu'un d'autre qu'elle même.

Alceste - Voilà l'idée. Sur une des lunes de Sanctuaire, il y a une autre base de pirates esclavagistes - autre que celle dont est venue à bout San Kun, ici présent. Oui je l'ai appris. Je suis également ravi d'apprendre que tu es un Jedi. Ton aide a été décisive dans notre liberté.

Les autres applaudirent, et San Kun baissa la tête en signe de remerciement devant tant de congratulations.

Alceste - La base est tenue par un Trandoshan du nom de Sskyysh. Si l'information de la mutinerie n'a pas encore filtrée... ce qui est probable. Connaissant les Hutt, il se peut que cette ordure de Bre'Stock attende avant de faire passer le mot, histoire de retrouver une position plus confortable et moins précaire face à ses adversaires, qu'ils soient commerciaux ou politiques.

Nous connaissons la Lune, mais n'avons pas localisés la base, faute de moyen. Peut-être que votre vaisseau, San Kun, Singer, pourrait le faire?


Singer - Il suffit de bien paramétrer le matériel, et c'est faisable. De plus, nous serons invisible à bord. L'effet de surprise, c'est pas négligeable.

Alceste - Combien de personnes peut transporter votre vaisseau Singer?

Singer - Toute votre petite troupe.

Acleste - Parfait, je n'avais pas envisager les choses sous cet angle.

Singer - Vous êtes armés?

Alceste - On a pris ce qu'on a trouvé là où on était. D'ailleurs, à ce propos...

L'homme robuste se dirigea vers un coin du spatioport où étaient entassées les armes dont il parlait. Des armes de pirates. il était probable que les hommes de Sskyysh ne soient pas mieux armés. Il fouilla dans une caisse, et en sortit le sabre d'entraînement - le sabre d'initié, de San Kun, et lui envoya. L'Anx le rattrapa par réflexe, content de le retrouver et de pouvoir le rattacher à sa ceinture.

Alceste - Je me disais bien que cette arme pourrait servir à quelqu'un. Et maintenant, je sais pourquoi. Bon... je voudrais pas vous presser, mais il s'agit d'embarquer le plus rapidement possible.

Derrière Singer, ils montèrent tous dans le YT-2400 modifié. Si le cockpit était avant tout adapté à la taille de l'Anx, des places étaient néanmoins aménagées pour permettre eux non Anx de piloter, et en particulier Singer. San Kun vit que l'humain s'était mis à l'aise, entre des gobelets de cafés et des rapports sur des datapad qui traînaient. Il en prit au hasard, et vit qu'il s'agissait de relevés métrique et radars sur les environs. Singer avait passé son temps à chercher l'Anx, ce qui le touche profondément. Il devrait être décoré pour ça. Singer fouilla, et sortit un datapad.

Singer - En fait, y s'pourrait bien que j'ai déjà trouvé ce qu'on cherche. Regardez... Tiens Spinelle, montre leur ça sur le moniteur principal.

Spinelle - Bien Singer. Heureux de te revoir San Kun, j'espère que nous pourrons échanger sur ta longue absence. Sache que je ne l'ai que moyennement apprécié.

San Kun - Oh... Navré Spinelle, l'idée n'était pas de te faire une quelconque peine.

Singer - Plaît-il? Fais abstraction, on a du pain sur la plance. Alors, là, c'est la lune. Agrandit sur la base, ouais, c'est là. Une base. J'y suis allé, il n'y a plus rien, tout a été abandonné. Si c'est le gars que vous cherchez, j'sais pas où il est passé.

Alceste se regarda avec les autres qui étaient présents, un peu perdu.

Singer - Ouais... j'aurais pu y penser quand on en a parlé tout à l'heure... Mais sur le coup, cette base abandonnée, vue que j'avais rien trouvé dedans, même pas un truc à revendre, j'me suis pas posé de question.

San Kun - Peut-être serait-il judicieux d'aller vérifier que c'était bien là.

Alceste - Raiki, va me chercher Robin. Robin est passé par cette base, il est à l'arrière du vaisseau, et il devrait pouvoir nous renseigner. Vous avez des clichés 3D des lieux?

Singer - Heeuu...

Spinelle - Oui, nous en avons dans les données du datapad. Les voici, peut-être Robin pourra-t-il les identifier?

Alceste - Nara? Quest-ce que tu fais là?

Nara - Je pars avec vous.

Alceste - Comment ça?

Nara - Il est hors de question que je vous laisse y aller sans moi. S'il y a bien une personne qui a été marquée, c'est moi. Et j'en ai marre de pas combattre!

Singer - Il s'en passe des trucs dans mon vaisseau tout d'un coup. C'est sur que ça change.

Robin - Vous m'avez appelé?

Une tension entre Nara et Alceste était palpable, mais il reporta son attention sur le nouvel arrivant, jugeant que la discussion pouvait être remise à plus tard. Ou était perdu d'avance.

Alceste - Tu reconnais ces lieux? On cherche à savoir si c'est bien la base de Sshkish.

Robin - Ouais, ça y ressemble, pour sur!

Singer - Et bien en voilà, une mission rapidement menée!

Alceste s'effondra dans son siège, vanné. C'était donc la fin. La fin de sa cause, la fin de son combat. Il pouvait se permettre de souffler. Après la captivité, le combat lui avait donné une nouvelle raison de vivre, surpassant la docilité et la déprime d'être une simple marchandise. Mais savait-il encore faire ce qu'il faisait avant qu'il soit enlever par les pirates? San Kun comprenait quelles étaient les pensées et les révélations qui se jouaient dans son esprit. Il avait le choix entre le laisser s'effondrer sur lui même, ou bien lui tendre une perche.

San Kun - Sanctuaire n'est pas libre pour autant. Les dernière vagues d'assaut de piraterie étaient trop nombreuses pour n'être l'oeuvre que de deux, ou trois groupuscules. Il peut être intéressant pour Sanctuaire d'avoir une police, dirigée par des anciens esclaves ayant pris les armes, et protégeant la surface de la planète contre le crime organisé.

Singer - C'est vrai. Pas plus tard que la semaine dernière, il y a encore eu une attaque. Le temps que j'arrive, ils avaient raflé pas mal de monde. Et Spinelle et moi, on se sentait pas de tirer sur eux.

Sur ceu, le capitaine Singer renfonça un peu plus sa casquette sur sa tête et tourna les talons, renfrogné. Visiblement, cela n'était pas la première qu'il rencontrait ce problème, et n'avait jamais tiré, ni quitté la planète étant donné que San Kun risquait de revenir à tout moment.

San Kun - Un rendez-vous avec l'honorable Mère Supérieure Siam s'impose.
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By San Kun
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S'ils avaient été reçu dans la salle principale du Haut Temple de l'Harmonie de Sanctuaire, la Mère Supérieure Siam les avait convié dans une salle du Temple plus adéquate au débriefing. Pour cela, San Kun avait amené avec lui Alceste, son fidèle associé Raiki, Nara et le légat Valérys qui avait été son premier interlocuteur de marque à son arrivée sur Sanctuaire. Non pas que le moine Tisung ne soit pas une personne de marque, mais il n'était pas assez haut dans la hiérarchie pour s'estimer digne de participer à l'entrevue. Il attendait donc à l'extérieur avec le capitaine Singer. La mission finie, les maîtres Jedi avaient jugés que San Kun était apte à gérer cet entrevue, et étaient repartis sur Corruscant vaquer à d'autres occupations, sans doute plus importantes que les aventures du Padawan. Ce dernier venait d'exposer les récents événements, aidé par les témoignages ponctuels de Nara et d'Alceste. Depuis qu'ils étaient de retour sur Sanctuaire, Nara s'était métamorphosée. San Kun avait la nette impression qu'elle faisait de ses épreuves passées une force inépuisable et une intégrité à toute épreuve. Elle allait sans doute être un pilier d'intégrité et d'inspiration pour les différentes communautés de Sanctuaire.

Mère Siam - Je vois... vous n'avez pas réussi à mettre un terme aux agissements de Sskyysh?

San Kun - Non, nous sommes arrivés après la bataille. Bien que le plan initial ait permis de remonter assez haut dans la hiérarchie pour entraver le sommet de la pyramide, il se peut qu'effectivement, le problème ne soit pas régler.

Alceste - Non, en effet, il n'est pas réglé, et il ne le sera sans doute jamais, Mère Supérieure Siam. C'est pour cette raison que je propose de former une milice apte à défendre Sanctuaire.

Nara - Et pour cela, je pense que la Nouvelle République et le Nouvel Ordre Jedi peuvent nous aider. Après en avoir discuter avec San Kun, nous avons trouvé un bon compromis pour éviter toute violence inutile. Il s'agit pour les instances dont je parle de former, d'informer et de sensibiliser le peuple de Sanctuaire aux moyens d'éviter, et, le cas échéant, de combattre les attaques.

Mère Siam - Il n'est pas question de combattre. Dois-je vous rappeler que nous sommes un peuple pacifiste.

Alceste - Nous le savons, et San Kun nous l'a bien rappelé au travers de nos discussions. Ce n'est pas parce que nous sommes pacifistes que la violence ne viendra pas jusqu'à nous. Il faut des pêcheurs pour nourrir les Harmonieux de Sanctuaire. Sans pêcheur, je suis sure les moines seraient prêt à nous remplacer, mais ils seraient enlever à leur tour, jusqu'à qu'il ne reste plus personne. Parfois, combattre est la seule solution.

San Kun - Alceste a ses raisons, et sa vigueur pour parler de la sorte, Honorée Mère Siam. Si ces raisons ne raisonnent pas dans l'harmonie, ses moyens par contre, peuvent s'y accorder. Dans un écosystème, toute action entraîne une réaction contraire à celle-ci. Ici, l'action est la piraterie qui s'opère autour de votre monde. Sans réaction inverse, il est probable et malheureux de penser que votre écosystème s'éteindra.

Nara - Il faut également penser aux autres personnes présentes, qui ne sont pas des moines. Ces gens là vous font confiance, vous respectent et croient en vos croyance car ils espèrent trouver un mode de vie en marge des violences de la Galaxie. Or ce n'est plus le cas... si vous perdez cette confiance, les gens commenceront à partir.

San Kun - Il est certain que quelle que soit votre décision, elle sera respectée par tous les partis présents.

Alceste - C'est exact. Je respecterai votre décision. Mais sachez qu'en tant qu'ancien esclave, je ne souhaite pas le redevenir, et même, je souhaite - et Nara partage ma pensée - y mettre fin. Si l'action de part pas de Sanctuaire, alors je la ferais partir d'un autre monde, et défendrait Sanctuaire!

San Kun - Allons, allons, calme toi Alceste. Tu es devant la Mère Supérieure de la Grande Harmonie, alors je te prierai de respecter les usages en pareilles circonstances.
Le Nouvel Ordre Jedi peut vous proposer une autre alternative. L'installation de structures pour exploiter vos fonts marins peuvent s'avérer rentable. Avec cette rentabilité, l'argent nécessaire à la mise en place de défense pourrait être envisagée. Bien entendu, ses forces seraient mises en place par le Nouvel Ordre Jedi, sous la supervision des Temples de l'Harmonie de Sanctuaire - c'est votre monde, et les Jedis ne sont pas là pour le piller ou se l’approprier. D'ailleurs, ce serait une bonne chose de limiter les contacts entre la population de Sanctuaire et les futurs intervenant, si cette décision venait à être prise. e cette manière, Sanctuaire disposerait de ses propres moyens de défense, avec ses propres revenus, dont le fonctionnement serait assuré par le Nouvel Ordre Jedi, et son AgriCorp.
Une ambassadrice de Sanctuaire serait une très bonne façade pour faire le commerce des ressources alimentaires tirées de Sanctuaire, ainsi qu'une communication de plus au sein de la Nouvelle République pour trouver des acheteur pour vos produits et travailler de concert avec l'AgriCorp.

Il y eut un silence, et c'est la mère Siam Supérieure qui le brisa.

Mère Supérieure Siam - Je vous ai écouté. Mais seule le temps et l'Harmonie sauront me guider. C'est pour cette raison que je vais vous demander de partir, et d'attendre la fin de mes méditations. Je vous enverrais une soeur du Temple lorsque ma décision sera prise.

Avec respect, San Kun laissa passer les humains devant lui, et s'inclina respectueusement devant la Mère Supérieure Siam, pour qui il avait le plus grand respect. Il comprenait très bien ses choix. Et en connaissance de cause, il commençait à chercher des arguments pour convaincre Nara et Alceste de quitter Sanctuaire si la Mère Supérieure prenait un choix qui déplairait aux anciens esclaves.

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